Sujet :

Le Christ - Mythe ou Réalité

Abraxas
   Posté le 29-06-2006 à 12:44:49   

Bonjour,

Je fait ce post pour suite aux reflexions entamé sur le post sur la réincarnation. Je vous engage d’abord à lire les reflexions de glingal, trotmany et soledad avant de commencer à lire ce texte (si j’ai le temps je copierais peut-être les passages important en début de ce post, sinon quelqu’un peut faire un „edit“ pour les inclures)

Le débat sur le christ „personnage historique“ ou simple resurgeance de mythe plus ancien (hercule, mythras) n’est pas nouveau, personne ne peut vraiment affirmer que le christ a réelement vécu, les preuves historiques sont minces, mais personnes ne peut non plus affirmer que celui-ci n’a pas vécu.

Il existe moult intepretation, et moult livre sur la vie de jésus et sur sa mission. Voici un texte d’alexandre moryasson tiré de son livre la lumière sur le royaume, qui explique sa vision (en faite il reprend ce que beaucoup d’autres auteurs ont dit avant lui) du christ, de sa vie et de sa mission.

Evidemment il faut voir se texte avec un regard critique, je vous avoue que je ne suis pas encore prêt à croire sans critique, tout ce qui est exposé ici, mais ce texte a le mérite de se tenir d’un point de vue ésotérique et l’histoire est belle.

Alors bonne lecture,

Citation :



La Vérité est complexe et sublime.

Afin de mieux saisir cette délicate « histoire », il faut savoir que la vie de Jésus, telle que nous la rapportent les Evangiles, est tronquée, voire falsifiée, et Sa Mission très peu expliquée. En effet, pendant deux mille ans l'Humanité a cru qu'un enfant Juif, né à Nazareth sous le règne de Tibère, a exercé le métier de charpentier avec son père Joseph puis, à l'âge de trente ans, s'est mis à parcourir les routes de Palestine pour enseigner aux hommes l'amour et le sacrifice... Il a été crucifié à trente-trois ans. Pour les uns, il est mort et bien mort, parce
que Son Message, aux multiples connotations politiques, déstabilisait toute la Société antique ; pour d'autres, il est mort et ressuscité trois jours après Son décès. Cela est le « credo » des Chrétiens et l'histoire est belle, il faut en convenir, émouvante, capable de susciter de grands élans et fonder de très nobles idéaux ; en cela, la « mort » du Christ a, quand même, été un exemple.

Ceci est un schéma appauvri de la Réalité Christique. La vie de Jésus est toute autre. Voici un résumé qu'il vous est demandé d'accepter sans a priori négatif, avec l'ouverture de votre coeur et de votre esprit.

I - LA VIE DE JÉSUS JUSQU'À SES TRENTE ANS

Jésus, en Hébreu Yeschoua, ne s'appelait pas Jésus à sa naissance mais Joseph. Il ne prit le nom de Yeschoua qu'au
début de Sa Mission. Yeschoua est le YOD-HÉ-VAW-HÉ auquel on ajoute le son « ch », le Schin Hébreux, qui, par sa puissance, met en mouvement les Quatre Éléments et en permet la manifestation. Ainsi, Yeschoua, est-il décomposé : YOD-HÉ-SCHIN-VAW-HÉ ; cette combinaison de Sons est l'expression de la Divinité ; c'est Dieu manifesté.
Jésus ne naquit pas à Nazareth, ville qui n'existait pas à cette époque, mais bien au nord de la Palestine. Très tôt,
lorsqu'il était enfant, Ses parents vinrent s'installer à Génézareth, près du lac de Tibériade. Jésus n'était pas Juif mais appartenait à un rameau ethnique issu de l'émigration atlante et installé en Orient : les Esséniens (*1) S'il fut appelé le Nazaréen, ce ne fut pas en tant que natif d'une cité inexistante en ce temps-là mais en raison des liens très proches qui unissaient les « Nazarites » ou « Nazaréens » et les Esséniens. Les Nazarites n'étaient pas des Juifs ; ils avaient aussi conservé dans leur Confrérie la Tradition vivante d'Atlantis. Par confusion, les Israélites appelaient Jésus le « Nazaréen ».

Les Esséniens constituaient plus un Ordre qu'une ethnie dans la mesure où le critère de leur regroupement était
l'Initiation. Hommes, femmes et enfants vivaient la plupart du temps en « communautés ». Leur savoir était immense notamment en matière médicale, aussi, étaient-ils appelés les « thérapeutes », « ceux qui soignent ». Habillés d'une robe de lin blanc, ils étaient en quelque sorte le corps ambulant de médecins du Moyen-Orient. Ainsi les reconnaissait-on à cette simple tenue à laquelle certains ajoutaient le port d'un manteau bleu. Ils avaient créé des « Centres d'accueil », sorte d'hôpitaux-hospices-asiles à la fois. Sans considération de race et de religion, ils portaient secours et soulageaient les souffrances.
Ils détenaient leurs connaissances de leur filiation atlante et restaient très liés à l'Egypte où, à Héliopolis, se célébraient encore les Rites secrets, dignes de la plus belle époque d'Atlantis. Ce savoir secret leur permettait d'enseigner le développement des facultés psychiques et spirituelles de l'homme. En un mot, à un moment où la plupart des Temples étaient officiellement fermés, ils transmettaient dans cette partie des terres méditerranéennes l'Initiation : ils perpétuaient l'Atlantide.
C'est dans ce milieu que naquit Joseph, celui dont la naissance était tant attendue par l'Ordre, et lorsqu'elle advint, les
Esséniens envoyèrent des messagers, membres de leur Confrérie, prévenir tous les Frères dispersés en Grèce, en Inde, en Egypte, en Mésopotamie et même... en Gaule car dans ce pays vivaient les Druides et parmi eux, une minorité était restée fidèle à la Tradition Atlante (le Celtisme et les cultes druidiques étaient issus de l'émigration atlante vers le nord, conduite par un chef dont le nom donna naissance à un mythe : RAM et son épopée, le RAMAYANA ... A la venue de Jésus, leurs cultes avaient déjà dégénéré et seule une petite fraction gardait
encore vivante la Tradition). La visite des Rois Mages au Nourrisson est un symbole et une déformation de la réalité : de nombreux Frères vinrent, en effet, prendre contact avec la famille de l'Enfant ; certains auraient plus tard un rôle à jouer.

Le petit Joseph fut « éduqué » au Mont Carmel, Grand Centre Essénien ainsi qu'à Engaddi, près de la Mer Morte.
Dans la montagne du Mont Carmel étaient construites des salles qui recevaient les enfants d'Esséniens et tout être désireux de s'approcher de la Lumière de la Tradition. Il y connut Jean qui devint « le Baptiste » et que les Évangiles appellent à juste titre « l'Essénien » ; c'est donc en toute connaissance de cause que Jean clamerait par la suite : « Je suis venu ouvrir le chemin... à Celui Qui Vient ».
Puis Joseph quitta le Mont Carmel et partit au Tibet où II fut connu sous le nom de Issa. Le Tibet était devenu le siège de la Tradition Initiatique : tout Initié de Haut Rang y allait une fois dans sa vie et Joseph n'échappa pas à cette règle ; le Grand Appolonius en fit d'ailleurs autant. Là, Joseph reçut d'autres enseignements puis alla en Inde. Lorsqu'il revint en Palestine, il Lui restait un dernier voyage à accomplir, celui qui allait faire basculer Son existence et marquer le début de Sa Mission : l'Egypte. C'est sur cette terre sacrée qu'il devint l'Incarnation Vivante de la Divinité par un processus qui va être expliqué mais qu'il convient de suivre attentivement.


II - LA MISSION DE JESUS-CHRIST

Notre planète s'était écartée des Lois Cosmiques depuis des temps très anciens. Les forces des Ténèbres s'étaient emparé d'elle et l'Humanité, leur jouet favori, allait à sa perte : la Flamme Divine qui brûle en chaque être et qui constitue le noyau de la conscience, s'éteignait. L'enseignement de la Connaissance des Lois de l'Univers était occulté. Seuls, ça et là, dispersés sur diverses contrées, des êtres d'élite, d'un niveau de conscience relativement élevé, constituaient l'attache que l'Humanité gardait avec la Divinité. La catastrophe était prévisible dès l'extrême fin de l'Atlantide (9.564 ans av. J-C.) et devint imminente dans les deux millénaires qui précédèrent notre ère. Il faut imaginer ce qu'était alors le monde ! La personne humaine n'avait aucune valeur en soi, l'esclavage fondait l'économie de ces Sociétés et la force était la loi. Les êtres de ce temps-là n'avaient pas notre sensibilité à l'égard de la souffrance physique ou morale : la torture et ses raffinements, la misère et la mort ne provoquaient pas le choc du remords collectif que nous ressentons à présent. Il fallait que l'Humanité prît une orientation nouvelle si elle ne voulait pas être lentement absorbée par les forces de destruction ; la rupture était déjà consommée avec la Divinité. Cependant, pour que ce lien fût créé de nouveau, pour que l'Énergie Divine pût descendre concrètement jusqu'à nous, un support dense et capable de La véhiculer était nécessaire. Ce
support dense devait être un homme d'une rare évolution et dont la structure physique, psychique et mentale fût telle qu'elle pût canaliser pendant un certain temps, et en sa totalité énergétique, notre Logos Solaire, notre Dieu, car Dieu avait décidé ce qui ne s'est jamais produit avant : descendre en toute Conscience jusqu'aux plans les plus denses de Son propre Univers.

Cette Volonté, néanmoins, n'était pas si facile à réaliser. Les Vibrations Divines sont d'une telle force que les atomes du corps humain se disloqueraient à leur contact. Notre Logos Solaire devait suivre les Lois de Son Système (comme II le fait toujours !) et utiliser les corps subtils d'un très grand Être dont le Plan le plus dense de manifestation est la Sixième Émanation (Tiphereth), avant d'atteindre notre monde. Il fallait procéder à une sorte « d'emboîtement » des Forces afin que le corps physique de l'Initié (Jésus), qui allait être le dernier
maillon de cette chaîne, ne brûlât point. Cet « emboîtement » fut dicté par la logique même des Forces circulant dans le Système Solaire et que nous pouvons mieux comprendre en considérant l'Arbre de Vie Kabbalistique.
Étudiez le croquis n° 1 : la Conscience Divine (Première Émanation) descendit jusqu'à la Sixième Émanation (Tiphereth) et là, Elle entra en symbiose avec un Être de ce plan, connu en Orient sous le nom du futur Bouddha Maitreya • fut appelé plus tard le Christ, « Celui qui est Oint » (*2)

Christ devint le véhicule de la Divinité et II put le faire sans danger car Ses corps pouvaient supporter cette très haute fréquence vibratoire. Il pouvait atténuer Celle-Là quelque peu et La transmettre à Son tour en permettant ainsi la descente sur Terre où un autre réceptacle devait L'accueillir : Jésus.
En Egypte, à l'âge de trente ans,Jésus canalisa le Seigneur Maitreya, le Christ, Qui, Lui-même, véhiculait notre Dieu, Grâce à cet « emboîtement », cette descente fulgurante fut possible. La Conscience Divine allait toucher notre monde concrètement et réellement. Elle allait :
  • par l'intermédiaire du corps mental de Jésus, imprégner toute la sphère mentale de la Terre ;
  • par l'intermédiaire du corps psychique de Jésus, imprégner toute la sphère psychique de la Terre ;
  • par l'intermédiaire du corps physique de Jésus, imprégner toute la sphère physique de la Terre.
    De cette imprégnation devait surgir une désintégration des forces hostiles dont les vibrations très lourdes constituaient un obstacle quasi infranchissable pour la conscience humaine. ,

    Il faut comprendre qu'à cette époque toute quête intérieure de la Vérité, tout désir de transformation personnelle, toute soif de connaissance et tout accès à la Divinité représentaient une démarche vouée la plupart du temps à l'échec. L'environnement mental, psychique et physique, c'est-à dire l'état vibratoire général de notre planète, ne le permettait pas. Les forces démoniaques s'emparaient immédiatement du chercheur et, en conséquence, les Temples Initiatiques recelaient le seul moyen d'écarter ces tentacules venimeuses... mais n'importe qui n'accédait pas à ces Temples ! De plus, toute tentative de changement des structures sociales (moeurs, esclavage, etc..J aurait été vaine car les mentalités et les consciences ne percevaient pas pareille nécessité. La notion de bien et de mal, d'amour et de vérité, telle que le Christ l'enseigna, n'était, dans le monde antique méditerranéen, assimilée que par une minorité.

    Il est, certes, à présent, difficile de se rendre compte à quel point, en deux mille ans, le monde a changé. En Occident, notre structure psychique et mentale d'hommes du XX° siècle n'a radicalement rien de commun avec celle des peuples antiques. La tâche du Christ était donc immense et si les hommes et les Institutions (systèmes politiques, religions, etc...) ne l'avaient pas, soit entravée soit déformée, elle aurait porté ses fruits beaucoup plus tôt !

    Par ailleurs, cette Mission visait un autre but, plus « occulte» mais d'une terrible réalité. Il s'agissait de vaincre les Entités Rebelles et toutes les légions d'êtres (les démons) qui leur étaient soumises et qui avaient amené le cycle de la vie dans cette phase ultime de la densification où se trouve notre Terre et qui avaient enchaîné les humains à cette condition Non voulue par Dieu . Le contact avec la Divinité ayant été coupé, toute la Terre, et donc les bas plans démoniaques, ne percevaient pas l'Énergie Divine.
    Ceux-ci devaient être soumis à la Divinité et à tout homme qui, pour se protéger, invoquerait le Saint Nom
    de Dieu.
    Cette phrase est essentielle pour comprendre la situation d'alors. A cette époque, un homme simple et sans connaissances occultes ne pouvait repousser les forces hostiles en invoquant le nom de Dieu : les démons ne connaissaient plus Dieu... Au nom de quel inconnu d'eux allaient-ils obéir et cesser leur jeu immonde sur les hommes ? Seuls les Initiés, par des Rituels complexes, et qui avaient développé leurs facultés psychiques et spirituelles, savaient se protéger. Afin de mieux saisir le caractère atroce de la position de l'humanité,
    nous prendrons un exemple : vous subissez la nuit des attaques psychiques (lesquelles se manifestent généralement par des cauchemars ou une très grande sensation de fatigue au réveil...) ou bien, vous sentez une atmosphère maléfique dans une maison, vous captez le danger, etc... Aujourd'hui (etce, depuis la venue du Christ) vous pouvez sans grande connaissance occulte, avec un coeur sincère et la force de votre prière invoquer Dieu et... le mal s'écartera . Dans les mêmes conditions, si vous aviez vécu en ces temps anciens, vous n'auriez pas pu... votre appel eût été vain et ce, que vous eussiez vécu en Europe, en Asie, en Afrique ou dans les Amériques... C'était terrible.
    Cependant, afin que les forces démoniaques pussent être confrontées à la Conscience Divine, un point de rencontre était nécessaire, un terrain connu d'elles et dans lequel la Divinité pût également se trouver pleinement. Ce point de contact, ce terrain était (et est toujours) le sang. Pourquoi ? Le sang est la substance qui véhicule le Souffle Divin dans les êtres, que ceux-ci appartiennent au règne animal ou humain. Il charrie une puissance énergétique énorme et constitue donc l'aliment le plus merveilleux pour les Entités démoniaques et
    surtout pour ceux qui les utilisent, qui, faute d'autres moyens de capter l'Énergie Divine, la volent à des êtres vivants, notamment aux hommes.
    Entendez bien : les démons n'avaient aucune conscience du Pouvoir de la Divinité, ils se nourrissaient des émanations du sang car ils voulaient absorber cette énergie particulière, d'une qualité unique et à l'effet revigorant et la transmettre à leurs « commenditaires »150 ; c'est tout. Les sacrifices sanglants d'animaux ou d'êtres humains ont là une explication occulte. Il doit être précisé catégoriquement qu'aucun Rituel de Vraie Magie Blanche n'exige l'immolation d'un animal, poule, agneau, etc... et a fortiori d'être humain ! Ces sacrifices ne servent à alimenter que des entités des bas plans cosmiques ! Ainsi, plus un être est-il évolué en conscience, plus son sang est-il chargé d'Energie Divine et plus les démons et les « êtres noirs » en sont-ils friands.
    Lorsque le sang de Jésus, irradié de la Vibration Divine, tomba à terre et s'y infiltra, même sur une surface restreinte, ce qui devait être accompli le fut : pour la première fois depuis leur chute Cosmique les Anges Rebelles captèren la Divinité. Ils captèrent Dieu et... ils eurent peur.
    Deux barres de bois fixées en Tau (T) auxquelles est suspendu un Être perdant son sang et autour duquel, pendant le supplice, de nombreux hommes et femmes, tous et toutes Initiés, venus d'Egypte, de l'Inde, de la Grèce, formant un cercle d'une énergie foudroyante... c'est encore aujourd'hui la vision la plus insupportable pour les démons...
    Sur la croix, l'Initié Jésus était encore empli de la Conscience Divine, il était Dieu Incarné et ceci était nécessaire pour que le Rituel Suprême pût s'accomplir : que les démons prissent conscience de Dieu au contact de ce sang exceptionnel. Aussi est-ce, à juste titre qu'une litanie est psalmodiée en Orient
    depuis près de deux mille ans : « Aujourd'hui est érigé sur une Croix de Bois Celui Qui érigea le Ciel et la Terre »...

    Les Évangiles ne rapportent que quelques mots, déformés d'ailleurs, de Jésus sur la croix. Ils affirment également qu'après Sa mort II descendit aux Enfers pour soumettre les démons. Certes, il soumit les démons mais pas après Son supplice non pas lors de cette période symbolique de trente-six heures après le « décès ».

    La réalité est plus poignante et quelle plume humaine aurait assez de talent pour l'évoquer ? Y aurait-il, parmi tous ceux et celles qui liront ce livre, assez de sensibilité sinon d'intuition pour comprendre à la fois la Grandeur de Dieu et le Tragique de notre monde ? Comment décrire, en vérité, cette scène unique où, pour la première fois Dieu s'entretient avec Ses Anges Rebelles par l'intermédiaire d'un homme cloué sur
    une croix de bois, perdant Son sang alors que gronde la tempête ? Pendant le supplice, Jésus-Christ affronta les enfers ; c'est à ce moment là que le contact eut lieu ; c'est en ces quelques heures atroces que Dieu parla à Ses Insoumis, qu'il les enjoignit de reprendre le Chemin de Sa Loi et de cesser de tourmenter l'Humanité ; c'est à ce moment qu'il les bénit... et leur promit Son pardon et leur retour, dans un très lointain avenir, vers Sa Demeure de Père aimant. Il leur montra Qui II était : un Éternel Sourire... et ce Sourire fut l'arme la plus terrible. Et c'est depuis ce temps que les démons se lamentent et gardent en eux la langueur du Ciel.

    Les Évangiles ne rapportent pas les paroles du Christ sur la croix, ce long discours formulé en une langue étrange, incompréhensible pour tous, entrecoupée de silences. Seuls les Initiés entourant la croix savaient ce qui se passait. Ils se taisaient et restaient simplement là pour accomplir leur Mission : former un cercle de Lumière d'une intense protection autour de la croix pendant l'évocation des démons... Ils participaient à unRituel unique dans l'Histoire des Mondes !


    III - APRES LE SUPPLICE

    Lorsque le sang s'écoula pendant de longues heures, la Divinité qui avait empli l'être de Jésus, Se dégagea de Lui.
    Jésus redevenait un Grand Initié, certes, mais « // avait rendu l'Esprit ». Il vécut tout ce supplice en pleine connaissance de ce qui s'opérait, la seule faiblesse humaine qu'il manifesta sur la croix fut de s'assurer si tous Ses Frères Initiés devant participer à ce Rituel étaient là. Il dit : « Mes Frères d'Hélios, êtes-vous là ? » En entendant le mot Hélios qu'elle ne connaissait point, la foule crut comprendre « Elie... » et cela a donné dans les Évangiles : « Elie, pourquoi m'as-tu abandonné ? ».
    Par ordre de Tibère, sollicité par Ponce Pilate en secret des Juifs, Jésus fut gracié ; le supplice s'achevait et l'émissaire de Rome vint alors qu'il était évanoui. Il avait perdu beaucoup de sang mais l'asphyxie fut évitée à l'aide du coup de lance d'un centurion complice, près du diaphragme. On détacha rapidement et à temps cet Être meurtri. La pluie, déferlant en déluge, avait depuis longtemps chassé la foule. Les disciples prirent donc Jésus et l'emmenèrent dans un
    tombeau creusé au flanc d'une montagne, à la sortie de Jérusalem, afin que les Juifs le crussent mort.
    Dans le tombeau se tenaient, prêts à agir, des Frères Esséniens. Leurs onguents et leurs connaissances médicales étaient célèbres pour leur efficacité. Ils allaient opérer encore une fois.

    En quelques heures Jésus fut soigné. Il prit de la nourriture et se reposa. Pendant un jour et deux nuits, les Frères rechargèrent son corps éthérique et lui insufflèrent la force vitale nécessaire. Le dimanche à l'aube, II partit à cheval, quittant Jérusalem pour toujours. Accompagné de deux Frères, II alla vers le nord, vers sa Galilée, vers Génézareth.
    Aussi Le vit-on près du lac de Tibériade. Ceux qui Le crurent mort s'étonnèrent de Le voir manger. Beaucoup Le touchèrent et constatèrent qu'il était bien de chair et d'os... Il était vivant mais Sa Mission était achevée ; II pouvait donc disparaître de la scène des hommes. Il retourna au Mont Carmel, près des Maîtres de Sa jeunesse. Lorsque la lourde dalle qui servait de porte d'entrée à l'Ecole Sacrée roula derrière
    Lui, II disparut physiquement à jamais des yeux du monde. Une partie de Ses disciples vint souvent s'instruire auprès de Lui ; cependant, pour la majorité des hommes, II avait été crucifié, on L'avait revu après son supplice, II était donc ressuscité et, lorsque les Évangiles furent compilés, quelques siècles après ces événements, le mythe était solidement enraciné...
    A un âge avancé, Jésus quitta son corps. Sa dépouille sacrée fut conservée en parfait état au Mont Carmel pendant plusieurs siècles, puis les Frères l'emmenèrent loin des troubles qui s'abattirent sur cette terre d'Orient et la placèrent en un lieu sûr. Son corps repose encore parmi nous, intact, et de génération en
    génération la garde est toujours montée près de lui.


    1*) Malgré leur adhésion farouche, dans les deux siècles qui précèdent la venue de Jésus, à un Judaïsme 1res orthodoxe et purificateur, les Esséniens trouvent leur origine initiatique dans la véritable Kabbale Chaldéenne et dans les Mystères d'Egypte, tels que ceux que diffusa Pythagore au VIe siècle avJ.C. Voir Flavius Josèphe : « La secte esséniennc pratique le genre de vie que Pythagore a enseigné chez les Grecs » {Antiquités judaïques, XV, 10, 4.paragr.371).

    *2) La formule n'était pas nouvelle. Clie: les Esséniens aussi bien que chei les Nazaréens, « l'Oint » était celui qui avait franchi une grande étape dans son évolution spirituelle. Celui-ci devenait un « Melki-Tzedek » . « Un Roi dee Justice » que l'on traduit habituellement par « Maître de Justice ». Il y eut ainsi plusieurs « Maîtres de Justice » même si les manuscrits esséniens,
    trouvés près île la Mer Morte, ne font étal du supplice que de l'un d'entre Eux. L'Ordre auquel se rattachaient, par les Rites, les Esséniens était celu qui permettait donc il'accéder à cet état de « Roi de Justice ». « I Ordre de Melchisédek ». Ordre « invisible » que beaucoup croyaient d'ailleurs très symbolique et qui n'était qu'une autre définition de la secrète Fraternité de Lumière de la Terre, connue à présent sous le nom de Grande Loge Blanche. Tout Ordre humain qui prend ce nom. le fait par imitation, par souhait d'adombrement bénéfique, mais n'est pas « l'Ordre de Melchisédek », au sens authentique de cette expression.



  • Grüß

    Abra


    Edité le 10-09-2010 à 12:33:06 par Abraxas


    Sol
       Posté le 29-06-2006 à 16:53:03   

    Hou la la....

    Après la lecture des Neuf visages du Christ , et de L'Enigme Sacrée , je croyais avoir lu le pire en la matière. Mais ce texte a lui aussi de jolies prétentions, avec son Tibet, son Egypte, ses hordes de démons, ses Esseniens et sa Kabbale mal assimilée et détournée.
    Pourtant ça commençait bien : "Afin de mieux saisir cette délicate « histoire », il faut savoir que la vie de Jésus, telle que nous la rapportent les Evangiles, est tronquée, voire falsifiée, et Sa Mission très peu expliquée." On s'attendait à une approche historique, scientifique. Tout ça pour lire ce tissu de révélations douteuses

    Et puis dès le départ, l'auteur nous prouve son ignorance en la matière, avec quand même deux grossières erreurs :
    Citation :

    Jésus ne naquit pas à Nazareth, ville qui n'existait pas à cette époque, mais bien au nord de la Palestine.

    Où a-t-il lu qu'il était né à Nazareth ? Dans les Evangiles, il est écrit que Jésus est né à Béthléem, et non à Nazareth. L'auteur a-t-il au moins lu les Evangiles ? C'est quand même un fait que l'on retient. On va dire que l'auteur a fait une faute de frappe.
    Citation :

    Jésus n'était pas Juif mais appartenait à un rameau ethnique issu de l'émigration atlante et installé en Orient : les Esséniens

    Mais les Esseniens étaient des Juifs ! On ne pouvait pas être essenien sans être juif ! Non seulement ils étaient juifs, mais ils étaient même assez extrêmistes dans leur foi. Dire "Jésus n'est pas juif mais essenien", ça s'appelle un non-sens.
    Et là, nous sommes encore au tout début du texte...

    Deuxièmement, l'auteur ne cite pas ses sources. C'est pourtant un minimum. La moindre des choses, quand on affirme des choses aussi incroyables, c'est de dire d'où on les tient. Il paraît évident qu'il ne s'agit pas de sources historiques, mais tout au moins pourrait-il nous renseigner sur les "médiums" ou les "initiés" qui l'ont amené à écrire de telles choses.

    Essayons de reprendre les choses d'un point de vue historique. Je sais bien que ce n'est pas une démarche qui plaît aux ésotéristes en général. Mais même si l'on veut faire une approche spirituelle d'un évènement, il est quand même préférable de s'appuyer sur des bases concrètes.
    Disons-le clairement : Les historiens sont tous d'accord sur l'existence du personnage historique de Jésus. Mais on sait extrêmement peu de choses à son sujet.

    Nous avons quelques témoignages objectifs :

    Celui de l'historien romain Tacite (qui vécut de 55 à 118) :
    Tacite a écrit :

    le nom de chrétien leur vient du nom de Christ, qui fut condamné sous le règne de Tibère, par le procureur Ponce Pilate, ...


    Celui de Pline le Jeune, gouverneur de Province qui écrivait à l'Empereur Trajan en 112 :
    Citation :

    Ceux qui niaient être chrétiens ou l'avoir été, s'ils invoquaient des dieux selon la formule que je leur dictais et sacrifiaient par l'encens et le vin devant ton image que j'avais fait apporter à cette intention avec les statues des divinités, si en outre ils blasphémaient le Christ - toutes choses qu'il est, dit-on, impossible d'obtenir de ceux qui sont vraiment chrétiens -, j'ai pensé qu'il fallait les relâcher... [Ceux qui disaient qu'ils étaient chrétiens] affirmaient que toute leur faute, ou leur erreur, s'était bornée à avoir l'habitude de se réunir à jour fixe, avant le lever du soleil, de chanter entre eux alternativement un hymne au Christ comme à un dieu, ...


    Celui de Flavius Joseph, historien juif, et gouverneur militaire de la Galilée en 66 après J-C, qui écrit :
    Flavius Joseph a écrit :

    En ce temps-là, parut Jésus qui était un homme sage, si toutefois on doit encore le considérer comme un homme, toutes ses oeuvres étaient admirables. Il enseignait ceux qui prenaient plaisir à être instruits dans la vérité. Il fut suivi non seulement de plusieurs juifs, mais aussi de plusieurs gentils * : c'était le Messie. Des principaux de notre nation l'ayant accusé devant Pilate, il le fit crucifier. Ceux qui l'avaient aimé durant leur vie, ne l'abandonnèrent pas après sa mort. Il leur apparu vivant et ressuscité le troisième jour, comme les saints prophètes l'avaient prédit et qu'il ferait plusieurs autres miracles. C'est de lui que les chrétiens que nous voyons encore, ont tiré leur nom

    note : certains affirment que ce texte a été remanié par des moines dans les siècles qui ont suivi.

    Dans les années 40 furent retrouvées à Qumrân, près de la Mer Morte, les fameux Manuscrits de la Mer morte , contenant notamment l'Evangile de Thomas, et de nombreux textes sur les Esseniens. C'est sans doute à ce moment-là qu'est née la mode du Jésus-Essenien. Or rien ne prouve que Jésus fût Essenien, et personnellement j'aurais plutôt tendance à dire le contraire. Pourquoi ? Principalement parce que Jésus se démarquait complètement de la religion juive, contrairement aux Esseniens qui eux appliquaient à la lettre les centaines de commandements de la Torah. Quand Jésus autorise ses disciples à cueillir des fruits le jour du Sabbat, devant les Pharisiens : venant d'un Essenien, c'est tout simplement inconcevable.
    Dans un livre, j'ai une liste des arguments et des contre-arguments à la thèse Jésus-Essenien. Je vous recopierai cette liste dès que possible (demain j'espère).

    Ceci est un début d'approche, l'approche historique. Maintenant, il faut bien sûr continuer, et essayer de déceler ce qui est probable dans les Evangiles aux yeux de la Science initiatique, et ce qui ne l'est pas. Je suis la première à dire que les Evangiles ne doivent pas être pris au pied de la lettre, qu'ils ont été remaniés, corrigés, etc... Ce n'est pas pour autant qu'il faille tout rejeter, loin de là !

    Pour moi, les Evangiles contiennent quelques abérations, tels que la viriginté de Marie, ou encore la résurection de Jésus. Je n'ai aucune preuve, et je ne me permettrai jamais d'écrire de longues explications en commençant, comme cet auteur, par un : "Voici un résumé qu'il vous est demandé d'accepter sans a priori négatif, avec l'ouverture de votre coeur et de votre esprit." Eh bien non, je n'ouvrirai pas mon coeur à la demande de cet auteur, et je le trouve un peu prétentieux de nous demander d'emblée de l'accepter tel quel, sans chercher à le remettre en question.

    J'ai encore beaucoup de choses à dire, mais je laisse pour l'instant le bâton de parole.

    A bientôt
    Sol
    Sol
       Posté le 30-06-2006 à 15:17:11   

    Bonjour,

    Eh bien puisque le baton de parole est toujours libre, je le reprends pour vous donner comme promis la liste des arguments et contre-arguments à la thèse Jésus Essenien, tiré du livre Esotérismes d'ailleurs de Pierre Rifard

    Les points communs entre Jésus et les Esseniens sont l'imminence de la fin du monde, la fixation de la Pâques à une date fixe, la cérémonie du pain et du vin, la justification de la foi par les oeuvres et non par les rites, le mépris du clérgé hypocrite, le baptême, les disciples par groupes de douze.
    Les différences : les Esseniens étaient des dualistes radicaux, ce qui n'est pas le cas de Jésus, et comme déjà mentionné hier, les Esseniens suivaient rigoureusement la Torah, quand Jésus s'en détachait.
    On pourra remarquer qu'il y a plus de points communs que de différences, certes, mais ils concernent surtout la forme alors que les différences concernent le fond.

    alexandre moryasson a écrit :

    Leur savoir était immense notamment en matière médicale, aussi, étaient-ils appelés les « thérapeutes », « ceux qui soignent »

    Je ne voudrais pas donner l'impression d'avoir une dent contre ce texte, mais là encore, je pense qu'il y a une confusion dans l'esprit de l'auteur. Les Thérapeutes constituaient eux aussi une organisation initiatique, contemporaine des Esseniens, mais différente. On a souvent cru qu'ils étaient des chrétiens du premier siècle à cause des écrits d'Eusèbe de Césarée. On les connaît surtout grâce aux écrits de Philon d'Alexandrie : les Thérapeutes étaient une organisation initiatique juive située à Alexandrie. On ne peut pas les assimiler aux Esseniens...

    alexandre moryasson a écrit :

    S'il fut appelé le Nazaréen, ce ne fut pas en tant que natif d'une cité inexistante en ce temps-là mais en raison des liens très proches qui unissaient les « Nazarites » ou « Nazaréens » et les Esséniens. Les Nazarites n'étaient pas des Juifs ; ils avaient aussi conservé dans leur Confrérie la Tradition vivante d'Atlantis. Par confusion, les Israélites appelaient Jésus le « Nazaréen »

    C'est en partie vrai. Nazareth n'existait pas au temps de Jésus, et par "Jésus le Nazaréen", il ne faut pas entendre "Jésus de Nazareth" mais "Jésus le Nazir". Les Nazirs est une autre organisation initiatique juive, beaucoup plus étalée dans le temps que les Esseniens ou les Thérapeutes. Son plus célèbre représentant est Samson, vous savez, celui qui détenait sa force de sa longue chevelure, chevelure qui fut coupée par sa maîtresse Dalila.
    Par contre, encore une fois, dire que "Les Nazarites n'étaient pas des Juifs", ce n'est pas très sérieux. Tous commes les Esseniens, ils étaient juifs à tous les niveaux (éthnique, religieux).

    Bon... je vais arrêter avec ce texte, vous aurez je pense compris quelle opinion j'en avais

    Des recherches innombrables ont été faites sur la vie de Jésus. Par des historiens et par des occultistes. Du côté des historiens, très prudents, et souvent très sceptiques, on avance à petits pas, et on a aboutit à peu de choses, vraiment très peu.
    Du côté des occultistes c'est le contraire, on prend tout pour argent comptant. Beaucoup de personnes prétendent avoir canalisé Jésus dans des séances de channeling. Ou bien ils affirment avoir discuté avec Lui dans une séance de spiritisme. On a ainsi tout un tas de livres dictés par Jésus lui-même ! Ce n'est pas très sérieux... Et puis ces livres se contredisent sur certains points, ça n'a aucun sens.

    Je vais vous dire la vérité : la vérité c'est que personne ne sait réellement ce qui s'est passé il y a maintenant 2000 ans. Qu'ils soient historiens, occultistes, médiums, spirites, personne ! On pourra disserter pendant des années, on ne fera qu'émettre des suppositions. Ce qui me chagrine, c'est quand on pose ces suppositions comme des vérités absolues, ce que fait Moryasson dans le texte ci-dessus. Je ne trouve pas ça très honnête. Je trouve même cela néfaste et dangereux.

    Je crois en l'existence de Jésus, et je sais qu'il s'est passé quelque chose de sensationnel il y a 2000 ans. Quoiqu'il en soit, même s'il n'a jamais existé, le fait que les Evangiles aient été écrits est déjà un miracle : pour avoir écrit des textes pareils, il fallait vraiment des hommes extrêmement évolués, des âmes supérieures. Alors si ce n'est pas Jésus l'Initié, c'est au minimum les quatre auteurs des Evangiles.
    Et dans le même ordre d'idées, si Jésus n'a jamais existé en tant que personne physique, il existe aujourd'hui en tant qu'égrégore l'un des égrégores les plus puissants de tous les temps.

    A bientôt
    Sol
    morpheus
       Posté le 14-12-2006 à 13:14:48   

    ... juste deux petites choses a dire a ce sujet:

    sans vouloir me faire passer pour un grand initie ou je ne sais quel genre de medium que je ne suis pas, quand on me dit , je cite:

    " Voici un résumé qu'il vous est demandé d'accepter sans a priori négatif, avec l'ouverture de votre coeur et de votre esprit. "

    ben ouai, ca je sais faire... et une fois la lecture finie, je consulte le "moi-je" qui me dit: c'est un beau tissus de conneries;

    je ne me fatiguerai pas a demontrer pourquoi, contentons nous de remercier sol et son remarquable travail bibliographique


    ensuite, histoire d'en rajouter sur les theories foireuses: ben vous avez pas l'air de savoir que jesus, en fait, il est venu mourir en inde!!!

    mais si, je vous assure! a srinagar, au cachemire, il y a un tombeau qui porte un nom a la con que des experts on l'air de vouloir traduire par"jesus" ; d'autre part, le tombeau porte d'etranges gravures, comme par ex des pieds avec des blessures... preuve incontestable n'est-il pas?

    ben moi, les gravures que j'ai vu (dans un bouquin en fait, j'ai pas juge necessaire d'aller inspecter ce tombeau de pret, meme si je suis passe dans la ville en question) elles ne m'on pas l'air de dater de 2000 ans.....

    nan! c'est bien la que ce trouve la preuve: que des gravures de pieds soient aussi bien conservees apres un temps aussi long est bien la preuve de l'essence divine de l'etre contenu dans le tombeau....
    ..NON? vous y croyez pas?

    bah... de toute facon, si ca marche pas, j'en aurai bientot une autre a vous servir, il y a un tombeau de jesus dans le sud de l'inde, dans le kerala je crois... ( le kashemire est dans le nord...)

    ... et alors?


    ben je rejoint completement sol lorsqu'elle dit que de toute facon , peut-importe ce qui s'est reelement passe il y a 2000 ans et qu'aujourd'hui on est de toute facon incapable de demontrer: aujourd'hui, son egregore est bien present et ca je m'etonne encore que ni l'Eglise, ni les historiens,ni les soit disant experts en esoterisme ni les detracteurs du genre Michel Onfray ne soient capable de le remarquer!


    SOL c'est toi la meilleure !
    piece_of_infinity
       Posté le 11-03-2007 à 18:39:52   

    Je n'ai pas lu en entier tous vos différents posts mais ce texte posté par Abraxas a l'air de pas mal correspondre à la "vision" des choses dont font part les livres d'Anne Givaudan et Daniel Meurois ("De mémoire d'Essénien" et "Chemin de ce temps-là" (que je n'ai pas fini de lire) en ce qui concerne le début du texte après il me semble que ça devient un peu n'importe quoi.

    Par contre, je ne suis pas d'accord avec Sol qui écrit "Par contre, encore une fois, dire que "Les Nazarites n'étaient pas des Juifs", ce n'est pas très sérieux. Tous commes les Esseniens, ils étaient juifs à tous les niveaux (éthnique, religieux)."
    Qualifier les Esséniens (et autres nazarites et nazaréens) de "juifs" à un niveau géographique, ça me semble assez juste par contre en ce qui concerne la religion, ce n'est absolument pas le cas parce que ces mêmes Esséniens auraient été instruits à plusieurs religions et philosophies pratiques dans une ouverture d'esprit qui n'était pas celle des gens pratiquant le judaïsme à cette époque...

    Mais je ne vois pas de raison de fonder un débat sur des suppositions, je trouve que la meilleure chose à faire reste de rassembler des informations à ce sujet en regardant quels points sont cohérents ou non et surtout quels éléments apparaissent dans plusieurs sources (comme "l'éducation" de Jésus au Carmel, le fait qu'il ne soit pas mort pendant sa crucifixion,...).
    Trotmany
       Posté le 21-03-2007 à 16:36:50   

    Jésus n'était pas Juif mais appartenait à un rameau ethnique issu de l'émigration atlante

    Consternant. Pourquoi faut-il en faire un atlante?
    piece_of_infinity
       Posté le 21-03-2007 à 17:46:37   

    Trotmany a écrit :


    " Jésus n'était pas Juif mais appartenait à un rameau ethnique issu de l'émigration atlante

    Consternant. Pourquoi faut-il en faire un atlante?"



    Peut-être que c'est faux et vrai à la fois...
    À mon avis (et je pense que beaucoup de sources le confirment implicitement), l'Atlantide avait déjà cessé d'exister depuis un bon moment, il y a 2000 ans. Ce qui n'empêche pas que certains Atlantes seraient allés en Égypte, d'autres en Amérique et certains autres dans ce qui est devenu le pays basque. Il y aurait, en effet, certaines similitudes entre l'Égypte, les basques et les peuples amérindiens de certaines régions d'Amérique [le site Artivision (http://www.artivision.fr) y fait référence dans un ou deux articles, je crois, si ça t'intéresse]. En ce qui concerne la connaissance des Atlantes elle-même, je pense que c'est en majorité l'Égypte qui en a hérité (que ce soit ou non sous formes de dieux et de symboles). Joseph aurait été initié dans la Grande Pyramide, c'est plus ou moins à ce moment-là qu'il serait "devenu" Jésus, Yeshua. [Voire à ce sujet, entre autres, "Mémoire d'Essénien" de Daniel Meurois et Anne Givaudan et le site Info mystères (http://www.infomysteres.com/histoire/histoire37.htm) où il y a pas mal d'extraits de livres et autres informations, ça permet de comparer les différentes sources]
    Trotmany
       Posté le 23-03-2007 à 19:55:57   

    A mon sens, nous n'avons que deux "sources historiques" qui mentionnent l'Atlantide : le Timée et le Critias de Platon (427-347 av. J.-C.). Hors, Platon affirme que l'Atlantide est déjà coulée... 300 ans avant la naissance de Jésus. Mieux, Platon dit avoir trouvé mention de l'ile chez son ancêtre Solon. L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours... Sans chercher midi à quatorze heure pour réfuter la possible existence de cette île, Aristote (384-322 av. J.-C.) taxait déjà le récit de Platon de fable pure et simple.

    Qui vais-je croire? Edgar Cayce ou Aristote? Hum... le choix est rude!



    Les problèmes liés à ce genre d'hypothèses :


    - Si Atlantes il y a eut, beaucoup avancent que leur "marques" dans l'histoire égyptienne (leur soit-disant pays d'adoption) seraient la grande pyramide et le sphinx (merci Edgar). Pourquoi tout le temps penser que l'homme (ici les arabes) ne sont pas capables de prodiges? Pourquoi faut-il absolument que des Atlantes (méditerranéens) les aient aidé? Encore ce bon vieux mythes xénophobes des hommes blancs, des hommes rouges, etc. dispensé par la société de théosophie?

    - Si Atlantes il y a eut, beaucoup diront qu'ils possédaient des machines super ultra sophistiquées... (merci Edgar) Et surtout une super invention qui leur permettait de maîtriser l'anti-gravité grâce à des cristaux (merci Disney). Si on leur demande d'où leur viennent ces technologies ils vous diront... des êtres venus d'ailleurs. Comment ne pas s'en douter? Quand on a pas d'argumentation, on leur fourgue le problème sur le dos.

    - Si Atlantes il y a eut, pourquoi seraient-ils responsables de la formation de Jésus? Il y a eu tant et tant de cultes initiatiques secrets (et authentiques) en Egypte.

    - Si Atlantes il y a eut, qu'ils ont bâti les pyramides (porte des étoiles), qu'ils sont d'origine extraterrestre et que Jésus qui en fait était Joseph a été élevé par des Atlantes... Alors Dieu est un... Et oui! Laissez-moi rire.
    piece_of_infinity
       Posté le 23-03-2007 à 21:20:47   

    Trotmany>
    "Sans chercher midi à quatorze heure pour réfuter la possible existence de cette île, Aristote (384-322 av. J.-C.) taxait déjà le récit de Platon de fable pure et simple.

    Qui vais-je croire? Edgar Cayce ou Aristote? Hum... le choix est rude!"
    Disons qu'il y a toujours eu des sceptiques de tout temps...
    Par contre, on peut mentionner le fait que des ruines de l'Atlantide (ou ce qui le serait, du moins) ont été retrouvées dans l'océan. Je ne me souviens pas, malheureusement, de l'océan concerné.

    "Si Atlantes il y a eut, beaucoup avancent que leur "marques" dans l'histoire égyptienne (leur soit-disant pays d'adoption) seraient la grande pyramide et le sphinx (merci Edgar). Pourquoi tout le temps penser que l'homme (ici les arabes) ne sont pas capables de prodiges? Pourquoi faut-il absolument que des Atlantes (méditerranéens) les aient aidé? Encore ce bon vieux mythes xénophobes des hommes blancs, des hommes rouges, etc. dispensé par la société de théosophie?"
    C'est probable que la théosophie ait eu une sacrée influence à ce niveau mais, d'après ce que j'en ai lu, certains Égyptiens seraient descendus des Atlantes, donc ça n'impose pas nécessairement que les Atlantes les aient "aidé" mais seulement que ce sont certains peuples comme l'Égypte qui a hérité de leurs connaissances.

    "Si Atlantes il y a eut, beaucoup diront qu'ils possédaient des machines super ultra sophistiquées... (merci Edgar)"
    Oui mais il ne s'agit pas seulement d'Edgar Cayce... Et d'autres civilisations comme l'Inde et, peut-être certains peuples amérindiens auraient aussi une certaines formes de technologie à une époque.
    En ce qui concerne les Atlantes, ils auraient eu une connaissance très avancée de l'utilisation des cristaux, ce qui pourrait être partiellement, au moins, cette technologie.

    "des êtres venus d'ailleurs. Comment ne pas s'en douter? Quand on a pas d'argumentation, on leur fourgue le problème sur le dos."
    Ca me fait penser, est-ce que tu connais Zecharia Sitchin ? Si oui, qu'est-ce que tu en penses ? Aussi, qu'est-ce que tu penses de l'origine extra-terrestre des Élohim ? Personnellement, je trouve qu'il y a quand même beaucoup de choses qui se rejoigent à ce sujet... Credo Mutwa aussi parle des reptiliens auxquels Sitchin fait référence, il les appelle chitauli/chitauri (bien que Sitchin ne fasse pas référence à ces être en tant que reptiliens ou quelque autre race, je crois).

    "Si Atlantes il y a eut, pourquoi seraient-ils responsables de la formation de Jésus? Il y a eu tant et tant de cultes initiatiques secrets (et authentiques) en Egypte."
    D'après ce que j'en ai lu, c'est au Carmel que Jésus (Yeshua) aurait été (alors qu'il s'appelait encore Joseph), d'après les livres de Meurois-Givaudan mais aussi d'autres auteurs. Plus tard, il serait devenu Jésus au terme de son "séjour" dans la Grande Pyramide. C'est à l'intérieur de celle-ci qu'il aurait "reçu" l'esprit Kristos (ainsi que l'esprit Logos, dans les livres de Meurois-Givaudan, du moins), qu'il serait devenu leur moyen d'expression. En tous cas, si tu ne l'as pas regardé, je te conseilles d'aller voir sur Info mystères, ça te permettra de comparer quelques sources, même si ce n'est que des extraits.

    "Alors Dieu est un... Et oui! Laissez-moi rire."
    "Dieu est un" quoi ?
    (À moins que tu voulais seulement écrire Dieu est Un... ?)
    Mais si tu fais référence à "Dieu" par rapport à Jésus alors, non, Jésus n'est pas LE fils de Dieu. (Tout comme il ne serait pas mort sur la croix, donc la "résurrection" n'aurait jamais eu lieu.)
    Trotmany
       Posté le 24-03-2007 à 10:51:34   

    Par contre, on peut mentionner le fait que des ruines de l'Atlantide (ou ce qui le serait, du moins) ont été retrouvées dans l'océan. Je ne me souviens pas, malheureusement, de l'océan concerné.

    On a retrouvé des pseudo-vestiges engloutis sur les quatre coins de la planète. Le problème, c'est qu'il n'y a qu'une Atlantide. Que seraient les autres édifices? Des bases atlantes? Le problème, c'est qu'à chaque contre-argument, on trouve de nouvelles "révélations" de plus en plus déjantées. Où va-t-on s'arrêter.


    C'est probable que la théosophie ait eu une sacrée influence à ce niveau mais, d'après ce que j'en ai lu, certains Égyptiens seraient descendus des Atlantes, donc ça n'impose pas nécessairement que les Atlantes les aient "aidé" mais seulement que ce sont certains peuples comme l'Égypte qui a hérité de leurs connaissances.

    Tu fais sans doute référence au Livre de Thot : http://www.lescheminsdhermes.org/-Tables-d-Emeraude-Hermes-.html J'ai fais de nombreuses recherches sur cet écrit. Je t'avoue que je n'en ai pas trouvé trace historique. Donc, je ne peux pas me dire que cet écrit est authentique, ni d'époque. Par contre, les Tables d'émeraude ou Tabula Smaragdina du pseudo-Hermès Trismégiste le sont. Mais rien à voir avec l'Atlantide.


    Oui mais il ne s'agit pas seulement d'Edgar Cayce... Et d'autres civilisations comme l'Inde et, peut-être certains peuples amérindiens auraient aussi une certaines formes de technologie à une époque.

    Tu fais sans doute référence au très mauvais site : http://atlantides.free.fr/triple.htm
    Il ne faut pas chercher loin pour déterminer la véritable identité initiatique de la fameuse triple enceinte... C'est peut-être là le seul mystère qui en vaille la peine dans le mythe atlante : http://www.esoblogs.net/IMG/triple_enceinte.pdf


    Ca me fait penser, est-ce que tu connais Zecharia Sitchin ?
    Je ne la connais pas.


    Aussi, qu'est-ce que tu penses de l'origine extra-terrestre des Élohim ? Personnellement, je trouve qu'il y a quand même beaucoup de choses qui se rejoigent à ce sujet...

    Une erreur d'interprétation. Cela fait déjà beaucoup d'année que les tenants de la thèse extraterrestre essaye d'assimiler les anciennes cosmogonies à l'arrivée d'extraterrestre. Au niveau biblique, il y a les Elohim (pluriel controversé) et il y a la vision extatique (et je souligne le mot) du prophète Ezéchiel. J'ai commencé à y répondre dans un post sur les anges ici même. Mais je n'ai pas eu le temps de le compléter. Malheureusement, ce post, ce sujet est la clé à toutes ces questions. Pour faire simple, il y avait une ancienne religion polythéiste, les hébreux l'ont transformée en monothéisme et ont transformé les autres divinités en anges. Le rêve d'Ezechiel est un reste de ces anciens dieux polymorphes mi-hommes, mi-animaux.


    Credo Mutwa aussi parle des reptiliens auxquels Sitchin fait référence, il les appelle chitauli/chitauri (bien que Sitchin ne fasse pas référence à ces être en tant que reptiliens ou quelque autre race, je crois).

    Je ne connais aucun de ces auteurs. Par contre, je sais que les reptiliens sont une invention de David Icke (qui s'est bien rempli les poches). Je ne doute pas que son délire aie trouvé des échos très intéressants chez d'autres auteurs qui l'ont assimilés à la mythologie sumérienne.


    D'après ce que j'en ai lu, c'est au Carmel que Jésus (Yeshua) aurait été (alors qu'il s'appelait encore Joseph), d'après les livres de Meurois-Givaudan mais aussi d'autres auteurs. Plus tard, il serait devenu Jésus au terme de son "séjour" dans la Grande Pyramide. C'est à l'intérieur de celle-ci qu'il aurait "reçu" l'esprit Kristos (ainsi que l'esprit Logos, dans les livres de Meurois-Givaudan, du moins), qu'il serait devenu leur moyen d'expression. En tous cas, si tu ne l'as pas regardé, je te conseilles d'aller voir sur Info mystères, ça te permettra de comparer quelques sources, même si ce n'est que des extraits.

    Je ne peux que te conseiller la lecture des évangiles. Il n'y a rien d'égyptien dans l'enseignement du nazoréen.



    "Dieu est un" quoi ?
    (À moins que tu voulais seulement écrire Dieu est Un... ?)
    Mais si tu fais référence à "Dieu" par rapport à Jésus alors, non, Jésus n'est pas LE fils de Dieu. (Tout comme il ne serait pas mort sur la croix, donc la "résurrection" n'aurait jamais eu lieu.)


    Je disais alors, Dieu est un... Extraterrestre!!! (merci stargate) Jésus EST le fils de Dieu, comme tu l'es. Par contre, je serais curieux de connaitre tes sources sur la non-mort de Jésus... (merci Dan Brown?)



    Notre discussion me plait bien. Je suis un peu frustré de ne pas pouvoir m'accorder plus de temps pour te donner des réponses argumentées et complétées par des preuves historiques. J'espère cependant que mes réponses pourront contribuer à l'avancée de la discussion.

    Au plaisir Olddemon!
    piece_of_infinity
       Posté le 24-03-2007 à 17:38:43   

    Trotmany>
    On a retrouvé des pseudo-vestiges engloutis sur les quatre coins de la planète. Le problème, c'est qu'il n'y a qu'une Atlantide. Que seraient les autres édifices?
    Peut-être d'autres continents "mythiques" comme Thulé, l'Hyperborée,... ?
    Mais c'est vrai que c'est des fois dur de faire la différence entre ces "révélations" et autres débilités et ce qui est "vrai".
    Personnellement, à ce sujet, je me méfie du channeling mais, c'est vrai, que même dans le channeling, on trouve des fois des éléments de réponse (mais j'imagine que le 3/4 de ce qu'on peut trouver, c'est des entités qui s'amusent avec les channels et rien de plus).

    Tu fais sans doute référence au Livre de Thot
    Non, peut-être que j'en avais déjà lu des extraits ou des articles le mentionnant,... Je ne pensais pas à une source précise parce que beaucoup font référence au fait qu'une partie des Atlantes seraient allés en Égypte. Par contre, les livres de Meurois-Givaudan, par exemple, "précisent" que certaines connaissances (je ne sais plus, s'il s'agit précisément du Carmel ou de l'Égypte même) ont été héritées du "pays d'Atl" (l'Atlantide ("Atl" qui veut dire "eau").

    Tu fais sans doute référence au très mauvais site : http://atlantides.free.fr/triple.htm
    En ce qui concerne l'Inde, je faisais référence à Osho, il me semble qu'il précise q'ils en parlent dans certains textes de l'hindouisme, je crois.
    En ce qui concerne l'Amérique, je ne sais plus exactement. J'ai lu différents textes sur les Incas, Mayas,... Mais il me semble aussi qu'une "légende" d'un de ces peuples fait référence aux crânes de crystal ((tout comme une "légende" inuit fait référence aux terres au-delà du nord... mais c'est encore différent)).

    Je ne la connais pas.
    Je ne sais pas si ça peut t'intéresser mais je te conseille de faire quelques recherches sur sa réinterprétation des tablettes sumériennes ((c'est un homme)).

    Une erreur d'interprétation. Cela fait déjà beaucoup d'année que les tenants de la thèse extraterrestre essaye d'assimiler les anciennes cosmogonies à l'arrivée d'extraterrestre. Au niveau biblique, il y a les Elohim (pluriel controversé) et il y a la vision extatique (et je souligne le mot) du prophète Ezéchiel.
    C'est une façon de voir les choses... mais si tu considères que la ressemblance frappante entre la genèse biblique et les tablettes sumériennes, ça éclaire l'histoire différemment... Si tu te lis les livres de Meurois-Givaudan comme Mémoire d'Essénien aussi... Sans oublier Credo Mutwa qui, dans un texte, fait référence à un extra-terrestre du nom de "Jabulon"...
    Personnellement, je n'ai jamais été pour tous ces gens qui cherchent à voir les extra-terrestres partout ou encore qui croient constamment qu'ils sont plus avancés, qu'ils ont des pouvoirs. Je ne suis pas raëlien non plus pourtant il faut avouer que beaucoup de choses se rejoignent. Beaucoup d'extra-terrestres, par le passé, se sont fait passer pour des dieux (qu'ils aient été positifs ou non).

    Pour faire simple, il y avait une ancienne religion polythéiste, les hébreux l'ont transformée en monothéisme et ont transformé les autres divinités en anges.
    En tous cas, Abraham, je crois (je ne suis pas sûr), aurait frappé un de ces Élohim [voire http://www.artivision.fr]. Aussi, si c'était des "dieux", ça paraît encore plus probable qu'ils aient été des "imposteurs".

    Je ne peux que te conseiller la lecture des évangiles. Il n'y a rien d'égyptien dans l'enseignement du nazoréen.
    On ne peut pas se fier aux évangiles, seulement, ils sont beaucoup trop déformés.
    Ce n'est pas parce que rien ne paraît "égyptien" dans l'enseignement de Yeshua qu'il n'a pas reçu l'enseignement des Égyptiens. Là aussi, beaucoup de sources affirment qu'il aurait passé une initiation à la Grande Pyramide.

    Je ne connais aucun de ces auteurs. Par contre, je sais que les reptiliens sont une invention de David Icke (qui s'est bien rempli les poches). Je ne doute pas que son délire aie trouvé des échos très intéressants chez d'autres auteurs qui l'ont assimilés à la mythologie sumérienne.
    Pour ce qui est de David Icke, je dirais qu'il y a certaines choses cohérentes mais que la majorité, ça va beaucoup trop loin, c'est n'importe quoi.
    Pour ce qui est des autres auteurs, je te conseillerais de te renseigner et de regarder les liens entre toutes les différentes sources.
    Par contre, il ne s'agit pas "d'assimiler" les reptiliens (qui ne sont pas une invention de David Icke (mais peut-être que le terme "vient" de lui) aux mythes sumériens. Sitchin a réinterprété des tablettes qui étaient traduites de manière "poétique" avec des phrases qui n'ont pas de sens réel. Il a fait place à une interprétation qui semble beaucoup plus valable. Aussi, plusieurs "mythes" de différents peuples parlent d'êtres qui leur auraient apporté la parole et/ou leur auraient privé de leurs facultés "surnaturelles".

    Je disais alors, Dieu est un... Extraterrestre!!! (merci stargate) Jésus EST le fils de Dieu, comme tu l'es. Par contre, je serais curieux de connaitre tes sources sur la non-mort de Jésus... (merci Dan Brown?)
    "Dieu" tel qu'il se trouve dans certaines "images" ou tradition EST un extra-terrestre et ça n'a rien à voir avec le principe "divin", "l'intention". C'est là qu'il faut faire attention et différencier les choses dans ce qui traite de "Dieu" ou de "dieux". D'ailleurs, comment tu expliques que le "Dieu" des Juifs qui incite à la guerre soit soi-disant le même que celui du nouveau testament.

    Jean, chapitre VIII :
    "38 Je dis ce que j'ai vu chez mon Père; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père.
    39 Ils lui répondirent: Notre père, c'est Abraham. Jésus leur dit: Si vous étiez enfants d'Abraham, vous feriez les oeuvres d'Abraham.
    40 Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l'a point fait.
    41 Vous faites les oeuvres de votre père. Ils lui dirent: Nous ne sommes pas des enfants illégitimes; nous avons un seul Père, Dieu.
    42 Jésus leur dit: Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens; je ne suis pas venu de moi-même, mais c'est lui qui m'a envoyé.
    43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole.
    44 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge."

    Neale Donald Walsch y fait référence dans un de ses livres quand son intuition ("Dieu" lui parle de "El Scheitan" (je ne suis pas sûr de l'écriture). Par contre, je ne me souviens plus si c'est dans le tome 1 ou 2 de "Conversations avec Dieu".

    En ce qui concerne Stargate et autres, je pense que certaines personnes ont été "inspirées" inconsciemment de certaines vérités (d'ailleurs, beaucoup de gens, paraît-il, envoient des lettres à Stephen King pour lui dire que ce qu'il a écrit relate l'histoire de leur vie,...). Ce qui ne veut pas dire qu'il faille prendre des séries ou des films à la lettre. Je te ferais remarquer que Jules Verne, par exemple, était en avance sur son temps et, qu'à son époque, ses livres étaient de la science-fiction.
    Par rapport à la non-"mort" (plutôt la non-crucifixion/résurrection) de Jésus, il s'agit encore une fois des livres de Meurois-Givaudan (plus précisément de "Mémoire d'Essénien" (mais encore une fois, on retrouve dans plusieurs livres ou sources ce fait (d'ailleurs tu pourras y trouver quelques infos dans les citations de livre d'Info mystères).

    Notre discussion me plait bien. Je suis un peu frustré de ne pas pouvoir m'accorder plus de temps pour te donner des réponses argumentées et complétées par des preuves historiques. J'espère cependant que mes réponses pourront contribuer à l'avancée de la discussion.
    Malheureusement, en ce qui concerne Jésus ou encore l'Atlantide, il n'y a pas grand-chose comme informations au niveau historique... Il nous reste donc des informations de nature ésotérique ou pseudo-ésotérique et comme l'Akasha n'est pas quelque chose de fiable à 100 %, on ne peut pas en rester à une source (d'ailleurs l'Histoire n'est pas fiable non plus... (beaucoup de choses ont été occultées sur l'intérêt de l'Allemagne et d'autres peuples pour l'ésotérisme, la "terre creuse" et ce que les Allemands appelaient le "vril" [quelques articles en parlent aussi sur Artivision]).
    J'espère aussi que la discussion avancera mais, en fait, sur certains aspects, j'aurais un peu du mal à te résumer tout ce que j'ai lu sur ces différents sujets (mais il me semble, que pour beaucoup de choses, Edgar Cayce n'est pas loin de la vérité).

    Toutefois, je te conseille de ne pas hésiter à te renseigner par rapport aux livres ou auteurs (et sites) que je t'ai communiqués si ces sujets t'intéressent vraiment.
    Trotmany
       Posté le 24-03-2007 à 20:40:55   

    En tous cas, Abraham, je crois (je ne suis pas sûr), aurait frappé un de ces Élohim [voire http://www.artivision.fr]. Aussi, si c'était des "dieux", ça paraît encore plus probable qu'ils aient été des "imposteurs".

    Jacob


    D'ailleurs, comment tu expliques que le "Dieu" des Juifs qui incite à la guerre soit soi-disant le même que celui du nouveau testament.

    Je vois dans ta remarque un important décalage entre ta vision et la mienne de la divinité. Dieu n'est pas quelqu'un, ni un principe définit, ni une émanation concrète.

    La référence au Dieu unique reste identique, mais la manière de le voir ne l'est pas. Pour Abraham, il s'agissait de YHVH, le Dieu JE SUIS (entendre : celui dont la présence est constante). Pour Jésus, il s'agissait de Abba, le Dieu Papa qui aime ses enfants. Leur rapport à Dieu n'est pas identique, pourtant ils se tournent vers le même "Seigneur". Ce rapport, c'est l'homme qui le définit à travers l'Alliance qu'il a avec Dieu. Ainsi, on dit qu'en Jésus, Dieu propose une nouvelle Alliance (c'est donc que ce rapport est transformé).


    Jean 8 ; 47
    Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu ; et c'est parce que vous n'êtes pas de Dieu que vous ne m'écoutez pas.


    Si Jésus dit que le Dieu des Juifs est le diable, c'est parce qu'il connait la volonté de son Père et que précisément ils ne la faisaient pas. Puisqu'ils s'y opposent, ainsi qu'à son enseignement, ils deviennent des opposants, des satans.

    Le Dieu menteur, présent depuis les origines, c'est bien cet opposant, Satan.
    Genèse 3 ; 4
    Le serpent dit à la femme : "Non, vous ne mourrez pas, mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux possédant la connaissance de ce qui est bon ou mauvais."


    Ce que Jésus reproche au peuple, et plus significativement aux prêtres du Temple, c'est d'avoir cédé au chantage du Malin, d'outre-passer Dieu (et sa loi) pour se mettre en avant. Cette reproche est constante dans les évangiles canoniques.


    C'est une façon de voir les choses... mais si tu considères que la ressemblance frappante entre la genèse biblique et les tablettes sumériennes, ça éclaire l'histoire différemment...

    Je suis complètement d'accord avec toi pour les similitudes à y découvrir. Pourtant, entre YHVH et les dieux sumériens, il n'y a pas de grandes similitudes. Les Juifs ont intégrés d'anciens mythes dans un système syncrétique neuf.
    piece_of_infinity
       Posté le 24-03-2007 à 21:36:09   

    Je vois dans ta remarque un important décalage entre ta vision et la mienne de la divinité. Dieu n'est pas quelqu'un, ni un principe définit, ni une émanation concrète.
    Peut-être qu'il y a un décalage mais tu n'as précisé ce que c'était pour toi, "Dieu". Qu'est-ce que tu en penses ? Quelle est ta vision des choses (que tu l'aies "construite" ou "empruntée" ?
    Pour moi, il y a plusieurs aspects relatifs à "soi" ou à ce qu'on peut appeler comme tel :

    1. L'ego (qui est lui-même lié à la raison et au monologue intérieur, voire même à la pensée).
    2. Le "coeur", finalement le véritable soi individuel (ce qui ne veut pas dire les émotions, elles sont elle-mêmes liées aux pensées).
    3. Le vrai soi, l'indéfini, Dieu. Le principe qui s'exprime en chacun de nous à travers le coeur au moyen de l'intuition (entre autres, parce que j'imagine qu'on peut le trouver derrière chaque pensée (si on met de côté le fait que tout soit interprété, déformé).
    Castaneda y fait référence en tant "qu'intention". Juan Matus lui dit qu'il ne s'agit pas de "Dieu" mais je pense que c'est plus pour ne pas enfermer ce principe dans des concepts faux et inutiles (péchés, rédemption, colère divine,...) et qu'il cherche ainsi à s'y raccrocher.
    Aussi, ce principe s'exprime plus facilement à travers les méditations samatha et vipassana (ce qui n'est pas un hasard, s'il y a un but, c'est bien de reprendre contact avec soi-même).

    On pourrait aussi dire qu'il y a un principe "négatif", une sorte de déséquilibre inné, Satan mais même ce principe "négatif" fait partie de "Dieu", du Tout, du Tao. C'est en cela que la notion de Dieu est problématique (hormis les extra-terrestres qui l'ont/l'auraient manipulée) si on cherche à l'opposer au "Diable".

    Le Dieu menteur, présent depuis les origines, c'est bien cet opposant, Satan.
    Oui mais est-ce que tu ne penses pas qu'ils l'ont amalgamé avec Dieu dans certains passages de l'Ancien Testament ?
    En ce qui concerne ta citation avec le serpent, tu devrais te renseigner à propos d'Enki/Ea, "dieu" de la mythologie sumérienne parce que cette genèse serait inspirée ou retranscrite à partir de la "genèse" sumérienne (où il y a aussi l'histoire du déluge, entre autres).
    Pour résumer, d'après la réinterprétation de Sitchin, les premiers "humains" auraient été modifiés, croisés par des extra-terrestres avec leur race. Ea, contrairement aux autres, aurait voulu aider les humains plutôt que de les utiliser comme esclaves et aurait fondé la "Confrérie du Serpent". Ces "dieux" auraient donné à Ea l'image d'un tentateur en le faisant passer pour le responsable des problèmes des hommes. Ce serait lui ce serpent biblique.

    Je suis complètement d'accord avec toi pour les similitudes à y découvrir. Pourtant, entre YHVH et les dieux sumériens, il n'y a pas de grandes similitudes. Les Juifs ont intégrés d'anciens mythes dans un système syncrétique neuf.
    Je pense que tout dépend des passages de l'Ancien Testament. Par contre, en ce qui concerne la genèse, il n'y a aucun doute là-dessus. D'ailleurs, c'est Enki/Ea lui-même qui aurait sauvé celui qu'on appellera plus tard "Noah" (Noé) en lui disant de construire une "arche" (quoique c'était peut-être un autre monument que celui auquel on pense en général) et aussi comment la construire parce que les humains commençaient à être trop nombreux et les extra-terrestres auraient utilisé différents procédés (épidémies ou autres) pour essayer de diminuer leur nombre.
    Trotmany
       Posté le 25-03-2007 à 19:52:01   

    Qu'est-ce que tu en penses ? Quelle est ta vision des choses

    La question qui tue! Puisqu'à mon sens toute véritable recherche de sens (et donc ésotérique) est inscrite dans cette question, il ne me semble pas raisonnable d'y répondre par deux trois petites phrases descriptives. Je vais donc créer un nouveau sujet sur Dieu où nous pourrons tous en discuter et donner notre point de vue.


    Tes conceptions sur le "moi" intérieur sont intéressantes. Je vais cependant devoir prendre plus de temps pour bien les saisir puisqu'on n'utilise pas le même dénominatif, ni le même référent.


    On pourrait aussi dire qu'il y a un principe "négatif", une sorte de déséquilibre inné, Satan mais même ce principe "négatif" fait partie de "Dieu", du Tout, du Tao. C'est en cela que la notion de Dieu est problématique (hormis les extra-terrestres qui l'ont/l'auraient manipulée) si on cherche à l'opposer au "Diable".

    Pour quelle raison? Il y a la vie et il y a la mort. Les yahvistes (par ex) ont souhaité diviniser la vie tandis que les caïnistes (par ex) ont choisi la mort. Dieu étant par définition illimité et indéterminé, on ne peut s'adresser qu'à une seule de ses émanations.


    En ce qui concerne ta citation avec le serpent, tu devrais te renseigner à propos d'Enki/Ea, "dieu" de la mythologie sumérienne parce que cette genèse serait inspirée ou retranscrite à partir de la "genèse" sumérienne (où il y a aussi l'histoire du déluge, entre autres).

    Je t'invite à réagir à ce post => https://abrasax.alloforum.com/sujet-11765-0-2205-0-0-2-3494-1.html
    Il est très incomplet j'en conviens, je n'ai pas trouvé le temps pour continuer la recherche.

    Message édité le 26-03-2007 à 11:26:14 par siburdroc
    piece_of_infinity
       Posté le 03-04-2007 à 22:46:49   

    Trotmany a écrit :

    Pour quelle raison? Il y a la vie et il y a la mort. Les yahvistes (par ex) ont souhaité diviniser la vie tandis que les caïnistes (par ex) ont choisi la mort. Dieu étant par définition illimité et indéterminé, on ne peut s'adresser qu'à une seule de ses émanations.

    Parce qu'il y a un seul terme, "Dieu", pour deux choses différentes : le pôle positif ("Amour" et le Tout qui comprend les deux polarités.
    Est-ce que tu pourrais expliciter ces "caïnistes" ? Qu'est-ce que tu veux dire en écrivant qu'ils ont divinisé la mort, de quelle manière ?

    Trotmany a écrit :

    Je t'invite à réagir à ce post => https://abrasax.alloforum.com/sujet-11765-0-2205-0-0-2-3494-1.html
    Il est très incomplet j'en conviens, je n'ai pas trouvé le temps pour continuer la recherche.

    Je veux bien mais je ne saurais par où commencer... (sauf peut-être en essayant de résumer ce qui a été dit sur ce topic).
    Trotmany
       Posté le 12-05-2007 à 19:21:50   

    Parce qu'il y a un seul terme, "Dieu", pour deux choses différentes : le pôle positif ("Amour" et le Tout qui comprend les deux polarités.

    Je ne sais si je reviens sur un raisonnement que je défendai auparavant. Mais, aujourd'hui, je pense que Dieu dépasse toute ces conceptions dualistes. Il n'est ni l'amour, ni le mal, ni le bien, ni la paix, ni la guerre. Je pense qu'il faut se débarrasser de toutes ces notions bâties sur le jugement.


    Est-ce que tu pourrais expliciter ces "caïnistes" ? Qu'est-ce que tu veux dire en écrivant qu'ils ont divinisé la mort, de quelle manière ?

    Les Caïnistes était un groupe gnostique. La seule référence historique que nous ayons à leur propos est donnée par Irénée dans son Contre les hérésies . Caïn, dont leur nom est tiré, est connu dans l'histoire biblique pour être le premier fratricide. Pourquoi avoir choisi Caïn comme centre de leur foi? Parce que selon eux, le Dieu de l'Ancien Testament n'est pas le vrai. Suivant ce raisonnement, tous les personnages qui ont tenu tête à Dieu - Caïn, les habitants de Sodome et Gomorrhe, et plus tard Judas l'Iscariote, étaient ceux qui avaient vu la vérité. Tout ce que le Dieu de l'Alliance commandait, ils s'y opposaient. Ils mangeaient donc du porc, violaient le sabbat et s'adonnaient à l'adultaire, à la sodomie, au meurtre, au vol, etc.

    Message édité le 12-05-2007 à 19:24:37 par Trotmany
    piece_of_infinity
       Posté le 13-05-2007 à 15:41:06   

    Trotmany a écrit :

    Parce qu'il y a un seul terme, "Dieu", pour deux choses différentes : le pôle positif ("Amour" et le Tout qui comprend les deux polarités.

    Je ne sais si je reviens sur un raisonnement que je défendai auparavant. Mais, aujourd'hui, je pense que Dieu dépasse toute ces conceptions dualistes. Il n'est ni l'amour, ni le mal, ni le bien, ni la paix, ni la guerre. Je pense qu'il faut se débarrasser de toutes ces notions bâties sur le jugement.

    J'ai écrit "Amour" mais c'est vrai que c'est extrêmement approximatif comme mot... Mais c'est évident que cet Amour, ce "bonheur" n'est pas un bonheur quelconque, il ne peut se trouver qu'entre le "bonheur" (ce qu'on définit habituellement sous ce mot) et le "malheur". Jamais le bonheur, l'Amour, ne pourra se trouver ailleurs qu'au centre parce que sinon ce n'est plus l'Amour mais "l'amour" (et le manque propre à l'ego qui va avec (peur de la séparation,...), jamais un loisir ou une quelconque activité sensée apporter du "plaisir" ne pourra véritablement apporter quoi que ce soit si ça crée un manque (qu'il s'agisse de la télévision, d'être avec une personne, d'une "drogue" (considérée comme telle ou non),...).

    Ensuite, oui, Il dépasse ces conceptions dualistes mais comment est-ce qu'on pourrait le connaître à part de par la dualité... Soit on en fait l'expérience par la connaissance, soit par l'ignorance (ou peut-être par une connaissance aussi mais qui reste inconsciente).


    En ce qui concerne ces caïnistes, c'est intéressant parce qu'il y aurait effectivement eu des amalgames dans l'ancien testament ou d'autres sources entre "Dieu" et une autre force ("Satan" ou un être "extraterrestre"... Donc ils n'avaient sûrement qu'à moitié tort de rejeter ce "dieu".
    D'ailleurs, à ce propos, il me semble que Blavatsky fait référence à ce qui serait un faux "Dieu" de l'ancien testament. Enfin, de mon point de vue, ça reste à considérer au 2e degré (ainsi que tout ce qui appartient à la théosophie) mais de la part de Blavatsky ou d'autres personnes, il y a eu beaucoup de controverses, je crois, à ce sujet, par rapport à différentes "manifestations" de ce "Dieu" ou à l'inverse de "Satan", le serpent de la genèse, du fait qu'on aurait fait passer l'un pour l'autre et vice-versa,...
    Trotmany
       Posté le 13-05-2007 à 21:40:45   

    D'ailleurs, à ce propos, il me semble que Blavatsky fait référence à ce qui serait un faux "Dieu" de l'ancien testament.

    C'est une pensée qui a traversé tout le mouvement gnostique en général. C'est pour cela qu'elle a influencé par mal de personnes en recherche dans toutes les philosophies et théologies. Un auteur comme Eliphas Levi en touche un mot quand il parle du pseudo baphomet des templiers par exemple.


    Ensuite, oui, Il dépasse ces conceptions dualistes mais comment est-ce qu'on pourrait le connaître à part de par la dualité...

    Dépasser la dualité, c'est dépasser le jugement de valeur et la comparaison de surface. Ce n'est pas chose facile, car on est bercé dans ce système de compréhension depuis tout petit. Mais si on y parvient, notre pensée sera exempt de toutes ces lois qui n'ont pour objectif que de séparer les hommes en deux catégories. Or, comment aimer son prochain quand on le sépare de soi? Mon propos retrouve ainsi le thème initial qui porte sur l'enseignement de Jésus. Et si c'était cela, son enseignement?!...

    Pour moi, ce chemin est un chemin sage et plein de lumière. Je m'efforce donc de l'emprunter pour le moment.

    Message édité le 13-05-2007 à 21:41:55 par Trotmany
    piece_of_infinity
       Posté le 13-05-2007 à 22:35:24   

    Trotmany a écrit :

    Un auteur comme Eliphas Levi en touche un mot quand il parle du pseudo baphomet des templiers par exemple.

    OK, et bien, en tous cas, si tu connais quelques (noms de) livres qui en parlent, ça m'intéresserait.


    Trotmany a écrit :

    Dépasser la dualité, c'est dépasser le jugement de valeur et la comparaison de surface. Ce n'est pas chose facile, car on est bercé dans ce système de compréhension depuis tout petit. Mais si on y parvient, notre pensée sera exempt de toutes ces lois qui n'ont pour objectif que de séparer les hommes en deux catégories. Or, comment aimer son prochain quand on le sépare de soi? Mon propos retrouve ainsi le thème initial qui porte sur l'enseignement de Jésus. Et si c'était cela, son enseignement?!...

    Je vois ce que tu veux dire. En fait, ce à quoi je pensais, c'était : (même si nous cessons de juger en deux catégories,) nous ne pouvons que considérer la dualité comme telle (en tous cas, dans le monde "physique").

    Personnellement, je trouve qu'il y a un malentendu assez fréquent au niveau de la compassion, à savoir que ce n'est pas une émotion, ce n'est pas de la pitié mais une compréhension (au niveau de la conscience, de l'évidence pas de l'intellect) du rapport entre soi, "je", et les autres et du fait qu'on ne peut pas s'ouvrir aux autres si on ne comble pas ses propres "besoins", si on ne développe pas un charisme et une "personnalité" assez forts. À l'inverse, si on se concentre trop sur soi-même, passe à côté des aspects qui, chez les autres, pourraient nous servir à progresser soi-même, ce genre de choses.

    En ce qui concerne cet "enseignement", c'était peut-être celui de Jésus et, sans aucun doute, celui de bouddha.
    Trotmany
       Posté le 14-05-2007 à 19:23:27   

    Je trouve ton développement sur la compassion très intéressant. Je pense que ton propos est juste. Je n'ai pas dis qu'il était vrai, mais qu'il y a de la justesse qui en émane. Je ne peux donc que l'appuyer.



    OK, et bien, en tous cas, si tu connais quelques (noms de) livres qui en parlent, ça m'intéresserait.

    Non désolé... Je ne connais pas de livre qui traite exclusivement de ce sujet. Par contre je peux te faire passer de l'information.

    Citation :

    Selon la plupart des gnostiques, ce monde matériel n'est pas notre demeure. Nous y sommes piégés, dans des corps de chair, et nous devons apprendre les moyens de nous en évader. Certains penseurs gnostiques ont expliqué ce mauvais monde matériel en élaborant des mythes de création relativement complexes.

    L'être divin ultime y est complètement retranché du monde - il est esprit sans aucun aspect ou attribut matériel. Cet être divin a engendré une nombreuse progéniture composée de ce qu'on appelle les éons, lesquels, comme lui, sont des entités spirituelles. A l'origine, ce royaume divin, habité par Dieu et ses éons, était tout ce qui existait. Mais une catastrophe cosmique s'est produite, au cours de laquelle un de ces éons a chu du royaume divin, amenant la création d'autres êtres divins qui, sont ainsi venus à exister en dehors de la sphère divine. Et ce sont ces êtres divins de qualité moindre qui ont créé notre monde matériel. Ils en ont fait un piège destiné à ternir en captivité les étincelles divines qu'ils avaient capturées, avec comme dessein de les placer à l'intérieur de corps humains. Plus simplement, certains humains possèdent cette parcelle divine. Leurs âmes ne sont pas mortelles, mais immortelles, temporairement emprisonnées dans ce royaume de matière, capricieux et misérable, dont elles doivent s'évader pour regagner le royaume divin d'où elles sont venues.

    Ce monde n'est donc pas la création du seul vrai Dieu. LE dieu qui a fait ce monde - le Dieu de l'Ancien Testament - est une déité secondaire, subalterne, et non le Dieu au-dessus de tout qu'on doit vénérer. On doit plutôt l'éviter, et, pour cela, apprendre la vérité sur l'ultime royaume divin, sur ce mauvais monde matériel, sur notre séjour forcé ici, sur la manière dont nous pouvons nous en évader.

    Tous ceux qui n'ont pas l'étincelle divine ne parviendront pas à s'échapper de ce monde. Comme d'autres créatures ici-bas, ils vont mourir, et là finira leur histoire.

    Extrait de : L'évangile de Judas du Codex Tchacos , Flammarion, 2006, p 105-108


    Message édité le 14-05-2007 à 19:26:11 par Trotmany
    piece_of_infinity
       Posté le 03-08-2007 à 20:00:01   

    Trotmany a écrit :


    C'est une pensée qui a traversé tout le mouvement gnostique en général. C'est pour cela qu'elle a influencé par mal de personnes en recherche dans toutes les philosophies et théologies.

    En fait, sous l'amalgame Yahweh, plusieurs "dieux" sumériens ont été regroupés. Bien sûr, ils n'étaient ni "miséricordieux", ni même divins...
    Peut-être que dans certains cas, le divin a aussi été amalgamé à ce mot, ce n'est pas impossible. Les "archontes" des gnostiques seraient justement ces faux-dieux, plus connus sous le nom de "reptiliens"... (Je te conseille de lire les livres d'Anton Parks (aux éditions "Nouvelle Terre" (http://www.antonparks.com (les photos suivantes viennent du forum de ce site) qui éclairent beaucoup de choses sur les corrélations entre les différentes religions et les mouvements "religieux".
    On trouve aussi quelques références dans le livre "De mémoire d'Essénien" (le premier tome, quand Yeshua/Joseph parle de la ville de Beth-Shean qui signifierait "la cité du Dieu Serpent", qqch comme ça).


    À noter qu'il faut faire la différence entre le divin et les "dieux" tout comme entre la force destructive ("Satan" ) et les "dieux" assimilés à Satan (à ne pas confondre avec Lucifer qui correspond à la planète Vénus de manière symbolique). Aussi, sous le terme biblique Elohim, il s'agit d'autres êtres tournés eux vers le divin.

    Voilà, enfin, ce serait un peu difficile à résumer parce que ça touche à énormément de sujets, j'essaierai de faire un topic prochainement là-dessus mais je te les recommande ((fortement )) ainsi qu'aux personnes qui passeront sur ce topic.
    Aussi, un des points forts est que l'auteur démontre que grâce au termes suméro-akkadiens, il est possible de décomposer les termes de langues antiques (grec, latin, égyptien, sanscrit, hébreu, dogon,...) et d'avoir plus de précisions sur leur sens caché(s). (Quelques exemples ici (par exemple, shukyo (japonais) veut dire "contrôle de la Terre endormie, contrôle de la Terre entière, contrôle de la Terre de moutons).


    Quelques photos et images présumées de Yeshua :


    La même (?) en couleur (avec quelques commentaires de Daniel Meurois) :


    Un lien qui recense quelques autres images, reçues, de lui :
    http://www.spiritualite-chretienne.com/christ/miracles.html

    Enfin, une image qui correspondrait à Bouddha qui serait apparue sur la photo prise par un touriste (tout comme la première image de "Yeshua" ) mais qui ressemble un peu trop à une icône, on dirait (?) :
    http://img57.imageshack.us/img57/8509/bouddhamy1.jpg

    Personnellement, je trouve qu'au moins certaines images sont vraiment douteuses (tout comme certaines apparitions, du moins, de Myriam/Marie). Certaines (et sûrement une majorité) sont probablement, soit des égrégores, soit des esprits (ou encore des égrégores "indépendants" ) qui manipulent les gens...

    Message édité le 03-08-2007 à 21:18:50 par olddemon
    Trotmany
       Posté le 11-08-2007 à 01:47:08   

    olddemon a écrit :

    En fait, sous l'amalgame Yahweh, plusieurs "dieux" sumériens ont été regroupés. Bien sûr, ils n'étaient ni "miséricordieux", ni même divins...


    Je pencherais plutôt pour un seul dieu sumérien, qui a été extrait du panthéon : Enlil. Les Cananéens l'adoraient sous le nom d'El. D'ailleurs, Abraham étant sumérien, il n'y a rien de mystérieux à cela. Ne peut-on pas lire, en Genèse 14 - 19, le prêtre-roi Melkisédek dire à Abraham : " Abrâm est béni par Él ‘Éliôn, l’auteur des ciels et de la terre !" (Version Chouraqui) Eliôn ou Elyon signifie "Très Haut".


    Edité le 11-08-2007 à 01:47:11 par Trotmany


    piece_of_infinity
       Posté le 12-08-2007 à 20:40:26   

    Trotmany a écrit :

    [citation=olddemon]En fait, sous l'amalgame Yahweh, plusieurs "dieux" sumériens ont été regroupés. Bien sûr, ils n'étaient ni "miséricordieux", ni même divins...


    Je pencherais plutôt pour un seul dieu sumérien, qui a été extrait du panthéon : Enlil. Les Cananéens l'adoraient sous le nom d'El. D'ailleurs, Abraham étant sumérien, il n'y a rien de mystérieux à cela. Ne peut-on pas lire, en Genèse 14 - 19, le prêtre-roi Melkisédek dire à Abraham : " Abrâm est béni par Él ‘Éliôn, l’auteur des ciels et de la terre !" (Version Chouraqui) Eliôn ou Elyon signifie "Très Haut".[/citation]

    Enlil sûrement en majorité, oui (si ce n'est totalement). D'après Anton Parks, Yahweh comporterait en tous cas Enlil et An (Anu en akkadien).
    Trotmany
       Posté le 16-08-2007 à 12:16:54   

    Je ne vois pas pourquoi l'auteur fait intervenir An... Pourrais-tu éclairer ma lanterne?

    Personnellement, je préfère Corin Braga pour tout ce qui a trait à la transition Sumérien-Sémite.
    piece_of_infinity
       Posté le 11-11-2007 à 21:36:24   

    Citation :

    Je ne vois pas pourquoi l'auteur fait intervenir An... Pourrais-tu éclairer ma lanterne?

    C'est un peu compliqué à expliquer en quelques lignes (et même en quelques pages, je ne sais pas si je trouverais les mots...). Le mieux, c'est encore de regarder soi-même dans ses livres (sans vouloir faire de la "publicité").
    Voici ce qu'il dit à ce sujet dans un entretien pour le magazine "Les Grand Mystères des Sciences Sacrées N° 20, novembre (normalement, tu devrais le trouver en kiosque) :
    Citation :

    GMSS : Pour ce qui est de Yahvé, les auteurs ne sont pas d'accord entre eux. Pour certains, il serait An, pour d'autres, Enlil, pour d'autres encore le fils de ce dernier.
    Selon vous, quelle est l'hypothèse la plus crédible ?

    Anton Parks
    : Pour cela, il est important de démystifier Satan , c'est-à-dire la divinité sumérienne Enlíl . Enlíl est le porte-parole d' An , tout comme l'était Satan dans les textes anciens. Dans l'Apocalypse (20,2) et la Genèse Rabba (chapitre 22), Satan est nommé "le Serpent des premiers âges" . Le Livre de Job , ou Zacharie (3,1), nous présente Satan en tant qu'entité surhumaine, comme un "ange" au service de Yahvé . Mêlé aux personnalités "angéliques" (les Annuna d' An ), Satan est comme un "être divin" très élevé prêt à rendre compte de ses activités et à recevoir de nouvelles missions de la part de Yahvé ( An chez les Sumériens). Le manuscrit slave d' Adam et Eve (Bibliothèque Nationale de Sofia, N°433) indique que Satan revendiqua à Adam la possession de la Terre : "Mienne est la terre, divins sont le Ciel et le Paradis. Si tu deviens un homme qui m'appartient, tu travailleras la terre..." . Il est important de noter que dans de nombreux textes, comme la Vie Slave d' Adam et Eve (33,5) ou des passages bibliques comme Matthieu (4,8), Luc (4,6), Jean (12,31) etc, Satan se prétend propriétaire de la Terre, avec le droit d'en laisser cultiver le sol par qui bon lui semble.
    Comme je l'ai indiqué, dans le panthéon sumérien, Yahvé est le dieu An . Il possède comme bras droit le grand Shatam Enlíl , c'est-à-dire "l'administrateur territorial des terres agricoles où travaillaient les premiers esclaves transformés en Ádam ( "animaux" ). La boucle est bouclée : en tant qu'administrateur du champ primordial que les hommes-esclaves cultivaient, Enlíl devait se présenter à ces derniers en tant que dieu suprême qui correspond bien à Yahvé chez les judéo-chrétiens.
    [...]

    Ce n'est peut-être pas très clair si tu n'as pas lu les livres (ou, au moins, le premier). Enfin, j'ajouterais qu'on reconnaît clairement, dans le portrait d'An que dépeint Anton Parks, le Yahweh biblique mais, en ce qui concerne certains passages de la bible comme celui du déluge où "Dieu" dit à "Noé" de construire une arche, il s'agit bien du "dieu" Sa'am/Nuddimud (Enki). En ce qui concerne le véritable nom de Noé/Noah, d'après les versions sumériennes et babyloniennes, il s'agit d'Ut-Naphistim (ou encore, Ziusudra, paraît-il (ce qu'il ne me semble pas avoir lu dans les livres Parks, par contre). Aussi, il y a d'autres passages, encore, où on peut assimiler Yahweh, à l'inverse, à Enlíl, justement, donc ce n'est pas possible de dire clairement qui est Yahweh et qui est Satan (d'autant plus que dans un des livres de Parks, il est fait mention du Léviathan (qui, lui, fait référence à la reine des Gina'abul Tiamata/Tigeme).

    Citation :

    Personnellement, je préfère Corin Braga pour tout ce qui a trait à la transition Sumérien-Sémite.

    Pourtant, je te conseille de lire les livres d'Anton Parks, ils font le lien avec la tradition judéo-chrétienne mais aussi les mythologies grecque et égyptienne (sans compter que tout part de la "mythologie" sumérienne).
    Pour le moment, il y a deux tomes, le troisième est en préparation.
    Je crois qu'il y en aura cinq en tout. Indépendamment de ce qui est relaté de l'histoire de Sa'am/Nuddimud (Enki) et des liens qui sont fait dans le texte avec les religions et mythologies ainsi que la traduction de termes de langues anciennes à partir des langues sumériennes et akkadiennes, il y a des dossiers à la fin du livre sur différents sujets (Lucifer et la planète Vénus, les kirishti (Christ, le Christ n'étant pas Yeshua/Jésus lui-même).

    Voilà, s'il y a certains termes que j'utilise ou d'autres choses qui ne sont pas claires, fais-moi signe.
    NINJA BLANC HERMES
       Posté le 29-03-2010 à 16:42:40   

    Bonjour à tous et à toutes :

    rappelons aussi que mithra est mort à 33 ans !

    quelqu'un connaît la symbolique du nombre 33 ??

    33 associé aux vertèbres de la colonne vertébrale ??
    Vertus
       Posté le 30-03-2010 à 11:03:05   

    En fait, Jésus est né à Paris, Il fait de la moto et mange des frites, Il s'est converti à l'Islam, il a trois femmes et dix enfants c'est clair, on a toujours raison !

    J'ai tendance à user d'humour facile parfois, oui, je sais, c'est un peu lourd, mais on a le droit...
    Ce que je peux dire réellement du Jésus historique est limité par une histoire qui ne se révèle plus, Jésus le Maître continue à donner à l'humanité un Chemin et une Source, et Le Christ Vivant obtempère souvent face à l'inutilité de nos discours, voilà une thématique ordinaire pour des gens ordinaires : nous sommes tellement ignorants que la plus part des Maîtres inconnaissables de l'humanité nous regardent parfois avec tolérance.
    On entend toujours les sons qu'on veut entendre, les gens qui inventent un Jésus qui leur plaît le font en fonction de leurs désirs, afin de configurer leurs propres croyances. Le vrai Jésus, celui qui fut concret et incarné parmi les hommes, Il était très différent des religions et des espoirs des religions. On intente des procès inutiles contre Lui, ça ne sert plus à rien, Il ne viendra pas s'incarner à nouveau ici. Il l'a dit.
    On n'a rien sans rien, quand les jets de pierres atteignent un homme, il peut en mourir, quand ces jets sont des mots, il n'en meurt pas, quand la peau sur les os, nous revenons vers Lui à force d'avoir traîné ci et là, parmi les mythes du monde, Il nous accueille, c'est cela qui est important, c'est cela qui compte.

    Il y a quelque chose de sacré dans la présence Christique, quelque chose qui ne correspond plus à rien, qui ne va plus par aucun chemin connu, ni celui du livre ni celui même de la foi. Le sacré, c'est ça que l'ombre veut détruire et anihiler en nous afin de parfaire son ensemble et sa teneur. Jésus était un homme, le Christ n'en n'est pas un. Jésus a été tué, le Christ ne peut l'être, et nous ne sommes pas des Christ, nous sommes tous mortels. Nos vies sont courtes et nos mémoires sont vides, nos temps sont courts et nos corps fragiles. Nous nous adaptons à des catégories, à des croyances, à des espoirs, illusions et illusions encore. Une présence Christique n'est plus une illusion, c'est un fait, un état, et une voie.
    Sol
       Posté le 07-04-2010 à 17:03:37   

    Bonjour,

    En général, les "croyants" se répartissent en deux catégories vis à vis de la vie de Jésus-Christ :

    1/ Les Chrétiens "officiels", c'est à dire appartenant à telle ou telle confestion (catholique, orthodoxe, protestante), ainsi que les innombrables mouvements pour qui la Bible est la parole parfaite : pour toutes ces personnes, tout ce qui est écrit dans les Evangiles est la vérité même et il n'y a rien à y ajouter ou retirer. Pour eux, Jésus est Dieu, incarné sur Terre, mort et récussité pour sauver le monde.

    2/ Beaucoup d'autres croyants prennent plus de précautions : ils considèrent Jésus comme un Maître, mais affirment qu'il n'est pas possible de faire pleinement confiance aux Evangiles. En général ils remettent en cause la divinité de Jésus, la résurection après trois jours, la conception miraculeuse de Marie, etc... et ils préfèrent s'intéresser en premier plan ou à l'enseignement (les paraboles), ou à la symbolique des évènements.

    Longtemps, j'ai été dans le deuxième catégorie, mais plus j'y réfléchis, plus je me rends compte que c'est une impasse. Car si l'on commence à remettre en cause tel ou tel passage des évangiles, alors autant remettre la totalité en cause, 100%, y compris l'enseignement, la symbolique et tout le reste.

    En fait, plus j'y réfléchis, et plus je suis convaincue que celui qui cherche la Lumière, la Liberté, a besoin, d'une manière ou d'une autre, de méditer sur un mystère, sur quelque chose d'absolument inexplicable, qui dépasse la raison.

    Tous les maîtres de l'Inde adhèrent à tel ou tel livre sacré (les Védas, les Gitas, etc), qui sont remplis, eux aussi, d'une multitude de faits mystérieux et apparemment sans logique.

    Bref, plus le temps passe, et moins je me pose la question de la véracité ou non des Evangiles. Je sens qu'il faut que j'y adhère, en totalité ou pas du tout.

    Peut-être qu'au fond, croire ou ne pas croire est un simple choix. Je choisis de croire, ou bien je choisis de ne pas croire. Spinoza disait :

    Spinoza a écrit :

    Tu dis que tu as choisi cette idée parce qu'elle est bonne. Mais en réalité, tu dis qu'elle est bonne parce que tu l'as choisie.


    Cela me donne l'envie de dire : Tu dis que tu crois en cette histoire parce qu'elle est vraie. Mais en réalité, tu dis qu'elle est vrai parce que tu y crois

    Bref, je crois en Jésus, en la conception miraculeuse de la Vierge Marie, en la résurection et tout le reste. Et si demain quelqu'un m'apporte la preuve que tout ceci est faux, eh bien je continuerai d'y croire, par simple choix Car j'ai besoin de ce mystère au fond de moi.

    Suis-je complètement à côté de la plaque ?


    Edité le 07-04-2010 à 17:04:52 par Sol


    Vertus
       Posté le 18-06-2010 à 19:59:03   

    Je ne sais pas si dans l'esprit des gens le Christ existe ou pas, en général c'est oui ou non, c'est oui on y croît, c'est non on n'y croît pas ! Mais quand j'ai eu la visite d'un Etre puissant qui a ouvert et fait vibrer et tourner complètement en moi le Centre qui se trouve au milieu de la poitrine au niveau du coeur et que cet Etre s'est nommé Lui-même Kristos, j'ai su que c'était Jésus Christ et la relation qui s'est instaurée avec Lui était bien réelle et concrète et beaucoup plus qu'une relation numérique sur le net !

    Donc pour moi Il existe et est Réel puisque je L'ai rencontré et qu'IL m'a éveillée et qu'Il m'a parlé et touchée et aimée pour de vrai, ce n'est pas une croyance ni une lecture, c'est un vécu concret et qui se vit au jour le jour, à nuit la nuit... Toutes les théologies, les matérialismes, les autorités, les questionneurs, les répondeurs, qu'est-ce que ça devient quand on vit les choses ? Le vivre c'est si simple, pas besoin d'être évêque ou grand initié de la loge crue du sectarisme neo-paganiste-hyper-boréen ou académique pour savoir comment comprendre ce qui est vécu comme c'est vécu. Quand on tombe à l'eau, en général on est mouillé, quand on touche le feu souvent on se brûle, quand on rencontre Kristos on est aussi brûlé, mais pas pareil, on est brûlé par un Feu qui ne s'éteint jamais.

    Je ne suis pas grand chose théoriquement, je ne vais pas développer de grandes théories ésotériques sur ce "mystère" parce que ça en demeure un, c'est donné à chacun individuellement et profondément et si perçu comme "compas autoritaire" par le monde que le monde est prêt à destituer toute forme d'éthérisation Christique directe ! Simplement parce que c'est vrai ! le fond du tonneau on y est, en dessous ce sont les abîmes, quand le faux Céleste parle, il vous donne des idées agréables sur vos évolutions et vos états, si c'est le vrai, il ne vous ne donne pas, il est conséquent avec ce qui est parce qu'Il ne dévoile que ce qui doit l'être. Le lent chemin du retour vers Dieu, il peut être accompli, mais réellement il est difficile parce qu'il est plus dur de monter que de descendre. Descendre c'est rapide ça glisse, monter exige des efforts de conscience et d'éthique.

    Je vous souhaite bonne route vers le Père ou la Mère, selon vos états et vos terres, j'irais vers les Deux en UN puisque la logique fait partie de nos humanités ! lol


    Edité le 18-06-2010 à 20:01:00 par Vertus


    laurent
       Posté le 07-10-2010 à 22:56:09   

    Pour moi le NSJC était un initié qui a voulu transmettre une partie de la science d'Hermès mais les juifs l'ont crucifié par peur de perdre l'avantage ...

    Le principe de polarité d'Hermès est donné dans cette phrase célèbre : "aime tes ennemis "

    c'est un avis personnel, j'ai passé que peu de temps sur cette question , la trouvant bien trop importante .

    Ce qu'il ne faut pas oublier c'est que saint paul était un juif rabbin qui a "changé" *

    *sarkozy a dit la même chose même s'il n'est pas rabbin
    Membre désinscrit
       Posté le 02-03-2013 à 02:21:20   

    Dans les années 40 furent retrouvées à Qumrân, près de la Mer Morte, les fameux Manuscrits de la Mer morte , contenant notamment l'Evangile de Thomas, et de nombreux textes sur les Esseniens.

    Oulala ! Attention de pas trop s'emballer !

    Les manuscrits de la Mer Morte (ou de Qumran) sont JUIF et hébraïque a ne pas confondre avec les manuscrits de Nag Hammadi qui sont grec et Gnostique, donc reprenant pour terreau le paysage du nouveau testament.

    venant d'un Essenien, c'est tout simplement inconcevable.

    Venant d'un Juif c'est tout simplement inconcevable de n'importe quelle secte soit il. C'est la ou se trouve le rôle et le désir révolutionnaire du personnage. Je vais peut etre paraitre vulgaire mais dans le contexte socio-politique de l’Époque, qu'un homme ai eu le désir d'une révolution religieuse n'est pas improbable. La vient la confrontation avec le pouvoir politique et finalement la condamnation. Ce schéma peut se retrouver dans l'histoire, beaucoup de gens auraient surement aimés voir sabbataï tsevi sur une croix, dommage pour lui sa révolution a moins bien marcher.

    Une thèse juive attribue Yeshoua a la secte des hassidim (antique et non médiéval ou contemporain) notamment en se basant sur les techniques de guérisons utilisés par le monde chretien et le fond theologique de jesus. C'est interessant mais ca reste une theorie.

    Pour moi, les Evangiles contiennent quelques abérations, tels que la viriginté de Marie,

    Il n'y a pas de trace de l’immaculée conception dans les évangiles il me semble, c'est une tradition orale de l'eglise.

    (alors qu'il s'appelait encore Joseph)

    L'ange Gabriel dit clairement a Marie d’appeler son fi.s Yechoua et non Yoseph

    il serait devenu Jésus au terme de son "séjour" dans la Grande Pyramide. C'est à l'intérieur de celle-ci qu'il aurait "reçu" l'esprit Kristos

    Vous savez a cette époque l’Égypte est hellénisé et le centre intellectuel et a mon avis plus a Alexandrie qu'une pseudo grande pyramide, surtout pour un juif qui est censé avoir en horreur l'Avoda Zara. Le personnage n'a pu avoir un enseignement égyptien contrairement par exemple a Moshe Rabbinou.
    Sinon la theorie d’émanation et particulièrement celui de l'Eon christos sur la personne de Jesus est dérivé des theologies gnostique et sortie de leur contexte.

    C'est l’église copte qui s'installant tres tot en Égypte a récupérée des elements primitif notamment la prière du cœur.

    Je reviendrais pour donner quelques complément sur les témoignages de Jesus dans le judaisme.
    Dasher
       Posté le 21-06-2019 à 23:05:25   

    Deux pages d'échanges passionnés sur ce sujet, mythe ou réalité, on ne pourra jamais rien prouver
    et puis quand bien même je ne comprends pas ce que ça changerait ?
    Chrysa Lead
       Posté le 23-08-2019 à 00:04:16   

    Que l'histoire de Jésus ait une réalité historique ou pas : quelle importance ?
    Ce n'est en aucun cas sur ce genre de "détail" qu'il faut plancher.

    Le nouveau testament n'est rien d'autre à mes yeux que la description détaillée d'une voie d'alchimie interne, celle de la réalisation du fameux "Corps de gloire".

    On nous a transmis à une époque (à notre entrée dans l'ère du Poisson) des clés que certains humains détenaient depuis la nuit des temps. Jésus n'a rien inventé !

    Qu'un homme qui s'appelait Jésus ait assuré cette transmission durant son existence ou qu'un mythe créé pour la circonstance ait été cousu main à l'attention des générations de cette nouvelle ère ? Perso, je m'en fiche ...

    L'important est que rien ne se perde.

    Et pour ne pas que ces Clés traditionnelles et fondamentales se perdent, ils faut impérativement qu'elles suivent le mouvement de l'évolution humaine, qu'elles s'y adaptent.

    A chaque époque, dans chaque ethnie les mythes ont toujours été là pour ça.
    Les anciens ne se posaient pas la question de l'historicité de leurs mythes.

    Il a fallu attendre que le Christianisme primitif soit déformé, dégénéré pour que les gens veuillent à tout prix aller chercher une réalité historique à tout ça !

    Merci les Romains ...
    Chrysa Lead
       Posté le 23-08-2019 à 00:38:37   

    Imperatrix Mundi a écrit :


    Pour moi, les Evangiles contiennent quelques abérations, tels que la viriginté de Marie,


    La virginité de Marie peut paraître aberrante quand on s'en tient à une lecture littérale du nouveau testament.

    Allons creuser un peu

    En fait, si tu considères Marie comme le symbole de l'âme universelle du monde dont toute âme est issue, elle incarne alors la pureté nécessaire que toute âme doit avoir pour recevoir l’Esprit.

    D'où l'allégorie de la virginité utilisée.

    Je ne sais pas si je suis très claire sur ce coup là.
    Si ça intéresse quelqu'un, on y reviendra.

    Imperatrix Mundi a écrit :

    Il n'y a pas de trace de l’immaculée conception dans les évangiles il me semble, c'est une tradition orale de l'eglise.


    Effectivement, même si cette croyance existait bien avant, elle a été "officialisée" par le Pape Pie IX dans sa bulle Ineffabilis Deus qui date de la fin du 19ème siècle !


    Edité le 23-08-2019 à 00:40:53 par Chrysa Lead


    Fils du Dragon
       Posté le 24-08-2019 à 20:48:47   

    Trotmany a écrit :

    Le Dieu menteur, présent depuis les origines, c'est bien cet opposant, Satan.
    Genèse 3 ; 4
    Le serpent dit à la femme : "Non, vous ne mourrez pas, mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux possédant la connaissance de ce qui est bon ou mauvais."

    Relis ce chapitre 3 de la Genèse, et je te mets au défi (12 ans après ton message ) de me prouver que le serpent est menteur.
    Il est celui par lequel les yeux de l'homme s'ouvrent par l'entremise (certains diraient l'intercession) de la femme.
    Fils du Dragon
       Posté le 24-08-2019 à 23:15:42   

    Le Christ - Mythe ou Réalité :

    La question réalité mythique ou réalité historique serait peut-être plus approprié.

    Asclépios est très proche semble-t-il du Christ par ses guérisons.
    Et on retrouve la bâton sur lequel est enroulé un serpent, ce qui renvoie à Moïse et à Jésus lorsqu'il dit : Tout comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut que le Fils de l'homme soit élevé.

    Jésus est-il réellement né il y a 2000 ans ? Je n'en sais rien.
    J'ai découvert récemment la réalité sensible de Satan. Mais Jésus ?
    Pour sûr les Évangiles ne me laissent pas indifférent, notamment les guérisons opérées.
    Mais je ne crois plus en quelque institution / Église que ce soit.
    Il ne s'agit plus pour moi de croire, mais de vivre une expérience sensible de la réalité.
    Ainsi, je crois probable que la suite de mon cheminement me révèlera si le Christ existe et qui il est réellement.
    Peut-être est-il "simplement" le chemin à suivre par toute âme qui aspire à la Vie.

    Je ne crois pas au dogme de la Vierge Marie.
    Mais je crois qu'il y a une vérité cachée derrière ce dogme.
    Marie est en effet priée pour intercéder auprès de son Fils.
    Il est donc possible qu'il y ait une hiérarchie nous/Terre, Marie/Lune, Fils/Soleil, Dieu/???.
    Albafica
       Posté le 12-09-2019 à 21:15:17   

    Bonsoir à tous.

    Le Christ est réalité.

    Désolé, je n'ai pas de preuves objectives.

    Des preuves subjectives, j'en ai.

    Il Se manifeste par SL et l'association CLEFSDUFUTUR France regroupe le travail et publication faite par elle (SL est une femme) à la demande express du Christ. Comprenez qu'elle est directement sous Ses Ordres et nous l'appelons carrément SlCHRIST... pour ne pas que les gens viennent la voir et disent "oh, ce n'est qu'une femme qui reçoit de temps en temps des messages du Christ..."
    Pour Christ, manquer de respect à Sa Fille, c'est Lui manquer de respect et c'est très grave.

    Bref, à vous d'aller sur le site de clefsdufutur-france.fr et vous faire votre opinion.

    Note : je L'ai reconnu un jour où je trainais sur le net. J'ai ouvert ce site et j'ai été très (vraimant très...) surpris de sentir la présence du Christ descendre sur moi à cet instant précis, me chargeant, m'adombrant littéralement de Sa force pendant un bon moment. J'ai eu... de la chance dirons certains, une grâce divine dirons d'autres, une opportunité karmique de m'incarner et servir à nouveau Le Christ à l'époque où Il réapparaîterait dirons les esotéristes.
    Personnellement, je n'en sais rien et ne m'occupe pas du passé mythique, mais de la Révélation présente.

    Christ est Joie, Amour, Force et Foi dans le Plan Divin.

    Soyez optimistes et ayez Foi en Christ.


    Edité le 17-09-2019 à 11:37:19 par Albafica


    Dasher
       Posté le 13-09-2019 à 21:35:52   

    Bonsoir
    karma et réincarnation chez les chrétiens, là moi je comprends plus rien sauf quand la vatican parle de schisme