Sujet :

le travail c'est la santé?..

arcane
   Posté le 15-03-2007 à 16:15:55   

bref..la pression sur les hommes dans tout pays semblent devenir de plus en plus insupportable.

http://fr.news.yahoo.com/15032007/185/le-suicide-pour-en-finir-avec-son-travail.html
Citation :


jeudi 15 mars 2007, 12h00
Le suicide, pour en finir avec son travail
Par Destination Santé

Chaque année en France, 300 à 400 personnes mettraient fin à leurs jours pour des raisons professionnelles ! Les récents suicides survenus chez Renault et à la centrale nucléaire de Chinon sont donc loin d'être des phénomènes isolés. D'où l'inquiétude de certains médecins.

« Il y a encore 10 ans, les suicides en lien avec le travail étaient rares » nous explique le Dr Patrick Légeron, psychiatre et directeur général du cabinet Stimulus, spécialisé dans la gestion du stress au travail. « Depuis 4 à 5 ans, le phénomène croît avec une inquiétante régularité ».

Bien qu'il n'existe pas de statistiques officielles sur la question, il semble que les hommes de plus de 40 ans soient particulièrement concernés. Comme le souligne le Dr Bernard Salengro, de la CFE-CGC, « les cadres seraient un peu plus vulnérables car plus investis dans leur travail ».

« Les suicides représentent la partie visible de l'iceberg » reprend Patrick Légeron. Derrière, « il y a toute la problématique du stress professionnel. En France, 20% à 30% des salariés subiraient des niveaux de stress très élevés ». Et donc une véritable souffrance, dont l'issue peut se traduire par un suicide.

Une maladie professionnelle ? Très étudié depuis plus d'un siècle, le mécanisme du passage à l'acte est éminemment complexe. Ainsi le plus grand flou règne-t-il, aujourd'hui encore, sur les conditions requise pour établir un lien entre l'activité professionnelle et le suicide. Autrement dit pour décider si ce dernier peut être considéré comme une maladie professionnelle ou un accident du travail.

Un cas pourrait faire jurisprudence. Celui d'un salarié de la centrale nucléaire de Chinon qui s'est donné la mort en 2004. Ce drame a été reconnu comme maladie professionnelle. Le 5 mars dernier, l'employeur contestait cette décision devant le Tribunal des Affaires de Sécurité sociale de Tours. Lequel devrait délibérer le 14 mai prochain.

« Il est vrai que de nombreux paramètres entrent en ligne de compte » ajoute Patrick Légeron. « Mais il y a tout de même de quoi être interpellé quand un salarié met fin à ses jours sur son lieu de travail, et/ou laisse un écrit mettant en cause son activité professionnelle »…

Source : Interview du Dr Patrick Legeron, Impact Médecine, n°192

(Destination Santé)


la question est aussi il y a t-il vraiment du travai pour tout le monde..et la pression sur certain n'était pas trop grande pour allez dans une telle extremité?..

une autre question?..sommes-nous pas entrain de vivre des moments ou les droits les plus fondamentaux sont bafoué?..

le chat de jade lasse
arcane
   Posté le 15-03-2007 à 16:29:56   

voilà encore l'eau au moulin, il y a quelque années de cela j'avais un reportage sur le japon.

Du burn-out au karoshi…qui avant touché essentiellement le japon semble touché l'Europe.

je me demande combien de temps les gens vont accepté cela?..

la suisse est touché aussi, certain métier dans l'administration vu que c'est bouché soit qu'on est trop âgé ou pas expérimenté doivent se dirigé dans le domaine de l'horlogerie qui est en plein boom ces derniers temps.

nous n'avons pas besoin de personne pour pensé, mais des bras et des doigts.

une journée type qui m'a été raconté qui est timbre pour allé faire pipi, timbéré pour une cigarette et 5 minutes de pause.

l'augmentation des personne qui vont au prud'homme que soit pour l'état ou dans la privé n'a jamais été autant élevé.

le service social aussi n'a jamais été autant débordé..

désolée de vous le dire, mais la société est malade pour moi bien malade...

le stress, mal du siècle ?

http://www.destinationsante.com/fr_depeche.php?id_rubrique=255&id_article=4704&cat=2

Citation :


[29 octobre 2002 - 00:00]

Le stress a reçu sa première définition médicale par le Canadien Hans Seyle en 1936. Il a le premier, démontré que notre organisme a une manière unique de répondre à des agressions diverses : la désormais fameuse décharge d’adrénaline. Biologiquement, le stress est donc une réponse physiologique à une contrainte extérieure. Laquelle peut être aussi bien physique (une douleur…) que psychologique (relation avec autrui, hiérarchie, émotion…).

La tension psychologique a été maintes fois décrite. Parmi ses dizaines de définitions, retenons l’approche des Américains Lazarus et Folkman en 1984, qui la définissent comme « une relation entre la personne et son environnement, qui est évaluée par la personne comme tarissant ou excédant ses ressources, et menaçant son bien-être. » Un peu théorique peut-être… mais dans la vie professionnelle, les situations stressantes sont légion !

Patrick Légeron est psychiatre à l’Hôpital Sainte-Anne de Paris. Dans le stress au travail (Odile Jacob éd.), il dénonce la surcharge comme la première source de stress professionnel. Mais aussi « le culte de la performance et du dépassement, l’anxiété de la performance » et même l’invasion des e-mails et… la réduction du temps de travail.

De l’anxiété à… la mort par épuisement !

L’environnement de travail - bruit, qualité de l’air…-, les relations entre collègues ou avec la hiérarchie, l’absence de perspectives ou de reconnaissance professionnelle, la précarité ou les changements subis dans le travail sont autant de facteurs de tension. Et leurs conséquences peuvent être multiples : de la simple anxiété à la mort par épuisement, en passant par la dépression ou le suicide.

Le stress qui tue par épuisement, c’est le karoshi bien connu des Japonais. Sans aller jusqu’à cette extrême, en France et d’autres pays d’Europe et d’Amérique du Nord, les spécialistes observent de plus en plus de cas de syndrome de burn-out ou épuisement professionnel (voir ci-dessous notre rubrique Comprendre).

Bref le travail à ce point-là, ce n’est plus vraiment la santé ! Car s’il peut entraîner un grand nombre de troubles psychologiques, de plus en plus de maladies somatiques paraissent également liées au stress professionnel. Au premier rang desquelles les maladies cardio-vasculaires. D’après une récente étude finlandaise , le stress au travail doublerait le risque de décès par maladie cardiaque. Il serait aussi un facteur aggravant de l’hypercholestérolémie.

Enfin les troubles musculo-squelettetiques, ces TMS derrière lesquels se cachent douleurs dorsales ou lombaires, inflammations des poignets, des coudes ou des genoux, seraient également liés à la tension professionnelle. Au même titre qu’à l’activité physique elle-même.

Vous êtes concerné ? Si vous n’avez pas de prise sur le niveau de pression qui vous est imposé, protégez-vous en adoptant une meilleure hygiène de vie : arrêt du tabac, modération de votre consommation d’alcool et de matières grasses, sans oublier la pratique d’une activité physique. Comme le souligne Patrick Légeron, « les solutions sont à la portée de chacun d’entre nous. » Pour que le travail reste un lieu de construction et non de destruction…

Du burn-out au karoshi…

Le burn-out ou « consomption » est un état d’épuisement professionnel extrême. Sous la pression, les ressources internes en viennent à se consumer, laissant place à un immense vide… alors qu’à l’extérieur tout paraît normal. Le burn-out se traduit par une fatigue intense et des douleurs diffuses avec des migraines. Le sujet éprouve un sentiment d’inutilité, de « déshumanisation » qui se traduit selon Patrick Légeron par un « détachement émotionnel de plus en plus marqué, allant jusqu’à l’absence d’émotion envers les autres, voire une totale indifférence à leur souffrance. »

D’abord identifié dans des professions d’aide ou de soins - médecins, infirmiers, travailleurs sociaux, policiers ou pompiers… - il s’applique aujourd’hui à d’autres professions à engagement personnel fort. Complication grave du stress professionnel, il est surpassé par le karoshi.

Lequel se distingue du burn-out par son issue fatale ! Le karoshi, c’est la mort par épuisement. Au Japon chaque année, 10 000 personnes meurent ainsi au travail. Une étude du ministère de la Santé et du Travail japonais a montré qu’un homme sur quatre a travaillé plus de 80 heures supplémentaires au mois de juillet 2002 ! Un niveau de charge qui, d’après le ministère, expose clairement au karoshi.

Enfin, ne confondons pas stress, tension et… hypertension. Selon un récent sondage de la SOFRES en effet, un Français sur trois fait cet amalgame dangereux. Or si l’hypertension ou HTA exige le recours à des médicaments qui doivent être pris très régulièrement, le stress lui, relève d’une toute autre approche.

Pour en savoir plus, consultez le site de l’université canadienne d’Ottawa : http://www.uottawa.ca/sante/information/stress.html


en plus je fais parti de la génération qui risquera de travaillé le plus longtemps ce qui me dérange pas autre mesure, mais quel tâche devrais-je faire?..nettoyé les toilettes d'une gare?..car sortez du système professionnel très longtemps vous verrez

voilà le chat de jade
Siburdroc
   Posté le 29-03-2007 à 09:40:22   

Je crois qu'il y a deux manières de voir les choses.

La première est de se laisser déprimer par tout ça, se dire que rien ne va plus, que le monde, la société tourne mal, que tout fou le camp, ect ect...

Bien sûr, nous vivons dans un monde où l'argent est la valeur suprême,

bien sûr, l'accès au travail est difficile et notre avenir de retraite incertain,

bien sûr, il y a de quoi s'inquiéter de la tournure que prennent certains évenements, comme la montée de l'extrême droite un peu partout,

bien sûr, nous sommes dans une époque ou de temps a autre, il arrive que l'on se fasse agresser ou tuer pour son portable ou les deux billets qu'on a en poche.

Mais a bien y regarder, si on se penche sur ce qu'on dû endurer nos ancêtres du moyen âge, pensez vous que eux n'avez pas de raisons de se plaindre?

Pensez vous qu'encore à l'heure actuelle, les populations du tiers monde n'ont pas a rire des plaintes de nous autres les occidentaux?

Je crois que c'est le rapport aux choses qui est en cause dans cette époque et chez nous. Nos habitudes de confort, d'assistance par nos voitures qui peuvent nous emmener, de notre télévision, notre chauffage, notre lit bien douillet, notre ordinateur, nos jeux vidéos, notre nourriture facile a préparer, notre bon bain bien chaud, notre téléphone portable, ect... nous ont amené dans un état de dépendance de la matière.

Et plus nous sommes accroc au matériel, plus nous en avons besoin.
C'est pour celà que l'argent possède tant de pouvoir dans le monde. C'est notre sésame pour accéder a toutes ses choses qui nous plaisent tant, qui nous facilitent le quotidien ou qui nous font du bien.

Moi même j'avoue être dépendant de tout celà et je me rends compte que plus je suis installé dans mon petit confort, moins j'ai envie d'aller pointer le nez dehors, moins j'ai envie de travailler sur moi même. j'ai juste envie de m'enfoncer encore un peu d'avantage dans mon petit confort.

Je suis tout de même sans doute moins accroc que d'autres, du moins j'aime me le dire pour me rassurer. Mais je reste tout de même persuadé que au final ce sont ceux qui ont les vies les plus confortables qui se plaignent le plus de ne pas en avoir assez.

Je crois que l'être humain est incapable de supporter que son petit confort s'amoindrit et je dirais même qu'il ne supporte pas non plus qu'il stagne. Il a sans cesse besoin de l'améliorer.

Je crois d'ailleurs que ces siècles, mêmes ces millénaires de progrès techniques sont uniquement motivés dans ce sens.

Mais se pencher à faire évoluer notre vie matérielle amène le danger de perdre les vraies valeurs essentielles, les valeurs spirituelles, le véritable développement de nous même qui lui seul survivra a notre vie terrestre.

Et là est le véritable confort de la vie. Mais l'homme moyen n'en a encore que très peu conscience mais lorsqu'il commencera a ne plus pouvoir faire avancer son petit confort matériel suffisamment vite alors peut être changera t'il de perspective. Mais, pour arriver à celà, le chemin ne semble pas facile a emprunter et encore faut-il tout d'abord que l'humanité puisse le trouver.


Sol
   Posté le 31-03-2007 à 16:53:50   

Bonjour tout le monde,

Sujet très intéressant, et très discuté à tous les niveaux (surtout en politique) que le Travail. Eh oui, je mets un "t" majuscule à Travail, car j'ai une très grande estîme pour cette notion. C'est à travers un travail que l'homme peut se sentir appartenir à un groupe, un peuple, une civilisation. Le travail est comme un échange : vous m'acceptez parmi vous, en échange je travaille à la progression de tous.

J'avais une collègue espagnole, je l'aimais beaucoup, une vraie perle. Elle travaillait en France depuis dix ans. Un jour je lui ai demandé quel était son pays, et elle m'a répondu quelque chose que j'ai adoré, et qui relève d'une très haute vision : "Mon pays, c'est celui qui me donne du travail".

Et puis le travail est aussi une manière de se découvrir, de s'enrichir et de progresser spirituellement... ce qui n'est hélas pas le cas pour tous les métiers.

De nos jours, tout le monde rêve de travailler toujours moins et toujours plus facilement, mais de gagner plus. Personnellement je ne trouve pas que ce soit une bonne philosophie. Evidemment, il n'est pas question de se tuer au travail, il faut rester raisonnable. Mais quand on parle de trente heures par semaine, quarante semaines par an... à mon humble avis c'est une mauvaise voie.

Plutôt que le temps de travail, ce qu'il faudrait améliorer ce sont les conditions. Certaines choses sont très négatives, comme l'esprit de concurence, de rendement, de rentabilité... On ferait beaucoup mieux de cultiver le goût pour le travail bien fait.
De même, le travail à la chaîne : rien de tel pour abaisser l'homme et l'aliéner à sa machine.
On pourrait aussi discuter du travail la nuit (terriblement mauvais pour le psychisme) ou du travail le dimanche (ou autre jour traditionnellement réservé), ainsi que des horaires désordonnés tout au long de la journée ou de la semaine.

A bientôt,
Sol
morpheus
   Posté le 16-04-2007 à 15:46:18   

je ne résiste pas au plaisir de vous partager une petite chansonnette que mon grand-père aimait a siffloter le matin dans sa salle de bain (avant d'aller au travail.... biensur)

"le travail c'est la santé,

rien faire c'est la conserver.

les prisonniers du boulot

feront pas de vieux os!"



essayons (pour une fois) de faire bref :

aujourd'hui, et pour beaucoup de ces gens qui m'entourent, ce qui importe , c'est de se réaliser dans ses temps de loisir, trop rares sont ceux qui trouvent un réel épanouissement au travail...

pire, les rares personnes que je connaissent qui s'épanouissent dans leur boulot sont dans une branche artistique..... et ne gagnent pas leurs vies de leurs productions.

en ce qui me concerne, j'ai (pour le moment, on verra si ca peux changer) complètement séparé deux domaines de ma vie:

l'un qui consiste a me procurer de l'argent, et qui s'apparente généralement a ce que la société veux bien regarder comme "travail" ,

l'autre concerne ce qui me plait, mes recherches spirituelles, philosophiques, mes voyages etc... mais ca ne rapporte rien, et c'a ne mérite aucune considération de la part des autres
(bien qu'une forte envie de faire la même chose, mais généralement peu avouée, encore moins réalisée)


n'ayant pas encore de solution, je terminerai par une question (ou deux)

travailler pour apporter quelque-chose a la société.... d'accord, pourquoi pas, mais , apporter QUOI? et a QUI?

je souhaite apporter a la société ce dont elle a besoin (afin d'être motivé a la tâche)
et ce dont elle même souhaite profiter (afin d'en retirer un bénéfice...)

quelle est cet acte qui pourrai combler ces deux conditions

euh... question subsidiaire: QUI peux dire ce dont la société a réellement besoin?
Sol
   Posté le 21-04-2007 à 18:05:17   

Salut Morpheus,

De quoi la société a-t-elle besoin ? Eh bien je dirai qu'elle a besoin de talents multiples et variés, qui tous ensemble, s'ils sont bien développés, permettront d'avancer et d'évoluer. Hélas, rien n'est fait pour déceler les aspirations profondes de chaque être humain d'une part, et rien n'est fait pour développer harmonieusement ces talents d'autres parts.

Pour le premier point (déceler les talents inhérents à chaque être), tout ce qui est à notre disposition ce sont des "conseillers d'orientation", des "centres d'information et d'orientation", des "carrefours des métiers et des savoirs", des "brochures sur les grandes écoles", et autres futilités d'une utilité tout à fait dérisoire. La seule méthode réellement valable pour connaître les capacités profondes d'un être, c'est l'astrologie, mais il faudrait pour cela savoir qui sont les astrologues compétents, et ce n'est pas demain la veille qu'une telle idée sera acceptée !

Et pour le second point (développer harmonieusement et efficacement les capacités inhérentes à chacun), il faudrait pour cela un enseignement digne de ce nom, c'est à dire un enseignement où chaque élément est mis en relation avec le grand Tout, un peu comme ce fut le cas autrefois dans certains corps de métiers avec le Compagnonage ou la Franc-maçonnerie primitive. Et d'une manière générale, autrefois, chaque métier s'inscrivait dans un vaste ensemble relié au sacré. Il ne faudrait pas croire, par exemple, que si chaque métier avait son saint patron (comme Saint Joseph pour les charpentiers), c'était seulement une question de superstition ! Bien au contraire, à l'époque, le métier avait encore une signification profonde, et il pouvait donner lieu à une initiation. Pas l'initiation suprême, bien sûr, puisque celle-ci est forcément au-delà de toute forme d'activité quelconque, mais au moins une initiation permettant à l'homme de se découvrir et de développer ses facultés.

Aujourd'hui, n'importe quel métier est accessible par à peu près n'importe qui, pour peu qu'on ait suivi le stage ou le CAP qui correspond... C'est bien joli, mais le résultat, c'est que les travailleurs sont devenus des sortes de robots mécaniques, que l'on peut permuter les uns les autres sans que ça change quoique ce soit.

A bientôt,
Sol
Vital
   Posté le 03-05-2007 à 23:20:03   

Bonsoir,


morpheus a écrit :



euh... question subsidiaire: QUI peux dire ce dont la société a réellement besoin?



De rien du tout, puisque c'est l'homme qui crée la société pour ses besoins ...


Vital
Seishin
   Posté le 11-05-2007 à 22:52:11   

Je viens de survoler rapidement le sujet, j'ai donc emmagasiné certaines infos, et oublié d'autres ^^'...

Néanmoins pour répondre a la question : Qui peut dire ce dont la société a réellement besoin, je dirais n'importe qui pouvu qu'il analyse un minimum la situation...

L'homme, comme l'a fait remarquer platon dans le mythe de Prométhée est un animal faible, dépourvu de qualités, il a donc besoin de vivre en société pour survivre...
Evidement aujourd'hui on a dépassé ce stade de survivre, notre société a évolué, souvent toute seule sans qu'on réussisse a la commander... Maintenant elle peut sembler un peu hors de controle, et il est vrai que la classe dirigente semble avoir oublié que le but premier est de survivre, et le but second de bien vivre...

Cependant on peut pas exclure le fait que la société aie des besoins, car étant composée d'hommes qui ont des besoins, ... Bref cela va de soi...
Or le monde d'aujourd'hui est un monde capitaliste, qui tourne avec de l'argent, l'homme a besoin d'argent pour vivre, la société a besoin que l'argent tourne pour ne pas s'écrouler, et le facteur de l'argent c'est le travail...
Maintenant c'est vrai qu'on retrouve énormément d'exagérations dans le travail, avec d'un coté la chrématistique, c'est-à-dire l'envie de gagner de l'argent uniquement pour le possèder, pour s'enrrichir et non pour le dépenser, et d'un autre coté le besoin de travailler...
Du point de vue du besoin de travailler on peut le diviser entre d'un coté ceux qui ont besoin d'argent pour vivre, et de l'autre les japonais, comme je me permet de les appeler ^^' c'est a dire ceux qui ont un vrai culte du travail...

Donc si on résume, notre société d'aujourd'hui a besoin d'argent, il faut qu'il y aie du commerce pour enrrichir l'économie et donc il faut que les travailleurs de toutes sortes gagnent de l'argent pour qu'ils puissent le dépenser, et donc ils doivent travailler...

Cependant il ne faut pas perdre de vue qu'il n'y a pas une société, mais de nombreuses sociétés...
On a l'union européenne, puis vu de plus près on a l'Italie, la France, la Belgique, et encore de plus près on a Paris, Rome, Bruxelles, etc etc.
La société mondiale est disivée en plusieurs sociétés qui sont elles memes divisées, et ainsi de suite, ce qui fait qu'au final chaque société se retrouve face a d'autres sociétés...
Là, a mon avis, on se retrouve dans la meme situation que la guerre froide, et je trouve que c'est très manifeste en France, ce n'est certes pas une course a l'armement mais une course a l'enrichissement...
Or donc pour qu'une société s'enrrichisse elle n'a pas seulement besoin d'argent, elle a surtout besoin que cet argent circule au sein d'elle meme... Donc comment faire ?
Simple : donnons de l'argent aux travailleurs, comme ca ils s'enrichiront, iront acheter chez les commercants, qui eux meme s'enrichiront etc etc...
Problème : l'homme est par nature paresseux et le mot "travail" lui est aussi harmonieux que des ongles sur un tableau, ou la voix des chanteurs de la star ac.
Solution : on diminue les heures du travail en augmentant les salaires, on paye les gens pour ne rien faire (chomage), et on recule la retraite comme ca ils auront un salaire jusqu'a tard dans leur vie...
Ca me fait surtout penser a la France a cause des 35heures (si je ne m'abuse maintenant ma connaissance sur la France est assez limitée), mais l'esprit est donc d'enrrichir la population pour que l'argent circule...

Evidemment la pratique n'est pas aussi simple que la théorie, ce qui fait que si on l'applique directement ca dévaloriserait la monnaie, vu qu'il faudra en produire beaucoup plus donc ca doit se faire petit a petit avant d'arriver a un niveau où l'on peut se permettre d'appliquer cette théorie...
Ce qui donne au final des gens qui se tuent a la tache parce qu'ils ont oublié leur particularité d'homme et ont un peu trop "fusionné" leurs besoins avec ceux de la société, qui évidement cherche a "manipuler" (c'est un assez grand mot car il ne faut pas oublier qu'au final la société c'est nous) nos buts et nos idéaux de notre vie, avec ceux qui sont parfaits pour le développement de cette meme société...


Maintenant un avertissement après coup, il se peut que j'ai raconté absolument n'importe quoi, ce qui serait completement normal, mais je viens de passer un après-midi spécial "révisions de philo pendant six heures d'affilées" donc mes idées ne sont plus tout-à-fait claires entre Kant et Nietzsche ^^'