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Abraxas
Vous aimez les météores ?

En 2036 un énorme météore d'à peine 4600 tonnes va anéantir la moitié du globe et comme les scientifique sont des petits rigolos il l'on nommé "apophis" (et oui comme le méchant dans stargate )...

Citation :

En juin 2004, un astéroïde d'environ 320 m de long pour une masse de 4 600 tonnes a été découvert par les astronomes dans sa course autour du soleil qui croise deux fois l'orbite terrestre à chacune de ses révolutions.
Pour la première fois, un géocroiseur (astéroïde évoluant à proximité de la Terre), nommé alors 2004 MNA a été classé au deuxième degré sur l'échelle de Turin a expliqué Donald Yeomans, scientifique de Jet Propulsion Laboratory de la NASA.
Les premiers calculs estimaient que l'objet pourrait croiser l'orbite de la Terre en avril 2029, avec une collision peu probable mais pas impossible.
Dès la découverte de ce géocroiseur menaçant, la NASA a alerté son réseau de détection au sol, notamment l'observatoire de Kitt Peak, dans l'Arizona, au sud-ouest des Etats-Unis.
Depuis, de nouveaux calculs (au 31 octobre 2005) ont repoussé la date de croisement des deux orbites au mois d'avril 2036 avec un degré de 1 sur 10 sur l'échelle de Turin. De plus, 2004 MNA a été renommé 99942 Apophis.
Les chances actuelles que ce géocroiseur touche la Terre sont de 0,018% soit 1 sur 5 560.

Conséquences d'une collision encore improbable
Le scientifique indique néanmoins que "dans l'hypothèse improbable où il entrerait bien en collision", les conséquences seraient dramatiques : du tsunami (raz-de-marée) s'il touche l'océan (qui couvre 77% de la surface de la Terre), ou des dégâts massifs sur les terres.
En effet, un impact contre la Terre dégagerait une énergie équivalente à 870 mégatonnes. A titre de comparaison, la bombe larguée sur Hiroshima le 6 août 1945 avait une puissance d'environ 15 kilotonnes.

Note
L'échelle de Turin qui comprend 10 degrés évalue les probabilités d'impact d'astéroïdes ou comètes avec la Terre.

Extraut du site :http://www.notre-planete.info

Pour aller plus loin et comme quoi c'est pas de la blague je vous invite a visiter le site de la nasa, où plutot le site de son département neo (Near earth object):
http://neo.jpl.nasa.gov/risk/a99942.html

Grüß

Abra
Solomon Kane
"Faites un voeu" , dit-on fréquemment lorsque, levant les yeux vers la voûte céleste, on aperçoit la trace lumineuse d'une étoile filante. Quel spectacle ! Qui n'a pas ressenti cette vague d'émotion très intime alors que, se trouvant seul de nuit dans la Nature, il a été témoin de ce phénomène. Une sorte de communion avec le Tout. Mais que sait-on réellement de ces étoiles filantes ? Je vous propose un petit tour d'horizon...

On ne va pas rentrer dans les détails physiques de ce que sont les météores. De nombreux phénomènes météorologiques (d'ailleurs on retrouve la racine du mot ici) sont une division de ce phénomène globale appelé "météores". On ne s'intéressera ici qu'à ceux qu'on peut observer dans le ciel de nuit - et parfois de jour - et qui ont pour origine les comètes. La comète est un ensemble de matériaux lancés à toute vapeur dans l'espace selon une trajectoire précise répondant aux lois de la gravitation. Elle peut être désagrégée au passage d'une planète du fait de ces forces mais la plupart du temps elle subit un vieillissement naturel au cours duquel des particules commencent à se détacher, quittant à terme l'orbite de la comète et donnant naissance soit à des essaims météoritiques (dissipation complète des noyaux) soit à des météorites (dissipation partielle).


Passage d'un bolide de 1000 tonnes au-dessus de Teton en Alberta (Can.) le 10 août 1972. Il survola le Wyoming et le Montana à 58 km d'altitude avant de repartir dans l'espace.


Voici un complément d'explications faciles à comprendre si tout ça n'est pas encore bien clair. "Quand un essaim rencontre l'atmosphère terrestre, avec une vitesse relative comprise entre 11 kilomètres par seconde (vitesse de libération) et 74 kilomètres par seconde (vitesse maximale observable depuis la Terre pour des corps appartenant au système solaire), les fragments de matière solide s'échauffent et brûlent dans les couches denses, entre 110 et 70 kilomètres d'altitude. On voit alors des météores, poétiquement dénommés étoiles filantes, qui semblent provenir d'un même point de la sphère céleste : le radiant. Lorsque l'essaim est jeune, les débris cométaires sont groupés sur une portion de l'orbite, le phénomène atmosphérique lumineux ne dure que quelques heures et le taux horaire en météores est élevé. L'averse d'étoiles filantes se reproduit avec une périodicité pilotée par la période de la comète génératrice et on parle alors d'essaim météoritique périodique. C'est le cas, par exemple, des Giacobinides qui proviennent de P/Giacobini- Zinner, ou des Léonides, dont le radiant est dans la constellation du Lion, et qui sont issues de P/Tempel-Tuttle. Si l'essaim est vieux, les débris sont dilués sur tout l'anneau orbital et le phénomène peut durer quelques jours, avec un taux horaire très faible. La pluie d'étoiles filantes se reproduit tous les ans à la même époque, et on parle d'essaim météoritique permanent. C'est le cas des célèbres Perséides d'août, issues de P/Swift-Tuttle, mais aussi des Aquarides du début mai ou des Orionides de la fin octobre, qui sont issues de P/Halley." (source : http://portail.imcce.fr/fr/ephemerides/astronomie/Promenade/pages3/318.html)

J'invite les esprits scientifiques qui veulent une définition cédant moins à la vulgarisation du phénomène à se rendre ici : http://www.astrosurf.org/lombry/menu-meteores.htm.


L'essaim des Léonides photographié le 18 novembre 1966


Si les essaims météoritiques donnent l'occasion de mettre le nez dehors pour assister en direct à des shows interstellaires de première catégorie, les météores tout court incitent davantage à se planquer quelque part... De tailles variables, ils peuvent faire d'énormes dégâts. "Les plus gros météorites, pesant plusieurs centaines de tonnes, rentrent dans l’atmosphère sur une trajectoire inclinée à environ 45° et à plus de 30 km/s ( >100000 km/h) et ne s'y consument pas entièrement. En l'espace d'une minute, le projectile percute violemment le sol en provoquant un immense cratère (Meteor Crater) ou l’érection d’une chaîne de montagnes (Gosses Bluff) par un effet similaire à celui qui se produit quand on lance un projectile dans de la boue. Si la météorite est très dense, elle peut être enfouie au centre du cratère d’impact, mais si elle poreuse ou subit un freinage aérodynamique très important elle peut tout aussi bien exploser en milles fragments à quelques kilomètres d'altitude et se disperser sur des dizaines de kilomètres alentour (Sikholite Alin) ou exploser dans l'atmosphère en libérant toute son énergie sous forme de chaleur (Tunguska, Lugo)." (source : http://www.astrosurf.org/lombry/meteorites.htm)



Vous avez sûrement déjà entendu parler de Tunguska, ce cataclysme qui frappa la Sibérie en 1908... Il est au coeur de certaines théories conspirationniste et a même fait l'objet d'un épisode d' X-Files ... Mais les astéroïdes "tueurs" existent réellement. C'est un des scénarii catastrophes envisagés pour annoncer la fin de l'Humanité, l'Armaggedon ... Homonyme d'un célèbre film bien rigolo d'ailleurs Je pense d'ailleurs qu'il sera bon de faire un topic à part sur ces astéroïdes énormes, voire sur Tunguska. Mais sans tomber dans le catastrophisme les météorites sont précieuses à la science afin de délivrer des informations sur le système solaire primitif.

Dav

Message édité le 28-07-2006 à 13:21:01 par glingal
 
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