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Silence
Salut Abra,

C'est un exemple intéressant. Cependant dans cet exemple il n'y a que deux alternatives, et l'une d'entre elle est la mort. L'homme qui décide de marcher sur la barre étroite suit bien la loi de conservation, puisqu'il choisit l'alternative qui le transforme le moins. La mort étant, de toutes les transformations, la plus brutale.
Deux peurs s'opposent ici, celle de marcher en équilibre au dessus du vide, et celle de mourir, mourir étant la transformation la plus transformante, la peur de mourir l'emporte.

En ce qui concerne la révolte de la jeunesse, je pense que c'est plus une volonté de différenciation (d'individualisation) que de la peur. Le foetus ne fait qu'un avec sa mère, puis à la naissance, le bébé se différencie, mais reste attaché à son cocon familial... Plus tard à l'adolescence, l'être commence à être influencé par une volonté intérieure de trouver sa voie, parce qu'il n'est pas uniquement la somme de ses deux parents: il existe en tant qu'être unique, donc sa voie l'est tout autant. La jeunesse adolescente et post-adolescente est ce moment où l'être ressent le besoin de forcer illusoirement la différence existant entre lui et ses parents au delà de ce qu'elle est vraiment, pour se détacher une fois pour toute de l'influence. Plus tard, cette différence s'estompe pour revenir peu à peu à quelque chose de plus juste.
En tout cas, c'est comme ça que je le ressens...

Effectivement, je fais un certain focus, ce qui m'intéressait plus particulièrement, c'était la peur qui manipule nos idées. Mais je ne visais pas particulièrement les zététiciens, ce dont je parle touche tout le monde, quelque soit ses convictions, ses croyances. Je me surprends parfois moi-même à avoir une attitude conservatrice face à certaines idées nouvelles alors que de façon général je tends à vouloir en trouver.

Mais plus une idée remet en cause notre monde, plus on a le réflexe de la combattre, surtout quand elle pourrait influencer directement notre philosophie de la vie.

Pour le cas de la mère, c'est de la peur/anxiété, mais combinée à de l'amour pour son enfant, cette peur ne tend donc pas à la conserver elle-même, mais à conserver son enfant, qui est né de son sein avec toute la candeur et l'insouciance qu'ont les enfants. Évidemment dans ce cas là, plusieurs émotions et sentiments de nature différente interagissent... ce qui en complexifie l'étude...

Pour les différents plans, je crains d'être en désaccord avec toi là dessus aussi. J'ai du mal à concevoir que la peur devienne plus étendue quand la conscience s'étend elle-même, et ce pour plusieurs raisons... Tout d'abord, parce que:
conservation = matière
transformation = énergie (esprit, création, etc...)

Donc l'instinct de conservation est plus présent dans les plans denses.

Et paradoxalement (en apparence), la permanence n'existe vraiment que dans les plans supérieurs (parce que tout en haut règne l'Unité, et l'Unité ne se fait pas seulement à travers l'espace, mais aussi à travers le temps, donc temps unifié implique => aucune transformation, l'Unité est simplement l'Essence à l'état pure). Donc nul besoin d'instinct ou de conservation d'aucune sorte dans un tel "royaume".

Pour enfoncer le clou, je pourrais ajouter que l'Être Éternel (qu'on l'appelle Dieu, ou autrement), étant la conscience la plus étendue, serait selon ton principe, très en proie à la peur... Ca ne me semble pas très très juste, ni en accord avec aucune vision de cet Être.

Citation :

In fine, on pourrait dire aussi, que la plupart de gens qui se lance dans un chemin spirituelle, le font parce qu'il cherche d'une certaine manière, la confirmation d'une certaine immortalité (par ex. de l'âme ?), et donc pour "vaincre" la mort, et la peur de mourir. En ce sens cette peur de la mort est le moteur de beaucoup de transformation, de changement et d'avancement, même si cela peut tout à fait être inconscient.

Pour répondre à ce dernier point, il faudrait pratiquement ouvrir un nouveau sujet, tellement ce qu'il y a à dire dessus est vaste...

Globalement, on est à peu près dans la même situation que dans ton premier exemple, la mort étant la pire et la plus radicale des transformations, l'être lui préfère une autre transformation. Ajoutons à cela, qu'au moment de faire son choix, la personne ne dispose pas forcément d'une perception du monde forcément très véridique, il ne connaît donc pas la portée réelle de son choix... Comme tu le dis, la plupart des personnes y vont pour une promesse d'immortalité, on accepte donc de changer maintenant "un peu", pour plus tard ne pas subir un changement beaucoup plus brutal et d'une toute autre échelle.

Même si l'immortalité implique un changement dans la nature tant physique que mental de l'être, par contraste avec la mort, elle reste relativement conservatrice.

Malheureusement, c'est souvent la peur qui dicte les choix idéologiques... Beaucoup deviennent chrétiens par peur de la mort. Dans ma rue, on m'a déjà refilé un prospectus avec en titre : "Et si vous mouriez demain ?" pour m'inciter à devenir chrétien... Je trouve ça assez limite, surtout qu'il me semble que le message du Christ était quand même plus subtil, ils auraient pu parler d'Amour, mais au lieu de ça il recrutent en jouant sur la peur de la mort...

Les scientifiques et les technologistes sont tout autant pilotés par la peur, celle de l'inconnu, d'un monde qui échappe à leur perception et donc qu'ils ne peuvent comprendre... Ils préfèrent donc le nier. Effrayés par un monde qui les dépasse, ils préfèrent consolider celui sur lequel ils ont prise: améliorer la médecine et le confort technologique, la sécurité. Ils cherchent à se conserver tout en fuyant l'inconnu. La quête de l'immortalité pour eux, c'est la cryogénie, ou la cybernétique (qui pourrait permettre un jour de "copier" son cerveau dans une puce), ou encore le clonage génétique... les cellules souches...

Après dans les faits... Est-ce que cette peur est moteur de transformation ?
Peut-être en apparence...
Pourtant quelque chose me dit que... sans cette peur, notre évolution se ferait bien plus vite.
Un peu à l'image de ceux qui font un baptême du feu, il paraît que celui qui a peur se brûle... Et celui qui marche sur les braises sans crainte, sans retenue, les franchit sans encombre...


Edité le 15-09-2010 à 22:06:42 par Silence


Abraxas
Salut,

Imaginons un Homme sur un pilone de bois de 40cm de diametre et de 5 metre de hauteur, en face de lui un autre pilone identique à 4m de distance et entre les deux pilone une barre de 20cm de diamétre.

La plupart des gens ne se risqueront pas à traverser en passant sur cette petite barre en equilibre entre deux pilone. L'instinct de conservation....

Mais si je fous le feu au premier pilone, la pluspart des gens seront "forcés" par la peur de mourrir, leur instinct de conservation, de bouger d'un pilone a l'autre.

C'est une technique qui est fréquemment utilisé dans les sociétés initiatiques, pour vaincre une peur, pour forcer l'adepte à la transformation, on combat le feu par le feu, la peur devient alors force de transformation...

Peut-être pourrait on voir aussi, dans la révolte de la jeunesse, cette peur latente de devenir comme leur parents, une force également de transformation... ?

Dans ton article j'avais l'impression que tu t'adressais tout particulièrement à des zététiciens... la peur d'une mère que son enfant ne soit pas heureux, est-ce une peur qui vient de la loi de conservation ?

Tu fais un "focus" particulier sur un type de peur, liés au confort intellectuel, et à l'absence de remise en question de certains.

Pour moi, comme je l'explique, d'un point vue "ésotérique", tout dépend surtout de ce que l'on comprend sous les notions subjéctives de "conscience" et d'"amour"... Pour reprendre ton exemple, sur un plan dense "je suis" mon corps, sur un plan plus élevé "je suis l'univers".... ma conscience étant plus "étendu", alors mon instinct de conservation devient plus "étendu", la peur existe toujours, elle est certainement moins égocentrique, mais elle ne devient pas soudainement "inutile" et "génante"... du moins pas pour moi...

In fine, on pourrait dire aussi, que la pluspart de gens qui se lance dans un chemin spirituelle, le font parce qu'il cherche d'une certaine manière, la confirmation d'une certaine immortalité (par ex. de l'âme ?), et donc pour "vaincre" la mort, et la peur de mourrir. En ce sens cette peur de la mort est le moteur de beaucoup de transformation, de changement et d'avancement, même si cela peut tout à fait être inconscient.

Cela dit, je suis d'accord pour dire que tout est question d'équilibre ;-)

Grü

Abra
Silence
Il s'agit d'un parallèle, la table n'a pas de conscience, elle n'a pas peur, mais pour autant elle conserve sa forme. La peur est l'équivalent en pensée. En tant qu'être pensant, nous avons à la fois la cohésion physique (conservation de forme), celle de la table, et cette "volonté" de se conserver se manifeste aussi par la pensée, que cela soit se conserver en tant qu'être et personnalité, ou conserver l'image mental que l'on se fait de son corps (et cette image mentale change quand le corps change - blessure, maladie, vieillesse). Lorsque cette conservation est mise à mal, la peur apparaît. Cette peur apparaîtra que le changement soit positif (faste) ou négatif (néfaste).

Tu noteras que je n'ai pas particulièrement émis de jugement sur la peur, surtout qu'elle peut nous faire éviter bien des dangers. Elle n'est pas complètement inutile. Mais elle est indéniablement un frein à l'évolution.
Si on y réfléchis bien, étant une expression de la conservation, elle est plus utile quand elle intervient dans les plans les plus denses (conservation du corps), alors qu'elle est de plus en plus inutile et gênante dans les plans élevés.

Et c'est bien ce que je disais à la fin de mon article, que tout est une question d'équilibre :

Citation :

La peur tire sa source de la Loi de Conservation, dont elle est un signe d'excès.

Tout est une question d'équilibre... Si la conservation est nécessaire, les forces du changement le sont tout autant. Ces deux principes sont en interaction, la conservation donne de la substance aux forces et les canalise, et la force façonne ce qu'il doit être conservé. Lorsque la peur se manifeste, l'équilibre est rompu, toute force est rejetée et la conservation prends une ampleur démesurée. Les deux principes ne sont plus en interaction saine et harmonieuse, mais en concurrence conflictuelle. C'est le vrai visage de la peur.



En revanche, si tu penses vraiment que la peur ne s'oppose pas à la transformation, j'aimerais que tu m'expliques pourquoi... Car rien n'est plus paralysant (dans tous les sens du terme, et dans tous les parallèles possibles) que la peur.


Edité le 13-09-2010 à 23:19:53 par Silence


Abraxas
Salut,

Le parallèle fait avec la table ne fait pas de sens. La table n'a pas de conscience. La table n'a pas de peur...

Pour moi, l'instinct de conservation est la manifestation "négative" de l'élément "Terre" dans le mental. Cet instinct n'est pas le propre de l'être humain mais est commun à tout ce qui a une conscience (manifestation positive de l'élément Terre dans le mental) dans notre sphère de réalité.

Même si, l'instinct de conservation, est une expression "négative" de l'élément terre dans le mental, il n'est pas pour autant quelque chose de négatif, dans le sens ou cette instinct de conservation peut servir de manière positive. Tout dépend ici de ce que chacun "vie" (eau) sous les concepts complexes et subjectif que sont la "conscience"(terre) et l'"amour" (eau).

L'ego"isme" est également une manifestation négative de l'élement terre, la "conscience", l"égo" supérieur est lui une manifestation postive, tout dépend de ce que l'on entend par "égo"... "aham so Aham" "Ego Sum Ego"...."Je suis" n'est pas un concept qui va à l'encontre de l'évolution.... Nous avons déjà un débat (fournis) sur ce sujet de l'Ego, et je ne m'attarderais pas dessus. Mais Une carte n'est pas le territoire, chacun percoit/comprend quelque chose de différent sous ce mot.

La peur est une des seules émotions primaires qui soit anticipative. Ce n'est pas une émotion de l'"instant", c'est une émotion dans le mental (air), la peur est toujours une peur de "ce qui va arriver", quand cela arrive d'autre émotions primaires viennent remplacer la peur (la joie/délivrance, tristesse/douleur, colère/impatience...etc...etc...).

La peur de l'experimentation, du changement ou de la transformation, peut tout à fait être justifié et positive. Dans le mental elle peut indiquer un déséquilibre entre le "je veux" (feu) et le "je comprends" (air). En ce sens elle n'est pas systèmatiquement un "frein" dans le sens négatif du terme à l'évolution, au contraire, elle est un mécanisme qui a son sens et qu'il faut savoir "écouter".

Elle ne s'oppose pas à la transformation, tout est une question d'équilibre. Equilibre des éléments dans notre mental. Entre notre volonté (feu), notre expérience (eau), notre intellect (air) et notre conscience (terre). L'expression "positive" ou "négative" de ces éléments dans le mental, quelque soit cet élément peut être en soi un frein à notre évolution... la peur peut en être un, mais ce n'est pas le seul et ce n'est pas forcément toujours le cas.

Pour moi, la peur ne vient pas "uniquement" de la loi ou de l''instinct" de conservation, elle ne s'y oppose pas non plus, ni l'un, ni l'autre ne doivent être considéré, dans l'absolus, comme négatifs pour l'évolution.

La peur, cependant, puisqu'elle est issus du mental, est la plus facile à "manipuler", et celle qui sert le plus facilement à "nous manipuler".. c'est aussi celle qui a le plus de visage, "visages" que j'avais évoqué dans le post sur Les Émotions.


Grü

Abra
Esoryen
Merci pour ta réponse, je réfléchis dessus.

Il y a un point qui m'échappe complètement, c'est lorsque tu dis que la forme donne corps au fond, qu'est ce que tu entends par là, et comment ca se traduit en terme d'expérience.
Silence
Esoryen,

Effectivement une table reste table seulement quelques années, ce qui n'est rien à l'échelle de l'Univers, mais c'est néanmoins cette loi de conservation qui permet cet état, cette forme, si éphémère soit-elle.

C'est que cette loi n'est pas seule, elle s'oppose à celle qui génèrent mouvements et transformations, elles interagissent ensemble, ainsi, à aucun moment l'une prend totalement le dessus sur l'autre. Par exemple notre table subit à chaque instant des petits changements microscopiques (la loi de transformation fait son oeuvre), et pourtant elle ne se désagrège pas en un instant, elle résiste à cette transformation (loi de conservation). Il se créée simplement un équilibre entre les deux.

Je reste en désaccord avec ton parallèle évolution/involution. La loi de conservation n'est pas évolutive, l'évolution étant une transformation, tout comme l'involution. Évolution et involution sont des notions de transformations qui se rattachent à l'humain et à l'être, car d'un point de vu strictement matériel, leur différence repose uniquement sur un jugement , le regard que porte une conscience à une transformation particulière qu'elle jugera faste ou néfaste .

Au contraire la conservation ne veut ni évoluer ni involuer, elle est un frein pour les deux.

A propos de l'entropie, sache qu'elle n'a pas forcément vocation à faire se désagréger toute chose. Elle est une notion assez abstraite, en relation avec le degré de désordre. Cette notion d'entropie a plusieurs visages selon la discipline qui l'étudie, bien que chaque nuance se rejoigne sur l'essentiel: l'entropie augmente quand la complexité augmente. En théorie de l'information, l'entropie est la quantité d'information d'un système. En physique-chimie, l'entropie ne ferait qu'augmenter dans l'Univers, et elle est la cause de l'irréversibilité de certains phénomènes, causant souvent (mais pas tout le temps) un certain chaos. Les deux notions se rejoignent parce qu'effectivement, plus le temps passe, plus la quantité d'information contenue dans l'Univers augmente.

On peut aussi voir l'entropie comme un déplacement d'énergie de l'échelle macroscopique vers l'échelle microscopique... Peut-être même comme une fragmentation des choses...

Pour revenir au sujet, effectivement, l'ego est une manifestation de la loi de conservation, l'ego ne veut pas changer, ni évoluer ni involuer. L'évolution lui fait peur car il craint de ne plus être le même.

A propos de ta réflexion sur le fond et la forme, je pense qu'il ne faut pas négliger la forme, même si le fond est le plus "important", la forme c'est ce qui donne existence au fond, c'est son corps. Sans forme, le fond n'est qu'une abstraction irréelle. Mais la forme est impermanente, alors que le fond est permanent. Le fond suggère la forme, et la forme donne corps au fond.

Et finalement, est-ce que toutes les formes existantes dans notre monde ne seraient pas les multiples expressions d'UN seul et UNIQUE fond ?


Edité le 12-09-2010 à 13:07:24 par Silence


Esoryen
Bonjour,

réflexion intéressante.

Silence a écrit :

Aux origines de la peur : la Loi de Conservation


Parmi les lois fondamentales et essentielles du monde, il en est une que je nommerais Loi de Conservation. Comme toutes lois essentielles, elle est présente dans tous les domaines sous divers aspects.

D'un point de vu des sciences physiques, à l'usage de la matière, elle est présente dans l'inertie des corps. En effet tout corps en mouvement tend à conserver son mouvement identique à lui-même, c'est à dire à vitesse constante et en ligne droite. C'est l'application d'une force à ce corps qui permet de modifier ce mouvement, par exemple pour une balle de tennis, ces forces sont la gravité ou les forces de frottement de l'air...
Un autre aspect de la loi de conservation est tout simplement le principe-matière lui-même, le fait que cette table reste table, ses particules étant agglomérée et restant solidement en place les unes par rapport aux autres.
Toute la physique est basée sur ce système dual : une force et une résistance à cette force. La force s'applique, et l'état du sujet se modifie progressivement. Sans cette loi de conservation, le monde ne serait qu'un chaos bouillonnant, où rien ne dure, et finalement rien n'existe.

Pour les êtres vivant, elle s'exprime à travers l'instinct de survie, parfois de manière concurrentielle entre l'instinct de survie de l'individu, et l'instinct de survie de son espèce. Elle est la volonté des êtres à continuer de vivre, contre les menaces physiques extérieures ou les maladies.

En psychologie, toute résistance au changement provient de cette même loi, tout comme les habitudes que l'on se forge.


Il me semble que la loi de conservation se trouve en apparente contradiction avec la loi d'entropie, l'une des sept lois fondamentale de la physique, qui veut que tout "corps" laissé à lui même se désagrège, loi sur laquelle repose certaine voie spirituelle méditative en ce qui concerne la dissolution de l'ego.

Dans le cas de l'inertie la loi de conservation est d'une part soumise et conditionnée par la loi de cause à effet et d'autre part à la loi de l'impermanence. Comme tu le dis "tout corps en mouvement tend à conserver son mouvement identique à lui-même", la loi de conservation est l'action d'une force ou d'une énergie qui tend à conserver l'énergie initiale de son objet.

La loi ou plutôt le principe de conservation est l'expression de la phase évolutive d'un "objet" ou d'un "être" et la loi d'entropie est l'expression de la phase involutive au sein du cycle évolution/involution qui composent de la loi d'impermanence. Le fait qu'une table reste table n'est vrai qu'à l'échelle temporelle humaine, et encore, une table en bois abandonnée en pleine nature ne reste table que quelques décennies, mais à l'échelle de l'univers ou ont cours les lois de la nature une table ne reste pas table.

Comme tu le dis sans la loi de conservation le monde ne serait qu'un chaos bouillonnant puisque la loi de conservation se rapporte à la phase évolutive de tout les phénomènes mais finalement rien ne dure et rien n'existe en tant qu'entité propre, c'est à dire en tant que forme indépendante, on rejoins ici la loi de l'interdépendance.

Je pense que les problèmes surviennent lorsque l'on ne reconnait plus et que l'on perd conscience que la loi de conservation n'est qu'une phase de la loi de l'impermanence, tout vibre (tout est énergie) et tout change. On s'identifie alors à la forme au détriment du fond qui constitue la véritable nature des phénomènes, c'est pourquoi lorsque irrémédiablement la forme change, ignorant le fond nous ne pouvons observer que notre disparition, c'est la peur de la mort déclinée dans les différents processus psychologiques.

Quand l'ego est menacé la peur apparaît. Pour l'ego le changement est souvent synonyme de mort. Il n'y a plus rien à quoi s'attacher parce que tout change. La loi de conservation dans sa quintessence pourrait justement consister à reconnaitre notre nature profonde, accéder à note principe immortel au delà de toute peur.

Merci pour ton post qui me conduit à la reflexion


Edité le 10-09-2010 à 13:18:15 par Esoryen


arcane
Hello Silence,

Ta réflexion est intéressent, d'autant plus que j'en ai parlé avec un ami dernièrement.

Elle est limitante d'une certaines domaines spécifiques, mais dans d'autre permet notre survie évité de se ramassé une tuile sur la tête.

Pour vertus je t'ai lu plusieurs fois et je n'ai pas compris ce que tu as raconté..pourtant, j'ai un esprit complexe.

ET la il y avait un texte sur comment gérer la peur qu'avait écrit solomon.kane

gérer la peur

Arcane
Vertus
La peur n'aime pas qu'on parle d'elle en l'homme. La peur n'est pas forcément la nôtre ! Disons que la faiblesse de la peur ne correspond pas à l'humain, mais à une autre race qui investit l'humain depuis des millénaires !
" Sans peur et sans reproche " c'était notre Chevalier Braillard mais depuis le temps que les hommes aventureux se le répètent, ils n'ont pas avancé d'un pouce ! Ces peurs inconnaissables que l'homme porte en lui ne sont pas humaines et il ne les domine pas et s'il cherche à les dominer, ce sont elles qui le dominent !

La réalité des peurs des entités qui apportent à l'homme son monde social et ses cataractes, c'est qu'elles sont pondues en l'homme qui leur sert de couveur, la couvaison d'entités vampiriques passe par la peur de ces mêmes entités. Etre libéré de la peur, c'est se libérer de leurs peurs, mais il y a d'autres peurs, les peurs purement humaines qui sont différentes et plus authentiques. On ne les cadre pas tant qu'on est pris par eux. Ces sensations que cela apporte quand on le lit peuvent venir d'eux, ou elles, mais ce ne sont pas forcément des femelles, ce sont simplements des entités venues d'ailleurs qui acceptent ce monde et ce qui y vit comme objet et comme instance nutritive.

Alors homme mal entendant prend les peurs des ombres pour les siennes ! Il est saoul de leurs ivresses et dépendant de leurs lois. Ainsi l'homme peureux du monde est piégé par des entités insanes qui obturent sa conscience, insèrent en lui leurs propres normes et authentifie ce qui y correspond, et uniquement. On a l'heure, ça va, alors il est l'heure.

On a zombie en soi, et le zombie fait l'homme zombie, et qui l'a dit ? Des fous ? Des névrosés ? Des obsédés ? Non, des êtres en voie de libération ! Voilà pourquoi la peur s'avance pour obtenir de ses élus le rejet et la culpabilité des dénonciateurs du peuple des ombres. Si vous comprenez déjà, c'est bien
Silence
Salut à tous,

Eh oui cela faisait fort longtemps que je n'avais rien posté... Et puis là, je viens d'écrire un article sur mon blog et je me suis dit que je pourrais en faire un petit copier-coller ici, car après tout ça frôle des thèmes qui sont chers à ce forum.

Pour voir le message dans son contexte original, suivez le lien.

Sinon le voici en citation:

Citation :


La Peur - La Grande Manipulatrice


Une petite introspection sur les origines de la peur, ses mécanismes, ses formes diverses et ses implications dans nos vies...


Aux origines de la peur : la Loi de Conservation


Parmi les lois fondamentales et essentielles du monde, il en est une que je nommerais Loi de Conservation. Comme toutes lois essentielles, elle est présente dans tous les domaines sous divers aspects.

D'un point de vu des sciences physiques, à l'usage de la matière, elle est présente dans l'inertie des corps. En effet tout corps en mouvement tend à conserver son mouvement identique à lui-même, c'est à dire à vitesse constante et en ligne droite. C'est l'application d'une force à ce corps qui permet de modifier ce mouvement, par exemple pour une balle de tennis, ces forces sont la gravité ou les forces de frottement de l'air...
Un autre aspect de la loi de conservation est tout simplement le principe-matière lui-même, le fait que cette table reste table, ses particules étant agglomérée et restant solidement en place les unes par rapport aux autres.
Toute la physique est basée sur ce système dual : une force et une résistance à cette force. La force s'applique, et l'état du sujet se modifie progressivement. Sans cette loi de conservation, le monde ne serait qu'un chaos bouillonnant, où rien ne dure, et finalement rien n'existe.

Pour les êtres vivant, elle s'exprime à travers l'instinct de survie, parfois de manière concurrentielle entre l'instinct de survie de l'individu, et l'instinct de survie de son espèce. Elle est la volonté des êtres à continuer de vivre, contre les menaces physiques extérieures ou les maladies.

En psychologie, toute résistance au changement provient de cette même loi, tout comme les habitudes que l'on se forge.


De la conservation à la peur des horizons nouveaux


La peur est l'émotion qui caractérise une manifestation exagérée de cette loi de conservation chez les êtres qui la ressentent.

D'un point de vu idéologique, ce sont les convictions, les croyances que l'ont acquiert, et dont on ne veut se défaire, même lorsque preuve est faite qu'elles sont incorrects ou infondées.

Inversement, cette peur peut prendre les traits du doute et du scepticisme. Bien que certaines personnes élèvent le scepticisme au rang d'étendard, comme principe ultime d'un esprit éclairé, ce n'est que poudre aux yeux, un vulgaire prétexte pour s'y empêtrer.

Celui qui doute a peur de s'accrocher à la vie, il a peur de la réalité, alors il préfère rester dans l'antichambre du monde, là où l'on peut douter tranquillement de tout sans s'y risquer, comme certains enfants se réfugient dans l'autisme. C'est rassurant le doute. C'est comme reporter une grande décision au lendemain. On évite d'assumer les conséquences de l'établissement d'une vérité...

Car oui, les vérités nous transforment profondément, une fois conscient d'une chose, on ne peut plus continuer à agir et penser comme si nous ignorions encore.
Chaque vérité ouvre notre esprit sur un ensemble plus grand, plus vaste, vertigineux... Il ne faut pas avoir peur de parcourir le monde.

Mais la peur conduit les sceptiques à se contenter des quelques atomes tournant autour de leur ego, jusqu'à s'y noyer. Ce n'est qu'une réaction de rejet du monde, qui essaie vainement de se maquiller en sagesse, pour tromper son hôte...


La peur... celle qui limite tout...


De toutes les émotions, la peur est celle qui fait commettre le plus d'erreur. Car s'il est vrai que la colère altère le jugement et délègue nos actes à notre impulsivité, elle est une émotion éphémère, et celui qui la ressent ne peut ignorer qu'il est sous son emprise. Sitôt calmé, le colérique sait qu'il a mal agi ou mal pensé, et peut toujours tenter de réparer.

Mais la peur peut autant prendre la forme de peur-panique déclarée au grand jour, nous paralysant le corps et l'esprit, ou autant s'insinuer discrètement dans les méandres de notre être et nous souffler des idées en se faisant passer pour la raison, l'intuition, ou un ressenti... nous trompant une vie entière...

Car elle nous touche plus en profondeur, et tout est bon pour la justifier, jusqu'à se mentir à soi. La peur est l'émotion la plus sournoise, et la plus inconsciente.

On reconnaît celui qui a peur par sa mauvaise foi, son incapacité à regarder l'objet de sa peur droit dans les yeux. Se cachant derrière des raisonnements farfelus, qui persistent même une fois démantelés, il continue vainement à tenir le cap à contre-courant de tout bon sens.
Même un scientifique en proie au scepticisme perd toute notion de justesse dans sa logique, et comble parmi les combles, bâtit ses raisonnements en vu de justifier ses convictions au lieu de construire ses convictions sur des raisonnements impartiaux, une inversion qui est un manquement impardonnable au protocole scientifique.
Quand aux intuitifs et autres mystiques, tout est bon pour s'imaginer des signes et des perceptions nourrissant cette peur. Toutes leurs interprétations sont orientées pour la satisfaire, ils ne voient que ce qu'ils veulent voir... à travers le voile de la peur.

Certaines personnes ont même peur d'atteindre leur but, et devant l'accomplissement, se sabotent eux-même pour échouer. Peur de réussir... peur de l'après... peur d'être plus grand qu'ils ne le sont aujourd'hui...

Et puis il y a la manipulation des masses, nos dirigeants l'ont bien compris : rien ne vaut une bonne peur... Toutes les lois proposées à l'encontre de nos libertés seront toujours appuyées par une campagne de propagande autour de la peur.


Le mot de la fin


La peur tire sa source de la Loi de Conservation, dont elle est un signe d'excès.

Tout est une question d'équilibre... Si la conservation est nécessaire, les forces du changement le sont tout autant. Ces deux principes sont en interaction, la conservation donne de la substance aux forces et les canalise, et la force façonne ce qu'il doit être conservé. Lorsque la peur se manifeste, l'équilibre est rompu, toute force est rejetée et la conservation prends une ampleur démesurée. Les deux principes ne sont plus en interaction saine et harmonieuse, mais en concurrence conflictuelle. C'est le vrai visage de la peur.

Lorsqu'elle s'exerce sur vous, elle vous paralyse, que cela soit physiquement ou mentalement. Elle stoppe votre évolution, elle fait stagner votre vie. Elle limite tout, empêche votre épanouissement et vous fait passer à côté de l'essentiel...



Edité le 24-03-2010 à 17:16:30 par Silence


 
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