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gague
Le nucléaire, c'est un sujet tellement secret, que les gouvernements et médias oublient de nous rappeler les graves événements de l'histoire.

Je ne parlerai pas des deux bombes balancées sur le japon, pays martyr.

Je reviendrai par contre sur le premier accident nucléaire, que les médias ne nous parlent jamais.
Quand Fukushima était dans les médias ( étonnant, ça n'a pas duré longtemps, et c'est comme si rien ne s'était passé... ça s’appelle de la désinformation... Et bien sûr il ne s'agit jamais d'argent, comme j'ai entendu parler un représentant du nucléaire français durant cette période...), ma curiosité m'avais fait fouiné sur le net, et j'avais trouvé une info, pour moi ENORME, le 1er accident nucléaire datait de 1957...

Alors, je vous remets des "petites" infos" piochées sur let net !!!

- Le complexe Mayak

L’objectif du complexe Mayak est de fabriquer et de raffiner du plutonium, dans le but de produire des têtes nucléaires. Dès 1947, le premier réacteur est mis en marche. Au total, cinq réacteurs seront construits sur le site, et l’URSS pratiquera son premier essai nucléaire en 1949.
Dès les premières années d’exploitation, les installations relâchent des matières radioactives dans différents petits lacs, et dans la rivière Tetcha, qui se jette dans l’Ob, fleuve très important de Russie.

- 1957 : l’accident

Le 29 septembre 1957 survient un très grave accident . Des cuves de déchets enterrées subissent une panne dans le système de refroidissement. Cela conduit à une puissante explosion chimique. Des radioéléments se répandent alors, l’explosion ayant projeté des produits radioactifs à plus d’un kilomètre d’altitude, ainsi que dans l’environnement de l’installation,.
L’explosion eut une puissance équivalente à 75 tonnes de TNT.
On estime que cet accident équivaut, en terme de rejets radioactifs, à la moitié d’un Tchernobyl. Il est classé niveau 6 sur l’échelle de l’INES.
Les premières informations révélées au sujet de cet accident le furent en 1976, soit 19 ans plus tard, l’union soviétique ayant maintenu un régime de secret défense sur cette affaire.

4 - Les conséquences

- 270 000 personnes furent exposées aux radiations. Cependant, aucun registre de cancer ne permet d’évaluer le nombre de victimes, et si il existe des études sur le sujet, elles sont peu fiables.
- 800 kilomètres carrés de territoire restent fermés, 23 villages furent détruits. Mais quelques familles vivent encore au cœur de ces ruines. Le gouvernement leur offre l’équivalent de 20 000 € pour quitter les lieux, ce qui ne permet pas à tous de partir. Les consignes sanitaires ne peuvent être respectées : les habitants mangent ce qu’ils cultivent.
Si des contrôles sanitaires sont effectués, les résultats ne sont pas transmis aux habitants ; ainsi, la population est un objet d’étude, unique, observée depuis plus de 50 ans, permettant aux scientifiques d’étudier un « après-accident ».

Dans l’eau, dans la terre, dans la nourriture, on détecte ainsi, dans de très fortes proportions, de nombreux radioéléments : césium 137, tritium, plutonium 239, plutonium 240… Autant de déchets qui ne disparaîtront pas avant de nombreuses années….

Source : http://nucleaire-nonmerci.net/accident-nucleaire-mayak-urss.html

Bref... jusqu'à quand on cachera et re-cachera la vérité du nucléaire, et quand auront ils le courage de se décider à passer à des énergies plus propres et moins destructrices...

Il faut savoir que dans le manuel du parfait petit maniaque du nucléaire, l'accident total n'existe pas, car ça ne doit jamais exister, parce que l'on sait pas quoi y faire... d'ailleurs il n'y a plus rien à faire...
Jusqu’où doit on aller avec le ratio risque profit ??? Et sur le dos de qui ???

Et à quand les courageux hommes politiques se retourneront vers l'énergie libre ???
arcane
Bonjour,

Combien de catastrophe faut-il pour que la population et les politiciens se rende compte des risques? d'abord on a eu Tchernobyl et la finalement Fukushima.

Ici un article sur des maires de France qui visite en bus la région toucher.

Citation :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/02/01/a-fukushima-des-maires-francais-face-a-l-ennemi-invisible_1637285_3244.html#ens_id=1504462

Fukushima Envoyé spécial - "Quand je vois défiler ces magnifiques paysages de Fukushima aujourd'hui contaminés, je ne peux m'empêcher de penser à ma région et de m'interroger sur le devenir de ces territoires." La remarque a fusé, empreinte d'une réelle émotion. Par la fenêtre du bus, l'adjoint au maire de Chinon (Indre-et-Loire), Yves Dauge, admire la nature généreuse du département de Fukushima. Des rizières au repos, d'immenses forêts, le tout sur fond de montagnes enneigées sous un soleil accroché dans un ciel sans nuages.

Une vraie carte postale qui séduit Yves Dauge comme les sept autres élus français venus passer quelques jours dans ce département du nord-est du Japon. Avec un objectif : "Voir comment les autorités locales japonaises gèrent la crise nucléaire et ses conséquences." Partant du constat que l'accident de mars 2011 à la centrale Fukushima Dai-ichi a marqué les esprits au Japon comme en France, Cités unies, organisation française de promotion des collectivités locales à l'international, et son équivalent japonais CLAIR ont organisé, du 12 au 14 janvier, ce voyage réservé à des élus de collectivités voisines de sites nucléaires, La Hague (Manche), Chinon ou encore Fessenheim (Haut-Rhin).

Quelques jours pour s'immerger dans un territoire marqué par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, et surtout par le pire accident nucléaire depuis Tchernobyl. Un drame d'une ampleur telle que Bertrand Gallet, directeur général de Cités unies, regrette que "les élus n'aient pas été plus nombreux à répondre à l'appel, tant ce voyage est instructif".

Une ville évacuée dans le périmètre d'exclusion de 20 km autour de la centrale.

Une ville évacuée dans le périmètre d'exclusion de 20 km autour de la centrale.REUTERS/STRINGER

Instructif et bouleversant. "Pour nous, ajoute Yves Dauge, ce voyage est un cas concret. Tout ce qui nous a été dit me perturbe beaucoup. A l'avenir, qui va vouloir s'installer ici ? Quelle entreprise va vouloir investir ?" Car, au fil de ces journées à arpenter l'un des plus vastes départements japonais, à contourner la zone interdite des 20 kilomètres établie autour de la centrale et à écouter élus locaux et habitants, les visiteurs ont pris la mesure réelle d'un drame à l'origine de l'évacuation de plus de 100 000 habitants, d'une crise qui pourrait durer quarante ans et d'un coût évalué à 1 151 milliards de yens (11,4 milliards d'euros). Le tout sans compter l'impact sur la santé de milliers de personnes, qui devrait être ressenti d'ici quelques années et le problème durable de la contamination radioactive.

Une situation qui n'incite guère à l'optimisme. L'adjointe au maire de Strasbourg, Françoise Buffet, pour qui les paysages de Fukushima évoquent les forêts des Vosges, déplore que l'environnement soit "aujourd'hui dangereux, interdit" par la présence massive des dépôts radioactifs. Ils atteignent parfois de tels niveaux qu'ils font réagir les dosimètres amenés par la délégation.

Cette pollution radioactive a été baptisée d'"ennemi invisible" par Norio Kanno, le maire d'Iitate, village qui avait misé sur l'agriculture bio et qui se situe à l'intérieur des terres, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de la centrale. Les 6 000 habitants ont dû l'évacuer, car il a eu la malchance de se trouver sur la route du nuage hautement radioactif émis dans les premiers jours de la crise. "Nous avons été victimes d'un caprice du vent", regrette Norio Kanno, rencontré à Iino, dans la banlieue de la ville de Fukushima, où se trouve désormais sa mairie.

Son émouvant témoignage a mis en évidence l'enjeu complexe de la décontamination, qui empêche aujourd'hui d'envisager le retour chez eux des habitants. "Un jour, juge Jacques Maugein, président de la commission locale d'information (CLI) sur le nucléaire en Gironde, le gouvernement japonais devra avoir le courage de reconnaître que la décontamination est une épreuve du temps. Il faudra au moins quarante ans pour un retour à la normale."

De fait, a, par ailleurs, expliqué Ryo Ijichi, responsable de l'ONG On the Road et membre du secrétariat gouvernemental pour la reconstruction, "les efforts de décontamination ne donnent pas grand-chose". Le vent et la pluie déplacent les dépôts radioactifs accumulés dans les forêts et sur les montagnes. Et la centrale accidentée continue de rejeter du césium, à 70 millions de becquerels par heure. Si bien qu'une zone "nettoyée" est à nouveau polluée en quelques jours.

Outre le problème de la contamination, qui pousse au départ des milliers d'habitants, le plus souvent jeunes, les élus français ont pu noter le profond sentiment d'abandon ressenti dans les jours qui ont suivi l'accident par les responsables rencontrés. Katsunobu Sakurai, maire de Minami-Soma, ville côtière de 71 000 habitants, victime du tsunami et dont une partie se trouve dans la zone des 20 kilomètres, a évoqué "l'absence totale d'informations, de consignes, de ravitaillement. J'ai dû tout décider seul, notamment en matière d'évacuation". Réaction de Jacques Maugein : "En France, c'est le préfet qui a normalement l'autorité pour décider une évacuation. Que devraient faire les élus s'il ne la décide pas ?"

A la centrale aussi, les responsables se sont sentis bien seuls au moment du drame. Ce déficit de communication avec le siège tokyoïte de Tepco (compagnie d'électricité de Tokyo, propriétaire et opérateur de la centrale) fait dire à Jacques Maugein qu'aujourd'hui, en pareille situation, "EDF se serait comportée comme Tepco".

Triste constat qui en amène un autre : "Les Japonais vivaient avec l'idée du zéro danger du nucléaire, note Françoise Buffet. Cet accident leur a prouvé l'inverse." Elle se dit profondément marquée par le témoignage du maire d'Iitate. "Pour lui, le traumatisme, le choc violent du tsunami paraissent préférables au mal invisible et sans fin de la radioactivité. Car l'important dans ce genre de situation est de pouvoir reconstruire, ce que la nature du mal radioactif ne permet pas."

Même les plus attachés au nucléaire paraissent ébranlés. Michel Laurent, ancien d'Areva, maire de Beaumont-Hague (Manche), commune voisine du chantier de l'EPR et où se trouve le centre de traitements des déchets de la Hague, clame l'importance de "toujours penser à l'impensable quand on s'intéresse aux risques d'accident". "Ce drame confirme l'importance de ne pas faire d'économies sur la sécurité et de maintenir les exploitants sous le statut de sociétés nationales."

Michel Laurent souhaite également des réponses sur les indemnisations. Pierre Gaillard, vice-président de la CLI auprès de la centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne), veut rencontrer l'assureur d'EDF, ce qu'il n'a pas encore réussi à faire malgré plusieurs demandes. Il s'interroge également sur le déroulement des exercices réalisés tous les deux ans en France. "Est-ce que l'on peut exiger des chauffeurs de bus, des gendarmes ou des pompiers d'intervenir dans des milieux devenus aussi hostiles ? Avons-nous les moyens de garantir leur sécurité ?"

Certaines craintes s'expriment. Jacques Maugein rappelle que la centrale du Blayais (Gironde) a été inondée en 1999 et peut toujours l'être. "Que peuvent les protections mises en place contre la puissance de l'eau ?" Evoquant l'ancienneté de la centrale de Fessenheim et le fait qu'elle se trouve sous la menace des eaux du canal d'Alsace, Françoise Buffet rappelle que Strasbourg, comme plusieurs villes allemandes et suisses, en a demandé la fermeture, en vain.

Et, finalement, la question porte sur l'avenir du nucléaire, une technologie dont, constate Françoise Buffet, "nous ne maîtrisons pas l'ensemble du processus et qui peut avoir des conséquences désastreuses". Pour Yves Dauge, c'est clair, aujourd'hui "il faut affirmer la nécessité de sortir du nucléaire". "Cela doit être accompagné d'une réflexion sur la stratégie énergétique, précise-t-il. Mais c'est d'autant plus fondamental que le nucléaire devrait coûter de plus en plus cher."

Il ne croyait pas si bien dire, comme l'a démontré le rapport de la Cour des comptes sur "Les coûts de la filière électronucléaire". Dévoilé le 31 janvier, il soulignait les "grandes incertitudes" pesant sur ce secteur.
Philippe Mesmer


Le pire dans l'histoire cette énergie est produit sans avoir réfléchit suffisamment longtemps pour savoir quoi faire si le terrain est contaminer..

imaginez vous votre jardin que vous ne pouvez plus planté vos légumes pendant 40 ans. Qu'autour de vous des membres de votre famille vont mourir d'un cancer à cause de la radioactivité ambiante.

les conséquences vont être quoi à long terme vivre dans une sorte de bulle avec un dôme ou il y a une forme d'autarcie pour ne pas être pollué par la radioactivité?

Arcane
 
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