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Urscumug
On a peut-être simplement hérité ça de nos ancêtres primates, nos cousins chimpanzés font aussi la guerre

Citation :


Pendant dix ans, ils ont observé le comportement d’un groupe de 150 chimpanzés vivant dans le parc national de Kibale, à Ngogo, en Ouganda. Entre 1999 et 2008, ils ont relevé 21 agressions mortelles perpétrées par des individus mâles de cette communauté sur d'autres chimpanzés. Sur ces 21 agressions, 13 d’entre elles ont eu lieu à l’intérieur d’une zone limitrophe occupée par un groupe voisin de chimpanzés, au Nord du territoire Ngogo. En peu de temps, les chimpanzés de Ngogo ont agrandi leur territoire de 22 pour cent. C’est à partir de cette observation que les chercheurs ont pu faire le lien entre les agressions mortelles et l’expansion de leur territoire : les nouveaux terrains conquis coïncidaient avec les endroits où les chimpanzés ennemis avaient été retrouvés morts.

Ces attaques se produisent lorsque quelques chimpanzés décident de s’aventurer à l’intérieur d’un territoire étranger. Ces rares excursions nécessitent beaucoup de déplacements, ainsi que des facultés à repérer d'autres chimpanzés dans un environnement qui ne leur est pas familier. Les intrus avancent en file silencieuse, et se nourrissent peu. Ils ne lancent l’assaut que s’ils sont en supériorité numérique.

Formée de 150 membres, la communauté de Ngogo est en moyenne trois fois plus grande que les autres groupes de chimpanzés vivant à travers le monde. Cet avantage numérique expliquerait pourquoi un tel degré de violence est constaté à l’égard des autres groupes.

L'appropriation d'un nouveau territoire garantirait au clan de chimpanzés agresseurs l’accès à plus de nourriture et le partage des ressources. Cela rappelle certains comportements humains... Pour autant, selon J. Mitani et ses collègues, il serait réducteur de faire une analogie entre les guerres humaines et le comportement agressif de ces chimpanzés.


Source : https://www.pourlascience.fr/sd/ethologie/guerre-chez-les-chimpanzes-10604.php

La dernière phrase dit qu'il ne faudrait pas faire d'analogie avec les guerres humaines, sans dire pourquoi, et pourtant la plupart des guerres humaines sont liées à l'accès aux ressources.
laurent
oui

La réponse selon moi est dans cette page :
http://europecomplot.blogspot.com/2010/02/le-kybalion-partie-11.html
Silence
Voyons voir... la guerre un moteur ? Comment cela se passe dans la nature au fait ? Les mâles dominants s'affrontent, dès que l'un se sent plus faible, il abandonne, et personne n'est vraiment blessé...

Aleister disait :
Citation :

résultat des courses? des millions de morts, une vraie boucherie, une horreur sans nom, mais aussi nous avons dévellopés de nouvelles technologies, le radar, les micro-ondes, le nucléaire,
il a fallut payer cher avec de nombreuses vies humaines, mais la technologie humaine a progressé, et la compréhension de l'univers qui nous entoure aussi


Les trois technologies que tu cites : radar, micro-onde, et nucléaire, sont une véritable plaie ! La question ne se pose même pas ! Les fours micro-onde, je vous en parlerais plus longuement un jour, y'a rien de pire (sans rentrer dans les détails : ça casse les vitamines, il ne faut pas être à moins de 3 ou 5 mètre de lui - selon sa puissance - quand il fonstionne car c'est nocif pour nous et nos cellules, les aliments qui en ressortent ré-émettent une partie des ondes - c'est pourquoi vous aurez tous constaté à quel point les aliments chauffés par ce type de four refroidissent si vite - et pour finir, gustativement, c'est dégueux... et d'un point de vu ésotérique c'est encore pire : ça détruit l'énergie spirituelle des aliments, et ça aspire la notre quand il fonctionne)... Le radar, c'est la même chose qu'un four à micro-onde car c'est grace (ou à cause) des radars de l'armée que la découverte a été faite... Quand au nucléaire, tout le monde en connait les risques...

En admettant un instant que des progrès technologiques aient été fait, j'ai envie de dire "à quoi bon" ? Pourquoi être si pressé ? toutes les découvertes auraient été faite quelques années plus tard, et de toute façon, je ne crois pas qu'on vive mieux aujourd'hui, que dans la Grèce antique. Alors à quoi bon cette course contre la montre ?

C'est un vieux problème occidental : l'expansion. L'expansion de territoire, l'expansion économique, l'expansion technologique, l'expansion de nos besoin et produit de consommation, et bien d'autres encore... et tout ça pour rien, pour ne pas vivre mieux qu'il y a deux mille ans. L'espérance de vie a augmenté me diriez-vous ? Ok. Mais la qualité de vie, elle ? Je ne crois pas. Encore que l'espérance de vie, quand on voit la multiplication incessante des cancers... Pire encore, j'ai vu un reportage en Asie, je me rappelle plus dans quel pays, j'ai pas vu le début, peut-être au Vietnam ou en Thailande, car c'était dans des forêts luxuriantes, où on y voit un village entier de petits vieux majoritairement centenaires, vivant sans technologie et parfaitement autonomes ! Ils parlaient, riaient, s'amusaient, vivaient, et étaient bien plus en forme que nos vieux de 70 ans... Moi je dis, il y aurait un complot historique visant à nous faire croire qu'on vit plus vieux et en meilleurs santé de nos jours grace à la technologie, cela ne me surprendrait pas une seconde...

Revenons à l'expansion...
Expansion plutôt que l'harmonie, ça vous choque pas ? Le vrai progrès, c'est celui qui se fait dans le respect de la nature, et donc de l'humain puisque nous ne devrions pas oublier que nous appartenons à cette nature. D'ailleurs le vrai progrès ne devrait pas nous isoler de la nature comme c'est le cas aujourd'hui...



Sinon, à propos des Etats-Unis, il est bon de rappeler que les deux plus gros attentats terroristes de l'histoire de l'humanité s'appelle Hiroshima et Nagasaki... Rappelons que le Japon allait capituler au moment d'Hiroshima, et que pour Nagasaki, c'est pire encore, car c'était uniquement une démonstration grandeur réelle de leur pouvoir, pour faire peur à l'URSS... Soyons réaliste, la seule fois que l'armée américaine a combattu pour restaurer la paix, c'était de la Normandie à Berlin, tout le reste n'était que des invasions pures et simples... Vietnam, Moyen-Orient, Amérique Latine, Amérique du Sud, que des prétextes fallacieux...
Mais à part ça, il est bon aussi de préciser que l'Europe, et la France, ont aussi leur lot d'ânerie... On a moins de pouvoir, c'est tout... C'est un peu comme à l'école, il y a le gros dur, qui tape sur tout le monde dès que quelqu'un le contredit, et puis il y a le n°2, celui qui est un peu moins fort... alors parfois il est sympa pour qu'on le préfère au gros dur, et parfois il s'allie vilement à ce gros dur... Mais si jamais le gros dur change d'école, le n°2 va tout naturellement devenir le nouveau gros dur...

De toute façon, le problème de la guerre est simple : c'est uniquement la cause de nos dirigeant... Pourquoi ? Parce que pour vouloir être à la tête d'un pays, il faut aimer le pouvoir, et quand on aime le pouvoir... Solomon, toi qui aime citer les films, en voici une qui te fera plaisir :
"Il veut ce que veulent tous les hommes de pouvoir : plus de pouvoir..." (Matrix)

Bien-sûr les arcanes du pouvoir passent par deux choses : le fameux "Diviser pour mieux régner", et ensuite la communication, ou plutôt devrais-je dire : la manipulation de masse.

Dans le Tao, on dit que l'homme sage ne veut pas le pouvoir, et que parce qu'il ne le veut pas, on peut le lui confier.

Message édité le 23-10-2006 à 16:47:21 par Silence
Sol
On peut aussi essayer de se placer un peu plus haut que les autres et se poser la question, en tant qu'ésotéristes (tout du moins d'apprentis ésotéristes) : quelles sont les grandes puissances en mouvement dans les mondes supérieurs, à travers ces conflits mondiaux ? Car derrière chaque pays il y a une égrégore, il y a des Idées qui ont leur propre vie, il y a des créatures qui s'affrontent. L'homme est un jouet entre leurs mains. Pas tous les hommes. Ceux qui essaient de sortir la tête de l'eau, de prendre un nouveau point de vue, échappent en partie à ces phénomènes.
Léon Tolstoï dans Guerre et Paix expose une grande théorie : les hommes d'état ne sont rien, ce sont les peuples qui font tout. Un homme est là parce qu'il fallait quelqu'un. Mais on peut élargir l'idée : un peuple n'est rien physiquement, ce qui est réellement, ce sont les entités célestes là haut, plus ou moins lumineuses, plus ou moins bénéfiques.

Comment se libérer de leur emprise ?

Peut-être en arrêtant de s'intéresser à elles, pour commencer... Quand on allume la télé, on voit quoi ? Meurtres, massacres, génocides. Le simple fait de regarder ces choses là nous lie à elles. Et un jour, elles nous aspireront. Il sera trop tard pour se demander si la guerre est un moteur nécessaire, on sera déjà en train de la faire... Jamais la violence n'a été nécessaire à l'évolution. Nécessaire à la défense, peut-être, à la survie physique, mais pas à l'évolution intérieure des individus.

Sol

Message édité le 15-03-2006 à 17:36:18 par Soledad666
Solomon Kane
Tu as bien raison mon petit Pèlerin de trouver cette histoire inquiétante parce qu'elle l'est. Elle l'est car pour nous tous qui aimons la paix, elle constitue un énorme nuage noir posé au-dessus de celle-ci. L'orage gronde au Moyen-Orient et ce qui est amusant, quand tu t'intéresses à ce qui se passe là-bas, c'est de constater comme les médias nationaux (entends les télévisions) esquivent le sujet. Combien de personnes connaissent les véritables enjeux dissimulés derrière ces rapides images du conseil de l'AIEA ? Combien d'individus sont à même de soupçonner la possibilité d'un conflit armé si les discussions tournent court ? Ce ne sera plus seulement les Etats-Unis qui seront concernés mais le monde entier car la manoeuvre a été si adroitement orchestrée que chaque camp a déjà taté le terrain pour savoir qui serait avec ou contre lui. Je pensais que l'Europe se mettrait en retrait, comme elle l'a fait pour l'Irak mais, pas de bol, le plan militaire américain a été validé par l'OTAN en cas d'attaque US... Dommage Eliane...

En revanche non, Solomon ne donne pas dans l'espionnage ! Par contre il commence à bien maîtriser la géopolitique et notamment l'imbroglio américano-arabe et il garde les deux yeux ouverts sur le Moyen-Orient et les deux oreilles attentives au délibéré du conseil de sécurité de l'ONU... Normalement je m'attends au résultat : la Russie et la Chine mettront leur veto à une attaque militaire sur l'Iran ce qui clôturera le protocole ONUsien et permettra aux USA de rentrer dans la phase préliminaire de leur action armée. D'ici à ce qu'il y est un nouvel attentat catastrophe aux Etats-Unis, il n'y aurait rien d'étonnant. C'est ce qui donnera la légitimité à Washington pour avoir le soutien populaire et se passer de l'aval de l'ONU...

Je pense néanmoins que, si guerre il y a, ce sera la dernière et, qu'après, nous pourrons enfin évoluer pour de bon.

Dav
pelerin sur le sentier
Je trouve toute cette histoire sur l'Iran inquietante ! ! !

et plus ça va plus je me dit que Solomon se lance dans l'espionnage ! ! ! ! !

La guerre n'est pas un moteur nécessaire, mais c'est moteur d'evolution d'efficace, mais l'evolution sera devenue réellement avancée quand il n'y aura plus de guerre....bien du Chemin!!!!



Solomon Kane
Tiens puisqu'on parle de guerre, un moteur nécessaire, eh bien voici de quoi vous donner une idée du prochain moteur qui va tourner. Personnellement, j'ai jamais été très doué en mécanique et je déteste me mettre les mains dans le cambouie. Si l'homme est naturellement altruite comme le dit le Chat de Jade, alors je me dis que certains hommes ont une manière assez originale de l'exprimer. Et vous, vous faites quoi ces dix prochaines années ?

Une Troisième Guerre Mondiale, sinon rien : les implications d’une attaque US contre l’Iran, par Heather Wokusch.

Heather wokusch.com, 19 février 2006.

« L’idée selon laquelle les Etats-Unis s’apprêtent à attaquer l’Iran et tout simplement ridicule. Cela dit, tout est envisageable. »
George W. Bush, février 2005

Assister aux manœuvres de l’administration Bush pour attaquer l’Iran ressemble à la position d’un passager dans une voiture conduite par un ivrogne. Des articles annonçant la catastrophe ont été publiés il y a un an, mais c’est désormais officiel : sous les ordre du Vice-président Cheney, le Pentagone a développé des plans « de derniers recours » pour une attaque aérienne par des bombardiers B2 et des missiles lancés par des sous-marins, équipés à la fois d’armes conventionnelles et nucléaires. (www.amconmag.com)

Il est ironique de constater que le Pentagone propose de recourir aux armes nucléaires sous le prétexte de protéger le monde des armes nucléaires. Il est ironique aussi de voir que l’Iran a respecté ses obligations envers le Traité de Non-Prolifération, en autorisant les inspecteurs à « aller partout et tout examiner » , contrairement à ceux qui encouragent l’agression, à savoir les Etats-Unis et Israël.

Une menace nucléaire iranienne n’est pas pour demain. Comme l’a écrit le Washington Post en août 2005, le dernier consensus en date dans les milieux des services de renseignement US est « qu’il faudra dix ans à l’Iran avant de pouvoir fabriquer les ingrédients d’une arme nucléaire, doublant ainsi les premières estimations qui parlaient de cinq ans ». (www.washingtonpost.com) . Alors que l’Institut pour la Science et la Sécurité Internationale a estimé que l’Iran n’aurait pas la bombe avant 2009 au plus tôt (www.isis-online.org) , les milieux des services de renseignement US pensent que les difficultés techniques provoqueraient des « délais significatifs » .

Le directeur de l’Institut de Recherches du Moyen-Orient de Brown University et un spécialiste en économie énergétique du Moyen-Orient ont tous deux qualifié les affirmations du Département d’Etat sur à un risque de prolifération par le réacteur iranien de Bushehr de « éminemment fausses », en concluèrent que les « preuves matérielles d’un programme d’armes nucléaires en Iran n’existent pas, tout simplement » . (http://news.pacificnews.org)

Il n’y a donc pas d’urgence - juste une mauvaise histoire qui se répète avec un air de déjà-vu. L’administration Bush est en train de recycler son discours sur les prétendues armes de destruction massive de (Saddam) Hussein en un discours orienté contre l’Iran, mais observez où cette histoire nous a mené la dernière fois : des dizaines de milliers de civils Irakiens tués, un pays au bord de la guerre civile et une augmentation du terrorisme global.

Et pourtant, ce qui est en jeu en Iran est sans doute beaucoup plus important.

Considérez que nombreux sont ceux qui aux Etats-Unis et en Iran cherchent leur salut par une explosion du Moyen-Orient. Les chrétiens intégristes de la « fin des temps » croient en un Armageddon cataclysmique qui permettrait le retour du Messie et leur accès au paradis, en abandonnant les Musulmans et autres incroyants aux fléaux et à une mort violente. Le nouveau président chiite de l’Iran, Mahmoud Ahmadinejad, adhère quant à lui à une version concurrente du retour du Messie, où les cieux s’enflammeront et le sang coulera lors d’un affrontement final entre le bien et le mal. L’Imam caché reviendra et apportera la paix mondiale et instaurera l’Islam comme religion globale.

Les Etats-Unis et l’Iran ont tous les deux des présidents qui se considèrent comme des élus et cherchent l’adhésion de leurs électeurs intégristes et partisans de l’apocalypse respectifs. Et dans cette poudrière, Bush propose d’introduire l’arme nucléaire.

Comme prévu, la bande habituelle encouragent une attaque US contre l’Iran. Les néo-conservateurs qui nous ont apporté la « simple ballade » en Irak veulent bombarder le pays. Il y a aussi le Secrétaire à la Défense Rumsfeld, occupé à coordonner les plans d’attaque contre l’Iran, qui vient tout juste de publier la Revue de Défense Trimestrielle du Pentagone qui propose que les forces armées US « s’engagent à travers le globe » en une « longue guerre » sans fin. On peut en déduire que Rumsfeld à l’intention de bombarder de nombreux pays.

Il y a aussi Israël, désireux qu’aucun autre pays de la région n’accède à l’arme nucléaire. A la fin de 2002, l’ancien premier ministre Ariel Sharon a déclaré que l’Iran devrait être visé « le lendemain » de la soumission de l’Irak, (www.commondreams.org) et Benjamin Netanyahu, dirigeant du parti Likoud, a récemment averti que s’il accédait à la présidence en mars 2006, Israel « fera ce qu’il a déjà fait dans le passé contre le réacteur de Saddam », un référence claire au bombardement en 1981 du réacteur irakien d’Osirak. Et le fait que le président Iranien ait qualifié l’Holocauste de mythe et ait déclaré qu’Israël devrait être « rayé de la carte » n’arrange pas les choses.

Cependant, aux yeux de l’administration Bush, la pire transgression de l’Iran concerne moins ses ambitions nucléaires ou l’antisémitisme que la bourse pétrolière en euros qui est prévu d’ouvrir à Téhéran en mars 2006. Le projet Iranien d’autoriser les achats et ventes de pétrole en euros menace de briser le monopole du dollar en tant que devise de réserve mondiale, et puisque le billet vert est nettement surévalué à cause des énormes déficits commerciaux, ce projet pourrait avoir un effet dévastateur sur l’économie des Etats-Unis.

Avec Bush, il faut donc prendre très au sérieux les plans d’attaque contre l’Iran.

Que se passera-t-il si les Etats-Unis lancent effectivement une attaque dans les mois qui viennent ? Le Pentagone a déjà identifié 450 cibles stratégiques, dont certaines sont enfouies sous terre et dont la destruction nécessiterait le recours à l’arme nucléaire. Et ensuite ?

Vous pouvez être certain que l’Iran riposterait. Téhéran a promis une « riposte cinglante » à toute attaque étasunienne ou israélienne et si le pays - ironiquement - ne possède pas d’armes nucléaires pour dissuader ses assaillants, il a d’autres atouts. L’Iran annonce une armée de terre forte de 800.000 hommes, ainsi que des missiles à longue portée qui pourraient frapper Israël et même peut-être l’Europe. De plus, une bonne partie du pétrole mondial transite par le détroit d’Ormuz, une étroite étendue de mer au sud de l’Iran. En 1997, le ministre adjoint des affaires étrangères iranienne a averti que sont pays pouvait fermer la route en cas de menace, et que ce serait facile. Il suffirait de couler quelques bateaux dans le détroit pour boucher le passage et les prix du pétrole flamberaient jusqu’aux cieux.

Une attaque contre l’Iran enflammerait aussi les tensions au Moyen-Orient, particulièrement parmi les populations musulmanes chiites. Si on considère que les chiites dirigent largement les gouvernements d’Iran et Irak et représentent une force potentielle en Arabie Saoudite, cela n’annonce rien de bon pour la paix dans la région. Une attaque inciterait le Hezbollah libanais, allié de l’Iran, à relancer le terrorisme. Une rébellion chiite en Irak constituerait une menace accrue pour les troupes US en enfoncerait le pays encore plus dans la guerre civile.

Une attaque contre l’Iran pourrait aussi provoquer un nouvel équilibre géopolitique, où les Etats-Unis se trouveraient exclus par la Russie, la Chine, l’Iran, les pays Musulmans et les nombreux pays que Bush a réussi à sérieusement contrarier durant son mandat. Pas plus tard que le mois dernier, la Russie a fait un affront à Washington en annonçant qu’elle respecterait son engagement de livrer 700 millions de dollars de missiles sol-air à l’Iran, destinées à protéger les sites nucléaires iraniennes. Et la Chine, après avoir subie l’annulation, par l’Autorité Provisoire de la Coalition en Irak dirigée par les Etats-Unis, des accords de pétrole conclu sous Saddam, a lancé une stratégie mondiale de contrats d’énergie, y compris en Amérique latine, au Canada et en Iran. On peut raisonnablement penser que la Chine ne restera pas les bras croisés en assistant à la mainmise des Etats-Unis sur Téhéran.

La Russie et la Chine ont récemment renforcé leurs relations, à la fois entre elles et avec l’Iran. Chacune possède l’arme nucléaire, et représente à l’évidence une menace plus sérieuse pour les Etats-Unis, chacune possède de larges quantités de réserves en dollars US dont elles pourraient se débarrasser en échange d’euros. Bush les défie aux risques et périls de son pays.

Un danger représenté par une attaque contre l’Iran serait le déclenchement d’une course générale aux armements - si les Etats-Unis violent le traité de non prolifération et recourent à l’arme nucléaire, il sera difficile de convaincre les autres pays de respecter ces accords. De plus, le message envoyé par Bush à ses ennemis est clair : si vous possédez des Armes de Destruction Massive, vous n’avez rien à craindre, et si vous n’en possédez pas, vous êtes une proie facile. L’Irak n’avait pas d’armes nucléaires et a été envahi. L’Iran n’en a pas non plus et court le risque d’une attaque. Pourtant, cet autre pays membre de « l’Axe du Mal », la Corée du Nord, possède assurément l’arme nucléaire et on lui fiche la paix. Par ailleurs, il est difficile de justifier une frappe contre l’Iran par un supposé programme secret de développement de l’arme nucléaire alors que l’Inde et le Pakistan (et probablement Israël) l’ont déjà fait et restent en bons termes avec Washington.

Le résultat le plus horrible d’une attaque US contre l’Iran, bien sûr, serait celui de nombre de victimes. Le Groupe de Recherche d’Oxford a calculé que jusqu’à 10.000 personnes trouveraient la mort lors de bombardements des sites nucléaires iraniens, et qu’une attaque contre le réacteur de Bushehr pourrait envoyer un nuage radioactif au-dessus du Golfe. Si les Etats-Unis utilisent l’arme nucléaire, tels que les bombes à pénétration « anti-bunkers », les retombées radioactives seraient encore plus désastreuses.

Etant donné les enjeux, les Etats-Unis n’auront que peu de soutien de leurs alliés, à l’exception d’Israël. Alors que Jacques Chirac s’est exprimé avec fracas sur le recours d’armes nucléaires défensives, il est peu probable que la France se joigne à une attaque non provoquée, et même les alliés les plus loyaux, comme la Grande-Bretagne, préfèrent passer par le Conseil de Sécurité de l’ONU.

Ce qui signifie que le joker, c’est la Turquie. Ce pays partage une frontière avec l’Iran et, selon Noam Chomsky, est fortement soutenu par le lobby pro-Israélien à Washington et autorise actuellement le stationnement sur son territoire de 12% des forces aériennes et blindées d’Israël. (www.armenianreporteronline.com)

Le rôle clé de la Turquie pour une attaque contre l’Iran explique le ballet diplomatique récente des Etats-Unis à Ankara, dont le Secrétaire d’Etat Condoleeza Rice, le directeur du FBI Robert Mueller et le directeur de la CIA Porter Goss. En fait, le magazine allemand Der Spiegel publia en décembre 2005 que Goss avait annoncé au gouvernement turc que celui-ci serait « informé de l’éventualité de frappes aériennes contre l’Iran quelques heures avant leur déclenchement » et que la Turquie avait reçue l’autorisation d’attaquer le même jour les camps du Parti des Travailleurs du Kurdistan, séparatiste, en Iran. (http://service.spiegel.de)

Il est curieux de constater que Valérie Plame (l’agent de la CIA dont l’identité avait été révélée aux médias après que son mari ait critiqué les renseignements de l’administration Bush avant l’invasion de l’Irak) et Sibel Edmonds (ex-traductrice du FBI qui a tourné casaque pour dénoncer le déroulement de l’enquête sur les attentats du 11 septembre http://baltimorechronicle.com) aient toutes les deux été associées à des fuites de renseignements sur la Turquie, notamment autour d’une affaire de trafic nucléaire. A présent, les deux femmes ont été efficacement écartées de la scène publique.

L’opinion publique aux Etats-Unis exprime jusqu’à présent peu de soutien à une attaque contre l’Iran. Un sondage USA Today/CNN Gallup réalisé au début du mois de février 2006 montrait que 86 % des interrogés étaient favorables à aucune action ou au recours de voies diplomatiques/économiques contre l’Iran pour le moment. (www.usatoday.com) De manière significative, 69% des sondés se déclaraient « préoccupés que les Etats-Unis puissent recourir trop rapidement à la force militaire pour empêcher l’Iran de développer l’arme nucléaire ». (Autre sondage : L’Iran est le pire ennemi de l’Amérique, Ap, 24 février 2006. Ndlr.)

Ce qui nous amène à poser la question suivante : comment convaincre l’opinion publique des Etats-Unis d’entrer dans une guerre potentiellement destructrice et prolongée contre l’Iran ?

Une attaque terroriste sur le territoire US ferait l’affaire. Considérez ce qu’il a fallu comme valses-hésitations au Congrès avant d’autoriser une prolongation du Patriot Act, et la rapidité avec laquelle les sénateurs qui s’y opposaient ont finalement cédé après une alerte d’attaque au gaz contre le Sénat. L’alarme était fausse, mais le Patriot Act a finalement été prolongé.

Considérez à présent le fait que l’ancien officier de la CIA, Philip Giraldi, a déclaré que le Pentagone a dressé ses plans d’attaque contre l’Iran « en réponse à une autre attaque terroriste du type de celui du 11 septembre aux Etats-Unis » . Dans The American Conservative daté d’août 2005, Giraldi écrivait « comme pour l’Iran, la riposte ne serait pas conditionnée par l’implication ou non de l’Iran dans l’attaque terroriste dirigée contre les Etats-Unis. »

Vous pouvez ruminer ça pendant quelques minutes. Les plans du Pentagone seraient utilisés en réponse à une attaque terroriste contre les Etats-Unis, que l’Iran en soit responsable ou non. Un tel scénario serait inconcevable : un autre attaque de type 11 septembre frappe les Etats-Unis, l’administration affirme avoir des informations secrètes qui accusent l’Iran, l’opinion publique étasunienne exige une punition et les bombes commencent à tomber sur Téhéran.

Ce serait le pire des scénario, mais même le meilleur n’est pas brillant. Admettons que l’administration Bush choisit le Conseil de Sécurité de l’ONU de préférence à l’option militaire. Ceci nous laisse avec la bourse de pétrole, et les retombées économiques qui suivraient sur les pays membres de l’OPEP boudent le billet vert pour lui préférer un pétro-euro. Au minimum, le dollar chuterait et l’inflation exploserait, et on pourrait en déduire que l’administration serait en train de prendre les mesure pour serrer la ceinture économique du pays. Pas du tout. Le déficit commercial US a atteint un nouveau record de 725,8 milliards de dollars en 2005, et Bush et Compagnie on prévu pour l’année fiscale 2007 un budget qui accroîtra le déficit d’encore 192 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. Le pays connaît une hémorragie d’environ 7 milliards de dollars par mois dans les opérations militaires en Afghanistan et en Irak, et on prévoit pour le mois prochain que le déficit atteigne le sommet de 8,184 mille milliards de dollars.

Alors les tambours de la guerre continuent de résonner et les objectifs de l’administration en Iran sont très clairs. Impétueux et naïfs peut-être, mais clairs : empêcher la création d’une bourse pétrolière en Iran, prendre le contrôle de la province du Khuzestân (à la frontière de l’Irak et qui recèle 90 % du pétrole Iranien), et par la même occasion sécuriser le détroit d’Ormuz. Comme l’a récemment formulé le politicien étasunien Newt Gingrich, on ne peut pas faire confiance aux Iraniens en ce qui concerne la technologie nucléaire, pas plus qu’on « ne peut leur faire confiance en ce qui concerne leur pétrole ».

Mais on ne peut pas faire non plus confiance à l’administration Bush en ce qui concerne sa politique étrangère. Son aventurisme militaire à travers le monde s’est déjà montré désastreux. Il est de notre responsabilité à tous de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour arrêter cette guerre.

Heather Wokusch

Source : www.heatherwokusch.com

Traduction : Cuba Solidarity Project
http://vdedaj.club.fr/cuba

Alors, vous le trouvez vraiment si nécessaire le moteur ?
pelerin sur le sentier
La guerre un moteur nécessaire?

Comme toutes choses, la guerre est un pas dans l'evolution, mais si la maniere d'enseignement est dure....mais elle est juste car resultante du karma et du libre arbitre des décidants, et de plus elle est..donc faisons avec..

Je suis pour la Paix.

Qu'est ce que nous amene la guerre?

une demarche scientifique active, pour le developpement de technologie, et bien souvent des bouleversements socio economique qui font avancer les systemes societaux en places.

Au delà de ça, la guerre par les nombreux morts, amene de nombreuses Ames(corps causal) a etre depourvu d'enveloppes physique et selon les lois karmiques et les lois concernant l'incarnation...bien souvent le developpement et la vie, se poursuit sur la plan astral, est celui ci est bien plus riche en enseignements que le plan physique.

et ainsi il y a un fort developpement de l'egregore de l'humanité et de l'Ame, et celle ci est plus libre et peu mieux dirigé son incarnation... Cela amene également par le raccourcissement de la Vie physique, une reincarnation plus rapide, donc une vie nouvelle...donc une incarnation avec de nouvelles directives et un corps plus developpé de part la vie precedente vécue.

De cela nait une avancée plus rapide. on aperçois cela en etudiant touts le progres qui suivent une guerre importante,...Et progres, sur tout les plans...

De plus, par l'élan de destruction de formes, la guerre provoque un certain epurement karmique...ce qui est un puissant moteur d'Evolution de toutes vies.

Enfin, la guerre amene de mauvaises choses par la cruauté exprimé...et meme si elle est un bon moteur, elle est un moteur qui ne doit pas etre utilisé, car elle recele de mauvaises qualités et d'orientation négatif pour le cheminement de l'humanité...

Donc...

Peace and Love
arcane
vi je me suis mal exprimé dans mon idée, entre une guerre économique et une guerre avec des armes je préfére la guerre économique..bien que j'aime aucune guerre. hein?

sinon je redis ce que je dis avant.. l'homme est altruiste de nature, il est pas forcément programmé a tuer...

Si il était vraiment comme ça ben moi je serais pas entrain de tapé ce texte actuellement, je garde fois en l'homme...

On est un peu plus évolué qu'une cellule enfin j'espère..l'amour nous fait avancé aussi, la violance n'a jamais fais avancé quoique se soit juste crée la peur... Est ce que la peur nous fait évolué?..

bon c'est un autre sujet..
Solomon Kane
Mmmm... des guerres un peu plus pacifiques... Je doute que l'adjectif aille de pair avec le nom. Mais avant cela je vais essayer de réagir à la discussion lancée par Aleister. Se pourrait-il que la Vie soit basée sur le même schéma que ces organismes microscopiques dont nous sommes constitués ? Les deux premières choses qui me viennent à l'esprit sont deux répliques de film :

"c'est dans votre nature de vous détruire vous-même" (le Terminator à John Connor dans Terminator 2 , 1992, James Cameron)

"personne par la guerre ne devient grand" (Yoda à Luke dans l'Empire contre-attaque , 1980, Irvin Kershner)

Je recadre le débat dans cet univers de relativité qui m'est cher pour dire que la guerre est une polarité nécessaire à la paix et à l'harmonie. Est-elle maintenant une source de progrès ? Est-ce qu'il aurait nécessairement fallu des guerres pour permettre certaines avancées ? Et ces avancées sont-elles réellement indispensables ? Je me permets quand même d'en douter... Quand bien même il y a certaines analogies entre le comportement humain et celui des cellules dont tu parles, on prendrait de gros raccourcis en tentant de les comparer l'un à l'autre. Dire que l'homme a naturellement un penchant pour la guerre reviendrait à dire que le Créateur lui-même possède ce penchant... Il n'y a pas que la guerre qui soit source d'évolution. De toute façon, on va être très vite fixé puisque je pense qu'on s'en prendra une sur le coin du nez incessamment sous peu. Au moins l'occasion sera donnée de voir si cela va amener du progrès ou pas...

Dav
 
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