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Silence
Pour l'arcane «Le Monde» et l'association aux 4 évangiles, c'est vrai que j'ai omis de préciser que la constellation du Scorpion était autrefois celle de l'Aigle, et le Verseau celle de l'Ange. Les hommes ne voyaient pas tous les mêmes «dessins» dans le ciel!

Hors zodiaque, les égyptiens associaient l'actuelle constellation d'Orion à Osiris, avec apparemment le même groupement d'étoiles. Le site de Gizeh représenterait Orion au sol: l'emplacement et la taille des pyramides correspond à la place et à la magnitude des étoiles!

Quand à l'astrologie chinoise, à vrai dire ce n'est pas de l'astrologie, car les astres n'y jouent aucun rôle. C'est peut-être une erreur de traduction. En «astrologie» chinoise, seul comptent des rythmes immuables inscrits dans un double système: l'un de 12 signes basé sur les animaux, et un autre de 10 signes basé sur les 5 éléments chinois redoublé par le yin et le yang. Le tout forme un cycle sexagésimal (60).

On passe d'un couple animal-élément à un autre selon 4 rythmes.

Le plus long est le plus connu: chaque année chinoise est associée à un couple animal-élément. Ce cycle dure donc 60 ans.

En vérité, il serait parfaitement impossible de prédire, par exemple le caractère de quelqu'un, avec seulement ce signe là. D'ailleurs tout le monde se souviendra qu'à l'école, une classe était composée essentiellement de personnes nées la même année, et pourtant chacun avait un caractère bien différent.

Le deuxième cycle change chaque mois, le troisième change chaque jour et le quatrième change toutes les deux heures. Armé de ces quatre signe, cette fois on peut avoir une description très fiable de la personne, avec en prime ses faiblesses organiques: on peut savoir quel type de maladie une personne serait susceptible de développer en cas de déséquilibre.

Il est aussi largement possible, bien que je n'ai pas réussi à déterminer sa période, qu'il existe au moins un cycle plus long que les 60 ans. Certains textes semblent y faire allusion sans donner de précisions.

Pour les 4 grands animaux chinois, il manque aussi le cinquième, au centre: le Serpent Jaune (parfois appelé Dragon Jaune) qui représente la Terre. Mais ils ne correspondent pas vraiment à des constellations.


Edité le 03-01-2016 à 12:07:35 par Silence


Abraxas
Salut Silence,

Il y a 3 concepts qui se mélangent, celui des gardiens des directions « célestes », celui des gardiens des directions « terrestre », et celui des signes du zodiaque.

Il y a dans les rituels magiques, l’idée fondamental d’un « alignement » entre ce qui est en haut (les directions « céleste » et ce qui est en bas (les directions « terrestres »), nos directions « terrestres » sont le nord, le sud, l’est et l’ouest, mais aussi symboliquement les vents et les qualités élémentaires (chaud, humide, froid et sec), qui sont dépendante de la position géographique qui a vu naitre le référentiel de celui qui opère. Les directions « célestes » sont-elles symbolisés par des « gardiens », ces « gardiens » des directions célestes varient également largement d’un référentiel à l’autre, ils peuvent être ou ne pas être reliés au étoiles et plus exactement au zodiaque. Les 4 « anges » gardiens du trône de dieu, les chayot haqadosh, le tetramorphe, les 4 archanges, les gardiens des directions du temple ou des vents dans la tradition egyptienne sont autant de représentation « possible de ces 4 gardiens », qui ne sont pas directement relié au signes « fixes » de la tradition astrologique occidental.

Les égyptiens avaient une religion « protéiforme » suivant les lieux de cultes et les périodes, et on retrouve cette idée de « gardien » des directions dans plusieurs textes, plusieurs lieu, mais la personnification en animaux de ces gardiens est « tardive » dans le sens qu’elle se passe à l’époque hellénistique, à l’époque donc ou les égyptiens découvre le zodiaque par les échanges culturels avec les grecs, c’est-à-dire entre -500 et -100 avant JC.

Avant cela les égyptiens usent une astronomie/astrologie, basé sur une décomposition « décannique » du ciel, c’est-à-dire en 36 décans, ou groupement d’étoiles. En plus de cela nous avons des personnifications complexes d’étoiles à des divinités.

Concernant les « gardiens » des directions célestes, s’ils sont bien les marquant des équinoxes et des solstices à la période mésopotamienne, ils n’ont pas ce caractère universelle, et ne sont pas stricto-sensus identiques, à la fois avec la personnification faite par les égyptiens, et celle plus tardive faite par les chrétiens.

Pour les égyptiens nous avons plusieurs représentations possibles : soit le serpent (terre), le rapace (air), le lion (feu), le taureau (eau), soit des divinités à tête de bélier pour remplacer le taureau et/ou le rapace ou encore les personnifications faites par les fils d’horus (c’est-à-dire l’homme pour le sud, la chacal pour l’est, le singe pour le nord et l’aigle pour l’ouest). Ces personnifications ne sont pas des relations zodiacales, mais des relations mythologiques et surtout reliés aux qualités élémentaires des vents.

Concernant la personnification des évangélistes, qu’on retrouve sur l’illustration de la carte « le monde » du tarot, on retrouve, l’ange (ou l’homme), l’aigle, le taureau et le lion, le « scorpion » a mystérieusement disparu de cette représentation, c’est parce que ces représentation reprennent l’idée des chayot de la tradition hébraïque et ne sont pas directement des relations zodiacales.

Enfin pour terminer, et souligner ce que j’exposais avant, c’est-à-dire le caractère « non universelle » de ces représentations, on peut se pencher plus avant sur l’astrologie chinoise, qui elle utilise une toute autre forme de personnification, à savoir les « quatre animaux » : le dragon azur (est-bois), le tortue serpent noire (nord-eau), le tigre blanc (ouest-metal) et le phénix (sud-feu). On peut se pencher également sur d’autres zodiaque, même si moins connu comme le zodiaque méso-amérindiens, tout cela pour dire que ce « fait étrange » de la prédominance des signes fixes comme représentation des marqueurs des saisons, et toute relative, elle nous vient de la tradition mésopotamienne, et on pourrait dire sans autre qu’elle est purement occidental, car elle nous est parvenu à travers les grecs et les romains. On peut se pencher sur d’autres cultures, que ce soit en Australie, en Amérique du sud, en afrique équatoriale et du sud, ou dans l’ensemble de l’orient, et nous nous apercevrions rapidement que ces représentations ne sont en rien universelle mais bien dépendante du référentiel spirituel qui les a vus naitre.

Ce qui reste cependant, ce cette extraordinaire relation de l’homme avec les étoiles fixes et les planètes (qui elles sont mobiles) et qui sont la source de nombreuses mythologies dans l’ensemble du globe, simplement parce que le simple fait que la voute étoilée soit constitué de corps qui semble fixe et d’autres qui semblent mobile, est une source d’interrogation et de fascination, et je renvois ici à l’autre texte que j’ai essayé de faire pour transmettre la fascination que cela exerce.

Voir également :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fils_d%27Horus
https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9tramorphe
https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatre_animaux

Grü

Abra
Silence
Salut Abra,

Je ne suis pas un spécialiste de ces domaines, mais pour le peu que je connaisse, il me semble que les égyptiens avait quand même au moins un début de zodiaque.

Beaucoup pensent que le sphinx était à l'origine un lion, qui a par la suite été retaillé à l'effigie d'un pharaon bien longtemps après sa création. L'égyptologie officielle est un vrai champ de mine bourrée d'incompétents notoires tournant en rond en pleine autarcie intellectuelle, mais quelques scientifiques indépendants ont quand même fait des constats étranges. Les géologues, qui sont donc loin du carcans des historiens, nous disent que le sphinx aurait 12000 ans, grâce à une datation de sa base et l'étude de son érosion. Coïncidence ou pas: au point vernal (équinoxe de printemps), le sphinx regardait exactement dans la constellation du lion il y a 12000 ans.

Il est aussi possible que beaucoup d'anciennes civilisations, avant d'avoir leur zodiaque complet à 12 signes, avaient au moins 4 signes sur 12: ceux marquants les équinoxes et solstices. Fait étrange: il s'agit à chaque fois du lion, du scorpion, du verseau et du taureau ou assimilé. Ces quatre signes là semblent plus importants que tous les autres, au point même que les 4 évangiles sont chacun associés à un de ces 4 signes.

Or si l'on tient compte de la précession des équinoxes, ces 4 signes étaient mis en avant à l'ère du taureau (époque de Mardouk) ou alors plus antérieurement à l'ère du lion, soit il y a plus de 12000 ans.

Ces 4 constellations sont marquées par 4 étoiles dite royales: Aldébaran (taureau), Régulus (Lion), Antarès (scorpion) et Fomalhaut (verseau): https://en.wikipedia.org/wiki/Royal_stars.
Abraxas
Salut,

L’astrologie ou pour être plus exact, simplement « le ciel », sont une source de fascination je pense pour l’humanité, ce qui est d’autant plus fascinant pour nous qui vivons dans ce nouveau monde interconnecté ou l’information est directement disponible derrière un simple clic de souris, c’est de s’apercevoir de la variété des conceptualisations humaines qui existent de ce « ciel ». Les chinois ont leur zodiaque, les méso-amérindien en avaient un, les indiens d’Amériques ont des constellations différentes, et nous avons hérité du modèle mésopotamien, passé au filtre de la vision élémentariste et mythologique des grecques, enrichi par les arabes pour finalement terminé sa route, appauvri et terriblement simplifié dans les magazines de mode féminin.

Le zodiaque est avant tout un calendrier, une roue cyclique de l’année qui, par la position du soleil et par la position de la lune dans ce dernier, permet de déterminer précisément un mois (signe solaire) et un jour (signe lunaire).

La « suite » des signes, pour autant qu’on puisse la rapprocher de son modèle original mésopotamien, est donc lié au cycle des mois, et chaque animal ou personnification, reprend les attributs du mois en question. Evidemment il faut comprendre le décalage temporel lié à la précession des équinoxes pour admirer la cohérence de ce modèle.

Pour les mésopotamiens, c’est le taureau qui débute le cycle. Pour eux, la « création du monde », c’est Mardouk (jupiter) qui tue tiamat (la voie lacté et fait ainsi sortir les autres planètes (dieu) à travers la constellation du taureau et crée pour eux les demeures du ciel, le cycle de création ne se termine que lorsque cette planète (jupiter) revient dans le même signe, ce qui met exactement 12 ans, hors c’est aussi 12 mois qui composait l’année solaire, le chiffre 12 était donc le signe « par excellence » du cycle de la « création du monde ». Ce cycle « annuel » commençait au printemps et se termine par l’hiver et suit le cycle de mort et de renaissance de la nature, qui inonde littéralement les mythologies du monde entier.

Le « ciel » est donc la source des mythes humains. Le taureau est chez les mésopotamiens le signe de l’équinoxe de printemps, départ du cycle de saisons, et signe « fixe » de l’astrologie occidental dont nous avons gardé une trace persistance, également à travers l’image des roues du char de dieu de la vision d’Ezéchiel, de la personnification des archanges gardiens du temple de dieu, et dans une vision déformé, des quatre évangélistes qui sont les gardiens du « monde », comme cela se retrouve illustré dans l’arcane correspondante du tarot.

Ainsi les signes, originellement, suivaient l’idée d’un cycle, et particulièrement celui de la nature à l’intérieur de l’année solaire. Le taureau démarre le cycle avec l’équinoxe de printemps, le lion symbole solaire par excellence est au solstice d’été, le scorpion est celui qui apporte le poison qui tue la nature et annonce l’équinoxe d’automne, le verseau « EA » le plus grand des dieux est la personnification du solstice d’hiver.

Chez les mésopotamiens, c’est ce « ciel » qui raconte l’histoire de Dumuzi et d’Innana (Ishtar), c’est l’histoire de la mort et de la renaissance de la nature, Osiris et Isis chez les égyptiens, Perséphone chez les grecs et enfin Jésus dans la chrétienté, qui lui aussi meurt et renait au solstice d’hiver.

Je note en aparté que les égyptiens ne connaissait pas le zodiaque avant la période romaine, est que leur zodiaque est un héritage tardif, même s’ils avaient un culte des étoiles fixes et des corps céleste « mobile », comme quasiment l’ensemble des cultures humaines.

Voir aussi : http://abrasax.alloforum.com/histoire-astrologie-occidentale-t4316-1.html

Grüssi

Abra
Petrus
L'astrologie m'a souvent fasciné au point que j'ai tenté d'écrire une sorte de livre contenant les résultats de mes recherches.

Le zodiaque est, selon ce que j'en ais compris, une sorte de cercle/cycle tel un oroboros dont chaque écaille du serpent serait une constellation.

Je ne vais pas vous énumérer les quatre saisons et les quatre signes zodiquaux correspondants.

Ce que je trouve plus fascinant dans le zodiaque c'est pourquoi il est composé de la suite : bélier - taureau - gémeaux - cancer. Etc.

Pourquoi les créateurs du zodiaque ont ils vu dans notre ciel le bélier puis le taureau puis les gémeaux etc.

Pourquoi les signes de chacun des trois niveau du zodiaque est il bizarrement feu, terre, air puis eau ?

Et bien même si je ne dois pas être le premier à avoir fait la trouvaille, je féliciterais tout de même mon intuition sur l'interprétation que je vous propose.

Pardonnez moi d'avance mais je vais être rapide...

Le bélier est le symbole du feu explosif et masculin. Projection unidirectionnelle et instinctive.
Le taureau est le symbole de la chair lourde et féminine. Corps lourd animée par la vie primitive.
Les gémeaux sont le symbole de la division. Deux choses identiques provenant du même noyau.
Le cancer est le symbole de qui est en gestation. Une protection pour oeuvrer à une future naissance.

On peut grâce au symbolisme comprendre que la première phase du zodiaque nous mène à y voir comment ses créateurs comprenaient le déroulement universel des choses.

Au niveau cyclique bien sûr puisque le zodiaque est un cycle. Mais aussi chronologique :

Autant dans le microcosme que dans le macrocosme.

Dans le microcosme :

Bélier : Ejaculation chez l'homme.
Taureau : L'ovule de la femme est mis en mouvement.
Gémeaux : La cellule originelle se divise.
Cancer : Le processus se poursuit dans l'utérus de la femme.

Cela en vue d'une naissance dont parle la suite du zodiaque...

Dans le macrocosme le Bélier me rappele la mythologie égyptienne où l'on retrouve un dieu créant l'univers par sa semence.

J'aurais bien à en mais il se fait tard pour moi, et la mémoire d'anciennes études n'est plus très fraîche.


Edité le 23-09-2015 à 04:29:48 par Petrus


aleister.c
parlons un peux de mon homonyme, aleister crowley, qui a mis sa pierre a l'ouvrage de l'astrologie.

il a écrit et publié un livre intitulé "complete astrological writtings" suite a la découverte des planetes uranus et neptune.

je ne suis pas spécialiste (du tout) d'astrologie, mais je trouve curieux et interessant qu'il termine son ouvrage en disant que si la découverte de ces planetes a permis de résoudre bien des problemes et devraient rendre l'astrologie plus fiable qu'elle n'était, une planete suplémentaire, et peut-etre meme 2 seraient bienvenues pour affiner encore les prédictions...

a lire aussi dans le meme ouvrage, juste pour le plaisir, "how horoscopes are faked"... sans commentaire...
Abraxas
Le Zodiaque





Le Zodiaque est une zone imaginaire a l’intérieur de la quel le soleil semble se déplacer. En faite la terre se déplace suivant un plan géométrique que l’on nomme l’écliptique, ce plan contient les 12 constellations du zodiaque. Le nom zodiaque vient du mot grec zoon, « animal », puisque toutes les constellations du Zodiaque (sauf la Balance) figurent des créatures vivantes.

Le zodiaque n’est donc pas réellement la zone dans laquelle le soleil se déplace, mais bien une zone dans laquelle il semble se déplacer du point de vue de la terre.

Le zodiaque est donc un découpage de l’écliptique, en astrologie, le zodiaque est constitué de douze découpage de cet écliptique égaux entre eux ce qui donne en faite 12 zones de 30° chacune (360° en tout). Ces zones, ne correspondent pas exactement aux signes du zodiaque, en faite le soleil se déplace dans 13 constellations et non 12, la dernière constellation se nomme Ophiuchus est se trouve entre le scorpion et le sagittaire



Si le zodiaque est une zone dans la quel le soleil « semble » se déplacer au cours d’une année, il en existe une autre particularité pour un observateur sur terre. En effet la terre se déplace autour de son axe. Vous avez peut-être déjà entendu parler du terme barbare de « précession des équinoxes ». Cet Hipparque le premier qui énonceras ce phénomène. Le point vernal (c'est-à-dire le point ou le soleil croise le plan de l’écliptique a l’équinoxe de printemps) se déplace, dans le sens des aiguilles d'une montre, à raison de 1° tous les 72 ans.

Qu’est ce que cela signifie ? Cela signifie que nous avons une grande année cosmique de 360° x 72 ans = 25920 ans. Chaque signe du zodiaque valant la douzième partie de la circonférence soit 30°, ce qui correspond à chaque mois terrestre, devient alors un grand mois cosmique de 360° x 72 ans = 2160 ans.Conclusion, du au variation de l'inclinaison terrestre, au bout de 2160 ans le soleil change de constellation.

Le soleil entre en ce moment d’ailleur lentement dans une nouvelle constelation, lil passe lentement de la constelation du poissons à celle du verseau. Si vous demandiez d’où vient le terme new-age et bien ca vient de là (voir le post 2012 ).


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Les égyptiens connaissait déjà le zodiaque. L’image ci dessus représente le fameux zodiaque de denderah du nom du temple de l’actuelle Louxor dont il provient (il est à voir au Louvres). La voûte céleste est représentée par un disque soutenu par quatre femmes, les piliers du ciel, aidées par des génies à tête de faucon. Sur son pourtour, 36 génies symbolisent les 360 jours de l’année égyptienne.

Puis on trouve des constellations, au nombre desquelles figurent les signes du Zodiaque. Pour la plupart, leur représentation reste proche de leur désignation. On peut ainsi facilement reconnaître le Bélier, le Taureau, le Scorpion, le Capricorne. D’autres ont une iconographie plus égyptienne : le Verseau est représenté comme le dieu de l’inondation Hapy, tenant deux vases d’où jaillit de l’eau.

En faite l’invention du zodiaque revient au mésopotamiens (et oui encore eux) Ils avaient défini les constellations du Zodiaque au moins au 12ème siècle avant JC, et au 7ème, avaient divisé le Zodiaque en 12 segments de 30° chacun.

Denis Labouré a écrit :

L'autre forme de divination, typiquement mésopotamienne et beaucoup plus rationnelle, a laissé d'innombrables vestiges, particulièrement des milliers de tablettes à partir du IIe millénaire. L'action créatrice des dieux, constante et omniprésente puisque rien ne se faisait sans eux, était une écriture. […] Les Mésopotamiens ne voyaient pas dans le fonctionnement normal du cosmos la manifestation d'une intelligence suprême organisatrice de l'univers : au contraire, ce sont les anomalies qui, pour eux, étaient le signe de la présence divine.
Tout ce qui se passait dans l'univers observable étant l'œuvre des dieux, cette seconde forme de divination s'appliquait à tout. Tout pouvait servir de support, depuis la position et le mouvements des astres jusqu'aux phénomènes de la nature, aux songes de la nuit, à la disposition des entrailles du mouton ou de l'oiseau sacrifiés et ouverts pour en examiner l'intérieur. Par une observation patiente et séculaire, les Mésopotamiens collectèrent un nombre infini de présages et d'oracles dans tous les domaines de la nature. Ils classèrent méticuleusement le tout, en autant de traités spécialisés, comprenant des centaines et des milliers de présages, chacun suivi de son oracle. De tous les supports, l'observation du ciel devait connaître une fortune fabuleuse, au point d'être la seule forme de divination antique qui ait survécu de manière significative en Occident […]
Très tôt, les Mésopotamiens entreprirent l'observation systématique du ciel, effectuant des relevés et recherchant des mouvements réguliers qu'ils pouvaient mettre en corrélation avec l'existence humaine. Un réseau de stations astronomiques avait été mis en place, depuis les bords du Golfe Persique jusqu'à l'actuel Kurdistan. Le relevé de présages le plus extensif est contenu dans une compilation nommée Enuma Anu Enlil, " Quand (les dieux) Anou et Enlil... ". Composée de soixante-dix tablettes gravées vers ~900, elle réunissait sept mille présages collectés depuis le IIe millénaire


Compilé vers ~1000, le texte Mul-Apin (la constellation de la Charrue) est révélateur. Il répartit soixante-six constellations en trois larges voies parallèles à l'équateur. Chaque bande est considérée comme le chemin d'un dieu, qui entre par des portes situées à l'horizon. Le texte indique la date des levers héliaques, les levers et couchers simultanés des étoiles, les étoiles au zénith, une description du parcours lunaire, quelques renseignements sur les planètes, des démarches pour ajuster les années lunaires aux années solaires en ajoutant des jours supplémentaires, une table décrivant les variations de l'ombre au long de l'année, des instructions pour utiliser une horloge à eau. Il se termine par une liste de présages dont certains sont présents dans l'Enuma Anu Enlil. Il nous intéresse surtout pour la liste de dix-huit constellations qui annoncent le zodiaque : " Les dieux qui se tiennent sur le chemin de la Lune, et dans le voisinage desquels la Lune, au cours du mois, passe et les touche, sont : les Étoiles (Pléiades), le Taureau du Ciel (Taureau), le Fidèle Pasteur d'Anou (Orion), le Vieil Homme (Persée), le Bâton Brisé (l'Aurige), les Grands Jumeaux (Gémeaux), le Crabe (Cancer), le Lion, l'Épi d'Orge (Vierge), la Balance, le Scorpion, Pabilsag (Sagittaire), le Poisson-Chèvre (Capricorne), le Géant (Verseau), les Queues (Poisson), l'Hirondelle (S-O Poisson), Announitou (N-E Poisson), et le Journalier (Bélier)... "
Les origines de l'astrologie - Denis Labouré (Ed. du Rocher)




Dans la civilisation mésopotamienne ce sont les chaldéens qui s’occupe des prévisions astrologiques, leur réputation fut si grande que les auteurs antiques utilisent souvent leur noms comme synonyme de babyloniens. Les chaldéens sont ceux auprès de qui Pythagore s’instruira (entre autre voir le post sur Pythagore)


Voir :
http://astrocours.free.fr/histoire_astro/origines.htm
http://www.phys.uu.nl/~vgent/babylon/babybibl_fixedstars.htm
 
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