Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
Abraxas
Salut,

Je ne reviendrais pas sur la vision « orientale » car cette dernière est loin de mon propre référentiel, et je n’aurais rien à y ajouter de pertinent.

En revanche en relisant Guaita j’ai retrouvé le passage suivant qui parle du « corps de gloire », et qui, il me semble, est intéressant dans le cadre de ce partage et de cette discussion, même si je me garderais bien de le commenter, préférant le laisser comme le monolithe qu’il est à la postérité des internautes qui passeront par-là :

Citation :

La Volonté de l’Homme, ainsi que Fabre d’Olivet l’a magistralement établi, constitue l’une des trois grandes Puissances qui régissent l’Univers.
Dans l’individu, comme dans l’être collectif humain, la Volonté embrasse et maîtrise de son étreinte unitaire les trois vies instinctive, animique et spirituelle, qui alimentent et soutiennent trois modifications de la Psyché: l’âme sensitive, l’âme passionnelle et l’âme intelligente. Le siège central de la Volonté réside en la partie médiane de l’Etre humain; mais cette faculté peut s’amoindrir ou s’accroître, descendre dans l’instinct ou ascendre dans l’intelligence, pour y séjourner plus ou moins à demeure.
Ces choses remémorées succinctement, car le Lecteur les connaît déjà, notifions encore ce fait que nous atteste l’unanimité des traditions sacerdotales: qu’en la sphère d’Eden, avant la chute, la volonté d’Adam-Eve était créatrice, sans restriction ni tempérament à ce pouvoir quasi-divin. L’homme universel exerçait la souveraineté dans toute l’étendue de l’enceinte organique dont il occupait le centre; il y régnait au même titre que les autres dieux,- consubstantiels au Verbe comme lui, - régnaient chacun dans sa sphère propre; au même titre enfin, s’il le faut dire, que ce Verbe divin lui-même régnait au plérôme intégral de la Divinité.
La Volonté d’Adam était le seul support des êtres innombrables dont il avait peuplé son domaine: en sorte qu’il pouvait, d’une seule volition, « les porter en un moment de l’être au néant et du néant à l’être » . Cette formule significative est de Fabre d’Olivet. Nous ne résistons pas au plaisir de citer Ici quelques lignes de ce grand maître, qui met dans la bouche d’Adam un discours où notre premier père décrit, en style transparent encore qu’exotérique, les conséquences de sa témérité, et toute l’horreur de sa déchéance.

« Le cours que suivait ma vie dans l’éternité s’arrêta; tout s’arrêta autour de moi; et je vis, avec une indescriptible stupeur, que toutes les productions de mon Eden, et toutes les créatures que j’y avais mises, consolidées par une force qui m’était inconnu, ne dépendaient plus des actes de ma volonté. Un mouvement rétrograde avait tout envahi. Emporté avec tout le reste dans ce mouvement épouvantable, c’est en vain que j’essayerais de te peindre mon angoisse… C’est au milieu de cette angoisse que la voix du Très-haut se fit entendre à moi, et que sa miséricorde daigna y mettre un terme en changeant, par sa toute-puissance, le mode de mon existence, que rien autre ne pouvait changer… Alors je pris des formes analogues à celles que mes productions avaient prises. Je devins corporel comme elles. L’Eternel Dieu aurait pu sans doute anéantir mes productions; mais comme la souffrance, qui était la suite inévitable de ma faute, ne pouvait se guérir qu’en se . divisant a l’infini, et que, plus elle était partagée et divisée, plus elle devenait supportable, et tendait d’autant plus vite à s’effacer, il daigna faire concourir à ma guérison toute la nature corporelle qui était mon ouvrage. Ainsi la masse de douleurs qui devait peser à l’avenir sur la totalité des hommes à naître de moi, fut allégée dans un très grand degré par le partage qui en fut fait sur les animaux... Ils n’étaient pas plus innocents que mes descendants ne le seront; car, encore une fois, tous ces êtres, sous quelques point de vue qu’on les considère, ne sont que moi, que moi-même, dont l’unité est passée à la diversité . »

Primordialement, en Eden, les volitions de l’homme s’objectivaient donc, dans l’instant qu’il les proférait. - Depuis la chute et la dissémination d’Adam-Eve en de multiples humanités à travers le temps et l’espace, cette magnifique prérogative créatrice semble ravie à l’homme (1). Aux yeux de l’observateur superficiel, la Volonté de chaque individu n’a plus sur la matière d’action réelle et directe que dans les limites du corps matériel; même en cette sphère étroite, son autorité ne s’exerce que sur certains organes ; le système nerveux moteur reste soumis à la Volonté; mais sur les nerfs sensitifs son empire est presque nul.
Tel est, en deux mots, - à première vue, - le misérable bilan terrestre de cette faculté déchue...
Mais, à observer les choses de plus près, pareille déchéance ne serait-elle . pas plus apparente que réelle? Les cas n’abondent-ils point, où la Volonté reconquiert spontanément quelque influence directe sur les êtres et les choses du monde extérieur? Un peu d’entraînement enfin ne rend-il pas à cette faculté une part de son énergie virtuelle? N’en peut-on pas alors faire magiquement usage, pour le mal ou pour le bien ? Au point où nous en sommes de ce travail, la réponse n’est plus douteuse. C’est elle qui fera l’objet du présent chapitre.

Consultons la Genèse. Quand Ihôah chasse du « paradis terrestre » le couple symbolique, voici les termes de la sentence qu’il signifie à la Femme, type expressif de la faculté volitive d’Adam : - « Je multiplierai le nombre des obstacles physiques de toutes sortes, opposés à l’exécution de tes désirs, en augmentant en même temps le nombre de tes conceptions mentales et de tes enfantements. Avec travail et douleur tu donneras l’être à tes productions, etc. ... » Telle est la traduction profonde de Fabre d’Olivet. La version exotérique dc Le Maistre de Sacy renferme un sens tout pareil, sous une image plus enveloppée : « Je vous affligerai de plusieurs maux pendant votre grossesse; vous enfanterez dans la douleur, etc. ... »
Le Seigneur ne frappe donc point de stérilité la puissance volitive dont Eve est le symbole; il la condamne à multiplier de laborieux efforts, pour obtenir un moindre résultat.
La désintégration de l’Homme universel, et l’emprisonnement de ses sous-multiples en des geôles de chair, opaques, et massives, - tels sont les obstacles qui, sous la loi de déchéance, entraveront dès l’abord la faculté créatrice dévolue à la nature humaine. Tout éparpillement substantiel comporte une diminution quantitative de la force liée à cette substance; et l’obscuration d’une enveloppe translucide autour d’un centre lumineux ne va point sans une altération qualitative, au moins apparente; des rayons qui émanent de ce foyer. .Mais dans l’acte même de bâtir celte prison temporaire —— le corps, —- quel merveilleux pouvoir créateur ‘déploie la Volonté ! Comme elle triomphe, jusqu’en son humiliation! Ici, elle est collective et essentielle, non pas encore individuelle et réfléchie.
L’individu qui s’incarne ne se doute point, — plongé d’ailleurs en un engourdissement profond, - qu’un architecte et des ouvriers d’essence identique à la sienne travaillent à lui construire une habitation congruente à son nouvel état. L’édifice s’élève, en d’autres termes, sans qu’il en ait conscience: car celui qui trace le plan comme ceux qui l’exécutent ressortissent a cette moitie obscure de l’être humain, que nos psychologues modernes commencent à soupçonner sous le nom d’inconscient.
L’inconscient est cette entité absconse qui se manifeste ‘en nous, cet alter ego, ce Moi non-moi qui pense, veut et agit dans notre intérieur, sans que nous ayons nul sentiment, parfois nulle notion, de ce penser, de ce vouloir, de cet agir, étrangers et nôtres tout ensemble. Si les philosophes ont assigné pareille dénomination à cette chose si malaisée à définir, ce n’est point qu’elle apparaisse inconsciente en soi, ils n’en savent riens c’est seulement parce que nous n’avons point conscience d’elle.
Notre Volonté propre, tout d’abord, consciente lorsqu’elle s’élève dans les modifications supérieures de l’être (intelligence, sagacité), ou qu’elle se maintient dans l’entendement et la raison, - ne l’est plus quand elle s’exerce dans le sentiment pur ou qu’elle descend dans l’instinct.
Il y a en outre, par rapport à la conscience individuelle (qu’on la suppose ou non développée), deux inconscients collectifs : celui d’en haut et celui d’en bas. L’architecte du corps appartient à l’Inconscient supérieur, à l’âme humaine collective par quoi l’Esprit universel se manifeste. Cet architecte est la Volonté de l’Espèce. - Quant aux artisans, ils relèvent de l’inconscient inférieur et se meuvent dans le royaume de l’instinct: ce sont les énergies moléculaires que le Corps astral, cet entrepreneur de la bâtisse, évertue en les unifiant, et qui deviennent les âmes des cellules constitutives ‘de l’organisme physique en voie de formation.
Mais entre l’architecte et l’entrepreneur, - entre la Volonté de l’Espèce et le Corps fluidique de l’individu, - se place un intermédiaire, dont il faut bien toucher un mot.

Puisque nous ébauchons le rôle de la Puissance volitive, dans la manifestation des individus sur les plans astral et physique, - peut être l’instant est-il venu de mentionner l’importance d’une faculté occulte assez peu connue, et qu’on pourrait définir matrice psychique du corps astral.
Sa notion formelle préservera les étudiants en Occulte de bien des quiproquos.
En effet, sans mieux s’expliquer, les Occultistes ont coutume de dire : d’une part, que le corps astral, étant périssable, doit après la mort se dissoudre 1entement dans l’atmosphère terrestre; - d’autre part, que l’adepte doit, dès ici-bas, élaborer (prétendent les uns), épurer (soutiennent les autres) son corps lumineux: lequel, à l’issue de la terrestre épreuve, servira de char a l’âme affranchie, pour atteindre la Citadelle ignée et parfaire sa réintégration dans l’Unité céleste... On s’y perd!
Le malheur, c’est que certains enseignants ont toujours pris soin de confondre l’effet avec la cause: le corps astral avec la faculté plastique d’appropriation, pour ne pas dire qu’ils ont entièrement méconnu la nature de celle-ci. La faculté plastique n’est point un moyen-terme éventuel, un lien d’éphémère union entre le corps et l’âme; elle tient d’une manière intime à l’essence de la Psyché, dont elle constitue l’instrument de précision et de mise au point pour les milieux où elles séjourneront ensemble.
Notifions-le donc à ceux qui l’ignorent : toute âme individuelle est pourvue d’une faculté plastique (1) invisible, qui, docile à la Volonté efficiente de l’Espèce (essence elle-même émanée du principe ou archétype), tisse sur ce modèle un vêtement fluidique à l’âme: un corps sidéral, plus ou moins subtil, selon les divers milieux astraux qu’elle traverse; Si l’âme s’incarne sur une planète, c’est en vérité ce corps sidéral qui servira de patron à l’organisme matériel, dont les cellules s’agenceront en se juxtaposant sur les traits de son esquisse ignée. Mais, par ce fait, les deux formes corporelles, la visible et l’invisible, consomment un indissoluble hymen: la destinée leur est commune désormais, jusqu’à l’heure où la mort de la première sonnera l’agonie de la seconde.
C’est alors que, l’âme émigrant toute nue vers un autre séjour, la faculté plastique qui lui est inhérente aura mission d’élaborer pour elle un nouveau corps subtil, vêtement approprié aux nouvelles ambiances. Jusque-là, cette faculté se bornait au rôle de régulatrice à l’égard de l’ancien.
En effet, tant que l’âme humaine passe d’un milieu astral dans un autre sans s’incarner physiquement, le corps éthéré, expression actuelle de la faculté plastique, se subtilise tour à tour ou se condense, afin de demeurer en harmonie avec le Milieu nouveau qui le baigne. Mais si l’âme, emportée au torrent des générations s’engouffre en un corps chair, où son élastique forme astrale, captive et comprimée à haute tension, va, par son dynamisme expansif guidant le travail cellulaire, pourvoir à la croissance de l’organisation corporelle: une invincible affinité relie dès lors les deux effigies; l’objective et la subjective. L’union terrestre est consommée entre elles; leurs destins sont inséparables désormais.
Notre Public s’en souvient à coup sûr: Si loin que le corps. astral, abmatérialisé durant le sommeil ou l’extase, s’éloigne de sa coque matérielle, une chaîne sympathique reste tendue entre elle et lui. Sa rupture occasionnerait la mort. Corps physique et corps astral appartiennent tous deux à l’orbe de la terre, et quoi qu’on en ait dit, ni l’un ni l’autre n’en peut outrepasser les secrètes limites: ceux qui savent ne nous démentiront pas.

Lorsqu’un adepte, -- mais le cas est si rare! -- s’élance au-delà de ces bornes, sur les ailes d’un corps éthéré, ce véhicule n’est point la forme astrale proprement dite. C’est le corps glorieux qu’a su élaborer cet adepte, réintégré dès ici-bas dans la plénitude de ses droits d’en haut: si bien qu’avant même de mourir, il est ressuscité d’entre les morts. Le corps glorieux (1), ce « char subtil de l’âme », comme l’appelait Les Pythagoriciens, n’est point captif de l’attraction terrestre; niais son acquisition, posthume chez le plus grand nombre, ne peut s’effectuer sur cette terre qu’au bénéfice d’une rare élite. Quiconque y parvient ressemble au prisonnier qui réussirait, dans son cachot même, à construire l’appareil aérostatique de son évasion.
Ce cas est d’ordre exceptionnel; voici la règle. —Chaque fois qu’après une mort physique, l’âme émigre vers un autre monde, elle abandonne un cadavre visible à la voirie terrestre et un cadavre invisible à l’atmosphère occulte de la planète. Ce dernier est le corps astral, qui se dissout lentement, comme nous le disons au chapitre VI (La Mort et ses Arcanes). L’âme alors, transférée en un autre séjour, se revêt d’une enveloppe neuve, appropriée aux conditions hyper physiques du milieu nouveau qui la reçoit. Et c’est encore la faculté plastique, intimement liée d’une part à la Puissance volitive de l’espèce, d’autre part à la propre nature Individuelle de la Psyché, — c’est la Faculté plastique qui élabore et qui adapte à l’âme pérégrine tel corps astral de rechange, plus dense ou plus épuré, mais toujours en proportion de la sidéralité ambiante.
Nous venons de dire que cette faculté obéissait tout d’abord à la Puissance volitive de l‘Espèce: cela, pour les traits généraux; mais qu’elle se conformait aussi à la nature individuelle de l’âme: ceci, pour les traits particuliers. Les différences de physionomie sont dues, en très notable proportion, à l’influence irréfragable du Karma.. Or si le Karma terrestre, tout d’alluvion, fluidique et d’apport lémurien, réside au corps astral, il n’en saurait être de même du Karma intercyclique, produit d’une répercussion prolongée des corps astraux d’existences précédentes, sur la pure substance de l’âme; celui-là se localise précisément dans la faculté plastique individuelle.
Cette mystérieuse faculté, dont l’homme n’a pas le monopole, sculpte ou modèle la forme extérieure de tous les êtres; et, ce faisant, traduit leur nature propre en hiéroglyphes révélateurs des innéités latentes en elle.
Ainsi, à quelque Règne qu’il appartienne, chaque être vivant se manifeste au monde des effigies et s’élit une apparence corporelle adéquate à ses vertus intimes, par l’entremise de sa faculté plastique, obéissante à la volonté de l’espèce.
En cette dernière, on doit voir une modification de la Volonté cosmique, -— c’est-à-dire humaine, puisque de l’Univers à l’homme, l’essence est identique. La tradition unanime des sanctuaires nous désigne l’Homme, conçu dans son universalité, comme étant l’âme du Cosmos intégral; et toute âme de vie comme émanée, en mode direct ou indirect, de la substance biologique humaine (Adamah).
Ce verset du Beroeshith a trait au mystère que nous dévoilons. -

« Ihôah (lit-on au deuxième chapitre de la Genèse) avait formé hors de l’élément adamique toute l’animalité de la nature terrestre et toute l’espèce volatile des cieux; il les fit venir vers Adam, pour voir quel nom relatif à lui-même cet Homme universel assignerait à chaque espèce; et tous les noms qu’il assigna à ces espèces, dans leurs rapports avec lui, furent l’expression de leurs rapports avec l’âme vivante universelle »
Guaita, Stanislas - Essais de sciences maudites - Tome II - Chap IV


Grüssi

Abra
Lemat
Selon la Tradition , l'homme ordinaire, c'est-à dire celui qui n'a pas encore atteint l'Eveil, vit au travers de 3 états de conscience,qui sont :
Jagrat ou l'état de veille , svappa ou l'état de rêve ,et shushupti ou l'état du sommeil profond .Il n'est vraiment conscient dans aucun de ces trois états. Ainsi ,l'homme ordinaire considère la réalité de l'état de veille comme étant la seule et unique réalité, la réalité de rêve n'étant pour lui pas réelle,mais seulement imaginaire et fantasmatique. Quand à la réalité de l'état de sommeil profond,ce n'est pour lui qu'une absence,car il n'en est absolument pas conscient .
En réalité ,ces 3 états correspondent à des niveaux de réalité ,et de ce fait chacun de ces états est réel à son niveau ,tout en étant nié du point de vue des autres niveaux.Le rêve est réel et correspond à un aspect de la réalité ,l'état de veille est aussi réel et correspond à un autre aspect de la réalité ,quant à l'état de sommeil profond ,c'est l'état le plus réel des trois mais ne correspond qu'à un autre aspect de la réalité . La réalité n'est accessible qu'avec le 4e état, qui constitue à la fois la synthèse ,l'accomplissement et le dépassement ou la transcendance des trois états précédents.Or pour accéder à Turya qui est ce "4e état", l'état unifié qui est la réalité, l'adepte doit parvenir à l'éveil dans chacun des 3 états de base.Parvenir à s'éveiller dans le rêve au travers des OBE et du rêve lucide - Parvenir à s'éveiller dans l'état de veille qui est ce qu'on appelle l'Eveil - Et parvenir à s'éveiller dans le sommeil profond .A noter que ces différents éveils peuvent se produire successivement ,dans n'importe quel ordre , ou survenir tous en même temps ,ce qui est très rare toutefois.Quand on est parvenu à être pleinement conscient et éveillé dans les trois états,il se passe une fusion des 3 états en un état unique : Turya .Cette fusion en un état unifié unique est la Réalisation ou Eveil complet.Cet état unifié se manifeste au travers d'un véhicule de conscience appellé corps de lumière, ou corps de gloire, il est autonome et n'a plus besoin du corps physique ,et il est immortel.Chez l'adepte ayant atteint ce niveau ,il y a néanmoins une cohabitation qui se met en place entre le corps physique qui n'est plus nécessaire et le corps de lumière qui possède tous les attributs de la divinité.Au fil des années de cette cohabitation ,toutes les mémoires formant le corps physique sont "dissoutes " et absorbées dans le corps de lumière ,si bien que l'adepte peut après un certain nombre d'années disparaitre totalement en lumière , sans laisser de "cadavre " derrière lui. On peut dire à ce niveau que la vie a mangé la mort ,et l'a digéré. La mort ne peut exister que si il y a obscurité et ignorance ,que s'il reste des mêmoires non résolues ,mais quand la conscience resplendit partout, elle réintègre tout en elle ,alors la mort
meurt et est "dévorée "par la conscience .
Dupont-levis
Pour revenir au sujet qui nous intéresse ici ,à savoir "le corps de lumière, ou corps de gloire",j'étais resté dans un précédent article au stade des généralités.Je vais essayer de préciser, enfin, en toute modestie,ce que j'écris n'est que le reflet de ma compréhension actuelle,puisque je parle d'un état que je n'ai pas encore atteint,à supposer que je l'atteigne un jour!

Je disais que le "sésame, ouvre-toi",ou la clé qui permettait de pouvoir accéder à la plénitude du corps de gloire,était l'Eveil.Cet éveil était comme une nouvelle naissance au sein d'un nouveau monde, ou plutôt le même monde perçu avec des "yeux nouveaux"si l'on peut dire.Comme un nouveau né ,le nouvel éveillé n'est pas directement "opérationnel".Il lui faut un certain temps,somme toute assez court, pour se familiariser avec cette nouvelle perception.Au début ,il perçoit certes, mais il ne comprend pas forcément, cela varie selon les formes que prend l'éveil.Parfois la compréhension est simultanée avec l'Eveil, d'autres fois,la compréhension prend quelques mois pour s'établir.Bref, dans tous les cas ,la Connaissance viendra,et
l'éveillé aura accès à toutes choses.

Il sera alors en communication directe avec l'Esprit.Mais la Connaissance est infinie,et le risque est grand, si l'on manque de discipline, de s'y perdre,d'autant plus que la fascination est quasiment irrésistible.L'éveillé doit faire appel à son discernement et à sa modération, pour choisir de ne s'intéresser qu'à la partie "humaine"de la Connaissance, c'est-à-dire à ce qu'il lui faut connaitre pour poursuivre sa "route", à savoir ,ce que les alchimistes appellent les "noces chymiques",l'union de son Etre avec l'Esprit Universel.

A ce stade,l'adepte va devenir en quelque sorte une "incarnation " de l'Esprit.C'est l'Oeuvre au rouge,le moment où
l'Esprit Universel descend pour venir "habiter" le corps de l'adepte.
Un des résultats de cette phase est justement le "corps de Gloire".Toutefois, l'adepte ne dispose pas totalement de la puissance de l'Esprit.Celui-ci est présent désormais en permanence dans l'adepte, mais il ne se "donne "pas encore totalement.

L'étape suivante que les alchimistes"appellent les multiplications ou encore les "aigles" implique que l'adepte renonce à sa volonté propre ,pour s'en remettre totalement à la volonté de l'Esprit.Il ne s'agit toutefois pas comme certain le croient d'une "dissolution "de son Etre en Dieu,pas du tout, le Moi supérieur de l'adepte,son Ame devient exaltée et atteint son plein rayonnement,mais désormais ,ce n'est plus elle qui agit, elle regarde agir l'Esprit à sa place,et se contente d'être "l'épouse de l'Esprit".

C'est ici, que l'Âme fournit à l'esprit ,son corps, et sa "voix" pour qu'il puisse assurer la transmission à d'autres disciples.Ceci accompli, le feu de l'esprit augmentera d'intensité et saturera le corps ,jusqu'à ce l'adepte dans sa totalité soit transformé en lumière ,puis "enlevé" au ciel, pour accéder à la Libération totale.

Bon,mais ce stade ultime n'est évidemment pas à la portée de n'importe qui, bien sur,toutefois on considère que l'Éveil est le premier pas dans l'immortalité.Le corps de Gloire qui est symboliquement la robe de mariée de l'Âme ,scelle l'union de l'Âme avec L'esprit, et l'immortalité est dès lors effective, pleine et entière.Au-delà, l'Esprit donne sa pleine puissance.
Dupont-levis
Permettez-moi de revenir quelques instants sur Castaneda.Le personnage et son œuvre sont complexe,on y trouve ombres et lumières..
On peut distinguer 3 étapes dans l'oeuvre de Castaneda:

  • L'oeuvre écrite,(de l'herbe du diable et la petite fumée,jusqu'au voyage définitif)- qui correspond au 1er groupe du nagual (avec La Gorda-Lydia-Rosa-Joséphina-Pablito, Nestor et Bénigno),groupe que nous n'avons pas connu.

  • L'enseignement oral, qui fut diffusé au cours des nombreux séminaires qui eurent lieu à partir de 1993/94, jusqu'en 1998,surtout aux Etats-Unis et au Mexique,avec le 2e groupe du nagual (Carole Tiggs-Florinda Donner et Taisha Abélar)

  • La pratique publique appelée Tenségrité et diffusée lors de ces séminaires organisés par Cleargreen incorp.

    Je ne reviendrai pas sur la Tenségrité dont j'ai parlé précédemment et qui à mon avis est le point faible de l'œuvre,une concession faite à la pression commerciale inévitable sans doute.

    Par contre il y a des choses intéressantes dans l'enseignement oral et qui ne figurent pas dans l'oeuvre écrite.

    En particulier des détails sur l'apprentissage de l'art du traqueur que dut subir Taisha Abélar, et surtout, un aspect de l'enseignement que Carlos semble avoir délivré à contre-cœur et avec une certaine réticence, à savoir ce que les "sorciers des temps anciens " et les sorciers modernes appelaient"le coeur du sujet".

    Toutefois j'ai conscience de m'écarter ici un peu du thème de départ qui est, rappelons-le, sur le corps de lumière.

    Je n'irai donc pas plus loin ici. Sur une autre rubrique on pourra développer si vous voulez....
  • Dupont-levis
    Ce que je voulais dire, c'est que par-delà les vérités ou les mensonges, et sans parler du personnage lui-même, son œuvre
    à la fois géniale et controversée, ne pouvait en aucun cas servir de guide à un chercheur sincère.

    En effet, mis à part le romantisme sublime de l'œuvre,et les dialogues "décoiffant"avec Don Juan ou Genaro,rien n'est révélé quant à la pratique réelle,si ce n'est des données incomplètes sur l'art du traqueur,et les contemplations.En fait la partie pratique sera condensée plus tard à partir de 1995,dans la tenségrité.Hors,la tenségrité a été élaborée pour des fins d'exploitation commerciale,orchestrée par Cleargreen incorp,et d'année en années elle se gonflait de nouveaux mouvements afin de justifier de nouveaux séminaires.

    Disons pour faire simple,que l'œuvre écrite est sublime,mais que la partie pratique avec la tenségrité pue l'arnaque à plein nez.
    piece_of_infinity
    Je pense que ce qu'il relate dans ses livres est plus axé sur la recherche de l'utilité plutôt que sur la vérité ou le mensonge. Le contenu est en accord avec les pratiques dont ils parlent.
    Dupont-levis
    Pour compléter ma précédente réponse,je précise que je connais Pierre Manoury, et que je connais aussi très très bien l'oeuvre de Carlos Castaneda,que j'ai étudié dès 1974. J'ai rencontré les "sorcières"aux Etats-Unis en 1998, à Los Angelès,à savoir Carol tiggs, Florinda donner et Taisha abelar , ainsi que les Chackmols et les "Eclaireurs lors d'un séminaire à Pomona en février.

    Hélas Carlos ,malade est mort au mois d'avril de la même année,et les sorcières ont disparues collectivement ainsi que kylie Lundhal au cours du mois d'août de la même année.En 2000,lors d'un autre séminaire à Mexico, il ne restait plus que les 2 dernières "Chackmols",Nyei Murez et Réni Murez.

    On aurait découvert récemment la carcasse d'une voiture et des squelettes aux alentours, dans la vallée de la mort,près de "Zabrisky point".

    En ce qui concerne l'œuvre de Castaneda, je salue l'écrivain génial qui nous a fait rêver et voyager à travers les mondes.Toutefois,quant à la réalité de ce qu'il écrit, et sur le personnage lui-même j'ai un doute,je suis sceptique.Les dernières années en tout cas,la "tenségrité" semblait être une entreprise commerciale florissante entre les mains de "Cleargreen incorp."En tout cas ce fut une belle histoire...
    Dupont-levis
    Bonjour,

    Au sujet de la question concernant la "construction du corps de lumière" que l'on appelle aussi corps de gloire ou corps divin,je constate qu'il n'y a aucun livre qui traite de ce sujet.

    Aussi,ce que je vais en dire n'engage que moi:
    D'abord,il est inutile de perdre son temps et son argent à essayer de chercher des techniques occultes, ou des rituels ,tels que ceux de la Golden-Dawn ou d'autres tout aussi respectables qui nous donneraient le "mode d'emploi, ou la clé" pour construire son corps de lumière.Ce genre de quête ne dépend pas de la recherche fièvreuse de notre égo,autrement dit elle n'est pas de l'ordre de "l'avoir",et échappe complètement à notre désir et à notre convoitise,aussi noble soit-elle.

    Rappelez-vous,le Christ disait: "Cherchez D'ABORD le royaume des cieux,et tout le reste vous sera accordé de surcroit!".
    En langage de l'époque,le royaume des cieux correspondait à ce que nous appelons aujourd'hui l'EVEIL.Voici donc la CLÉ qui ouvre toutes les portes, qui donne accès à tous les possibles.C'est par là qu'il faut commencer.

    Les alchimistes parlent de 2 phases d'accomplissement: Ce qu'ils nomment l'Oeuvre au Blanc,qui est la spiritualisation du corps ,autrement dit l'EVEIL.A ce stade,notre Essence ayant atteint sa pleine maturité, mute et se transforme en une ÂME.

    C'est une 2e naissance,l'Éveil de notre Âme.Cette Âme est naturellement attirée par l'Esprit avec lequel elle aspire à s'unir. Une communication intime va s'établir entre l'Ame et l'Esprit,c'est ce que l'on appelle la Connaissance directe,c'est-à dire une connaissance qui ne vient pas des livres ni de la pensée spéculative.Cette Connaissance ,si elle est maîtrisée avec discernement va montrer à l'Ame comment s'unir à l'Esprit.

    Les Noces Chimiques,c'est-à dire l'union intime de l'Âme et de l'Esprit
    constitue la 2e phase, que les alchimistes appellent l'Oeuvre au Rouge,
    la corporification de l'Esprit. Or justement, le corps de lumière ou corps de Gloire est le résultat de cette corporification de l'Esprit.

    C'est le corps divin ou selon la terminologie chrétienne le corps du Christ vivant en soi.

    La dernière phase est celle du renoncement, phase dans laquelle ,l'adepte renonce définitivement à sa propre volonté pour faire la VOLONTÉ de L'Esprit.Il devient alors un Homme-Dieu.........

    Donc,suivez d'abord la voie de l'EVEIL,ensuite .......votre Âme trouvera l'Esprit..... et l'Esprit vous guidera.........
    piece_of_infinity
    Concernant le corps de lumière, la merkaba, il y a 2 techniques communément répandues :

  • celle de Drunvalo Melchizedek (qu'on retrouve dans le tome 2 des livres "L'ancien secret de la Fleur de vie" )

    et

  • celle de Gary Smith (qu'on peut recevoir par e-mail sur le site Techniques de la Lumière des Christs (enfin, je ne suis pas sûr qu'il s'agit bien de ces techniques, concernant la merkaba...)

    La méthode de Drunvalo Melchizedek est beaucoup plus complexe que celle de Gary Smith.

    Je vous conseille aussi le livre "La pratique de l'illumination et la science de l'immortalité par les méditations Merkaba" de Jean Spinetta dont vous pouvez trouver des extraits ici.
    Par contre, il ne comprend que de la théorie.


    Personnellement, je n'ai pas essayé les techniques mais je dois dire que j'ai été un peu incrédule quand j'ai vu les techniques de Gary Smith mais d'après certains forums, certaines personnes ont pourtant eu des résultats.
    Enfin, je pense que c'est important de pouvoir "nettoyer" son subconscient, le libérer des émotions et du stress et de pratiquer la relaxation et la méditation avant pouvoir pratiquer une de ces techniques et obtenir des résultats.


    Voilà aussi un lien concernant les symptômes liés à la création du corps de lumière.


    Edité le 11-07-2010 à 18:52:59 par piece_of_infinity


  • auriyahel
    Pour Silence:

    Si tu fais allusion au Shen Ti Yan,
    l'exercice doit être pratiqué jusqu'à l'éveil, et là, d'aprés la tradition, le corps énergétique devient immortel;
    Le corps physique, lui, rajeunit tout au long de la pratique,
    tout en restant bien évidemment mortel.

    Il faut préciser que cet exercice doit être pratiqué en duo avec un exercice de Rappel de Soi, car il agit en amplifiant l'énergie,
    comme cela vaut pour les émotions, si la personne est déséquilibrée,
    et encline aux accés d'humeur: colère, dépression, haine, ou autre,
    cela peut poser d'énormes problèmes.

    Pas la peine de faire un dessin,toute action négative même involontaire, aura des répercussions karmiques.

    La plupart des gens qui font cet exercice à des fins triviales,
    l'arrêtent une fois obtention de leur objectif, et là, bien souvent, la chute est proportionnelle à la montée qui a suivi le succès.

    C'est pourquoi il est préconisé de le faire à vie,à moins que le candidat soit très spirituel et équilibré, et désintéressé.Cela se passe ainsi, probablement, car cet exercice vise une accumulation d'énergie magnétique, cosmo-tellurique, et comme nous sommes sur une
    planète polarisée, les importantes charges, si elles ne sont pas en permanence équilibrées, peuvent créer des "appels" de charges contraires, mais c'est juste une réflexion personnelle.

    Ce n'est pas une pratique à conseiller à la légère, heureusement, elle n'est pas d'un usage aisé.
     
    Retour au forum
     
     
    créer forum