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Dupont-levis
La "Loi du karma", ne semble pas s'appliquer aux "illuminatis" , et encore moins à leurs maîtres reptiliens! Ils bafouent toutes les Lois divines ,viole la nature et imposent à tous la dictature des Ténèbres depuis des millénaires sans jamais rencontrer sur leur route la moindre résistance, ou le moindre petit frémissement "karmique".

Les Etats-Unis qui représente actuellement la manifestation concrète du mal sur terre est leur lieu d'élection. Si sur une carte des Etats-Unis vous reliez le nord-ouest à la pointe extrême de la Floride,puis vous joignez ensuite le sud de la Californie, puis la pointe nord-est, pour redescendre au sud du Texas à la frontière avec le Mexique pour finir en rejoignant à nouveau la ville de Seattle au nord-ouest, vous obtenez une étoile à 5 branches inversées avec la pointe en bas,n'est-ce pas !Est-ce là une signature?

Certains disent que leur temps est compté, que leur fin est proche:
Franchemment ils doivent se tordre de rire en entendant ça!
D'autres nous disent qu'ils redoutent par dessus tout que l'humanité
parvienne à s'éveiller. Alors là ,du coup ,c'est moi qui suis sur le point de m'étrangler de rire!

La seule chose,c'est qu'ils finissent par s'ennuyer à force de jouer seul de détruire et ruiner mondes et planètes les uns après les autres ,de semer partout la désolation et de ne jamais avoir d'adversaires à leur niveau ,mais même ça , c'est pas prêt d'arriver !

[EDIT ABRA: aeration]


Edité le 31-08-2010 à 11:56:42 par Abraxas


Silence
Un petit détail concernant ce que dit Abra à propos qu'on nous rend pédophile en nous montrant des images de fille qui font 14 ans etc... Euh la pédophilie, c'est quand même au départ un viol, c'est surtout ça qu'il faut mettre en avant... Et puis les modèles sont majeurs, c'est la loi, et par ailleurs, il y a des femmes qui ont des formes, des seins et des hanches, il y en a qui sont naturellement minces toute leur vie. Tu es un peu dur Abra, avec cette deuxième catégorie de femme, qui ne sont pas forcément aimée que par des "pédophiles refoulés" ! Et qui ne sont pas forcément des anorexiques non plus... Personnellement, je ne souffre pas de ce mal commun chez beaucoup d'hommes qui consiste à aimer seulement les femmes de l'une de deux catégories, et à dénigrer l'autre. Je sais apprécier les deux.
Et puis au passage, si on voulait jouer un peu, on pourrait dire des hommes qui aiment les femmes à forme que c'est un complexe œdipien... bon alors ? sommes-nous tous des névrosés ?

Au niveau de la pornographie, moi ce qui m'agace surtout, c'est que les libertins de tout poil nous l'imposent. Personnellement je ne suis pas friand de ça, non pas que la vue d'un homme et d'une femme s'unissant me choque, mais plutôt dans la manière dont c'est pratiqué. Eh bien si il y en a à qui ça plait, et qui sont en couple comme cela, tant mieux pour eux. Qu'il y ait des acteurs et des actrices hard, tant qu'ils font ça de leur plein gré, soit. Par contre qu'on vienne nous faire ch### à nous vendre ce mode de vie dans des émissions en prime time comme étant LE modèle de couple idéal du 21ème siècle, tout en gloussant sur le romantisme de l'ancien temps, ben ça, ça me gonfle.
Que les libertins fassent leurs trucs dans leur coin entre adultes consentants, et qu'ils nous lachent un peu avec leur propagande...

En fait ce qui m'énerve, c'est le racolage de la pornographie. C'est de tomber dessus sans avoir rien demandé. Et pareil sur internet : dès qu'on fait des recherche sur un truc un peu populaire, on peut tomber sur un tel site.



Personnellement, je vais pas m'épancher là dessus car je l'ai déjà fait, mais je préfère remplacer les notions de bien et mal par harmonie et disharmonie, dichotomie plus universelle à contrario de la première qui est humaine. (bon je retrouve pas l'autre post où j'en parle... pour résumer, bien et mal existe, c'est pourquoi l'un ne va pas sans l'autre, et n'existe d'ailleurs que par contraste... par contre la disharmonie n'existe pas, elle n'est que l'absence d'harmonie - là où l'absence de bonté n'est que neutralité - par conséquent, l'harmonie n'existe pas par contraste, mais existe réellement sans induire son contraire - ou plutôt son absence - c'est pourquoi elle surpasse de loin la bonté).

Pour répondre à Sol à propos de Rousseau, tu dis que l'homme n'est ni bon ni mauvais mais les deux à la fois, je dis au contraire que l'homme dans la nature n'est ni l'un ni l'autre, il est strictement neutre. Pour preuve tous les animaux autour de nous ne font que ce qu'ils ont à faire, sans s'encombrer de la notion bien/mal.

J'ai trouvé une citation qui parle très très bien de la décadence, de l'humain, je n'aurais pas fait mieux...

Citation :

Les hommes d'une vertu supérieure ignorent leur vertu ; c'est pourquoi ils ont de la vertu.
Les hommes d'une vertu inférieure n'oublient pas leur vertu ; c'est pourquoi ils n'ont pas de vertu.
Les hommes d'une vertu supérieure la pratiquent sans y songer.
Les hommes d'une vertu inférieure la pratiquent avec intention.
Les hommes d'une bonté supérieure la pratiquent sans y songer.
Les hommes de justesse supérieure la pratiquent avec intention.
Les hommes d'une courtoisie et d'une bien-séance supérieure la pratiquent et personne n'y répond ; alors ils se font plus dur pour qu'on les paye en retour.
C'est pourquoi l'homme est vertueux après avoir perdu le Tao ; l'homme est bon après avoir perdu la vertu ; l'homme est juste après avoir perdu la bonté ; l'homme est courtois et bien-séant après avoir perdu le sens de la justice.
La courtoisie et la bien-séance ne sont que l'écorce de la droiture et de la sincérité ; c'est la source du désordre.
L'érudition n'est que la fleur du Tao et la source de l'ignorance.
C'est pourquoi un grand homme s'attache au profond et laisse le superficiel.
Il estime le fruit et laisse la fleur.
C'est pourquoi il adopte l'un et rejette l'autre.

Lao Tseu

(Je me suis permis d'adapter librement cette citation sur certaines tournures, car les traductions de chez nous sont franchement approximatives)

Cet aphorisme de Lao Tseu est exactement celui qui convient à notre sujet... Lorsque nous réclamons justice en ce monde, c'est que nous avons déjà abandonné l'espoir d'un monde bon, et avant cela d'un monde de vertu...

Tentez l'expérience en sens inverse : demain cessez d'être courtois et bien-séant pour devenir juste, après-demain cessez d'être juste pour être bon, après-après demain cessez d'être bon pour être vertueux, et le jour suivant cessez d'être vertueux pour retrouver l'unité... C'est une expérience très intéressante.
Sol
Bonjour,

Ce débat est toujours d'actualité, il faut dire que la résolution du problème du Bien et du Mal est vraiment au centre de notre évolution personelle.

Concernant les films et les jeux vidéos violents et/ou pornographiques, je ne reviendrai pas dessus, m'étant déjà exprimée dans mon précédent message (qui remonte à juillet dernier, souvenirs souvenirs... ) Encore une fois, je dirai qu'ils contribuent gravement à exciter la nervosité, les tensions internes, à troubler l'équilibre et l'harmonie. Je rêve de films colorés, avec des anges, de la lumière, un film sans intrigue et sans histoire, juste pour le repos des yeux et des oreilles, un film dont on ressortirait émerveillé. A ma connaissance cela n'existe pas encore.

Concernant la politique, je dois avouer qu'il n'y a pas plus ignorante que moi dans ce domaine. Je suis pour le partage des richesses matérielles d'une part, mais pour partager une richesse encore faut-il la posséder. L'idéal serait donc une fusion capitalisme-communisme. Ne riez pas, je vous avais prévenu qu'il n'y avait pas plus ignorante que moi pour ces choses-là ! En fait je n'en sais rien, tout ce que j'en pense c'est que l'évolution de la société passe avant tout par l'évolution personnelle de chacun, voilà pourquoi je ne m'intéresse nullement aux débats actuels. Silence, je suis bien d'accord pour dire que les gens ne sont pas responsables si un homme politique ment et ne tient pas ses promesses. Je veux bien, mais nous savons tous actuellement que ces hommes-là sont les rois des menteurs, des voleurs et des ambitieux. Et pourtant nous continuons d'aller voter en masse.

Moi je trouve qu'ils sont bien exigents avec nous ! D'un côté ils nous disent que nous avons la chance inouïe de pouvoir choisir notre chef, mais de l'autre cela nous fait porter une lourde responsabilité, car si nous votons pour un tyran, on devient responsable des exactions qui seront commises par celui-ci. Voila pourquoi je milite pour le vote blanc (en fait "militer" est un bien grand mot en ce qui me concerne !)

Concernant le Bien et le Mal, j'ai eu quelques nouvelles lumières sur ce sujet. Quand on débouche une bouteille, la main gauche pousse la bouteille vers le bas, tandis que la droite tire le bouchon vers le haut. Un observateur extérieur pourrait être surpris : ces deux mains luttent l'une contre l'autre ! Mais il ne faut pas se fier aux apparences : elles travaillent pour le même but. Et dans un match de foot, chaque équipe empêche l'autre de marquer des buts. Comme disait Coluche, ils n'ont qu'à donner un balon à tout le monde et on n'en parle plus ! Mais là encore, c'est justement cette appartente opposition qui donne tout l'intérêt au match (quoique je trouve cet intérêt très limité mais ce n'est pas la question). Et quand vous êtes en voiture, le volant est devant vous et vous amorcez un virage à droite. Votre main droite descend tandis que la gauche monte. Un observateur extérieur pourrait rétorquer qu'elles vont l'une à l'encontre de l'autre. Mais non, elles participent toutes deux au mouvement circulaire. Les exemples sont infinis. Je me souviens qu'Aïvanhov parle de l'action de l'eau et du feu. Si on met ces deux éléments en contact, le feu fait évaporer l'eau et l'eau éteint le feu, si bien que l'un des deux disparait et l'autre est fortement diminué. Pourtant, si on les fait travailler ensemble, par exemple en plaçant une paroi entre les deux (une casserole, tout simplement), on peur réaliser des merveilles !

Pour le Bien et le Mal ce serait pareil : ils poursuivent le même but, et l'un ne peut pas avancer sans l'autre. Prenons l'exemple d'un homme qui trouve une femme magnifique. D'un côté c'est le Bien, car la beauté purifie, harmonise, équilibre et régénère, mais d'un autre côté c'est le Mal car cette admiration excite les sens, le désir de posséder, d'écarter les concurents etc. Mais sans cet instinct de reproduction qui fait tant de ravages dans nos psychismes, ça fait belle lurette qu'il n'y aurait plus aucune beauté à admirer dans ce monde. Et quand je vois mon chat castré, si doux, si calme, sans aucune tension, je me dis que d'un côté il a de la chance, mais que de l'autre c'est une catastrophe car il ne contribue pas aux grands cycles de la nature.

Et puis le Mal, c'est ce qui place des obstacles devant nous et nous oblige à les franchir. Il y a des gens à qui il n'arrive jamais rien de grave. Résultat ils sont fades, moroses, et incapables d'apprécier les merveilles qui se présentent. Comme disait Sartre, les Français n'ont jamais été aussi libres que sous l'occupation allemande. Parce que là ils étaient confrontés à un choix terrible mais radical : collaborer ou résister. Le Mal contre le Bien. Et puis Coluche (encore lui, ce n'était pas un initié mais il avait selon moi déjà parcouru un bon bout de chemin intérieur) a dit aussi : "De Gaulle il doit tout à Hitler". Marrant, non ? Ceci signifie simplement que sans le Mal, il n'y aurait pas de Bien possible. Si nous n'étions pas parfois terriblement malheureux, nous ne serions jamais merveilleusement heureux. Si la violence, la souffrance, le crime n'existaient pas, eh bien la justice, l'entraide, la compassion, n'existeraient pas non plus.

Enfin, je vous avouerai que moi aussi j'aimerais parfois vivre loin de la folie des hommes. Mais quand j'étais en Guyane, j'ai passé deux semaines entièrement seule dans la foret (faut pas le répéter à mes parents !), eh bien à la fin je n'en pouvais plus, je devenais folle ! Pourtant j'étais dans un cadre naturel somptueux, j'avais la Bible avec moi, je pêchais des poissons et allumais du feu. Mais j'ai réalisé que je n'étais vraiment pas faite pour la solitude, du moins pas pour l'instant.

A bientôt
Sol

Message édité le 10-03-2007 à 14:00:23 par Sol
Silence
Bonjour à tous,

Bon j'ai pas eu le temps de tout lire, loin de là, je vais commencer par répondre aux premiers messages...


La société

Abra dit que la société c'est nous... et qu'on ne peut pas pester contre elle sans refuser notre part de responsabilité.
C'est en partie vrai. Il est vrai que c'est nous qui élisons nos présidents et nos législateurs... Cependant ce serait nier la part de manipulation qu'exercent ces "élites" sur le peuple. Le peuple est-il responsable quand il élit quelqu'un qui ne suivra en rien son programme ? Est-il responsable quand on lui cache la vérité des véritables intentions de telle ou telle loi ?
La réalité, c'est qu'un tout petit groupe de personne contrôle tout le reste. Ils tiennent les média et s'en servent pour nous manipuler.

La part de responsabilité du peuple, c'est d'être faible, naïf, et pas très futé, d'être influençable...

Mais l'arnaque était bien ficelée...

Dans un pays ouvertement totalitaire, le peuple déteste le régime.
Chez nous, on nous donne l'illusion de la démocratie, c'est là où c'est fort. Regardez à quel point les manifestants sont systématiquement décriés par les non-manifestant... La division, c'est là la vraie façon d'acquérir du pouvoir... Les manifestants passent pour ne pas respecter les choix du reste du peuple qui ont mis en place ce gouvernement. Pourtant peut-on parler de démocratie alors que les élus font le contraire de ce pour quoi ils ont été choisi ?
Belle arnaque...



Le capitalisme

Là encore, je ne suis pas tout à fait d'accord : le capitalisme, même sur le papier c'est pourri... La concurrence n'est pas une idée saine, surtout lorsque la santé publique, les ressources naturelles et le niveau de vie sociale sont en jeu. La concurrence amène invariablement le conflit, et l'expansion...
Le progrès, c'est être en harmonie avec le monde, donc la croissance, c'est vraiment une idée à la noix. Inventer de nouveaux besoins c'est de l'irresponsabilité. Dans 100 ans, nous aurons tout un tas de nouveaux petits gadget hi-tech dont nous ne pourrons plus nous passer... mais serions-nous pour autant plus heureux ? non, car nos besoins auront augmenté, mais la frustration existentielle, elle, sera toujours la-même, et peut-être même plus forte.



Et nous alors ?

La théorie des bons sauvages de Rousseau semble bien marché sur moi. Je suis quelqu'un de très franchement pacifique et diplomatique. J'aime la paix et le calme...

Pourtant quand je lis cet article là : http://rebellyon.info/article3244.html , quand je lis les violences horribles et inhumaines que cette jeune fille a subit des forces de l'ordre, je sens une très grande colère, une très grande violence s'emparer de moi. Je ne supporte pas l'injustice, mais plus encore la violence envers les femmes me rend complètement fou. Si j'avais une fille et qu'il lui arrivera cela, je serais capable du pire sur les agresseurs, qu'ils portent ou non l'uniforme aurait aucune espèce d'importance.

Tout petit déjà, il m'est arrivé de nombreuses fois à l'école de prendre la défense de persécutés, alors même parfois que les bourreaux étaient cinq ou dix, ou bien plus vieux que moi. J'ai souvent pris des risques, j'étais une tête brulée (mais j'ai souvent eu la trouille, sans le montrer). Mais malgré tout, je n'ai jamais vraiment su dire si c'était une qualité ou un défaut.
Car bien que prendre la défense de personne agressée soit un acte noble, l'état de colère dans lequel cela me met m'a toujours effrayé un peu. C'est une vraie métamorphose, on ne me reconnait plus. J'ai la rage et la haine, et l'envie de détruire la "source du mal" qui est en face de moi.

C'est mon coté Dragon (un de mes signes chinois), face à l'horreur, un Dragon se fait à la fois le juge et l'exécuteur de sa propre sentence.

Je sais que combattre le mal par le mal n'est pas la solution, et j'aimerais avoir la sagesse de résoudre les situations les plus extrêmes sans recourir moi-même à la violence, mais je n'ai ni les solutions, et pas encore assez de self-control (je m'améliore de ce coté là grâce au Taichi Chuan, mais j'ai quand même des limites à l'horreur).



Comme Abra, je me suis souvent dit qu'il faudrait que je vive loin de la folie des hommes...

(suite un autre jour...)
Abraxas
Bonjour,

Un petit not d’abord, je ne pense pas l’homme instinctivement mauvais, ni instinctivement bon, je vous rejoint dans l’idée que l’homme a dès le départ ces deux aspect en lui, ce que je dis par contre c’est que la société de consommation, poussent majoritairement les êtres humains à assouvir leur plus bas instinct, du moins c’est ce qui ressort de ma réflexion, même si en définitive je me pose toujours des questions à ce sujet.

Il ne s’agit pas non plus de rejeter la faute sur qui que ce soit, effectivement chacun reste libre, mais ça n’empêche pas que de grandir dans un environnement ou la morale laisse à désirer, ne va pas forcément influencer positivement les nouvelles générations sur les choix qu’elle vont prendre.

Le fait que la sœur de Ruz se bourre de sucrerie, n’est certes pas l’entière faute des sociétés qui produisent les dites sucreries, mais elle portent quand même une part de responsabilité non négligeable. Je ne suis pas pour dire que c’est « la faute » a la société, encore une fois (et c’est ce que j’essayais de développer au tout début du post), mais je pense quand même que notre environnement actuel n’est pas forcément le plus propice à l’éveil et au développement surtout pour nos enfants.

Je viens de trouver un article qui parle de l’exploitation commercial des racines du mal dont nous parlions. Vous verrez que l’auteur est à la limite d’un certains extrémisme religieux, que je ne cautionne pour rien au monde, mais ça n’empêche pas qu’il y a certains point intéressant, qui rejoigne le sujet dont nous parlons ici.

Citation :


Nous avons aussi droit à une super simulation de vie : 7 sins. Vous dirigez des poupées virtuelles et vous les faites interagir. Le genre s’adressait auparavant d’avantage aux amatrices de poupées Barbies comme dans les Sims. Ce jeu là est d’un autre ordre :



Dans 7 Sins, soit 7 Péchés en français, vous devez pousser chacun de vos vices (envie, orgueil, luxure, colère, gourmandise, l’avarice, paresse) à leur paroxysme et aller au bout de vos désirs pour grimper dans l’échelle sociale. Votre aventure vous fera rencontrer dans cette « jungle » des personnages atypiques tels que Elvire Valentine l’exhibitionniste ou encore Wanda Walters la bombe sexuelle qui s’ignore...

Dans le jeu Painkiller sorti sur PC en 2004, nos marmailles ont la chance d’incarner "l’assassin du paradis". Il est lâché face à des hordes de morts vivants et de nombreuses créatures démoniaques. Par contre c’est bizarre, un tueur de démons qui peut lui-même se transformer en démon…



Pour lancer la partie, il faut signer un Pacte. Mais avec qui ? Ce serait pas cette bête les bras en croix sur une étoile de David à l’envers (signature du Bouc).



On a le droit aussi à la 2ème adaptation d’un jeu de rôle appelé Vampire : The Masquerade. Nos jeunes ont la chance d’incarner des vampires comme le nom l’indique et d’évoluer dans un univers peuplé d’autres vampires et de nourritures humaines au temps d’un Djihad Vampirique. Dans le jeu de rôle original, appuyé par au moins 3 bouquins de 500 pages, on apprend que les vampires sont autrement appelés Caïnites, c’est-à-dire descendants de Caïn, celui qui assassina son frère Abel comme le raconte la Bible. Sans chercher plus loin, on y trouve déjà une sorte d’antithéologie.



Ce genre de jeux se fait Légions, il en est prévu d’avantage en 2005. Dont la suite de celui qui a fait couler beaucoup d’encre cette année : Doom 3. C’est celui que je gardais pour la fin de mon exposé sur les jeux vidéo. Il y a eu une polémique aux Etats-Unis : les jeunes ados attendaient davantage la sortie de ce jeu que le retour du Christ. Noté à 100 % par quelques revues aux Etats Unis. C’est-à-dire Méga indispensable dans la ludothèque.



En gros c’est l’enfer sur terre. Si on n’est pas deux ou trois dans la même pièce, c’est impossible à jouer. Voilà la publicité de l’extension appelée la Résurrection du Mal.

En plus petit on dirait le signe du bouc. Déjà en grand on ne doutait pas de sa provenance mais alors là c’est signé de chez signé…


5/ Magie, divination et sorcelleries
La Bible est particulièrement explicite par rapport aux phénomènes occultes. Par exemple dans le Deutéronome (18:10-13), il est écrit que : "Qu’on ne trouve parmi vous personne qui s’adonne à la magie ou à la divination, qui observe les présages et se livre à la sorcellerie, qui jette des sorts ou interroge les esprits des morts. Le seigneur votre Dieu a en horreur ceux qui agissent ainsi".

Le monde des sorciers fascine les enfants. Harry Potter à l’école des sorciers donne aux enfants l’envie d’entrer à l’école des sorciers. Ils n’ont pas de mal à s’identifier à lui et à ses problèmes d’adolescents, cependant la frontière entre le réel et l’imaginaire pour l’enfant est difficile à faire dans le film. Il est tenté de l’imiter… Et il l’imite.

Idem sur Disney Channel avec Sabrina la petite sorcière et Raven qui a des visions de l’avenir. Ils aimeraient avoir aussi des dons de voyance comme leur idoles. En fait, il est très dur de ne pas trouver d’émission proposant aux enfants un univers magique ou occulte.

En support papier, il y a un magasine atroce qui en est à son 12ème numéro qui se veut sous une apparence inoffensive mais qui est potentiellement dangereux : C’est Magic Academy : "Le premier magazine école de magie".



Reprenant le style Harry Potter, ils fournissent chaque moi aux enfants une quinzaine se sortilèges en bonne et due forme c’est-à-dire : objets à réunir, bougies à brûler, empaquetage de noms dans des bouts de tissus et des formules incantatoires à réciter un certain nombre de fois. Pour faire tomber amoureux ou pour protéger sa famille d’éventuels spectres… On leur apprend aussi à lire dans le marc de café.

Ce qui est grave c’est que faire ce genre de choses ne reste pas sans conséquences.

Aussi dans certains Mangas, les auteurs poussent les enfants à désirer la possession démoniaque. Exemple de Shaman King ou Démon King. Les héros sont de faibles enfants dans une école, ils sont parfois maltraités par leur petit camarade. Jusqu’au jour où Yo, apparaît. C’est un enfant qui veut devenir le Roi des Shamans, c’est-à-dire maître dans les rapports entre les morts et les vivants. Pour le devenir il est accompagné d’un puissant esprit qui doit le posséder lors de combats titanesques contre d’autres Shamans. Alors ils rodent dans les cimetières à la recherche d’esprits puissants et combattent sans fin.

6/ Que Faire ?
D’abord sur les jeux vidéo il y a des indications suivant une norme européenne appelée PEGI

Le système PEGI a été conçu pour prendre en compte les différents standards culturels des pays participants. Il est supporté par la majorité des agences gouvernementales concernées dans ces pays, ainsi que par l’ensemble des organisations professionnelles des éditeurs de logiciel de loisir en Europe.




Ce système ne prend pas en compte les conséquences que peuvent provoquer la magie et les pratiques occultes sur vos enfants. Essayez de limiter leurs désirs à ce niveau là, en les orientant d’avantage sur le sport ou la science fiction.

Prenez la peine d’observer discrètement vos enfants en train de jouer. Au cas où ils seraient en train de savater une vieille dame à terre (cf. San Andreas). Vous êtes aussi les premiers et souvent les seuls à pouvoir constater les effets néfastes qu’ont certains jeux sur la personnalité de vos marmailles.

Et évitez de leur acheter des jeux où la vie de l’homme et sa dignité se trouvent bafoués à l’état de charnier. Ça va limiter le choix mais c’est pour leur bien.

AU NOM DE JESUS CHRIST NOTRE SEIGNEUR SAUVEUR DU MONDE ET REDEMPTEUR, VAINQUEUR DE L’ENNEMI. AMEN

Gabriel CHEVILLARD 26 ans Informaticien


Bon tout de suite on sent la grenouille de bénitier, les références à la bible sont non recevable surtout que si on lit bien la bible (et surtout l’ancien testament) on se rend compte que certains grand personnage (dont pêle-mêle moise et Salomon) sont des magiciens en puissance, sans parler du faite que si on suivait le deutéronome à la lettre on devrait avoir sur soit une bonne provision de caillasses pour lapider les 95% de la population qui ne suivent pas les règles loufoque qui y sont décrite. La signature me donne une poussée d’acné, mais cependant l’article soulève des points intéressants.

Sur les jeux vidéo, j’aurais tendance à croire en tant que véritable aficionado du genre, que la plus part des gens (incluant les enfants) sont parfaitement capable de faire la différence entre réalité et fiction. Même si, personnellement, si j’avais un gamin je ne lui achèterais pas „7 sins“ quand aux autres jeux, certainement pas avant un certains ages, mais encore une fois personnellement ce sont des jeux qui me choquent déjà beaucoup moins (mais je ne suis pas objectif parce que j’adore Doom, et j’ai eu ma collection de carte „vampire“ à l’époque ou magic the gathering était encore a ses balbutiement).

Par contre le dernier „magazine“, me fait hérissé les poils sur la tête, non pas parce que dieu ou une instance supérieur nous auraient interdit de pratiquer la magie ou de faire de la divination, mais parce que là effectivement un gros amalgame est fait entre réalité et fiction (d’après ce que je peux en lire dans l’article). Et ça, personnellement ça me fait peur, je suis d’accord avec l’auteur de l’article quand il dit „et cela ne reste pas sans conséquences“…

Je me demande bien qui est derrière une idée pareil, mais ça me renforce dans mon idée que le marketing c’est le grand satan. La société de consommation et les entreprises devraient être responsable. Malheureusement elle ne le sont pas toujours, alors c’est à nous d’être responsable.

Grüßi

Abra

Message édité le 09-03-2007 à 11:09:27 par Abraxas
Sol
Bonjour Ruzgfpegk,

C'est vrai que le couple Bien/Mal n'est pas très parlant, ce sont des notions trop subjectives, et le couple Evolutif/Involutif est beaucoup mieux choisi. Personnellement j'aime bien aussi l'équivalent Etre/Avoir, ou Esprit/Matière, ou encore Harmonie/Disharmonie. On peut dire que le monde a deux facettes, d'un côté la face Bien-Etre-Esprit-Harmonie-Evolutif, et de l'autre la face Mal-Avoir-Matière-Disharmonie-Involutif. Bien sûr ce n'est pas si simple, les correspondances sont plus complexes. Et puis on pourrait ajouter de nombreux autres couples encore du style Musique/Bruit ou Lumière/Ténèbre. Là, nous sommes vraiment en plein coeur de l'ésotérisme.

Alors revenons à la violence. Le problème de la violence à la télé, au cinéma ou en jeu vidéo, ce n'est pas tellement qu'elle engendre directement la violence dans la réalité (c'est même peu probable qu'elle ait des conséquences directes), mais plutôt qu'elle accentue le déséquilibre dans notre psychisme. Si nous souhaitons avancer vers la paix, le bien-être, que ce soit individuellement ou collectivement, nous devons rechercher avant tout une harmonie, et donc concentrer nos sens vers ce qui est harmonieux : de belles images, de beaux mots, de la poésie (au sens large), de la musique (au sens large aussi). Or cette violence à la télé, ces films d'horreur et d'épouvante, c'est juste du bruit, du parasitage, du mouvement sacadé et disgrâcieux, ça ne fait qu'accentuer les déséquilibres internes. Et si quelqu'un ne me croit pas je lui propose un test très simple. Qu'il sorte se promener deux heures dans la nature, au bord d'un petit lac, dans une forêt, dans un endroit beau et serein. Au retour, qu'il prenne un film violent style Orange Mécanique (tant qu'à faire autant aller dans l'extrême), qu'il le regarde dix minutes, et là qu'il ressente ce qui se passe en lui. Je peux vous garantir que le déséquilibre, vous allez le ressentir en direct, vous en aurez la pleine conscience. Vous sentirez à quel point ce genre de film a des effets épouvantables sur l'harmonie interne. Et voila pourtant un film considéré comme "culte", emblématique, coup de génie d'un réalisateur, révolution culturelle... J'appelle juste ça un immense retour en arrière, aux temps les plus reculés de l'humanité.

Voila pourquoi je pense qu'on peut placer la pornographie dans le même panier : qu'y a-t-il de plus matériel qu'un film pornographique ? Tout, dans ce genre de film, est basé sur le physique, l'apparence, la sensualité. L'Esprit y est complètement absent. Là pour le coup, on est à 100% dans la facette ténébreuse dont nous parlions plus haut.
Alors bien sûr, c'est vrai que peu de gens se sentent concernés par la paix et l'harmonie... c'est même plutôt le contraire, plus il y a du frisson, plus les gens aiment, parce qu'ils recherchent "les sensations fortes", la montée d'adrénaline.

Pour ce qui est des 7 péchés capitaux, je ne crois pas qu'ils aient leur origine dans l'Ancien Testament... ni dans le nouveau d'ailleurs... il me semble que c'est un ajout ultérieur de l'Eglise. Mais je me trompe peut-être. Quoiqu'il en soit je les aime bien, ces 7 péchés, car ils correspondent aux 7 planètes anciennes de l'astrologie, qui sont des centres de vie en nous, ce qui nous rappelle qu'à chaque péché correspond une vertu, toujours sur cette base de la dualité : Orgueil/Humilité, Colère/Douceur, etc... Si on cherche à supprimer un défaut, on risque hélas de supprimer la vertu qui va avec !

L'homme est-il bon, mauvais ou neutre par nature ? On voit bien que Rousseau n'avait aucun sens de l'observation (je plaisante, je sais bien que Rousseau était loin d'être stupide) Sinon, il aurait vu tout de suite que tout, absolument tout dans l'univers, est constitué de deux pôles : jour/nuit, musique/bruit, être/avoir comme dit plus haut. Pourquoi l'homme serait-il un cas à part ? L'homme n'est ni bon ni mauvais, il a les deux pôles en lui. Actuellement, nos sociétés favorisent plutôt l'expression du pôle négatif. Mais ça va changer.

A bientôt,
Sol
Ruzgfpegk
Il y a tout de même une différence notable entre la pornographie et la violence des jeux, émissions, ... car il me semble que le ou la personnne qui regarde du contenu pornographique le fait avec un but physique en tête (accompagner son désir de se finir à la main). Qui joue en se disant "mon but est d'accompagner mon désir de mutiler quelqu'un" ? Qui regarde des films d'horreur en se disant "mon but est d'accompagner mon désir de massacrer une famille" ?

Pour les jeux, j'en ai un bon paquet où il y a une violence continue, mais pour moi, le but reste d'exercer son acuité visuelle et sa dextérité en visant un amas de polygones, d'établir des stratégies contre une intelligence artificielle, ... c'est le jeu "actif" qui fait travailler le cerveau, par opposition au jeu "passif" où on ne fait que réagir mollement aux évènements par habitude.
Il me semble que la seule expérience scientifiquement menée par rapport aux jeux vidéo violents indique que ces jeux agissent comme un désensibilisateur, du moins sur une certaine période qui suit la session de jeu.

Dans les séries violentes, il y a par exemple MilleniuM, une autre série du créateur d'X-Files : en gros, un ex-agent du FBI qui fait partie d'un groupe d'experts a la faculté de voir, sur les lieux du crime, ce qu'a vu le tueur en imagination ou en réalité (au niveau du cerveau, quasiment les mêmes zones sont activées). Cet agent voit donc (et nous aussi) des scènes d'une violence physique ou morale rarement vue dans une série télévisée. Le but est-il de pousser le téléspectateur a (attention, spoilers pris des premiers épisodes) découper des gens en deux et défequer dessus, envoyer des morceaux de corps humain à des gens qui n'ont rien demandé, exterminer des prêtres avec des méthodes de l'inquisition, coudre les yeux et la bouche d'un homosexuel avant de l'enterrer vivant, ... ?
Pas vraiment : les scénaristes se sont torturés les méninges pour trouver les pires raisonnements (cohérents) pouvant expliquer des actes barbares, et la série a ainsi en fond cette idée : quelque chose peut vous sembler parfaitement normal et être profondément "mauvais" sans que vous le sachiez : faites donc très attention à vos pensées.
Et l'ex-agent du FBI, lui, tente de continuer à voir positivement le monde et de rester lucide, dans sa maison jaune avec sa fille et sa femme, tout en sachant qu'une menace rôde sur elles.
Ainsi, si la violence est tellement présente dans cette série, c'est pour mettre en valeur le fait qu'il faut éviter de sombrer dans la folie en contrôlant ses pensées.
Du moins, c'est mon analyse de la série.

Sur la mailing-list Franz_Bardon, on parlait des listes des défauts, et j'avais écrit ma théorie selon laquelle ils étaient hiérarchisés, et que pour tous les combattre, il suffisait de viser les "plus gros desquels les autres venaient". Les fameux sept pechés ne m'étaient pas du tout venus à l'esprit, peut-être à cause de la répulsion que me provoque l'Ancien Testament.

Pour en venir au "mal/bien", je préfère classer les choses en "évolutif/involutif", car cela permet de mettre du "bien" dans "involutif" tout comme du "mal" dans "évolutif". Sans les raclées de la vie, assez négatives, nous n'aurions peut-être pas autant évolué.
Oh, ne comptez pas sur moi pour faire l'apologie de la souffrance, car « si ce qui ne te tue pas te rend plus fort, ce qui te tue ne te rend pas plus fort, sans oublier que ce qui ne te tue pas peut aussi te laisser hémiplégique ».

Blâmer la société... mais qui accepte tous ces messages ?
Blâmer la société serait-il une façon d'éviter de blâmer ses faiblesses ?
Comme ma sœur quand elle bouffe beaucoup de trucs sucrés : « C'est pas ma faute, c'est trop bon ! ». Ce n'est pourtant pas le goût qui porte la cuillère à sa bouche.
Y a-t-il manipulation pour induire des comportements ? Certainement, et une éducation éclairée a un grand rôle à jouer pour contrer ces mécanismes dont nombreux se rendent compte de l'existence mais préfèrent l'oublier car il est plus agréable de ne pas se sentir responsable de soi-même.
Rejeter la faute sur les autres pour justifier d'abandonner le "combat" est d'un intérêt limité.
D'un côté Abraxas : « chaque homme est instinctivement mauvais », de l'autre Rousseau : « l'homme est bon par nature ».
Et si l'homme était neutre par nature ? Je veux dire neutre "vide", pas neutre "avec du positif et du négatif en quantité égales".

Message édité le 31-07-2006 à 01:27:47 par Ruzgfpegk
Sol
Voila, tu as parfaitement résumé la situation actuelle : la société de consommation arrose en nous les racines du mal, elle en prend délicatement soin pour bien les faire pousser, comme une experte en jardinage. Et non seulement elle fait pousser les mauvaises herbes, mais elle fait tout pour éliminer les jolis coins de verdure et les belles fleurs.

Les publicités pour le loto prônent la paresse, il faut bien le dire. Elles nous font croire (et presque tout le monde tombe dans le panneau) que le bonheur c'est de n'avoir rien à faire, rien, juste le repos toute la journée, ou juste ce qu'on a envie. Et d'un autre côté, quand les employés ne travaillent pas assez durs, on les traite de feignants. Il faudrait être un peu logique ! Partout, on nous montre des corps franchement dévêtus... Les films pornographiques sont autorisés, et sur le net c'est l'invasion. Après on s'étonne des attentats à la pudeur ou des agressions sexuelles. On rejette la violence, mais elle est omniprésente à la télé, au cinéma. On est tous d'accord pour dire qu'il ne faut pas être jaloux, mais on fait crever les adolescentes d'envie devant les corps des femmes à la télé ou sur affiche (ce qui déclenche anorexies, boulimies, etc)

Bref, tout est fait pour alimenter la nature inférieure de l'homme et développer ses instincts les plus bas. Il n'y a vraiment rien qui nous aide dans tout ça Les gens qui élèvent la voix passent pour des illuminés, des utopistes, des idéalistes... Ca va franchement être dur de s'en sortir. Parfois, j'en viendrai presque à souhaiter un énorme Boum qui rase toutes ces cochonneries et qui nous oblige à tout reconstruire. Le problème, c'est qu'on serait bien capable de reconstruire la même chose, car apparemment on n'en a jamais assez. Tout ceci nous fait souffrir, mais on en redemande. Plus on a mal, plus on aime ça.
Les pauvres crient après les riches, mais ils rêvent de devenir riches eux aussi ! Comment va-t-on freiner ? Les gens militent pour tel ou tel parti politique, pour telle idée, alors que tout ça c'est du vent... C'est la chute d'Adam et Eve qui se poursuit, il semblerait qu'on ne soit pas encore tout au fond du gouffre. Pourtant, quand on regarde la télé pendant une heure, on a vraiment du mal à imaginer comment on pourrait aller plus profond. Enfin... ça ne devrait plus être très long.

A bientôt,
Sol
Abraxas
Bonjour,

Je dois dire que la lecture de vos posts est toujours un plaisir, je ne voulais pas lancer un débat sur la dichotomie bien/mal. Mais j’aimerais revenir sur ce que disent glingal et soledad pour tenter de vous donner ma définition du mal avant d’aller plus loin.

Comme glingal je pense que l’on ne naît pas bon ou mauvais, mais je ne pense pas non plus que nous possédions forcement une face mauvaise et une face bonne. A mon avis chaque homme est instinctivement mauvais, c’est en se forgeant le caractère (quelques choses que les anciens grecs connaissaient déjà) qu’on combat justement notre coté mauvais. Je crois aussi que chacun d’entre nous sait instinctivement ce qui est mauvais et ce qui est bon et que ce sont des mécanisme très pervers et qui nous sont propres qui nous masque parfois cette réalité objective, même si dans l’univers on ne peut pas vraiment parler de bien et de mal, sur cette petite terre balayé par nos désirs humains, c’est un concept morale dont nous ne pouvons pas nous passer.

Pour revenir a ce que dit soledad je crois aussi que le mal né de la séparation, de la division. Cette image se retrouve d’ailleurs dans celle de l’ange déchus, le mal c’est la séparation d’avec le principe divin. En faite le mal n’existe pas, il n’est que l’absence d’amour (comme le dit glingal, aimer est là solution). De même que l’obscurité est l’absence de lumière, le mal correspond a un manque, ou plus exactement une séparation. D’ailleurs une petite anecdote en passant le chiffre de dieu est souvent le 777, 7 étant le symbole de la perfection, ce chiffre représente le principe divin du trois fois parfait (de l’hermès trismégiste de la tradition hermétique), par opposition si on retire l’unité de ce chiffre 7 on a le 6, ce qui signifie que l’antithèse de ce chiffre divin c’est le 666 c’est à dire la perfection séparé de la divinité.(le 1 symbolisant le tout et la divinité). C’est un point que j’ai déjà abordé dans la symbolique des chiffres dans mon post sur le code mystico-mathématique.

J’aimerais revenir également sur notre société de consommation. Comme je l’ai déjà dit j’ai fait des études de commerces, dans mon école nous avions le choix entre plusieurs spécialités, les trois premières années étant généraliste, une de ces spécialités était le marketing. J’ai toujours considérés pendant mes études que le marketing était le grand satan. Récemment en écoutant la radio allemande j’ai écouté une critique de livre dont le titre est approximativement : Le diable mène la danse – Les sept péchés capitaux et la société. J’ai écouté avec beaucoup d’attention, même si l’auteur semble être un prédicateur réac comme on en trouvait seulement aux moyens ages (dixit la commentatrice), la critique n’a pu s’empêcher de révéler que les parallèle que fait l’auteur sur l’utilisation des sept péchés capitaux dans notre société sont malgré tout pertinent même si parfois capilotracté.

Les sept péchés capitaux et la société.

Encore une fois le 7 revient, certainement parce que comme le disait martin Luther King, le diable aime à singer dieu. Ces 7 péchés ont été nommé pour la première fois par saint-augustin, pour lui ce ne sont pas les plus important, mais plutôt, ceux dont découle tout les autres. Ils sont, [Avarice, Colère, Envie, Gourmandise, Luxure, Orgueil, Paresse. Voici ce que dit wikipedia à ce sujet:

Citation :


  • l'orgueil : attribution à ses propres mérites de qualités vues comme des dons de Dieu (intelligence, etc.). Son démon est Lucifer ;
  • l'avarice ou cupidité : désir de posséder ou conserver plus de richesses que nécessaire. Son démon est Mammon ;
  • l'envie : refus de se réjouir du bonheur d'autrui, ou satisfaction de son malheur. Son démon est Léviathan ;
  • la colère : courte folie déjà pour les anciens, et qui entraîne parfois des actes regrettables. Son démon est Satan ;
  • la luxure : plaisir sexuel recherché pour lui-même. Son démon est Asmodée ;
  • la gourmandise : ce n'est pas tant la gourmandise au sens moderne qui est blâmable que la gloutonnerie. Du reste, ailleurs qu'en français ce péché n'est pas désigné par un mot signifiant « gourmandise » (gluttony en anglais, par exemple). Son démon est Belzébuth ;
  • la paresse : refus d'accomplir des tâches nécessaires. Son démon est Belphégor.


  • L’auteur du livre cité plus haut explique que notre société actuelle met en avant ces „péchés capitaux“ comme des vertus, ou comme des qualités que nous devrions avoir. Je vais reprendre les péchés uns à un et tenté de redonner ce que l’auteur en pense.

    L’orgueil , l’exemple cité lors de la critique était „parce que je le vaux bien“. En gros la publicité, et le marketing actuel nous pousse à l’orgueil (selon l’auteur) car il nous incite souvent a considérer que nous devons être conscient de nos propres qualités et „réclamer ce qui nous revient de droit“ au vu de ces même qualités. Je pense personnellement qu’il est bon de savoir ces qualités et qu’effectivement dans notre société si on ne sait pas à quoi on a droit, et si on ne combat pas parfois pour nos droits on se fait manger. Peut-être qu’effectivement cela nous pousse à être orgueilleux, à considérer que certaines choses nous sont acquises, mais je ne suis pas encore complètement d’accord avec l’auteur pour considérer ça comme „un mal“. Il faut encore que j’y réfléchisse à tête reposé.

    L’avarice ou la cupidité . Alors là, c’est limpide, clair comme de l’eau de roche, si d’un coté on nous pousse à „consommer“ toujours plus, d’un autres on nous pousse aussi à „épargner“. On pourrait citer bon nombre de publicités, la plus part pour des banques ou des assurances, qui joue sur notre cupidité ou notre avarice naturel. Mais là encore c’est bien naturel, après tout il faut bien „prévoir“ juste au cas où, non ?

    L’envie. Idem là aussi ça coule de sens. Je me souviens d’une publicité allemande qui commencé par un homme montrons a son amis trois photos et disant „ça c’est ma maison, ma voiture, ma femme!“. Que le marketing joue sur l’envie est naturel, après tout ce que possède l’autre n’en est que plus désirable non ?

    La colère . L’auteur fait ici un parallèle avec la violence sacralisé dans les films, les jeux, les pubs, les médias et dans notre société d’une manière générale. On en a déjà parlé plus haut et pour reprendre ce que dit soledad „les films d'horreur, les jeux vidéos de bagarre et toutes ces choses-là ne font que nous plonger toujours davantage dans le marécage psychique“, je suis entièrement d’accord, même si j’aime bien les jeux de bastons et je raffole des films d’horreur sans me sentir pour autant comme étant „violent“. Mais il est vrai qu’il y a un certain voyeurisme pervers dans les films d’horreur, à moins que ce ne soit juste l’envie de se faire peur. Je crois que je ne peux pas vraiment être objectif là dessus. Je garde mon exemple cité plus haut sur le jeunes de banlieue et la mode des films „amateurs“ de violence pour avoir son quart d’heure de gloire, si les médias n’en parlait pas ces jeux idiots n’aurait pas lieux d’être. Mais les médias vendent de la violence, et nous nous achetons les yeux fermés, parfois sans même y réfléchir. Encore un point ou il me faudra réfléchir un peu plus à tête reposé, il me vient aussi les images des tortures en Irak, pour faire un parallèle sur notre nature humaine „violente“, mais je ne vais pas développer plus.

    La luxure . Celui là c’est mon préféré, je pourrais faire des milliers de parallèle, avec l’industrie du cul, les scandales pédophile ou les clubs échangistes VIP ou se croisent pêle-mêle gens du show-biz et hommes politique. Mais mon exemple préféré reste la pub, à ce sujet je veux vous raconter une anecdote, il y a deux ans j’étais à Rome avec ma copine et nous visitions la ville. Nous sommes allé à la place d’Espagne et à cette époque l’église était en réfection, sur les échafaudage une gigantesque publicité pour l’oréal avec Natalia Vodianova à moitié à poil… je dois dire que ça m’a un peu choqué, d’une part parce que je ne vais pas faire du tourisme sur une des plus belle place de Rome pour voir de la pub, et d’autre part parce que l’oreal nous vend ces produits en montrant des nymphettes anorexiques sur pancarte géante dans des pose lascive et qui ont franchement l’air d’avoir 14 ans (même si dans la réalité ce mannequin est beaucoup plus agé). Bref on nous vend du sexe, a peine déguisé, quand je feuillette les magazine pour hommes de sytle GQ & co chez mon coiffeur, il y a au moins deux ou trois articles qui ne parle que de cul, dans le glamour de ma copine idem…. Mais l’auteur du livre mentionné au dessus, lui parle de la révolution sexuelle, la dessus je n’étais pas vraiment d’accord au moment ou j’ai écouté l’émissions, encore une fois il faudrait que j’y repense à tête reposé. Néanmoins l’Allemagne est beaucoup plus libérale que la France en matière sexuelle, il ont beaucoup plus de naturiste, de sex-shop et de bordel (et pour cause en France c’est interdit), sans compté les publicité pour le téléphone rose qui passe en Allemagne et qui se passe de tout commentaire, son analyse reste donc sans doute pertinente dans son cadre culturel…

    La gourmandise , en allemand il parle de vollerei, ce qui est plus de la gloutonnerie, s’en mettre plein la gueule quoi ;)… Ici l’auteur fait un parallèle avec cette culture du toujours plus, cultivé chez les allemands par une insatisfaction éternelle, mais qui ne s’exprime pas comme en France par de grève mais plutôt par des critiques constantes et souvent infondés sur tout et n’importe quoi. Bref on n’est jamais content et on en veut toujours plus.

    La paresse , là l’auteur nous parle du chômage, en disant en substance que les allocations chômages dont profite certains „profiteur“ incite à la paresse, il faut savoir qu’en Allemagne il est plus intéressant d’être chômeur que serveur dans un bar, ça parait incroyable mais on gagne plus en étant chômeur, alors forcément il y a une sorte d’incitation à la paresse. Pour ma part je dirais plutôt que cette société (de consommation) nous pousse à ne pas regarder en face nos vrais problème, elle nous pousse à une paresse intellectuelle (avec le tout en image) et aussi à une paresse dans nos actions, insinuant que rien ne sert de vraiment se donner du mal pour faire quelques choses soi-même quand on peut payer pour…

    Pirouette…

    Bon je sais ça été un peu long et comme d’habitude je suis parti un peu dans tout les sens, mais il faut dire que cette critique de livre m’a et me fait encore réfléchir. Et si c’était vrai tout ça que notre société met en avant ce qu’on devrait objectivement considérer comme des défauts, comme des qualités que le bon consommateur devrait avoir ? Je dois avouer que cette pensée m’a laissé perplexe, mais que ça rejoint ce que j’ai toujours pensé, le marketing c’est le diable… Et on se rapproche encore un peu plus de ces racines du mal, elles sont définitivement en nous, et sans s’en rendre compte la société de consommation exploite ça. Bref comme dirais shinead o’connor « fight your real ennemy ».

    Grüß

    Abra
    Sol
    Bonjour tout le monde,

    Le Mal, le Bien, difficile de cerner ce qu'il y a derrière tout ça. Plutôt que Bien / Mal, qui ont beaucoup de connotations morales et religieuses, je préfère parler de Avoir / Etre, ou encore de Séparation / Fusion. En effet, le Mal est synonyme d'avoir : posséder, la richesse, le pouvoir, le succès, et synonyme de séparation : se couper des autres, se couper de la vie, détruire, se battre (contre qui ? contre quoi ?). Alors que le Bien est synonyme d'Etre, d'intériorité, de progression, et synonyme de fusion : par l'amour on aime, on englobe le Monde et les êtres, on ne fait plus qu'un avec le grand Tout.

    Bien sûr que le Mal est dans notre nature. Mais heureusement, le Bien aussi est là, en proportion égale, voire supérieure. Les Initiés d'autrefois donnaient des images très simples, vous savez, comme dans les dessins animés : au-dessus du héros apparaissent deux personnages, un ange et un démon. Et on assiste à la dispute des deux, et selon la victoire de l'ange ou du démon, le héros prend sa décision. C'est une très belle illustration de notre nature, du Bien et du Mal qui sont en nous.

    L'anecdote des deux chiens de l'Indien, dans le topic Histoires en vrac, l'illustre aussi parfaitement. Qui va gagner ? Celui que l'on nourrit. Quand on pense au meurtre de son voisin, on nourrit plutôt le côté néfaste, alors que si l'on pense au Soleil, à l'Amour, aux petites fleurs blanches, on nourrit le côté positif. Bien sûr, beaucoup diront que c'est n'importe quoi, qu'il est stupide de penser au Soleil et aux petites fleurs dans les champs. Eh bien qu'ils disent ce qu'ils veulent, mais au moins qu'ils essaient, et ils verront que peu à peu, leur être se transformera, et s'imprègnera de douceur et d'harmonie. Alors que les films d'horreur, les jeux vidéos de bagarre et toutes ces choses-là ne font que nous plonger toujours davantage dans le marécage psychique. Sans parler de la pornographie, qui fait littéralement descendre l'homme dans ses instincts les plus bas, très profond en lui, là où grouillent les larves qui sont ravies de cette délicieuse nourriture (délicieuse pour elles).

    Je n'ai pas lu ces livres dont tu parles Abraxas, mais les passages que tu cites sont très clairs. J'aime tout particulièrement le quatrième point de Alexandre Moryasson. Il explique pourquoi, malgré le grand nombre d'Initiés venus nous enseigner, nous soyons toujours aussi misérablement englués dans nos défauts. Oui, c'est certain, nous sommes manipulés ! Mais les gens qui nous manipulent n'en ont pas vraiment conscience : eux-mêmes sont manipulés par des entités invisibles, démoniaques, qui se sont jurées notre perte. Je ne crois pas qu'un seul être humain se soit dit un jour : "niark ! je vais les enfoncer davantage, les noyer un peu plus !" Tout le monde croit faire le bien... En réalité, ces gens-là sont manipulés, ils ne sont que des marionettes entre les mains des entités ténébreuses, qui en échange leur offrent l'argent et le pouvoir. Tout ceci se déroule inconsciemment bien sûr. Même un gourou de secte se prend toujours pour un vrai prophète. Ah c'est sûr, les médias simplifient bien les choses en expliquant que le gourou il veut juste gagner tout plein d'argent sur le dos des naïfs. Mais pas du tout. Le gourou est persuadé d'être le Messie. Le pauvre, il ne sait même pas qu'en lui vivent des créatures immondes, qui le dirigent vers une toute autre destination que la libération intérieure et le bonheur.

    Heureusement, nous avons une chance. Et notre chance, c'est qu'il existe aussi des créatures lumineuses qui ne demandent qu'à nous aider. Elles sont bien plus puissantes d'ailleurs. Par contre, si on travaille pour elles, elles ne nous offriront jamais l'argent ni le pouvoir. Elles nous donneront simplement la paix intérieure. C'est infiniment plus précieux, mais ça intéresse tellement peu de gens...

    Et puis ce combat a lieu en nous, en chaque être humain, et par extension à l'échelle de la planète. Mais à l'échelle de l'univers, il va de soi qu'il n'y a aucun combat entre le Bien et le Mal. Le Bien est en haut, le Mal en bas, et rien ne saurait renverser cet ordre. A nous donc, de rétablir l'ordre ici, sur Terre, en commençant par notre âme

    A bientôt,
    Sol
     
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