Sujet :

La mort

Membre désinscrit
   Posté le 25-01-2006 à 22:29:03   

Suite à l'enterrement de mon grand-père j'ai décidé de parler de la mort.

La mort et la vie sont intimement liées : s'il n'y a pas de vie il n'y pas de mort.

Selon les siècles, la mort était montrée de manière ouverte : on faisait la toilette du mort, on faisait la veillée quelques jours à domicile (ça se fait encore mais moins).

Maintenant on meurt souvent à l'hopital et la mort se fait plutôt discrète, presque dans l'ombre, comme s'il fallait la cacher ce qui est, à mon avis, une erreur...

La médecine tout puissante fait croire qu'on peut tout guérir alors que non, ce n'est qu'une illusion..

Nous sommes capables, grâce aux soins palliatifs, d'accompagner les mourants de manière douce, sans qu'ils souffrent. Cela les concerne autant eux que ceux qui les accompagnent.

J'ai déjà accompagné quelques personnes qui étaient en fin de vie et j'ai remarqué une chose : c'est que ce n'est ni effrayant, ni dégoutant, mais cela nous aide à confronter notre propre imaginaire à notre propre fin.

Nos chers disparus ont besoin d'amour, que ce soit lorsqu'ils sont vivants que lorsqu'ils sont morts.

La mort n'est pas une fin en soit : c'est une nouvelle vie qui commence sous une autre forme pour évoluer spirituellement dans d'autres sphères.

Bien sûr, on accepte plus facilement la mort d'une personne âgée que d'une personne jeune... On peut aussi faire naître la mort et c'est une chose dont on parle peu, ou peut-être plus difficilement : une femme accouchant d'un enfant mort-né ou une fausse-couche.

Quant au suicide c'est une solution de facilité lorsqu'on ne réussit pas à affronter les épreuves que nous avions décidé d'accepter de surmonter dans cette vie. Mais les mêmes problèmes reviendront à nouveau.

Bon si vous voulez parlez de cela, faites la suite.. arcane
Membre désinscrit
   Posté le 26-01-2006 à 10:52:34   

Sinon j'ai lu grâce à des liens du forum une explication spirite de ce qui se passe après notre mort physique (pour moi c'est plausible. enfin, pourquoi pas ? mais comme il faut tout prendre avec des pincettes )

D'après ce que j'ai lu, lors de notre décès, c'est comme si le corps spirituel se libérait, comme une autre naissance.

Il nous donne l'occasion, une fois dépouillés de notre corps physique, d'aller dans un monde différent où notre façon de communiquer sera totalement différente de celle-ci. Tout sera transmis avec une rapidité déconcertante et, paraît-il, que tout le monde pourra voir notre âme et tout ce que nous avons fait dans notre vie.

Que cela soit vrai ou faux, ça laisse songeur

Bref, j'arrête là ! Je suis en train de me perdre dans mes pensée pour changer
Solomon Kane
   Posté le 26-01-2006 à 15:10:42   

Salut Arcane et encore désolé pour ces déménagements intempestifs de topics ! Promis je recommencerai plus ! Bon alors un nouveau sujet sur lequel débattre, parfait ! D'autant qu'il y a beaucoup de choses à dire. Je vais commencer par reprendre quelques unes de tes idées et y apporter quelques commentaires personnels.

" Maintenant on meurt souvent à l'hopital et la mort se fait plutôt discrète " : je te trouve même encore très gentille en disant cela ! Je suis tout de suite plus acerbe quand j'évoque ce sujet. Discrète est un mot encore trop doux. La mort est devenue tabou dans notre société. Plus personne ne veut en entendre parler. La seule pensée de disparaître terrorise l'homme moderne. Il n'y a qu'à voir la relation à la maladie : alors à la mort, penses-tu ! Quand quelqu'un se met à en parler, c'est le mur des lamentations. La mort est vraiment l'étape abominable que personne ne veut connaître. Et l'inéluctabilité du phénomène rend les gens encore plus traumatisés. Au-delà de l'idée de disparition définitive qui y est associée, il y aussi l'imagination des conditions de son décès. Vieillir, devenir malade, impotent... souffrir des années ou peut-être même être victime d'une mort violente, abominable. Etre assassiné ? On parle beaucoup ici du pouvoir de suggestion de la pensée et je ne peux qu'aller dans le sens des maîtres spirituels qui disent que la dégradation du corps physique n'est que le reflet de la détérioration de l'esprit. L'homme n'a aucun espoir face à la mort. Pour lui c'est la fin, précédée d'une période de délai horrible. Avec l'idée qu'il s'en fait, pas étonnant qu'il tombe malade franchement...

Du coup on ne parle pas de la mort. Pire encore : on la cache ! Malheureuses personnes âgées planquées dans des maisons de retraite ! Isolement social et affectif des victimes de maladies incurables, voire compassion. C'est affreux. On ne sait plus quelle réaction avoir face à la mort. Elle a été diabolisée au fil des années et personne - enfin je veux dire peu de gens - veulent bien l'envisager comme une porte vers autre chose. Alors il y a bien quelques études et témoignages qui encouragent les gens à penser qu'il y a effectivement quelque chose après mais rien de tout cela ne peut-être étayé de faits concrets - j'allais dire scientifiques - pour convaincre définitivement les sceptiques. Non, pour eux, ça demeure une belle histoire racontée par quelques grands films hollywoodiens.

Il est utile de rappeler que pendant longtemps en effet on accompagnait le mourant. Une grande fête était même réalisée après le décès pour célébrer le retour de la personne aimée parmi les esprits. Mais pourquoi l'homme a-t-il remisé ces coutumes au placard pour les remplacer par le deuil ? Quelle ineptie ! A un enterrement, prière d'afficher une mine de circonstance et d'être habillé de noir. D'où l'expression : avoir une mine d'enterrement. Vous observerez à quel point les gens n'apprécient pas la plaisanterie sur la mort. Essayez et vous verrez ! On vous regarde ensuite avec des yeux scandalisés. Quelle honte, pensez-vous ! Rigoler sur la mort, le fou ! Visiblement la mort est un sujet très sérieux, un peu comme la religion. Ce sont ces mêmes gens qui confinent la mort au silence qui croient également que Dieu est dépourvu d'humour ! Une fois de plus, je crains que nous autres passions pour des extravagants !

" La médecine tout puissante fait croire qu'on peut tout guérir alors que non, ce n'est qu'une illusion " : le défaut de notre médecine occidentale est de s'entêter à ne traiter que les symptomes alors que ce sont les causes qu'il faut soigner. Son défaut aussi est, comme tu le dis, sa trop grande vanité en sa science et son refus - de moins en moins absolu néanmoins - de comprendre qu'au-delà de la physiologie se trouvent d'autres corps, plus subtils, en parfaite concordance avec le corps. Mais la médecine n'est pas prête à se remettre en question. Rendez-vous compte que la connaissance médicale est héritée d'un savoir vieux de plusieurs siècles. Reconsidérer l'homme en tant qu'entité physique mais aussi spirituelle reviendrait à jeter au panier des centaines d'années d'études et jeter le discrédit sur de grands hommes de science. Impensable à l'heure actuelle...

" La mort n'est pas une fin en soi : c'est une nouvelle vie qui commence sous une autre forme pour évoluer spirituellement dans d'autres sphères. " : j'apporte une petite nuance à ce que tu dis Arcane. Je ne dirais pas qu'il s'agisse d'une nouvelle vie qui commence. C'est toujours la même vie qui se poursuit plutôt dans le sens où l'âme, du fait de son essence divine, EST et c'est tout. L'âme n'est pas confrontée à ce phénomène de vie et de mort. Aussi, au moment de la mort, nous débarrassons nous seulement de notre déguisement physique pour recouvrer notre véritable identité.

" Quant au suicide c'est une solution de facilité lorsqu'on ne réussit pas à affronter les épreuves que nous avions décidé d'accepter de surmonter dans cette vie ." : oui, le suicide, je considère ça comme sauter du train en marche. On ne quitte pas le jeu en plein milieu de la partie et je rigole doucement en imaginant l'âme en train de se dire " ha, fichu esprit humain, il faut tout recommencer " ! Je dois avouer que tout ce que je viens de dire me permet d'avoir une relation à la mort que ne comprend pas forcément mon entourage et je dois faire très attention de ce que je dis et à qui je le dis pour ne pas heurter les sensibilités. J'ai la plus grande difficulté à consoler des gens qui ont perdu un proche, parent ou ami. Parce qu'alors que pour eux ils ne le reverront plus jamais, je sais que la personne en question continue tranquillement son chemin. Mais comment faire comprendre ça à quelqu'un qui n'a pas les mêmes convictions que moi ? Je suis malheureusement contraint de le laisser dans la peine qu'il s'inflige seul...

" Il nous donne l'occasion, une fois dépouillés de notre corps physique, d'aller dans un monde différent où notre façon de communiquer sera totalement différente de celle-ci. Tout sera transmis avec une rapidité déconcertante et, paraît-il, que tout le monde pourra voir notre âme et tout ce que nous avons fait dans notre vie ." : oui, il faut croire qu'une fois le décès physique réalisé, l'âme s'échappe pour regagner un univers absolu. Maintenant je ne peux pas témoigner de ce que j'avance et encore moins détailler l'opération de pesée de l'âme, si celle-ci existe réellement. Ce que je suis intimement persuadé au fond de moi, en revanche, c'est que nous pourrons à nous communiquer avec des âmes que nous avons connues. Mais ce sera sûrement différent de ce qu'on imagine car dans ce plan, fini le jeu de rôles.

J'ai eu plusieurs expériences de mort par le passé et je suis devenu quasiment hermétique à la souffrance qu'inflige celle-ci sauf quand ça touche mes proches. Auquel cas, fonction du lien qui m'unissait à la personne concernée, je peux me retrouver abattu quelques temps. Mais quand ça concerne des gens que je ne connais pas, je fais preuve d'une insensibilité qui a pu paraître choquante à certains. C'est aussi pour cette raison que, du temps où j'étais gendarme, c'est moi qu'on envoyait dès qu'il y avait une suspicion de mort. Et encore plus quand la mort en question était dite "violente". J'étais également désigné d'office pour les autopsies. Du coup j'ai été confronté à pas mal de cadavres au cours de ma petite vie et j'ai pu respirer à pleines narines l'odeur de la mort. Voire même la toucher. C'est vrai que c'est déconcertant mais je n'ai jamais eu besoin de psychanalyse par la suite. Peut-être que tout cela m'a servi l'an passé quand je suis rentré en catastrophe de Chamrousse pour découvrir mon père allongé dans sa chambre dans un cercueil. Là je dois avouer que ça m'a fait un choc. Voir son propre père immobile, blanc comme un linge et terriblement froid et rigide, c'est quelque chose de très pénible. Heureusement que je savais son âme envolée. Je pleurais donc uniquement son image physique à travers laquelle tant de souvenirs affluaient dans ma tête. Je pleurais aussi parce que je voyais ma mère souffrir atrocement et ma soeur aussi. Le jour des funérailles il m'a fallu affronter toute cette foule à l'église et ça a été particulièrement difficile. Enfin lorsque le cercueil a disparu dans les flammes du funérarium là oui j'ai craqué. Aujourd'hui mon père est parti et je suis heureux de le savoir à continuer son chemin d'âme. J'espère pouvoir en discuter avec lui un jour.

Mon père était terrifié par la mort. Le moindre problème de santé l'inquiétait et il faisait l'erreur d'écouter toutes les conneries des médias à la télé. Il avait aussi entendu parler de l'histoire du tunnel après la mort. Ma mère me l'a dit. "Est-ce qu'il aura vu ce fameux tunnel?", qu'elle me dira plus tard. J'étais stupéfait. On n'en avait jamais parlé avec mon père de cette histoire. Pourtant il savait que j'étais assez à fond dans ce domaine. Je suis sûr que ça l'a marqué et qu'il s'est posé des questions en son temps. Il a fait un infarctus, il est mort rapidement en s'asphyxiant dans le lit à côté de ma mère. Je me demande à mon tour s'il l'a vu, ce tunnel... Ce qui m'a frappé avant qu'on ne referme le cercueil, c'est comme son visage avait l'air apaisé et détendu... Ma mère m'avait dit ça à propos de la sienne lorsqu'elle est morte après avoir souffert des mois le martyr. Elle m'a dit que son visage respirait la paix et souriait. J'ai entendu parler de gens qui, avant d'expirer, on dit à leurs proches " ils sont là ! ils sont là ! comme ils sont beaux ! ils viennent me chercher " et tout le monde a mis ça sur le compte du délire. Mais je suis sûr que ce ne sont pas des paroles en l'air. Quelque chose doit se passer.

Et, comme je l'avais dit récemment dans un autre message, je dois vous avouer que, si je ne suis pas pressé de mourir, je ne suis en tout cas pas terrifié à cette idée. J'ai encore pas mal de choses à faire ici bas mais, lorsque le moment se présentera, je retiendrai mon souffle en me disant : " ça y est, je vais enfin connaître la vérité ."

Dav
Siburdroc
   Posté le 27-01-2006 à 01:10:36   

Effectivement, on a là un sujet très interessant. La mort c'est vraiment le spectre (et c'est le cas de le dire) qui plâne sur l'humanité toute entière. Pour moi, c'est aussi clairment la mesure du degré d'élévation spirituel chez un individu. Quelqu'un qui vous parle en tant que personne qui ne craint pas la mort et qui ne la considère que comme un passage en dit déjà beaucoup selon moi sur la manière dont il a décidé d'aborder son existence terrestre.
A l'inverse, celà m'a tojours marqué d'entrendre les gens lors de funérailles parler de cerceuils solides ou d'incinérations dans l'objectif implicite de ne pas abandonner ou alors pas trop vite leur corps physique à la terre, aux vers ou tout ce que vous voulez.
Cette volonté de conservation de leur enveloppe charnelle est encore une fois la preuve évidente d'un matérialisme fortement prononcé.

Toujours est-il que j'en viens à plaindre profondémment ces gens là qui sont convaincus qu'à leur mort, ils disparaîtrons entièrrement.

Pour rien au monde je ne voudrai vivre avec cette impression de néant qui plâne au-dessus de moi pour m'emporter tôt ou tard.

Cependant, tout comme tu le dis solomon.kane, c'est tout de même un grand réconfort de savoir que nos proches ne sont pas disparus mais continuent simplement leur route. D'ailleurs, ce n'est pas un Adieu que je leurs adresse dans ce cas là (bien que le sens profond de ce mot veut tout de même dire à bientôt quand je t'aurai rejoins), ni d'ailleurs un au revoir définitif mais ma pensée est généralement "je te souhaite bonne route sur cette partie du chemin où j'espère te revoir". Et je me prend à être comme tu l'as également énnoncé, triste pour ceux qui souffrent que pour celui qui est parti.

Quand à penser à ma propre mort, ce qui m'embête, c'est d'être séparé de ceux que j'aime même si je sais que ce ne sera pas définitif.
aleister.c
   Posté le 27-01-2006 à 15:27:51   

que de choses a dire sur ce sujet....

bon, alors commençons avec cette citation de pierre desproges:

"du début a la fin, notre vie entière est faite de choix. ça commence par la tétine ou le téton, et ça finit par le chêne ou le sapin"

c'est très rigolo, mais c'est aussi très faux, quoi que les deux exemples mis cote à cote soient judicieusement choisit.

en effet, je pense que pour ces premiers pas dans la vie, et la découverte du plaisir, comme dans nos derniers pas et dans le choix de la manière de tout quitter, on ne nous laisse que trop peu le choix.

je n'ai pas effectué de sondage, mais je pense que mourir à l'hopital n'est le choix de personne... moi, j'aimerai bien passer mes derniers instant face à un très beau paysage, peut être au sommet d'une montagne... disont d'une colline, ce sera plus facile d'y accéder si je suis vieux... mais je serai déja un peux plus prêt du ciel lol

au sujet de la relation que nous entretenons face à la mort, que nos proches et moins proche entretiennent face à la mort, je crois que la question d'halloween est révélatrice

(je rappelle, juste au cas ou, que ce n'est pas une fête américaine de la consommation, comme l'est bien plus noel, immanquablement fété en grande pompe par les détracteurs d'halloween, voila pour mon coup de gueule)

effectivement, s'habiller en noir et aller déposer des chrysantèmes au cimetière le jours de la toussaint (qui est généralement froid et pluvieux, par chez-moi, "un temps de toussaint" est une expression populaire pour signifier qu'il ne fait pas bon mettre le nez dehors) je trouve ça assez glauque, lugubre même.

par contre, célébrer les défunts en se déguisant et en se prenant une bonne cuite, je trouve ça bien plus sympathique

et puis plaçons nous du coté des défunts en question: que préfèrent-ils a votre avis? que l'on pense à eux en étant "sérieux" triste, faussement recueilli? ou en étant gai, dans une ambiance conviviale, déshinibé par quelques verres d'alcools, et que même cela nous donne l'occasion de rencontrer d'autres vivants???


bon, voila pour halloween... au sujet du suicide, j'ai une ou deux choses à dire
d'abord, le cas particulier de mon frère: je vous passe les détails qui l'ont amené à prendre cette décision, mais arriva un jours ou il a décider de couper le cable des freins de son scooter, de rouler sans son casque alors qu'il ne le faisait jamais, et de se jeter ainsi tout droit contre un mur, après avoir laissé des mots d'adieu sur un papier que les gendarmes ont saisi, et que je n'ai pu récupérer par la suite (bon, aussi j'me suis pas tant acharné)

avec tous ces éléments, leur enquète a conclu à un accident!!!
je les ai un poil engueulé, mais, prix par le chagrin, freiné par ma mère qui était aussi sous le choc, je n'ai pas insisté... tout de même je trouve que c'était un superbe manque de respect à son égard!

il a peut-être eu tord, il a certainement agit sur un coup de tête, mais cela n'avais rien d'un accident et je trouve que ce déni de la réalité est un ultime manque de respect à son égard, qui doit peut-être le conforter dans sa décision de nous avoir quitté...
je n'oblige personne a considérer son geste avec admiration ou quoi que ce soit, mais pourquoi refuser d'appeler un chat un chat???

autre chose de plus général concernant le suicide... loin de l'exemple que je viens de citer, loin du cas général d'un suicide lié a un coup de déprime plus fort qu'a l'habitude, j'imagine le cas d'une personne qui a le sentiment profond d'avoir accompli ce qu'elle devait faire ici bas... il me semble logique de vouloir partir, lorsque tout est bouclé, réglé, fini!
certe ce cas doit être bien rare, je n'ai que deux exemples en tête, et je ne sait pas si on peux les assimiler à des suicides:

-1 bouddha, après avoir atteint l'illumination, et transmis ses connaissances à ce sujet autour de lui, n'avais franchement plus aucune raison valable de rester parmis nous... il est donc "parti"

-2 Don Juan Matus, le mentor de Carlos Castaneda part, lui aussi dans des conditions similaires, après avoir franchit de multiples étapes dans sa vie, et après avoir transmis a Carlos (et à d'autres) ce qu'ils devaient savoir de lui...
encore que dans ce dernier cas, c'est apparement, si j'ai bien compris, la mort qui vient a lui et il la laisse venir, ce n'est pas vraiment de sa propre décision qu'il choisit de partir, il ne fait qu'accepter pleinement son sort


enfin , pour terminer, je voudrais rajouter quelque-chose qui m'est inspiré par ce que dit glingal, que la pleine conscience de la mort nous permet de mieux savourer l'instant présent
c'est ce que j'ai voulu dire dans ces quelques lignes d'un texte que vous trouverez aussi dans mon profil cara...

"garder un but, les yeux rivés sur l'horizon,
ne serait-ce que pour ne pas perdre une miette du soleil qui se couche
et croire en chaque instant que ce soir est le dernier"

voila le fondement d'une philosophie qui me parait interessant, même si c'est pas si facile à appliquer... croire que chaque seconde est la dernière, ça nous incite à la savourer pleinement

un coucher de soleil, c'est déja magnifique, mais si on se persuade que celui qu'on regarde est le dernier, on en appréciera encore plus toutes les nuances de couleurs, et la brise du vent du soir qui amène à nos oreilles ce léger chant d'oiseau

allez, pour vous (nous) aider, on peut au moins se persuader que ce coucher de soleil qu'on regarde est le dernier du genre, car, par nature, ils sont tous différents
Anamourer
   Posté le 27-01-2006 à 20:43:21   

La mort, ah quel sujet complexe pour beaucoup, ou dirais-je angoissant, voire n'hésitons pas d'utiliser ce mot : TABOU!
Tout d'abord, je souhaitais adresser mes sentiments les plus sincères au grand-père d'arcane, qu'il puisse trouver le chemin que son esprit ,je n'en doute pas un instant va s'empresser de suivre.

Mais qu'est-ce-que la mort ? pouruoi fait-elle si peur? pourquoi cette mauvaise réputation ?

J'aimerais vraiment voir la mort dans un aspect différent de celui que l'on veut bien nous montrer, mais cette réalité matérielle est tenace et ne me permet encore pas de voir la mort dans son côté métaphysique, mais y'arriverai-je un jour?

"La mort" lorsque je pense à ce mot, la première chose qui me vient à l'esprit c'est le cadavre puant, suintant par tous les pores de la peau, d'ailleurs à ce niveau il n' ya plus de peau, et cette odeur, tellement prégnante qui vous accroche comme une sangsue, qui vous suit pendant très longtemps. Toutes ces représentations me direz-vous sont bien normales et sont somme toute naturelles, voire banales, mais quelle poisse ce corps, quelle frein. Le corps n'est pas plus qu'un simple sac de viande que l'on remplit de nourriture, cette nourriture est stockée, dans l'estomac, qui en fait une bonne bouillie.
Bon là je commence à faire du hors-sujet, mais je voulais vraiment donner une des raisons pricipales de ce qui donne à la mort son aspect morbide.

Mais cette image ne correspond qu'à un aspect purement matériel, et ne devrait pas être vue comme celà puisque lorsque l'on meurt toute l'étape de la dégradation corporelle se produit sans notre conscience accrue, aiguë, du moment (sur terre), c'est à dire après avoir perdu connaissance, donc pourquoi avoir peur de la mort corporelle.

Le second cas que je peux citer est le cas de l'ego, car comment se sentir ne pas exister, alors que l'on est en pleine vie, pleinement conscient de "nous", alors dans ce cas la peur peut être d'ordre plus intérieur, moins cadavérique.

Donc en analysant très brièvement l'aspect direct sur le sujet de "la mort", nous nous apercevons que deux axes principaux se détachent : L'aspect MATERIEL, et la notion d'EGO


Mais peut être pourrais-je dire brièvement, que la mort fait partie intégrante de notre existance, mais la mort n'est elle pas une simple étape très courte, l'instant du passage de l'etat vivant, à l'etat de décédé. Le passage du coeur encore battant, au coeur qui s'arrête, signifiant la fin d'un périple.

Mais souvent nous seront tentés de ne voir la mort et que la mort, c'est à dire qu'après être passé du stade vivant au stade non-vivant, nous pouvons ne pas savoir ce qu'il y a après ce passage instantané, très rapide, pour certains du néant, pour d'autres de l'obscurité, un gouffre, un mur, une barrière, une porte, un jardin, nos ancêtres nous acceuillant les bras ouverts, du feu (image liée à la notion d'enfer),etc, etc, toutes ces images sont des représentations classiques de ce que nous pouvons pensr de la mort.

J'aimerais egalement parler de ce que les gens souhaitent ou espèrent à leur décès une fois de" l'autre côté". Pour beaucoup la vie y'est poursuivie, mais avec une notion d'immortalité, qui a trait aux descendants qui espéraient, la totale immortalité, image tenant de discours souvent faussée par l'instant immédiat et d'autres symboles tous plus illusoire que les autres.

Pour mon cas je ne sais rien de la mort d'où l'analyse faite plus dans une étude comportementale, voire psychologique et moins dans une approche qui serait à fort% fausse, comment parler de ce qui nous est inconnu ? la plupart du temps c'est plus l'imagination qui jouera le rôle tampon, pour expliquer telle ou telle chose inexplicable, d'ailleurs nous retrouvons cet aspect lorsqu'il faut se représenter l'aspect d'un extra-terrestre, il est humainement impossible de représenter les extra-terrestres différents de nous, la plupart des films ayant trait de ce sujet, en font souvent des êtres plus ou moins à forme humaine, avec quelques petites originalités mais qui sont sûrement très éloignés de l'aspect véritable des extra-terrestres, mais pouvons-nous parler d'aspect, car nous voyons tout avec un oeil humain, mais il y'a certainement des formes de vie, sans aspect matériel, ou terrestre.un sujet qui mérite réflexion... un sujet pour toi solomon, lol

[EDIT] : je rectifie juste une petite erreur, , au cours du discours je cite les descendants, ce sont et vous le comprendrez aisément, par le contexte que je voulais parler des ascendants, voilà et encore des ascendants rementant très loin dans l'histoire. encore mille excuses pour cette erreur.
aleister.c
   Posté le 28-01-2006 à 18:35:11   

une ou deux petites choses...

soyons francs, personne ne sait ce qui se trouve derrière la mort, nous n'avons que des croyances a ce sujet, mais aucune certitude, c'est bien le problème que cause la mort, c'est une grande inconnue, et l'inconnu génère l'angoisse....

a force d'investigation, d'imagination, on arrive a dompter (plus ou moins cet univers mystérieux et en avoir moins peur.... moi il reste un truc qui me fiche toujours la frousse a ce sujet, c'est ce qui se passe juste avant: mourir d'accord, de toute façon on aura pas trop le choix, mais si c'était possible, avec le minimum de souffrance juste avant....
j'aimerai bien mourir d'une courte maladie rigolote! genre

enfin, glingal, j'ai franchement adoré ce que tu préconise comme comportement pour le jours de ton enterrement!!! quelle grande idée!

et au final c'est certainement très sain, les gens qui ont de mauvais ressenti pour toi, une fois invités à l'exprimer, devraient repartir plus léger, soulagé, avec moin la mémoire de toi en eux....

et moi j'ai la croyance que cette mémoire que nous entretenons des morts les retiens proche de ce monde alors qu'ils veulent s'en détacher un maximum et qu'on devrait les laisser partir et ne pas les retenir avec nos pensées/regrets, qu'ils soient positifs ou négatifs, si le bonhomme est mort, ce n'est pas pour qu'on lui envoie encore du plus ou du moins, tout ce qu'il souhaite, c'est ZERO, le repos le vrai!

(bon, faut dire aussi que je suis taureau, et comme le disait delphine dans son topic sur l'astrologie, les taureau aiment bien qu'on les laisse tranquille...)


tien, autre-chose, au sujet de la mort, une anecdote rigolote:
la mort de mon grand père: je n'y ai pas assité, j'étais a l'autre bout du monde lorsqu'il nous a quitté, mais on m'a raconté: il souhaitais se faire incinérer, ce qui a eu lieu, et que ses cendres soient répandue du haut d'une colline qu'il aimait bien

ses trois enfants (donc ma mère, mon oncle et ma tante) se sont donc rendu sur cette colline, hélas, il faisait un temps de chien se jours la, vent et pluie...
sachez au passage qu'il est normalement interdit de répandre ainsi les cendres, donc celles-ci sont remises a la famille dans une urne scellée, qu'il est assez difficile d'ouvrir, c'est ma mère qui a finit par trouver un couteau suisse (voui, celui de mac-gyver) et s'est acharnée sur la boite jusqu'a reussir a faire sauter une plaque de protection et pouvoir ainsi prendre les cendres

ils les ont jetés du haut de la colline, et a cet instant précis, une grande bourrasque de vent leur a tout renvoyé en pleine tronche.... tout gris qu'ils étaient!

quand ils m'ont raconté ça, j'ai franchement rigolé... et j'ai imaginé mon grand père, dans un autre monde avec une perception de la réalité très différente de la notre, il a voulu (dans mon imagination au moins) embrasser ses enfants une dernière fois, pour les remercier d'éxécuter ses dernières volontés, et ce bisou c'est traduit dans notre monde physique par une grosse bourrasque de vent.....

on a déja bien du mal à communiquer entre vivant, alors entre vivant et morts, vous imaginez!!!
Solomon Kane
   Posté le 29-01-2006 à 00:42:36   

Excellente anecdote Rico !

J'ai parfaitement bien imaginé la scène ! C'est digne d'un film burlesque cette histoire ! J'ai une mission de ce type à remplir par mes parents. Ma mère m'a prié de le faire quand elle nous aura quittés. Il me faudra partir avec les urnes de mes parents et de nos deux chiens jusqu'au sommet du montagne au choix dans les Ecrins et de là les laisser filer au vent. Je ne lui ai pas dit mais je ferai pour l'occasion un véritable pèlerinage à pied pour me rendre jusque là-bas. C'est le plus bel hommage que je pourrais rendre à mes parents. Un geste parfaitement symbolique mais j'aimerais qu'ils puissent le voir de là où ils sont bien que je sache que leurs âmes seront déjà reparties vaquer à leurs occupations divines !

" La mort" lorsque je pense à ce mot, la première chose qui me vient à l'esprit c'est le cadavre puant, suintant par tous les pores de la peau, d'ailleurs à ce niveau il n' ya plus de peau, et cette odeur, tellement prégnante qui vous accroche comme une sangsue, qui vous suit pendant très longtemps ." (Anamourer) : dis donc toi t'aurais pas fréquenté les mêmes salles d'autopsie que moi par hasard lol ? D'ailleurs je pourrais en raconter de bonnes dans ce topic mais il est tard et tout... mais bon allez une petite, car elle est excellente. Allez asseyez-vous et silence dans la salle, je raconte :

Donc ça se passait à ma brigade de gendarmerie. On était intervenu sur un suicide par arme à feu et la famille passe un peu plus tard aux bureaux. Mon chef les reçoit. Mon chef c'était pas un gendarme comme les autres et ça doit être un peu pour ça qu'il s'est fait mettre au vert. En fait sa femme était médium et lui très branché OVNIs... En gendarmerie faut savoir que ça fait désordre... enfin moi du coup j'étais à la bonne enseigne, lol ! Bref, j'en reviens à mon suicide. Alors les gens arrivent, dépités et accablés de chagrin. Ils s'accoudent, debouts, au-dessus de l'accueil. Mon chef reste debout derrière, les yeux dans le vide. L'un des membres de la famille, lui aussi perdu dans ses pensées, dit alors : " mais qu'est-ce qui lui est passé par la tête ?" A cette question mon chef relève alors la tête et répond : " une balle ". Alors là je me suis vite carapaté dans mon bureau pour m'exploser de rire en silence. C'était énorme ! " Une balle " ! Ha ce chef il était trop fort, ha ha, ptdr !

Voilà allez c'est fini ! Si vous êtes sages je vous en raconterai d'autres les autres jours ! Et maintenant au lit les enfants !

Dav
Siburdroc
   Posté le 29-01-2006 à 03:39:42   

Je trouve marrant le fait que ca part comme ca en déconnade et que chacun y part de la sienne. Ca marque bien à mon sens une volonté de démystifier la mort pour la rendre moins terrorisante. Car même si pour nous elle prend un sens bien différent, nous sommes tenus d'arborer une mine de circonstance et on a peur de faire un pet de travers pour pas choquer tous ces gens recueillis.

Pour ma petite anecdote, elle est arrivée à mes parents qui se sont rendus à l'enterrement d'un monsieur pour marquer leur soutien envers la famille comme c'est usage de politesse en somme.

Ils arrivent en retard à l'enterrement et se mettent dans le fond de l'église jusqu'à ce qu'ils entendent le curé dire "prions maintenant pour l'âme de notre soeur". Et c'est là qu'ils se rendent compte qu'ils se sont trompés d'enterrement. Je vous assure que dans ce cas là, on est content d'arriver dehors pour lacher son fou-rire.

Enfin voilà, la mort il faut la rendre moins sombre et froide qu'elle n'y paraît et l'humour noir (dont je suis un fervent adepte) constitue une excellente thérapie en la matière.


aleister.c
   Posté le 29-01-2006 à 18:56:00   

ça me rappelle cette petite phrase de werber "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier"

c'est aussi ce qu'il suggère dans son livre du voyage: de raconter sa meilleure blague à la mort pour la faire fuir...

il y a l'histoire de ce chirurgien qui doit soigner un blessé par balle, il se demande, très pragmatique, quelles sont les chances de reussite de l'opération car la blessure est vraiment vilaine, en plein thorax... juste avant d'endormir son patient, qui est encore conscient bien que salement amoché, il lui demande s'il est allergique à certains traitements, et le patient de répondre "oui, je suis allergique aux balles dans le thorax!"
dans le témoignage, le chirurgien dit qu'après ça, il fut convaincu que l'opération allait réussir, et que son patient s'en sortirai parce qu'il voulait vivre et qu'il avait encore beaucoup d'énergie en lui malgré les circonstances

si ma mémoire est bonne, j'ai lu ça dans un "science et avenir" dans un sujet sur l'effet placebo......

enfin, moi je suis un peux comme david, très curieux des nouvelles experiences, en conséquence de quoi, pour en profiter pleinement, j'aimerai bien mourir de mon vivant
Solomon Kane
   Posté le 30-01-2006 à 00:28:56   

Et puisqu'on parle de notre Werber national, n'oublions pas qu'il a magistralement traité du sujet dans son excellent les Thanathonautes . Tiens, aujourd'hui, je lisais un bouquin intitulé Maîtrisez votre destin par l'esprit du Dr. Joseph Murphy et j'ai relevé quelques passages qui auraient parfaitement leur place dans ce sujet. Les voici :

Il y a des milliers d'années, Job demanda : "si un homme meurt, revivra-t-il?" Depuis, cette question a été posée des millions de fois. La vérité, c'est qu'il n'y a pas de mort au sens de l'anéantissement. Dieu est vie et cette vie est à présent notre vie. La vie, Dieu, n'a point de commencement et elle n'a pas de fin. L'homme, étant vie en tant que Dieu en manifestation, ne peut mourir.
Le corps a un commencement et le corps a une fin. Nous aurons toujours un corps car le corps de l'homme, qu'il soit de la troisième ou de la quatrième dimension, véhicule l'expression de la vie. Lorsque ce véhicule, ce corps, n'est plus un instrument convenable à la vie ici-bas, il est abandonné. L'esprit alors se vêt d'un corps neuf.
Nous ne devons pas penser à la mort comme à une fin mais plutôt comme à un recommencement, un recommencement de vie plus abondante. Au lieu de penser tristement à la séparation, pensons à la réunion avec tous nos bien-aimés. Au lieu de penser que nous nous en allons, prenons conscience de ce que nous arrivons à une nouvelle destination. Lorsque nous aurons goûté à ce que l'homme appelle "la mort" nous aurons conscience d'une nouvelle naissance. Cela sera comme la santé pour l'homme malade, comme le foyer pour l'exilé.
Milton dit : "la mort est la clé d'or qui ouvre le palais de l'éternité." Il est impossible qu'une chose aussi universelle que la mort soit considérée comme mauvaise. Il faut qu'elle soit bonne, sans quoi elle ne serait pas. Le voyage nous mène de gloire en gloire, l'homme va en avant, plus haut, en Dieu. Nous admettons le renouveau, la résurrection et le processus de l'accomplissement dans les saisons, chez les oiseaux, les fleurs, les insectes ; mais, pour ce qui est de l'homme, nous sommes saisis et muets de terreur. Nous ne savons pas reconnaître que la mort et la naissance ne sont que les deux faces du bouclier de la vie et qu'elles ne doivent pas être redoutées. Fondamentalement, c'est la vie en cours de changement. Quelque chose de neuf est donné en échange de quelque chose de vieux : voilà le processus de la prétendue mort.
Lorsque vous passerez sur la prochaine dimension de la vie, vous aurez le plein usage de vos facultés mentales. Vous aurez conscience de votre nouvel entourage, vous connaîtrez les autres et serez reconnu. Vous verrez, vous comprendrez, vous apprendrez et avancerez dans toutes les phases de votre vie. La mort est plus qu'une fin : c'est, en fait, un nouveau commencement car, lorsque quelque chose se termine, autre chose commence
."

Bon ça c'était pour la partie lyrisme... Je vous en remets une couche dans mes histoires rigolotes de gendarme !

Cette fois j'étais intervenu toute la journée et une partie de la nuit sur un accident de la circulation : un poids-lourd avait perdu le contrôle dans un virage et sa citerne en glissant avait pulvérisé une voiture qui arrivait en face contre le rebord de la route. La voiture était plus qu'une boîte à sardines et ses occupants avaient mauvaise mine. Bon. Le lendemain la famille vient nous demander si on n'a pas, par hasard, retrouvé des objets appartenant aux deux victimes. Je leur dis que non mais que s'ils veulent on pourra retourner vérifier dans l'épave. En fait ils cherchent une médaille particulière. Donc avec mon collègue nous voilà tous les deux partis au garage. Il me prévient tout de suite c'est moi qui fouille dans la tôle. Ok, pas de problème. Je le laisse dans le Traffic et je m'en vais remuer un peu la carcasse. Je trouve plein de trucs bizarres mais pas de collier. Au bout d'un moment je fais une découverte insolite que je ramène au Traffic. C'est l'été et mon collègue à la fenêtre ouverte et, me voyant revenir me demande si la pêche a été bonne. Je lui dit que non que j'ai pas trouvé le collier mais qu'en revanche j'ai trouvé ça et là je lui exhibe un magnifique morceau de machoire ! L'autre dégoûté commence à rigoler en me disant que je suis qu'un connard et que j'ai qu'à la ramener à la famille. Evidemment je l'ai pas fait mais je vous dis pas le sérieux qu'il m'a fallu pour regarder cette dernière dans les yeux, adopter une mine d'enterrement et leur dire " non désolé, on n'a rien trouvé " alors que la machoire de leur parent me dansait devant les yeux en même temps... Ha la la ! Que de souvenirs !

Bon allez je change de topic ! C'était une histoire à se décrocher la mâchoire hein ?
Membre désinscrit
   Posté le 30-01-2006 à 07:17:20   

Je suis de passage sur le forum, et je vois tant de nouveautés(on a le vent en poupe mes amis , sortez la Grande Voile!!!!)...
Je laisse un peu de moi ici car ce sujet me touche particulièrement!
La mort....
Je vais partager un peu de mon histoire...
Mon père, est décedé en mai dernier, suite à un cancer du larynx. De rigueur dans le cadre de ce cancer, il a subi, une laryngectomie, le dépossedant de la parole. a mon regret, j'ai été très pris dans mes études, et ces 1an et demi dernier, je lui ai peu parlé. De plus, sa"fin de vie", s'est passé, durant ma periode de revision, avant mon ultime chance pour faire medecine...j'etais redoublant. j'ai donc passé un peu du temps de revision, mais pas assez, à son lit, à l'hopital. Il est parti le premier jour de mes exams sur trois jours, que j'ai raté, et la Vie m'a accordé, un triplement, pour motif exceptionnel. J'aurais aimé lui parler +, et surtout, quand je l'ai fais, qu'il soit davantage conscient de mes mots, et de ces choses que je lui ai dite, moi jeune lynx, qui partage toujours peu!

La mort d'un proche est toujours difficile à vivre, car bien plus que la confiance en l'au delà ou en nos croyances après la mort, il y a la souffrance que crée l'attachement à l'etre cher! sa presence, le quotidien, et les experiences communes à partager et à vivre de nouveaux!

J'ai vécu cette période avec confiance, et serenité, mes croyances me l'autorisant, et surtout, devant la tache que j'ai eu, de m'occuper de toute la paperasse lié a la succession et au décés...Ainsi, je n'ai pas pris le temps de faire un deuil, deuil que j'ai fais pour ainsi dire, un mois plus tard, qui entouré d'autre evenements, m'a fait faire de mauvais choix et des decisions tristes et lourdes de consequences pour le Coeur!
Que nous rappelle la Vie? que c'est en elle qu'il faut partager son amour, et montrer aux autres combien nous les aimons, que chaque seconde, est une occasion de mieux faire, et de donner de soi meme! Il y aurait tant à dire...

70% des personnes, en France meurent en structure hospitalisée. La médecine, en allant toujours plus loin a repousser les limites de la vie, voyant la durée de vie augmenter de 13 ans les 20 dernieres années. Aujourd'hui, une fille sur deux qui nait, sera centenaire... Avec l'age, les pathologies sont de plus en plus lourdes, et à 50, 60, 70 ou 80 ans, on ne meure pas comme à nos 30 ou 40ans ; ce sera de maladies graves bien souvent, obligeant une hospitalisation, pour souvent, un "passage"en soins palliatifs. La medecine, ne s'est jamais dites toute puissante, mais c'est l'image qu'elle a donné, et de nos jours, le plus grand probleme, n'est pas la maladie en elle meme mais la douleur. C'est le combat de tout médecin. La douleur, voile les coeurs, et les font saigner, attriste les gens, elle derange, et ainsi, la fin de vie derange,et tout ce partage necessaire avant la mort, n'est plus là, car c'est en hopitaux, car, le mourrant a 30mg de morphine et dort, ou en a 10 et son visage se tord de douleur. Pourtant le remede, est la parole, elle apaise le mourrant, apaise ceux qui feront le deuil. parlez, parlez parlez... un mot plein de douceur et de Verité, peut changer le monde. Les mots délie les coeurs, usez de la parole, pour expliquer, apaiser les torts et les colère, et ce avec des mots calmes et tempérés.

"autrefois nous mourrions entouré de proches habillés en noirs, aujourd'hui c'est d'inconnus habillés en blanc"

Et oui, vivons la mort dans la Joie, car elle est source de renaissance, et la joie, toujours apaise les coeurs! Mais j'invite ceux qui peuvent faire cela, à s'occuper de ceux qui ne le peuvent pas, et bien souvent, voyent la Joie comme de l'irrespect..prudence donc, le deuil, est très important.



Message édité le 30-01-2006 à 08:07:48 par Sravaka
Membre désinscrit
   Posté le 30-01-2006 à 08:43:40   

Puis, je me permets un petit exposé sur la mort....(ou du moins ce qui se ballade dans ma memoire...)
Selon mes croyances...pas toutes verifiées par l'experience...
Tout d'abord un peu de technique...
L'Homme a, un corps, physique fait de solide, liquide et gaz et de 4 ethers(nous avons là, 7 domaines ou sous plan, formant, le plan physique). Les 3 sous plans les plus bas (solide, liquide gazeux), sont le monde tel que nous le voyons avec nos yeux de chairs, et c'est le corps qu'etudie la medecine. Les 4 suivant, constitue, le Double Etherique, une replique du corps physique; il est le corps vital, qui fournit la vie, et l'energie ; il assimile le Prana(~energie vitale), et donne vie au corps. De plus il est intermediaire entre le corp physique dense, et le corps etabli sur le plan superieur, le corps astral, ou emotionnel, le Corps de Desir.Celui ci concerne, tous ce qui est lié au sensation, desirs, emotions...etc. au dessus de lui se trouve le plan mental, ou s'etabli, le corps mental, siege de l'intelligence, et des pensées...voilà en gros. et audessus, sur le plan mental toujours(mais sur les plus hauts sous plans), se trouve, le mental Superieur, l'Ame.... voilà

Tout d'abord distinguons, deux choses...ce qui s'incarne...et le resultat de l'incarnation.
L'Ame, (avec un grand A, ou Ego, avec un grand E), sur son chemin vers dieu, doit evoluer... Pour cela, elle se crée, un vehicule, elle s'incarne...
La naissance...
Un embryon, est tout d'abord un ensemble de vie cellulaire, qui a pour but de se developper, et, de concevoir, un "receptacle" pour l'Ame,. Ainsi, au debut, la "Vie elementale", construit un "corps" etherique, qui se developpe au fur et a mesur que le bébé se developpe...puis se forment, une enveloppe astrale et mentale. La qualité de ces enveloppes dependra, de la Vie de la Mère (nourriture, habitude de vie ..Etc) qui determinera "la finesse" des tissus corporels, etheriques, astraux et mentaux. Le desir des parents, et surtout les conditions de la vie, definissent, si l'embryon doit donner suite a une incarnation. j'entends par là, que ce n'est pas l'Ame qui provoque une grossesse pour s'incarner, mais la grossesse, qui provoque ou pas une incarnation. Si il y a fausse couche, c'est soit, que l'embryon n'etait pas viable, du a une mauvaise qualité des tissus formés,et donc a un probleme d'ordre physique au cours du developpement embryonnaire, ou que aucune Ame, n'avait à s'incarner ici, ou encore, que le Karma parental n'autorisait pas un enfant, ou que cette epreuve devait etre vecu.
Donc tout d'abord, c'est une vie elementale qui abrite le bébé non né..concernant l'incarnation de l'ame..Certain parle à 40jours apres la fecondation, d'autre a la naissance, et d'autre encore, à l'age de 7ans. et de 0ans à 7ans, c'est la Vie elementale qui regit l'enfant, vie couronnée,adombrée, par l'Ame, qui surveille et prepare son incarnation, cela expliquerait la notion d'ange gardien qu'ont les enfant...l'ame qui s'occupe de proteger son incarnation... en fait, le tissu mental se peaufine et grandit de plus en plus, et vers l'age de 7ans,"age de raison", la connexion est faite avec l'Ame..puis celle-ci liée, la creation de la personnalité est achevée, l'enfant grandit, voyant son intelligence se developper, et finalement vivre "sans" son Ame, celle ci s'endormant le temps de l'incarnation..bref...

La vie passe, avec experience, vécu, habitudes, pensée, emotions...etc, forgeant ainsi les corps de la Personnalité, les trois corps cités plus haut(physique, astral et mental).
Puis un jour, la mort...
Chaque Ame, dès son incarnation, prevoit la durée d'incarnation. Cette date approchant, elle commence à se "retirer", a regarder vers les cieux, plutot que vers la terre. Son energie, alimente de moins en moins les corps, et le Principe de Vie, diminue,...le corps vieillit... les causes, dependant bien souvent du Karma. quoiqu'il en soit, la mort arrivée, le corps physiques de defait, se decompose, la vie ne l'habitant plus, de meme du corps etherique, qui se desagrege, plus ou moins rapidement, selon la finesse tissulaire, lié à la pureté du corps... L'Homme se retrouve dans son corps astral, et ce qu'on appelle, la Lumière astrale, "le tunnel", du au passage vers le plan astral.
Ici se deroule la vie post mortem, et le corps astral lui, se desagrege,..mais de maniere plus lente, lié toujours à la pureté, mais aussi au karma qu'il lui est propre...aux emotions qu'il le regit ...Etc. On se retrouve face a nous meme, devant affronter ce qui empeche la destruction du corps : emotions fortes, passion, ..Etc..qui astralement, peuvent prendre la forme d'elementale pour etre vaincu... bref c'est l'enfer ou le paradis, selon ce que l'on y amene.
Puis Sorti de ces illusions,l'etre en paix, peut s'il en est capable, vivre en astral..Etc..bien souvent, pr bcp, continuant de vivre la meme vie que physiquement, tant pris dans les meandres de l'illusion...etc..c'est un sujet bien vaste que la "vie astrale" et tout ce qu'on y trouve.
Puis par la suite, de meme pour le corps mental... et enfin"retour"à l'Ame, qui entre deux incarnation, vivra sa vie, apprendra de la precedente incarnation...etc...
En tout cas,point a noté, concernant le suicide, l'accident etc..c'est que le retour a l'ame la date de mort "le Pralaya", est determiné, et tant que le moment n'est pas arrivé, la personnalité demeure...un suicidé affrontera son acte en astral...(dur dur), et un tué quant a lui, vivra le temps qui le separe du pralaya en astral, ou sur le plan mental pour les etres les plus evolué, et souvent, sous la benediction de l'Ame...la mort n'etant pas prevu, et devant ainsi evité au mort des souffrance, que bcp amene et doivent vivre en astral.
Concernant les corps en debut de vie, ceux ci sont de la qualité qu'ils avaient à la mort precedente... Si l'Ame avait tel corps astral, elle retrouvera un corps de finesse similaire, "colorée", par le karma du de la famille où est le bébé..etc...

voilà, je m'arrete là...



Message édité le 30-01-2006 à 08:50:10 par Sravaka
Solomon Kane
   Posté le 30-01-2006 à 14:33:30   

En nous relisant, je conclue qu'on est quand même tous un peu présomptueux face à "la mort". On y va tous de nos petites hypothèses mais au final on n'est sûr de rien. Je pense qu'on s'accorde tous à dire que l'âme survit à la disparition du corps physique mais sorti de ça, on nage en plein mystère. Le passage dans une autre dimension ? Invérifiable. Le tunnel ? Pas mieux. Le jugement divin ? Impossible à prouver. Donc on parle, on parle mais ce n'est que du vent ! Nos arguments nous enthousiasment parce qu'ils répondent à des convictions et à des souhaits profonds mais nul n'est en mesure de les accréditer par sa propre expérience. On ne sait rien, techniquement, du cycle de l'âme. Je me suis rendu compte de ça en te lisant Sravaka. Tu donnes des détails très précis concernant l'incarnation, notamment dans les cas de fausses-couches. Or c'est un thème qu'on avait discrètement abordé et auquel Glingal avait apporté une réponse toute autre que la tienne (une réponse que j'ai d'ailleurs hier retrouvée corroborée dans le livre du Dr. Murphy). Pourtant, tu le dis bien toi-même : " Selon mes croyances...pas toutes verifiées par l'experience... ". Je crois que tous autant qu'on est on ne peut pas faire dans l'approximatif. On a un devoir de qualité vis-à-vis de la spiritualité et il faut qu'on s'applique à ne se borner que sur notre propre expérience. Moi le premier. Où s'arrête la foi et où commence l'imagination ? Pas évident. Cette divergence entre vos deux avis m'a révélé ce point très clairement. Je n'ai pas envie de savoir qui a tort ou raison de l'un ou de l'autre. Se lancer là-dedans serait une pure perte de temps et d'énergie. Il faut vraiment qu'on s'efforce tous autant qu'on est de ne pas "fabriquer" de théories en assemblant entre elles diverses sources d'information qui nous ont semblé justes. Il faut nécessairement les soupeser, les comparer, comprendre pourquoi un autre prétend le contraire. C'est le principe d'une dissertation : thèse, antithèse, synthèse. C'est un devoir qui nous revient. Prendre part, diffuser et soutenir une théorie implique que l'on dispose d'éléments personnels pour défendre celle-ci. Si je me prends en exemple, j'ai cité hier Joseph Murphy parce que ça me parlait son discours. Mais puis-je le vérifier ? Non. Je me retrouve à faire une confiance aveugle à cet auteur qui peut me raconter ce qu'il veut. Et de se retrouver à cogiter sur l'éternelle question du mode d'acquisition. Alors ce que je vous propose, plutôt que de se contenter d'énoncer des théories, c'est plutôt de les faire se confronter afin d'en déterminer la crédibilité. C'est un travail pénible, c'est un travail collectif mais c'est le seul moyen de ne pas devenir des moutons de Panurge. Qu'en pensez-vous ?

Dav
aleister.c
   Posté le 30-01-2006 à 18:51:33   

mouai, tes remarques sont pertinentes, solomon, sauf que je ne vois pas très bien ou la confrontations de théories invérifiables pourra nous mener

prenons un exemple le plus stupide possible: après la mort, l'âme perçoit le monde avec une vision dont la couleur majoritaire est le bleu!

non, après la mort, l'âme perçoit le monde avec une vision dont la couleur majoritaire est le jaune!

inutile de s'étendre plus longtemps sur la symbolique de telle ou telle couleur, et de ce que cela implique en terme d'objectivité ou de subjectivité de la perception du monde par l'âme (quoi que ce sont des questions grandement interessantes) tant qu'on aura aucun moyen de vérifier tout cela... et, pire, de le prouver aux autres...

werber a écrit les thanatonautes, mais ce n'est qu'un roman
quelques années auparavant, hollywood avait produit ce film sympathique "flatliners" en français "l'experience interdite" ou des étudiants en médecines font l'experience de la mort clinique en restant dans cet état quelques minutes, ce qui correspond aux débuts des thanatonautes...tant que tout ceci ne sera que fiction, on ne pourra rien prouver

tout ce dont nous disposons actuellement c'est ce corpus d'experiences de gens qui ont frolé la mort, et se souviennent de choses bizarre, le tunnel avec la lumière au bout...
on sait maintenant que ces récit ont été rapporté aussi par des gens qui n'avaient auparavant aucune attirance pour le monde mystique, qui n'avaient jamais eu vent de ce genre de phénomènes, et les faits rapportés sont tous identiques, quels que soit la culture de l'interessé

"ce qui ne prouve pas grand-chose" objectent les plus sceptiques des scientifiques, puisque cette mémoire pourrai provenir d'une réaction du cerveau lorsque l'activité de celui-ci s'arrète, ou redémarre....
tout ce que ces témoignages tendent à prouver, c'est que les cerveaux humains sont vraiment similaires dans leurs réactions primaires et basiques, et ceux malgré des années d'endoctrinement culturel, que l'on croie en dieu, en plusieurs dieux ou en rien on voit toujours un tunnel avec une lumière au bout....

cela ne prouve absolument pas que ce tunnel existe , solomon voit des choses devant ses yeux qui n'existent pas, si je fixe ma lampe de chevet pendant plusieurs secondes puis l'éteint, je continue de voir le filament incandescent partout ou se porte mon regard alors que ma chambre ne comporte plus aucune source lumineuse

la mort est encore un domaine sacré, le seul que la science n'ai pas encore exploré.... et la réflexion menée par werber à ce sujet est interessante.... que se passera-t-il le jours ou nous n'aurons plus aucune croyance, mais seulement des certitudes?

certainement, nous y perdrons en liberté

et pour moi, la liberté est une valeur importante, c'est un moteur important de ma vie, ma quête...

je ne sais pas si ceux dont la quête n'a rien à voir avec la liberté seraient affectés par des découvertes scientifiques dans ce domaine.... qu'en pensez-vous?
et vous, quelle est votre quête?
Solomon Kane
   Posté le 30-01-2006 à 21:58:09   

" sauf que je ne vois pas très bien ou la confrontations de théories invérifiables pourra nous mener " : une seule réponse à ça : nulle part. En fait, discuter sur des théories invérifiables n'a aucun intérêt si on ne l'éprouve pas déjà avec notre propre expérience et ressenti. Ce que j'essaie de dire (et j'ai du mal je l'avoue) c'est que l'utilité de nos discussions est de parvenir, sur la base d'un thème ou d'une question, à gratter, décaper et donner forme à une problématique qui nous rapprochera de la réponse. Ma motivation c'est d'essayer, ensemble, de donner corps à un sujet et pas de se lancer dans une interminable énumération de " machin a dit ça " et " truc lui a dit ça ". Comme dans tout travail, les citations et les extraits n'ont qu'une valeur illustrative pour étayer sa théorie. Quand je parle de confrontation, je ne parle pas de joutes verbales et de débats interminables mais de l'élaboration commun d'un raisonnement autour d'une problématique. On pourrait très bien représenter une sorte de groupe de réflexion qui passe au crible ce qui se dit sur tel sujet afin de l'éclairer d'un jour nouveau. D'où l'importance dans l'évolution de la discussion de ne prendre en compte que des expériences personnelles et de reléguer au rang secondaire les sources extérieures à notre propre esprit. Ces dernières n'ont valeur que de support pour projeter un peu plus loin l'idée. C'est très facile pour l'un de nous de citer tel auteur qui dit blanc et de voir très vite un autre membre citer un nouvel auteur qui lui dira noir. Cela nous fait-il avancer ? Evidemment non... En fait je m'emmêle les pinceaux tout seul. Je n'arrive pas à définir exactement le fond de ma pensée et ça m'ennuie. Donc continuez à discuter, vous occupez pas de moi, je dois être en train de dérailler un peu, ça me passera !

Dav, à la rue
Siburdroc
   Posté le 08-02-2006 à 15:05:04   

Voici un petit texte de Bernard Werber qui vient de son livre "L'encyclopédie du savoir relatif et absolu" que je trouvais sympatique pour illustrer le sujet.

Ainsi naquit la mort
La mort est apparue il y a précisément sept cents millions d'années. Jusque-là, et depuis quatre milliards d'années, la vie s'était limitée à la mono¬cellularité. Sous sa forme monocellulaire, elle était immortelle puisque capable de se reproduire à l'identique et à l'infini. De nos jours, on trouve encore des traces de ces systèmes monocellulaires immortels dans les barrières de corail.
Un jour cependant, deux cellules se sont rencon¬trées, se sont parlé et ont décidé de fonctionner ensemble, en complémentarité. Sont apparues alors des formes de vie multicellulaires. Simultanément la mort a fait aussi son apparition. En quoi les deux phénomènes sont-ils liés ?
Quand deux cellules souhaitent s'associer, elles sont contraintes de communiquer et leur communica¬tion les portent à se répartir les tâches afin d'être plus efficaces. Elles décideront par exemple que ce n'est pas la peine que toutes deux s'échinent à digé¬rer la nourriture, l'une repérera les aliments et l'autre les digérera.
Par la suite, plus les rassemblements de cellules ont été importants, plus leur spécialisation s'est affinée. Plus leur spécialisation s'est affinée, plus chaque cel¬lule s'est fragilisée et cette fragilité ne faisant que s'accentuer, la cellule a fini par perdre son immor¬talité originelle. Ainsi naquit la mort. De nos jours, nous voyons des ensembles animaliers constitués d'immenses agrégats de cellules extrêmement spé¬cialisées et qui dialoguent en permanence.
Les cellules de nos yeux sont très différentes des cel¬lules de notre foie et les premières s'empressent de signaler qu'elles aperçoivent un plat chaud afin que les secondes puissent aussitôt se mettre à fabriquer de la bile bien avant l'arrivée du mets dans la bouche. Dans un corps humain, tout est spécialisé, tout communique et donc tout est fragile et mortel. La nécessité de la mort peut s'expliquer d'un autre point de vue. La mort est indispensable pour assurer l'équilibre entre les espèces. Si une espèce pluricel¬lulaire se trouvait être immortelle, elle continuerait à se spécialiser jusqu'à résoudre tous les problèmes et devenir tellement efficace qu'elle compromettrait la perpétuité de toutes les autres formes de vie.
Une cellule du foie cancéreuse produit en perma¬nence des morceaux de foie sans tenir compte des autres cellules qui lui disent que ce n'est plus néces¬saire. La cellule cancéreuse a pour ambition de retrouver cette ancienne immortalité et c'est pour cela qu'elle tue l'ensemble de l'organisme, un peu comme ces gens qui parlent tout seuls en perma¬nence sans rien écouter autour d'eux.
La cellule cancéreuse est une cellule autiste, c'est pourquoi elle est dangereuse. Elle se reproduit sans cesse et, dans sa folle quête d'immortalité, elle finit par tout tuer autour d'elle.

langelin
   Posté le 17-05-2008 à 04:59:53   

quitte a vous paraitre deprimant mais pour moi la mort n'est rien d'autre qu'n moyen de justifier la vie.Apres la mort il n'y arien ormis ce qu'il reste de nous dans l'esprit de ce que l'on a cotoyer .il n'y as pas de paradis pas d'enfer juste le souvenir et les genes que nous laisseront .profitons de la vie tant que nous le pouvons honorons l'esprit de ce qui nous ont quitter car il font ce que nous sommes,et propageant la vie atravers nos enfant et nos actes nous vivront eternellement dasn le coeur de ceux que l'on a pas laisser indifferent.
Vital
   Posté le 16-09-2008 à 23:52:27   


Suite à l'enterrement de mon grand-père j'ai décidé de parler de la mort.

La mort et la vie sont intimement liées
: s'il n'y a pas de vie il n'y pas de mort.


Bonjour,


Oui, mais peut-être pas de cette manière!


La vie n'a pas d'opposition, elle est.


L'opposition de la mort c'est la naissance et les deux sont dans la VIE...

Qui était avant notre naissance et sera toujours après notre mort.



Vital


Edité le 16-09-2008 à 23:55:14 par Vital


laurent
   Posté le 07-10-2010 à 22:47:49   

Pour moi la mort n'existe pas, c'est contraire a la théorie de l'évolution.
La matière n'étant qu'énergie... rien ne se créer , rien ne se perd tout se transforme..
arcane
   Posté le 23-10-2010 à 21:35:11   

Je suis entrain de lire le livre d'Elisabeth Kübler Ross une femme médecin qui accompagné les personnes en fin de vie que soit le sida ou le cancer.

Elle a permis de favorisé les soins palliatif et bien expliqué les processus dont on passe pour vivre le deuil. (citation du livre les derniers instant de la vie Elisabeth Kübler-Ross)

Elle explique une des raison de notre crainte de la mort.

Citation :

notre inconscient ne peut s'imaginer que nous allons mourir.

Pour lui notre esprit dans sa partie inconscient, n'admet pas que nous puissions mourir sans être tués, la mort du à une cause naturelle ou à la vieillesse lui est inconcevable.

Un autre point qu'il s'agit de saisir, c'est que nous ne sommes pas à même, dans notre inconscient, de distinguer entre un désire et un fait. Nous avons tous eu de ces rêves illogiques dans lesquels deux thèses totalement opposées peuvent subsister parallèlement ce qui nous paraît tout à fait admissible dans le rêve mais devient impensable et contraire au bon sens sitôt que entrons dans l'état de veille.

Or comme dans notre inconscient, qui est incapable d'établir la différence enter le désire de tuer quelqu'un dans un moment de colère et le fait d'avoir accompli le geste meurtrie, le jeune enfant n'est pas à même de faire une distinction

l'enfant qui faché de ce que sa mère nai pas donné suite à ses désire, souhaite la voir tomber morte sera fortement traumatisé lorsque surviendra réellement même si elle n'est pas liée de façon proche dans le temps, à ces envies destructrices. Il croira toujours porter, partiellement ou entièrement, la responsabilité de la perte de sa mère.

il se dira sans cesse en lui-même mais le confiera rarement à quiconque : " c'est moi qui a fait cela, j'en suis responsable, j'étais méchant, c'est pourquoi maman m'a quitté". Il est utile de se rappeler que l'enfant aura une réaction analogue à la suite d'un divorce, d'une séparation ou l'abandon d'un foyer par l'un d'eux.

la mort est souvent considéré par l'enfant comme un événement passagers et ne se différencie donc guère, pour lui, d'un divorce qui ne lui ôte pas toute possibilité de revoir sa mère ou son père absent.

De nombre parents se souviendront de certaines remarques de leur enfants, du genre de : Maintenant, je vais enterrer mon petit chien et le printemps prochain, quand les fleurs repousseront, il se relèvera".

C'était peut-être une aspiration identique qui incitait les anciens Égyptiens à pourvoir leur morts de victuailles et d'objets divers, dans l'idée d'assurer leur félicité, et les anciens indiens d'Amérique à enseveli leur proches avec leur effets personnels.


Dernièrement j'ai accompagné une personne en fin de vie, mais cela été bien triste aucun membre de sa famille ne l'avais visite. Dans une maison de retraite ou les soins palliatif sont fait correctement morphine et autre, mais il y avait que moi et d'autre qui tenait la main. Et sa mort nous l'avons salué. Elle avait une couleur de cire et on voyait les stigmate de sa mort.

Dans le journal un encart annonce sa mort en deux ou trois ligne.

Voilà Arcane
arcane
   Posté le 12-03-2011 à 15:30:05   

Retour sur la mort d'un enfant ou d'une fausse-couche..

C'est une phrase d'une infirmière sur un site parlant du deuil préinatal "Quand vous perdez un bébé ou un enfant vous devez faire le deuil d'un avenir, d'un adulte en devenir quand c'est un adulte c'est le passé".

C'est une des difficulté pour les parents ayant vécu ça, ils verront jamais l'enfant sourire, courir, se marié tout un avenir disparu à jamais.

Sinon les phrases à ne pas dire

"tu en feras un autre"..un enfant ne peut pas remplacer un autre

"tu est encore jeune tu en fera un autre" jeune ou pas il n'est pas remplaçable

"tu vois c'est bien que tu l'as perdu vu que tu t'entendais pas avec ton compagnon" est-ce que l'enfant représente le compagnon? il me semble qu'il est fruit de deux forces, il est un individu a part entière

"Vous n'aviez pas assez d'argent pour l'entretenir ect"..ah bon, donc si mes parents avait réfléchit de la même manière, je serais entrain d'écrire ce texte.

"tu n'aurais pas du partir en vacances ect" donc il faut rester enfermer chez soi pour ne pas faire de fausse-couche?

"Depuis le temps tu devrais passé à autre chose" ah oui d'accord, je te propose de faire une fausse couche aussi et je te diras la même chose

"t'est sur que tu étais enceinte?" les échographie c'est pour ?

Je dirais que lorsque un corps n'est pas visible pour l'entourage il est difficile de réalisé la mort. Pour le père son deuil est en général plus rapide, car il n'a pas porté dans son ventre..il se considère vraiment père quand l'enfant né.

Bien sur il y a toujours des exception concernant les père, j'ai déjà eu l'occasion de parlé de cela à des hommes qui avait été traumatisé car leur compagne disait d'abord gardé l'enfant ensuite avorté sans crié gare.
VillaChicoubis
   Posté le 10-09-2018 à 00:43:50   

Je cite une idée relevée dans les textes qui est assez commune : "soyons francs, personne ne sait ce qui se trouve derrière la mort, nous n'avons que des croyances a ce sujet, mais aucune certitude"....

Oui tout le monde savait bien que le voyage vers la mort avait une forme d'aller simple. Tout le monde savait que personne ne pouvait aller du côté de la mort puis revenir à la vie, que tout cela était IMPOSSIBLE.... Jusqu'à ce qu'arrive un imbécile idiot qui lui ne le savait pas.

Je veux bien jouer le role de l'imbécile pour vous révéler qu'une des plus ultimes pratiques occultes, se nomme la Mort Initiatique. Avec un nom pareil on est en droit de se demander mais pourquoi ils ont appelé cela comme ça : La mort initiatique ?.

Peut être parce qu'il existe vraiment un expérience de pensée, qui consiste tout en étant vivant, conscient, en bonne santé, sans drogue ni rien, à catapulter son esprit au royaume de la mort, à grimper cette échelle dite de Jacob, pour lui faire vivre/ressentir ce qu'on éprouve au moment de la mort physique.

Impossible vous allez me dire !

Et pourtant si c'est possible dés lors qu'on ne cherche qu'à faire passer l'esprit, non le corps. Y'a beaucoup de références dites hermétiques sur le sujet, qui le deviennent moins quand on a compris de quoi les occultistes nous parlent. Ainsi JC avec son histoire de résurrection, révéle avoir été adepte de cette première forme de mort... Mais il n'est pas le seul bien évidemment, puisque cette expérience est en fait au coeur de tout le corpus occulte.