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mutation divine
"il n'ya pas de chemin qui mene au bonheur..
Le bonheur est le chemin!"

Proverbe tibétain.

(Lu sur une petite ardoise sur une cheminée ds un gite sur le chemin de Compostelle.)

J'avais envie.
pelerin sur le sentier
Après ces deux textes sur le Chemin, surement pourrait il en avoir d'autre, mais j'ai dejà épuisé mes ressources du moment coté extrait de livres...Etc....

Et vous? Pour certains, l'ésoterisme, est une philosophie, pour d'autre, une passion, d'autre, un sujet d'etude, ou encore une vision du monde paticuliere, d'autre en font, une voie, ou une méthode, certain preche le carpe Diem, d'autre vise leur reves, d'autre se professe mage, certain, disciple de tel ou tel enseignement, l'un dira ne rien connaitre, d'autre sont plein de connaissances, certains ont la vingtaine, d'autre depasse la trentaine, l'un sera fou de nature, l'autre de Kabbale, un autre encore, experimente peut-etre le monde astral, l'autre croit juste en l'amour, celui ci à tel croyances celui là .....etc

Et notre Vision, nos moyens, nos connaissances, notre Sagesse, nos experiences, nos desirs, nos engagements, notre Vie extérieur, ce que nous sommes, tout ce que nous sommes, cela Forme, une choses, que la conscience a réalisé ou non :

Un chemin sur le Grand Chemin de la Vie.... Si vous acceptez de parler de votre Chemin, de ce qu'il est, cela sans doute éclairera t-il les autres!

Je pense que partager nos connaissances est un bien, tout comme nos reflexions, mais qu'en est il de ce qu'est notre Voie, ou notre Cheminement Spirituel, ou notre Quete Initiatique...le terme differe selon chaque personne.

Nous avons parlé de notre commencement dans le post :

"comment est on arriver sur le chemin?"

http://abrasax.alloforum.com/sujet-11765-0-1037-0-0-1-3181-1.html


et aujourd'hui, l'esoterisme, votre Chemin...quel est il?


Je ne sais pas vraiment qui tu es, mais étant à tes côtés sur le Chemin de la Vie, Ami et Compagnon, dis moi, sur quelle route marchons nous?

pelerin sur le sentier
Un extrait du "Vers le Temple" du Dr Annie Besant.

Si, de quelque centre situé dans l’espace, nous pouvions suivre du regard la marche de l’évolution, étudiant l’histoire de notre chaîne de mondes suivant une conception imaginaire, figurative, et non sous l’apparence de régions physique, astrale et mental que ces mondes nous présentent ; s’il nous était donné de considérer ainsi, de l’extérieur, ces groupes d’êtres qui progressent, cette humanité en évolution, nous pourrions, me semble-t-il, représenter le tout sous forme d’un tableau.


Je vous decris une haute montagne dressée dans l’espace et ceinte d’une route qui s’élève en tournant jusqu’au sommet du mont. Les spires de la route sont au nombre de sept. Sur chaque spire je vois sept stations où les pèlerins demeurent pendant un temps, et dans chacune de ces stations ils doivent s’élever encore par un sentier tournant.

[ Le pèlerinage de l’humanité dans son cycle actuel d’évolution consiste à accomplir sept fois le tour d’une chaîne de sept mondes. Sur chaque monde son séjour est de plusieurs millions d’années, et ces séjours sont au nombre de quarante-neuf ( sept mondes sur chacun desquels l’humanité repasse sept fois) ].


En suivant jusqu’au bout les spires de la route, nous voyons comment elle s’élève au sommet de la montagne. Nous voyons qu’elle aboutit à un Temple imposant, un Temple comme de marbre blanc, qui se détache rayonnant et lumineux sur l’azur de l’espace.

Ce Temple est le but du pèlerinage ; ceux qui y sont entrés ont achevé leur course, du moins en ce qui concerne cette montagne-là, et s’ils y demeurent encore, c’est uniquement dans le but de venir en aide à ceux qui montent.

Si nous considérons de plus près le Temple, si nous cherchons à voir comment il est construit, nous trouverons au centre un Saint des Saints, entouré de quatre enceintes circulaires et concentriques.

Ces quatre enceintes sont à l’intérieur du Temple, séparées entre elles par des murailles, et pour passer de l’une à l’autre le voyageur doit franchir un portail,, un portail unique dans chaque mur d’enceinte [ Ces quatre « portails » sont les quatre grandes Initiations ]. En dehors du Temple se trouve encore une cinquième enceinte, l’Enceinte Extérieure, où les voyageurs sont beaucoup plus nombreux que dans le Temple même.



Nous avons donc sous les yeux un tableau de l’évolution humaine, du chemin que suit la race et du Temple qui en est le terme. Sur la route, une vaste multitude d’êtres humains qui montent, lentement, si lentement qu’ils semblent parfois, pour chaque pas en avant, faire un pas en arrière. La tendance générale de l’ensemble est ascensionnelle, mais si lente est leur marche, qu’à peine peut-on la percevoir.
Cette évolution continue de la race à travers les âges semble tellement longue et tellement pénible qu’on se demande comment les pèlerins ont le courage de monter si longtemps. À suivre la race autour du mont, des millions d’années s’écoulent ; des millions d’années encore se passent à suivre un seul pèlerin dans sa marche.


Et nous voyons alors que ce pèlerin semble traverser une interminable succession de vies employées, toutes, à monter. Une lassitude nous gagne rien qu’à suivre du regard ces multitudes immenses qui s’élèvent si lentement, étage par étage, sur le chemin tournant. En les observant nous nous demandons : « Pourquoi donc montent-ils si lentement ? Comment se fait-il que ces millions d’hommes accomplissent un si long voyage ? Pourquoi leur effort est-il sans cesse tendu vers ce Temple dressé sur la cime ? »


À les observer, il semble que la lenteur de leur marche provienne de ce qu’ils ne voient pas le but, de ce qu’ils ne comprennent pas la direction que suit leur race dans son voyage. Si nous considérons séparément quelques-uns d’entre eux, nous les voyons se détourner à chaque instant de la route, attirés de-ci de-là, sans détermination dans leur allure.
Au lieu d’aller droit devant eux comme des gens affairés, ils errent à l’aventure semblables à des enfants qui s’écartent du chemin pour cueillir une fleur ou poursuivre un papillon.
Toute leur vie semble perdue, et lorsque, surpris par la nuit, ils suspendent pour un temps leur marche, bien faible est le progrès accompli. Il ne semble pas que le développement intellectuel, quelque lent qu’il soit, lui aussi, accélère de beaucoup leur mouvement. Ceux dont l’intellect est à peine formé paraissent s’endormir après chaque jour de vie, ayant à peine dépassé l’étape du jour précédent, et ceux qui sont intellectuellement plus évolués ne marche guère plus vite, et semble gagner peu de terrain dans chaque existence. À les regarder monter ainsi le coeur se lasse, et l’on se demande pourquoi ils ne lèvent pas les yeux pour voir où leur chemin les mène.


Or il semble que l’Enceinte Extérieur du Temple, cette première enceinte où pénètrent quelques-uns de ceux qui sont en tête de l’évolution, n’ait pas comme seule voie d’accès le chemin qui tourne si longtemps autour de la montagne. Car en regardant bien nous voyons de nombreux points, sur la route en spirale, d’où l’Enceinte Extérieure peut être atteinte, atteinte par des sentiers plus courts qui ne tournent pas autour du mont, mais en gravissent directement la pente.

Le pèlerin au coeur intrépide, aux membres vigoureux, peut choisir ces sentiers. Et si nous cherchons à voir comment certains parviennent à l’Enceinte Extérieure plus rapidement que leurs semblables, nous verrons qu’ils ont quitté la longue route pour faire un premier pas sur le sentier direct, du jour où, pour la première fois, un rayon émané du Temple a frappé leurs yeux.
Car ce temple blanc qui couronne la cime projette des rayons de lumières sur la pente du mont.

De temps à autre un voyageur détourne son regard des papillons et des cailloux du chemin, et le rayon de lumière semble frapper ses yeux. Il lève la tête vers le Temple, il le voit un instant, et après cette première vision, jamais plus cet homme n’est entièrement semblable à ce qu’il était auparavant. Ne fût-ce qu’un instant, il a reconnu un but et une fin, et il a entrevu le sommet vers lequel il monte, et le sentier abrupt, mais tellement plus court, qui escalade directement la pente au sommet de laquelle le Temple rayonne.


Et dans cet instant où l’âme reconnaît le but à atteindre, dans cet instant où elle comprend, en un éclair d’intuition, qu’au lieu de la longue route qui non seulement contourne la montagne mais s’enroule encore sur elle-même, il est un sentier direct conduisant au terme, - dans ce fugitif instant d’illumination, l’âme comprend en outre que le sentier a un nom qui est Service, et que tous ceux qui abordent cette voie directe doivent y entrer par une porte où brille en lettres d’or l’inscription : Service de l’homme.

L’âme que nous observons a dès lors compris qu’avant de pouvoir atteindre même l’Enceinte Extérieure du Temple, il lui faut franchir cette porte, et se rendre compte de ceci : Que la vie est destinée au service, et non à la satisfaction des désirs égoïstes, et que le seul moyen de monter plus vite consiste à monter dans l’intérêt de ceux-là qui s’attardent, afin que du Temple, puisse être donnée aux pèlerins de la longue route une aide plus efficace qu’ils n’en pourraient recevoir autrement.



Ainsi que je l’ai dit, ce n’est là qu’un éclair, une vision fugitive qui s’évanouit aussitôt, car l’oeil n’a fait qu’être frappé par un des rayons de lumière qui descendent du mont. Et tout au long de la route en lacets gisent épars, tant d’objets attrayants, que le regard de l’âme en est facilement captivé à nouveau. Mais la lumière une fois aperçue, il est toujours plus facile de la revoir. Le but à atteindre une fois entrevu, et le devoir et le pouvoir du service une fois compris, ne fût-ce qu’en une intuition passagère, il reste au fond de l’âme un désir de gravir ce sentier plus court, et de trouver la voie qui monte tout droit vers l’Enceinte Extérieure du Temple.



Après cette première vision, la lueur se renouvelle de temps en temps. Elle se renouvelle d’un jour à l’autre de la longue ascension, plus brillante peut-être à chaque renouvellement. Et nous voyons ces âmes commencer à monter avec plus de constance que leurs semblables. Bien qu’elles tournent encore autour de la montagne, elles s’adonnent d’une manière plus suivie à la pratique des vertus, et se consacrent avec plus de persistance à la Religion,, à la Religion qui s’efforce de leur montrer comment elles peuvent atteindre enfin le Temple.



Les âmes qui ont entrevu cette fin possible et se sentent plus ou moins attirées vers le sentier qui y conduit, se distinguent donc de leurs semblables par leur diligence et leur attention, et passent bientôt en tête de l’immense multitude éparpillée sur la route.

Elles voyagent plus vite parce qu’il y a plus de résolution dans leur marche, parce qu’elles commencent à comprendre la direction qu’elles suivent ; d’où leurs efforts, d’abord bien imparfaits, pour marcher, c’est-à-dire vivre, dans un but déterminé. Et bien que comprenant encore à peine ce que sera en fin de compte ce but ( car elles en ont une vague intuition plutôt qu’une compréhension nette ), elles cessent néanmoins d’errer à l’aventure, reperdant le lendemain ce qu’elles ont gagné la veille.

Elles montent désormais d’une manière continue sur la route tournante, et chaque jour de vie les voit monter un peu plus vite, jusqu’à ce qu’elles aient pris sur les multitudes une avance décisive par la spiritualité de leur vie, la pratique des vertus et le désir croissant de venir en aide à leurs semblables. Ces âmes, bien qu’encore sur la route tournante, accélèrent donc leur marche vers le sommet et commencent plus nettement à s’évertuer.

Elles s’efforcent d’aider leurs semblables, et tendent une main secourable aux êtres qui les entourent afin de les entraîner plus rapidement sur la voie.



Bientôt, tandis qu’elles s’avancent escortées par les âmes qu’elles aiment et qu’elles aident, voici venir à leur rencontre une forme admirablement belle, bien que d’aspect sévère au premier abord. Elle commence à leur parler tout bas d’un chemin plus court, et à leur indiquer les conditions d’un progrès rapide.

Nous savons que cette forme se nomme Connaissance. Elle est en quelque sorte la soeur des deux autres influences secourables dont nous avons déjà parlé, et qui sont le Service de l’homme, et la Religion auxiliaire des âmes dans la pratique de la vertu. Toutes trois ensemble guident les pas de l’âme jusqu’à ce qu’enfin se lève une aube plus lumineuse avec une plus entière compréhension. Et vous voyez alors que cette âme commence à se faire une idée nette du but de son ascension. Elle ne se contente plus de rêver d’avenir, mais elle cherche à faire de ce rêve le but défini de ses efforts, elle reconnaît le Service comme loi de la vie.



Voici maintenant qu’obéissant à un mouvement spontané, l’âme profère à mi-voix une promesse sincère d’aider au progrès de la race. C’est là son premier voeu, le vœu de se consacrer un jour au service de l’humanité. Sans être encore un vœu de plein propos, il implique cependant la promesse d’un tel voeu pour un temps à venir.


Il est écrit dans un Saint Livre qu’un des Grands Êtres, qui suivit la voie plus brève et gravit le sentier ardu, et qui la gravit même si rapidement qu’il laissa derrière lui toute sa race et se trouva seul en avant, gage de l’humanité future, semblable aux prémices de la récolte ; - il est écrit de Celui qui, dans un âge plus récent, fut connu sous le nom de Bouddha « qu’il parfit Son voeu de Kalpa en Kalpa . Car l’accomplissement qui allait couronner Sa vie devait commencer par la promesse du service.

Ce premier voeu de l’âme la rattache aux Grands Êtres qui l’ont précédés, et forge en quelque sorte le lien qui l’attire au sentier de l’épreuve, au sentier qui la conduira jusqu’à l’Enceinte Extérieure, et à travers cette Enceinte jusqu’au seuil du Temple même.



Après mainte et mainte vie de travail et d’effort, devenue plus pure, plus noble, plus sage de vie en vie, l’âme profère enfin clairement et distinctement sa volonté maintenant puissante. Et lorsque cette volonté s’annonce comme une décision nette et précise, non plus comme un murmure qui aspire mais comme un verbe qui ordonne, cette volonté résolue frappe au portail de l’Enceinte Extérieure, et le coup qu’elle frappe, nul ne peut le méconnaître, car il exprime la force d’une âme décidée à vaincre, d’une âme assez instruite en outre pour comprendre l’immensité de la tâche qu’elle entreprend.

Car, parvenue maintenant au seuil de cette première enceinte, l’âme sait ce qu’elle s’efforce d’accomplir ; elle conçoit combien formidable est la difficulté qui l’attend. Sortir de sa race, voilà ce qu’elle propose, sortir de cette race qui va continuer à monter en tournant sans cesse autour du mont pendant des âges sans nombre, passant d’un monde à l’autre, autour de ce que nous appelons la chaîne planétaire, passant et repassant autour de cette chaîne jusqu’à satiété.


L’âme intrépide qui frappe maintenant au portail extérieur veut escalader cette même montagne en quelques brèves vies humaines; elle veut gravir pas à pas, affrontant les pentes les plus ardues, le sentier qui la conduira droit au Saint des Saints.

En un espace de temps qui sera mesuré par un petit nombre de vies : elle a l’intention d’accomplir ce qui exigera pour la race des myriades d’existences – tâche si formidable qu’à la considérer, un vertige s’empare du cerveau, tâche si puissante, que de l’âme qui l’entreprend on peut presque dire qu’elle a commencé à se rendre compte de sa propre divinité, de la Toute-puissance qui gît latente en elle.

Car c’est assurément une tâche digne d’un Dieu, que d’achever en quelques vies, à partir du point où la race en est actuellement de son évolution, ce que l’ensemble de cette race accomplira non seulement pendant le restant de son séjour sur ce globe, mais dans les « rondes » encore à venir.

L’accomplissement d’une telle tâche indique clairement que la Puissance Divine est en voie de se parfaire au sein de la forme humaine.


Ainsi l’âme frappe à la porte, la porte s’ouvre pour la laisser passer, et elle pénètre dans l’Enceinte Extérieure. Il lui faut maintenant cheminer à travers cette Enceinte, et la traverser pas à pas jusqu’au seuil du premier portail conduisant au Sanctuaire même, du premier de ces quatre portails qui représentent, chacun, une des grandes Initiations.


Ce seuil, nulle âme ne peut le franchir si elle ne s’est à tout jamais vouée à l’Éternel, et si elle n’a cessé de s’intéresser aux choses éphémères qui l’entourent ici-bas. Car une fois franchi le seuil du Temple, jamais l’âme n’en sortira.

À travers ce premier portail des Enceintes Intérieures qui conduisent au Saint des Saints, l’âme passe pour n’en plus revenir. Elle a choisi sa part pour tous les siècles futurs, elle a pénétré au lieu d’où nul ne sort quand une fois il y est entré. C’est donc au sein du Temple même que se trouve la première grande Initiation..

Mais l’âme dont nous suivons la marche commence seulement à s’y préparer. Dans l’Enceinte Extérieure elle s’apprête à gravir, pendant les vies qui vont suivre, les sept marches aboutissant au premier portail. Arrivée là, elle attendra qu’il lui soit permis de franchir le seuil du Temple même.


Quelle sera donc sa tâche dans l’Enceinte Extérieure ? Quel genre de vie faudra-t-il qu’elle mène pendant les existences qu’elle y passera, afin de se rendre digne de frapper à la porte du Temple ?

Tel est le sujet qui nous attend ; pour vous l’exposez je ne ménagerai pas mes efforts, dussé-je n’en trouver qu’un ou deux, parmi vous, capables d’en profiter réellement. Car je ne le sais que trop, ô mes frères et mes soeurs, dans ma description de l’Enceinte Extérieure il se trouvera mainte chose dure et peu attrayante à votre goût.


Grande est déjà la difficulté pour qui veut seulement trouver le chemin de cette enceinte, pénible est l’effort qu’exige la pratique de la religion et des vertus qui permettent à l’âme de frapper simplement à la porte de ce degré extérieur, de cette Enceinte Extérieure entourant le temple; aussi ceux qui y pénètrent ont-ils déjà dans leur passé accompli de grands progrès.

Il y en aura donc probablement, certainement même, parmi vous, pour qui le genre de vie qu’il me faudra décrire n’aura guère d’attrait, car peu d’hommes ont reconnu le but et la raison d’être de leur existence. Ceux-là seuls, retenez-le bien, se trouvent dans l’Enceinte Extérieure, qui se sont consacrés définitivement au service. I

ls ont tout donné, sans demander en retour d’autre privilège que celui de servir, Ils ont reconnu nettement le caractère transitoire des choses terrestres, et ont hardiment embrassé la tâche qu’ils veulent accomplir.

Ils ont tourné le dos aux sentiers fleuris qui s’enlacent aux flancs de la montagne, et sont fermement décidés à monter tout droit, quoi qu’il puisse leur en coûter, quelque pénible que puisse être la tension à subir dans les rapides existences qui vont se succéder pour eux. Il y aura de l’effort, beaucoup d ‘effort dans l’Enceinte Extérieure, car c’est un lieu où bien des choses seront à faire en peu de temps.


Message édité le 15-03-2006 à 21:38:10 par pelerin sur le sentier
pelerin sur le sentier
Voici un texte que j'ai trouvé sur un site...il y a longtemps...et je m'efforce de retrouver lequel [ et dont voici l'adresse : http://www.eternelpresent.ch/chemin.html ]
...voilà

Beaucoup de gens me demandent si ils sont sur le bon chemin,
c'est une question qui revient sans cesse.
Les doutes, les peurs de se tromper de voie,
de faire des erreurs assaillent l'esprit en quête de vérité.
Mais qu'est-ce que le chemin ?
Le chemin n'est-il pas celui où vous vous trouvez à l'instant ?
Comment pourriez-vous être hors de votre chemin ?
Votre vie, les circonstances de votre vie,
c'est cela votre chemin, c'est pourquoi il existe autant
de chemins que d'individus et personne ne peut vous dire
de suivre le même chemin que lui.
Votre vie vous met en relation avec les événements
les plus propices à votre éveil et cela avec toute
la patience et l'amour de la création.
On a tout le temps qu'il faut et rien ne presse,
pourquoi d'ailleurs être pressé d'atteindre un but,
pourquoi cette impatience à désirer autre chose que ce qui est là ?
L'impatience ne fait que créer de l'anxiété et
on se prive de goûter la joie de l'instant.
Tout a un sens et rien n'est là par hasard,
tout ce qui se présente à vous est ce qui peut vous arriver
de mieux dans le moment présent, même si parfois
c'est difficile ou douloureux.
Les expériences les plus dures à vivre sont toujours
des occasions de nous remettre en question et de regarder
en nous même ce qui se passe.
Ce que l'on considère comme erreurs sont en fait des passages
de notre vie qui mettent en lumière nos fonctionnements,
nos rapports avec les autres et avec notre environnement.

On est toujours en train de désirer autre chose que ce qui est là
et on place notre salut ou notre éveil dans un devenir futur.
C'est une croyance de croire que l'éveil arrivera après
avoir travaillé et travaillé encore et que cet éveil arrivera
demain ou après-demain, dans un an ou dans 10 ans.
L'éveil ne s'est jamais produit et ne se produira jamais demain,
dans une heure ou dans 10 ans, l'éveil c'est maintenant,
l'éveil se produit toujours dans l'instant présent,
dans cet unique présent.
Tant que l'on attend qu'il se produise,
le voile ne se déchirera jamais.
On passe notre vie à attendre toujours autre chose,
la semaine on attend le week-end et ensuite on attend
les vacances et ensuite une soirée entre amis et on attend
toujours et lorsque arrive le moment de goûter à la joie de l'instant,
on attend encore autre chose, mais la joie c'est maintenant,
ce n'est pas demain qu'on la ressentira, lorsqu'on ressent de la joie,
c'est toujours dans l'instant présent.

Pourquoi vouloir atteindre un état particulier,
pourquoi désirer s'éveiller ?
Tant qu'on entretient de tels désirs, on est dans le devenir,
hors on a pas à devenir ou à grandir, on est déjà cela, on est
déjà l'infini silence d'amour et cela se révèle lorsque
l'on abandonne tout désir de devenir autre chose
que ce qu'on est à l'instant.
Voir, observer et ressentir.
Etre totalement présent à ce qui est là en cet instant.
On aura beau travailler très dur inconsciemment à conserver
notre identité, une image de nous même ou notre ego,
la lumière de notre présence silencieuse fera irruption
d'une manière ou d'une autre.
Pourquoi être pressé ? Croyez-vous en être à votre première vie ?
On a tout le temps qu'il faut et on a toutes les vies qu'il faut,
rien ne presse.
Cette vie n'est qu'une page dans un roman infini.
On est ici pour goûter à la vie terrestre,
pour explorer et découvrir, explorer comme un enfant
qui va à la découverte de son environnement,
ses découvertes l'émerveille, ses yeux brillent de joie
et même si il chute, si il trébuche, il se relève
et repart le coeur heureux.

La voie ou le chemin ce n'est pas seulement adhérer à une religion,
à un mode de vie, à une technique ou de suivre des enseignements.
Cela fait partie de votre voie, mais ce n'est pas la voie.
La voie c'est votre vie dans son ensemble
et vous y êtes en plein dedans.
Observez comme toutes les voies qui sont proposées sont restrictives,
on vous demande de faire ceci et cela, de ne pas faire ceci ni cela,
de faire comme ci et comme ça,
alors on fait gentiment ce qu'on nous dit
parce qu'on "croit" qu'ils savent ce qui est bon pour nous.
Oui bien sûr, des effets se font ressentir,
on peut également développer des "pouvoirs" qui vont
satisfaire notre ego et créer une "belle" image de nous même
à montrer aux autres.
Mais l'éveil dans tout ça ? Quand est-ce qu'il survient ?
Après des années et des années de pratique ? Ou peut être jamais ?
En tout cas c'est toujours pour plus tard et
on passe à coté de l'essentiel.
L'essentiel est là, dans l'instant présent.
Alors pratiquez pour le bonheur, pour la joie, mais n'attendez
rien d'autre de cette pratique que ce qu'elle
vous apporte à l'instant.
Soyez heureux et détendez-vous, tout est en ordre dans l'univers.


Message édité le 11-02-2006 à 14:37:34 par pelerin sur le sentier
 
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