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Trotmany
J'ai lu un peu de ton lien.
http://nenki.com/reptilien/serpents_dragons_volants_boulay.htm

Je le trouve trop interprétatif à mon goût. Le manque de source textuelle est à déplorer, le lecteur ne peut se faire une idée sur la justesse de l'exposé.

"Des directives spécifiques furent données à Moïse pour la préparation de la nourriture qui était laissée sur un gril près des quartiers de la divinité pour qu’il puisse manger en secret."

Je reconnais ce passage de la Genèse puisque je l'ai lu hier : Genèse 15 ; 7-21. Ca ne ressemble pas vraiment à l'interprétation donnée. Ce cérémonial était utiliser "pour conclure une alliance ou confirmer un engagement solennel. Les partenaires acceptaient de subir le sort de l'animal partagé s'ils rompaient leurs engagements", me dit les notes de la TOB pour ce passage. On retrouve ce même cérémonial en sous-entendu dans Jérémie 34 ; 18. Il y fait clairement office d'engagement. Pour ce qui est du "four fumant" et de la "torche de feu" qui passent entre les morceaux des animaux dépecés, ils s'agit d'attribut de la présence divine. Ils représentent la nuée céleste envahie de lumière ; puisqu'au-delà d'un fou, c'est surtout la fumé qui s'en échappe qui est importante ici. L'alliance d'Abraham est donc conclue avec Dieu.

Je ne vais pas faire ce travail avec le reste de l'exposé puisque je ne connais pas la Bible sur le bout de mes doigts et chercher les références exploitées serait purement fastidieux. Il n'empeche que l'hypothèse est audacieuse et entreprenante ; même si j'ai une pensée amère pour monsieur Icke et ses sauriens. Je reste ouvert au débat, mais il devrait peut-être se reporter sur un autre post de par sa conséquence intrinsèque.

Message édité le 04-07-2006 à 11:47:54 par Trotmany
Trotmany
coucou! Développement très intéressant Glingal. Je retire des pistes un peu partout! Par contre, le lien ne fonctionne pas :-(

Je pense que pour le moment les historiens n'ont toujours pas trouvé d'origine aux peuples de Sumer. Origine qu'il doit y avoir parce qu'une brusque apparition de l'écriture et d'une culture étoffée n'a pu voir le jour de manière spontanée. Ce flou laisse place à bien des spéculations. Un ami m'a parlé hier soir des anciens Usumgal. Je vais te faire profiter de son développement puisque ton lien pointe vers les illuminati. Je suppose que ca se rejoindra...

Les Usumgal sont une "race de serpent" qui semble pourvue d'ailes. On pourrait donc les assimiler assez facilement au Grand Dragon, plus populairement appelé Marduk. Enki aurait prit un vaisseau pour rejoindre l'ABZU de la planète Nanulkara dans lequel se trouve l'assemblé des Usumgal.


Pour finir, je vais exploiter le terme "elohim". J'ai découvert qu'il dérivait d'un ancien Dieu : El. Ce Dieu faisait partie d'un panthéon. J'en parlerais plus en détail dans mes développements ultérieurs. A bientôt
Sol
Salut Trotmany,

Oui, cette version est dix fois mieux, et beaucoup plus instructive
Ce serait bien d'essayer de comprendre comment, petit à petit, on est passé de la mythologie mésopotamienne à l'angélologie des hébreux, car si j'ai bien compris c'est de cela qu'il s'agit.
Crois-tu que les divinités de Mésopotamie ont été "transformées" en anges par les Hébreux ?

A bientôt,
Sol
Trotmany
hihi effectivement Soledad, il y a encore beaucoup à explorer. J'ai, pour le moment, le grand caneva de cette grosse recherche. Mais je dois encore lui apposer des éléments plus précis. Je ne sais pas comment te faire participer au dégrossissage... Si tu as une proposition, je suis partant!

Soledad666 a écrit :

Il semblerait cependant que ce ne soit pas la source unique, et que les Hébreux aient aussi emprunté aux autres grandes civilastions : Egypte et Perse.


Je planche sur l'origine Perse (le zoroatrisme). Quant à l'origine égyptienne : comme toi, je ne connais pas bien leur mythologie. Mais à première vue, je ne vois pas ce qui pourrait les y lier. Si ce n'est les tablettes de défixion, mais je pense qu'il s'agit d'une influence assyrienne et ensuite babylonienne. Les trois peuples aillant eux des rapports conflictuels par le passé.

Soledad666 a écrit :

On a aussi retrouvé des pierres bien antérieures à Abraham, sur lesquelles étaient gravées les letres Yod-Hé-Vav-Hé.


Tout dépend de la date à laquelle tu places Abraham.

Soledad666 a écrit :

[...] et Glingal faisait justement remarquer que dans le texte original de la Genèse, ce n'est pas Dieu qui crée le Ciel et la Terre, mais les Elohim, c'est à dire les dieux.


Dans l'angélologie juive, il existe les Malakhim-Elohim, qui sont les Principautés (dont tu parles). On ne donne pas souvent leur nom complet, c'est pour cela qu'on les identifie faussement aux Elohim de la Genèse ch1.

Des autorités religieuses ont expliqué qu'Elohim est un pluriel pour mettre en exergue l'autorité divine et son essence transcendentale. Il est la somme des forces en action dans la création.

Pour ces deux raisons, je préfère ne pas me baser sur le terme Elohim pour justifier une possible origine polythéiste du judaïsme.

[Edit]Refonte du début de la première version de l'article. Cette modification va plus en profondeur dans les similitudes et apporte de nouveaux arguments. Bonne lecture.

Ps : je ne sais pas si je dois préférer la réédition de l'article de base ou l'ajout à la suite des modifications...

[Edit modo] Message effacé et recopié dans ce message
Sol
Salut Trotmany,

Tu te lances là dans une longue et difficile recherche, mais tellement passionnante aussi J'aimerais y participer, et tenter de retracer cette "histoire des anges".

Comme tu le soulignes, le judaïsme a hérité de la culture assyro-babylonienne. Il semblerait cependant que ce ne soit pas la source unique, et que les Hébreux aient aussi emprunté aux autres grandes civilastions : Egypte et Perse. Hélas je n'ai pas d'exemple, je ne suis pas très calée en mythologie égyptienne, et je n'ai pas lu le Talmud. Car, paraît-il, c'est surtout dans le Talmud que sont cités les Anges, plus que dans la Bible hébraïque. Par ailleurs, les Hébreux ont de plus "inventé" eux aussi des noms d'anges.

Les Hébreux ont hérité des cultures voisines, et ce dans tous les domaines. Dans l'épopée de Gilgamesh, texte perse largement antérieur à la Genèse, on a le récit presque mot pour mot du déluge, avec un homme qui bâtit une arche pour y placer des couples d'animaux. On a aussi retrouvé des pierres bien antérieures à Abraham, sur lesquelles étaient gravées les letres Yod-Hé-Vav-Hé. Tout cela pour dire que le Judaïsme a recueilli les croyances et mythes des peuples voisins, et l'angélologie en est un bon exemple.

Si je t'ai bien suivi, tu sembles émettre l'hypothèse que les divinités des religions polythéïstes se sont peu à peu "transformées" en anges dans le Judaïsme. C'est sans doute vrai. Cependant, on peut quand même remarquer qu'il n'est pas si évident que ça que le Judaïsme, à la base, soit un monothéïsme. Je veux dire au temps d'Abraham (par la suite, il est évident que oui). En effet, on parle de Yavhé, le Dieu des Hébreux, Dieu d'Abraham, mais il n'est pas dit que ce Dieu est unique. Comme tu le rappelles, on a ce verset des Psaumes où Dieu s'adresse aux autres dieux (?), et Glingal faisait justement remarquer que dans le texte original de la Genèse, ce n'est pas Dieu qui crée le Ciel et la Terre, mais les Elohim, c'est à dire les dieux.

Inversement, dans les religions polythéïstes, il y a toujours un Dieu qui domine tous les autres, ce n'est donc jamais vraiment un polythéïsme absolu.

Pour la suite de l'histoire des anges, on peut mentionner, beaucoup plus tard, les mesures de l'Eglise catholique, qui en 755 interdit de les invoquer à l'exeption de trois : Gabriel, Michel et Raphaël. Et encore après viennent les kabbalistes chrétiens avec les 72 anges. C'est très curieux, d'ailleurs, la façon dont ils ont placé les anges sur l'Arbre de Vie. Les fameux Malakim (qui désigne simplement les anges en hébreu) ont été associés à la Séphira Tiphéret (c'est l'équivalent des Vertus dans l'angélologie de Denys l'Aréopagite), et les Elohim, on les retrouve dans la Séphira Netsah, équivalent des Principautés dans l'angélologie du même Denys l'Aréopagite. Personnage dont se méfiait l'Eglise soit dit en passant.

Pour ce qui est des créatures maléfiques (maléfiques c'est vite dit, tout est relatif), nous avons déjà deux topics avec Satan et Lucifer.

On a encore beaucoup de pistes à explorer !

A bientôt,
Sol
Trotmany
Je vous soumet le premier jet d'un travail de recherche. Il ne s'agit ici que de l'introduction. Je souhaiterais que vous la critiquiez comme il se doit. Merci. Bonne soirée à tous.

________________________________________________
Refonte de la première version

Les anges et démons étaient à l’origine les divinités astrales des Assyro-babyloniens (XIIe s. av. J.-C.). Leur panthéon fut hérité des croyances sumériennes, qui percevaient les divinités comme une assemblée, dirigée en général par un groupe familial plus restreint. Elle se compose de quatre dieux créateurs : Anu, dieu du ciel et roi des dieux ; Ki, déesse de la terre ; Enlil, dieu de l’air et Enki, dieu de l’eau et de la sagesse. A ces quatre se joignent trois divinités astrales, pour former le concile des sept dieux suprêmes : Sin, le dieu de la lune ; Utu, le dieu du soleil et Inanna, déesse de la fertilité. Ces sept dieux, avec une cinquantaine d’autres dieux, forment l’aristocratie divine : les Igigi. Les Anunnaki forment quant à eux la garde royale du ciel et vivaient sur terre. Ce nom proviendrait du sumérien A-nun-na(k) : « progéniture du prince-divin (d’Anu) ».

La même structure fut gardée par les Assyro-babyloniens, qui possédaient un panthéon de divinités immortelles aux pouvoirs surhumains, mais de forme humaine. Chaque divinité, bien qu’invisible, contrôlait un élément particulier du cosmos, et le dirigeait selon des plans et des lois prescrits. Il existait un dieu responsable de chacun des grands royaumes des Cieux, de la Terre, de la Mer et des Airs. Les principaux astres célestes - le Soleil, la Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus et Saturne - avaient eux-aussi leur dieu. Chaque jour de la semaine, déjà formée par sept jours, a été désigné par le nom d’une de ces divinités planétaires associées.

1er jour. Shamash : le dieu du Soleil et de la justice influence l’esprit.
2ème jour. Sîn : le dieu de la Lune influence le corps. Ses principaux temples se trouvaient à Ur et Harran, deux villes associées à l'histoire biblique du patriarche hébreu Abraham
3ème jour. Nergal : le dieu de Mars influence le sang.
4ème jour. Nabû : le dieu de Mercure influence l’intellect et la rhétorique.
5ème jour. Bël : le dieu de Jupiter influence la tempérance.
6ème jour. Ishtar : la déesse de Vénus, de l’amour et de la guerre influence la volupté.
7ème jour. Ea : le dieu de Saturne influence la paresse du corps et la pesanteur de l'esprit.

Les astres et les planètes étant porteurs de messages divins, les Babyloniens ont développé des modèles numériques permettant de prévoir l’apparition et la disparition de certains astres. Ils interprétaient les phénomènes célestes comme des présages qui annonçaient victoires ou défaites, prospérité ou famine, désordres civils ou stabilité du trône, etc. Ce système est donc à la fois à la base de l’astrologie classique, née en Egypte, mais aussi de l’astronomie « scientifique », basée sur des connaissances arithmétiques.

Les astres n’étaient pas les seuls signes observables de l’action des dieux. Tout ce qui se passait dans l’univers sensible était leur œuvre et donc était susceptible de servir de support à la divination. Les outils et les instruments de travail, axe d’une pioche, moule à brique ou charrue dépendaient de divinités particulières. Chaque homme possédait également son génie personnel - l’ancêtre des daimon - à qui il adressait ses prières et grâce à qui il pouvait atteindre le salut. Il semble que ces génies ait été l’expression de la personnalité divinisée d’un homme, tel qu’il est venu au monde ; mais il apparait aussi comme un double du Moi et même comme un être distinct qui protège le Moi. Une fresque montre le roi Néo-Assyrien Ashurnasirpal II (883-859 av. J.-C.) fertilisant l’arbre sacré avec à ses côtés un génie ailé protecteur. Le dieu Assur (au centre, en haut) est représenté par un disque aillé.



Cette scène, empruntée au mythe babylonien d’Etana, n’est pas sans rappeler le jardin d’Eden et son arbre de vie. Mais sa ressemblance avec le récit génésiaque de la Bible ne s’arrête pas là. Etana est un roi mythique de la première dynastie postdiluvienne qui souffre de ne pas pouvoir avoir d’enfant. Sur le conseil de Shamash, il libère un aigle retenu prisonnier par un serpent et lui demande de le conduire au ciel pour y obtenir l’herbe de la naissance, qui confer la fertilité. Bien souvent dans la mythologie babylonienne, l’immortalité octroyée aux mortels se concrétise dans une plante qui pousse dans le jardin divin ou dans ses parages. En tant que noyau de la vie, elle a une double valence : d’elle dépend autant la vitalité que la stérilité. En la détruisant, on risque de provoquer le dessèchement et la disparition des espèces végétales et animales de la terre. La double valence symbolique de la plante divine lui a valu le dédoublement figuratif en deux images : la plante de mort et la plante de vie. De chacune on obtient des fruits à effets contraires.

Mais sous cette thématique symbolique identique se trouve un sens global complètement inversé. Dans la Bible, les gestes qui auraient dû assurer l’immortalité à l’homme ont un effet contraire. Si la vision de l’Ancien Testament puise dans le même réservoir d’images archétypales que les autres mythologies du Proche Orient, son originalité se trouve au niveau de la syntaxe et du sens final qui englobe et ordonne ces images. La religion de Yahvé ne reste pas statique, mais vit dans un dialogue constant, s’approprie les pensées, les concepts et les idées assimilables d’autres religions, les transforme et les incorpore dans son système.

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Cet héritage assyro-babylonien se répandit dans toute la sphère sémitique et fut ensuite repris par les Hébreux dans la nouvelle perspective d’un monothéisme absolu. Cette conversion fit perdre au panthéon assyro-babylonien son statut de divinités naturelles et inférieures pour les mettre au service du seigneur unique. Cependant, on peut encore retrouve dans l’Ecriture des traces de leur ancienne condition.

Dieu s’est dressé dans l’assemblée divine, au milieu des dieux, il juge : Jusqu’à quand jugerez-vous de travers en favorisant les coupables ? Soyez des juges pour le faible et l’orphelin, rendez justice au malheureux et à l’indigent. Mais ils ne savent pas, ils ne comprennent pas, ils se meuvent dans les ténèbres, et toutes les assises de la terre sont ébranlées. Je le déclare, vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut, pourtant vous mourrez comme les hommes, vous tomberez tout comme les princes. (Psaume 82)

Cette étrange assemblée céleste, composée de dieux, semble émaner d’un ancien polythéisme dominé par une divinité centrale. Mais dès lors, comment Yahvé peut-il être à la fois Dieu unique et accompagné d’autres dieux ?! Cette question ne se pose plus dans d’anciennes versions grecques et syriaques qui remplacent le mot « dieux » par « anges ». Une version araméenne dit même : « au milieu des juges », sous-entendu, des juges terrestres. Il semble que les anges aillent été autrefois des dieux, des Fils de Dieu, des saints.

[...] Que les cieux célèbrent cette merveille, Seigneur ! et ta loyauté dans l’assemblée des saints. Qui donc là-haut est égal au Seigneur ? qui ressemble au Seigneur parmi les dieux ? Dans le conseil des saints, Dieu est grandement redoutable, plus terrible que tous ceux qui l’entourent. [...] (Psaume 89)

Ils étaient alors considérés comme la manifestation de la volonté divine. Dieu utilisait chacun d’eux sans distinction. Ainsi, on peut lire dans Isaïe 19 ; 14 : Le Seigneur a versé en eux un esprit de vertige et ils font vaciller l’Egypte dans tout ce qu’elle fait [...] . Dans Isaïe 29 ; 10 : car le Seigneur a versé sur vous un esprit de torpeur, il a fermé vos yeux – les prophètes, il a voilé vos têtes – les voyants . On trouve même dans le Livre de Job une description de la cour céleste, dans laquelle on retrouve Satan. Celui-ci est alors un ange comme un autre et sert Dieu.

Le jour advint où les Fils de Dieu se rendaient à l’audience du Seigneur. L’Adversaire vint aussi parmi eux. Le Seigneur dit à Satan : « D’où viens-tu ? » - « De parcourir la terre, répondit-il, et d’y rôder. » Et le Seigneur lui demanda : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’a pas sont pareil sur terre. C’est un homme intègre et droit qui craint Dieu et s’écarte du mal. » (Job 1 ; 6-8)

Mais les anges n’avaient pas seulement comme caractéristique cette indistinction morale. Ils étaient également indissociable de Dieu lui-même ; étant à la fois son visage, sa voix, son bras, son apparence.

Le Seigneur (Yahveh) apparut à Abraham aux chênes de Mamré alors qu’il était assis à l’entrée de la tente dans la pleine chaleur du jour. Il leva les yeux et aperçut trois hommes debout près de lui. A leur vue il courut de l’entrée de la tente à leur rencontre, se prosterna à terre et dit : Mon Seigneur (Yahveh), si j’ai pu trouver grâce à tes yeux, veuille ne pas passer loin de ton serviteur. (Genèse 18 ; 1-3)

Nous voyons que Dieu est les trois hommes apparut à Abraham et que les trois hommes sont Dieu. Il ne fait aucun doute que ces hommes sont des anges. Leur nombre témoigne de leur origine divine. Cette fonction angélique de représentation de Dieu est la conséquence d’une croyance des Hébreux. Ils pensaient que nul ne peut voir la face de Dieu sans en mourir.

Les anges se chargeaient donc de la communication entre Dieu et les hommes. Parler avec un ange était donc exactement la même chose que parler avec Dieu lui-même. On les appelait d’ailleurs les Malakhim . Le mot hébreu Malack (mal’ack) signifie « envoyé » et a pour racine mélekh qui désigne la « royauté ». Les anges sont donc des émanations de Dieu envoyés aux hommes pour leur remettre ses messages. Les malakhim sont devenu en grec angeloi et en latin angeli : « les messagers ».



Message édité le 03-07-2006 à 21:08:39 par Trotmany
 
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