Sujet : L'actualité sur le Nucléaire | | Posté le 12-08-2006 à 15:33:50
| Une étincelle suffit pour déclencher l’apocalypse nucléaire ! L’Europe est passée à deux doigts de la catastrophe nucléaire le 25 juillet 2006 à cause d’un court-circuit qui a provoqué le black-out d’un réacteur à Forsmark en Suède. Selon l’ancien responsable de cette centrale, « C’est l’événement le plus dangereux depuis Harrisburg et Tchernobyl ». Alors que la panne gravissime du réacteur suédois fait la UNE de la presse en Europe, on en a très peu entendu parler en France. Le Réseau « Sortir du nucléaire » apporte donc la lumière sur le plus grave événement lié à un réacteur nucléaire depuis l’explosion de Tchernobyl, il y a exactement 20 ans. Le 25 juillet dernier à la centrale nucléaire de Forsmark (Suède) un court-circuit dans le réseau électrique extérieur de la centrale a provoqué la perte d’alimentation électrique du réacteur n°1. Le réacteur a alors été stoppé d’un seul coup en raison de la coupure de courant. Tous les écrans de la salle de contrôle se sont éteints simultanément : les opérateurs se sont retrouvés sans les commandes face à un réacteur incontrôlé et incontrôlable. Une seule solution pour éviter la fusion du coeur : mettre en route les quatre générateurs pour alimenter en électricité les pompes de refroidissement du réacteur. Mais aucun n’a démarré spontanément comme il aurait dû le faire dès qu’une panne de l’alimentation extérieure survient. Il semblerait que les batteries des générateurs aient été affectées par le court-circuit. Le cœur ne pouvant plus désormais évacuer sa chaleur, s’est échauffé [1], le niveau de l’eau dans le circuit primaire a baissé de deux mètres et la pression a dégringolé à 12 bars alors qu’elle doit se maintenir à 70 bars. Dans ces conditions l’accident majeur n’est plus qu’une question de minutes. Or il faudra 23 minutes à l’équipe en place pour finalement arriver à démarrer manuellement deux générateurs de secours. 23 minutes pendant lesquelles les opérateurs n’ont pas su si le réacteur était vraiment à l’arrêt et si leurs actions avaient les conséquences voulues [2]. Pourquoi seulement deux générateurs sur quatre ont-ils finalement démarré alors que les quatre générateurs étaient de même conception ? On l’ignore toujours. Que se serait-il passé si aucun des générateurs de secours n’avait fonctionné à Forsmark le 25 juillet ? La première phase de la destruction du cœur, selon les Suédois, se serait produite 7 minutes plus tard et la fusion, dans l’heure qui aurait suivi, produisant un dégagement colossal de radioactivité qui se serait disséminée dans toute l’Europe. Une fois le processus de fusion du cœur entamé, l’explosion du réacteur risquait de se produire à n’importe quel moment [3]. Le réacteur de Forsmark est bien passé très très près de la catastrophe nucléaire. Un ancien responsable et constructeur du réacteur n°1 de Forsmark, Lars-Olov Höglund, confirme qu’il s’agissait bien d’un événement gravissime : « C’est un pur hasard si la fusion du cœur n’a pas eu lieu » a-t-il déclaré au journal suédois Svenska Dagablet [4]. Faut-il rappeler que l’organisme de contrôle nucléaire américain, la NRC [5], estime que 50 % des scénarios menant à la fusion du cœur ont une seule et même cause : la coupure de courant du réacteur [6] ? Comme un défaut générique est très vraisemblablement à l’origine de la panne gravissime, l’organisme de contrôle nucléaire suédois a fermé préventivement trois réacteurs. Si l’on tient compte des réacteurs fermés pour maintenance, la Suède a aujourd’hui la moitié de ses réacteurs en berne. L’Allemagne et la Finlande examinent de près chacun de leurs réacteurs nucléaires et la France, bien évidemment, ne fait rien, persuadée qu’elle est de son infaillibilité. On pourra toujours nous raconter que cela ne peut pas arriver aux réacteurs français parce que leur conception est différente mais c’est un court-circuit hors du réacteur qui a mis à genoux le réacteur suédois. EDF et la DGSNR [7] doivent impérativement démontrer que ce risque n’existe pas en France. Jusqu’à preuve du contraire, l’accident majeur nucléaire est possible en France en raison d’un court-circuit sur le réseau électrique. En attendant, les 58 réacteurs nucléaires français doivent être arrêtés et inspectés minutieusement pour déterminer s’il y a ou non un tel défaut générique. Oui, on peut perdre le contrôle d’un réacteur occidental récent pendant plus de 20 minutes. Oui, on risque l’accident nucléaire à cause d’un simple court-circuit. Non, les tenants de l’atome n’ont pas tout prévu. Preuve en est la déclaration de l’AIEA [8] rapportée l’année dernière par l’exploitant du réacteur suédois : « La centrale nucléaire de Forsmark est une des plus sûres au monde et il devrait être possible de la faire fonctionner pendant encore 50 ans » [9]. Belle clairvoyance ! La technologie nucléaire est extrêmement fragile par essence parce qu’elle met en œuvre une infinité de procédés plus complexes les uns que les autres, rendant les sources d’accidents multiples et imprévisibles. Le nucléaire est par nature périlleux et ingérable. Forsmarks Kraftgrupp, propriétaire de la centrale de Forsmark, l’avait probablement oublié en affirmant en 2005 qu’« un réacteur nucléaire n’est en réalité qu’une bouilloire géante » [10]. La crise nucléaire de Forsmark montre clairement que les réacteurs russes RBMK ne sont pas les seuls à être dangereux mais que, bien au contraire, tous les réacteurs nucléaires sont menaçants même s’ils sont construits par une des nations les plus développées au monde, la Suède. Le nucléaire nous fait prendre des risques ahurissants sans pouvoir assurer notre sécurité. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? Pour qu’on arrête de jouer nos vies à la roulette russe, exprimons notre refus de l’énergie nucléaire à nos gouvernants en rejoignant le samedi 17 mars 2007 les manifestations du Réseau « Sortir du nucléaire » contre la relance du nucléaire à Lyon, Toulouse, Rennes, Strasbourg et Lille. Martin Leers, chargé de campagne au Réseau « Sortir du nucléaire » Mail : martin.leers (at) sortirdunucleaire.fr |
| | Posté le 13-08-2006 à 10:57:16
| (note : j'ai essayé de traduire de mon mieux, mais étant donné la nature de la publication, je suis incapable de faire le (long) travail de simplification qui s'imposerait) Cleaning Uranium Waste with Bacteria (Nettoyer les Déchets d'Uranium avec des Bactéries) http://science.slashdot.org/article.pl?sid=06/08/12/1713232 (source) http://blogs.zdnet.com/emergingtech/?p=320 (article) Miroir de l'article Nuclear bombs can kill people even if they're not used. In the U.S. alone, the Department of Energy estimates that more than 2,500 billion liters of groundwater are contaminated with uranium as a consequence of nuclear weapons production. In "Uranium 'pearls' before slime," scientists from the Pacific Northwest National Laboratory (PNNL) say they discovered that some common bacteria could "convert deadly heavy metal into less threatening nano-spheres." In fact, these bacteria can convert soluble radioactive uranium into a non-toxic solid form called uraninite. Still, more research needs to be done before using these bacteria on a large scale, but it's a step in the good direction. Les bombes nucléaires peuvent tuer des gens même si elles ne sont pas utilisées. Rien qu'aux Etats-Unis, le Ministère de l'Énergie estime que plus de 2.500 milliards de litres d'eau dans les nappes phréatiques sont contaminées par l'uranium à la suite de production d'armes nucléaires. Dans l'article « L'uranium se "transforme en perle" au contact de sécretions », les scientifiques du Laboratoire National du Nord-Ouest Pacifique (LNNP) disent qu'ils ont découvert que quelques bactéries communes pouvaient « convertir du métal lourd mortel en de moins dangeureuses nano-sphères. » En fait, ces bactéries peuvent convertir l'uranium radioactif soluble en forme solide non-toxique appelée uraninite. Tout de même, davantage de recherches doivent être conduites avant de pouvoir utiliser ces bactéries à grande échelle, mais c'est un pas dans la bonne direction. Here is the introduction of the PNNL news release.
Citation :
Since the discovery a little more than a decade ago of bacteria that chemically modify and neutralize toxic metals without apparent harm to themselves, scientists have wondered how on earth these microbes do it. For Shewanella oneidensis, a microbe that modifies uranium chemistry, the pieces are coming together, and they resemble pearls that measure precisely 5 nanometers across enmeshed in a carpet of slime secreted by the bacteria. |
Voici l'introduction du communiqué de presse du LNNP.
Citation :
Depuis la découverte il y a un peu plus d'une dizaine d'années de bactéries qui modifient chimiquement et neutralisent les métaux toxiques sans en être affecté, les scientifiques se sont demandés comment ces microbes pouvaient bien faire. En ce qui concerne Shewanella oneidensis, un microbe qui modifie la composition chimique de l'uranium, les pièces du puzzle s'assemblent, et elles ressemblent à des perles qui mesurent précisément 5 nanomètres de diamètre, emmêlées dans un tapis de sécretions de la bactérie. |
Below is a picture of Shewanella oneidensis, this microbe which can help us to decontaminate groundwater at nuclear waste sites (Credit: PNNL). According to this page at PNL, "S. oneidensis is a versatile bacterium that can use a variety of organic compounds and metals as electron acceptors for respiration. Many of the compounds and metals that S. oneidensis can use as electron acceptors, such as uranium, chromate, technetium, and nitrates, can be toxic to humans and other organisms and are contaminants of concern at a number of DOE sites." Ci-dessous se trouve une image de Shewanella oneidensis, ce microbe qui peut nous aider à décontaminer les eaux souterraines dans les zones de stockage des déchets nucléaires (Source : LNNP). D'après cette page sur le site du LNNP, « S. oneidensis est une bactérie polyvalente qui peut utiliser un grand nombre de composés organiques et de métaux en tant qu'accepteurs d'électrons pour la respiration. Beaucoup des composés et métaux que S. oneidensis peut utiliser en tant qu'accepteurs d'électrons, comme l'uranium, le chromate, le technétium et les nitrates, peuvent être toxiques pour les humains ainsi que pour d'autres organismes, et sont des contaminants inquiétants à un certain nombre de sites du Ministère de l'Énergie. » And below is a picture showing how "soluble uranium has been converted to solid uraninite (UO2), strung like tiny pearls along branching extracellular polymeric substance, a slime secreted by Shewanella bacteria" (Credit: PNnL). The researchers prefer to speak about "Heme staining of extracellular cytochromes from S. oneidensis MR-1." Et ci-dessous se trouve une image montrant comment « l'uranium soluble a été converti en uraninite solide (UO2), enchaîné comme des perles minuscules le long d'une substance polymérique extracellulaire branchante (NdT : "qui fait des branches"), une sécretion de la bactérie Shewanella » (Source : LNNP). Les chercheurs préfèrent parler de « Taches hèmiques de cytochromes (NdT : coenzymes intermédiaires de la chaîne respiratoire) extracellulaires de S. oneidensis MR-1. » [Note: according to this page on Wikipedia, "a heme is a metal-containing cofactor that consists of an iron atom contained in the center of a large heterocyclic organic ring called a porphyrin. Although porphyrins do not necessarily contain iron, a substantial fraction of porphyrin-containing metalloproteins do in fact have heme as their prosthetic subunit."] [Note : d'après cette page sur Wikipédia, « un hème est un cofacteur contenant du métal qui est constitué d’un atome de fer au centre d’un large anneau organique (porphyrine). Et même si les porphyrines ne contiennent pas nécessairement un fer, une fraction substantielle de porphyrine contenant des métalloprotéines ont en fait l’hème comme sous-unité prosthétique. »] This research work, led by PNNL chief scientist Jim Fredrickson, has been published in an advance online edition of PLoS Biology under the title "c-Type Cytochrome-Dependent Formation of U(IV) Nanoparticles by Shewanella oneidensis" (Volume 4, Issue 8, August 2006). Here is a link to a summary of this paper, called "Cultivating Bacteria's Taste for Toxic Waste," and written in plain English. Ce travail de recherche, mené par le scientifique principal du LNNP Jim Fredrickson , a été publié dans une édition en ligne avancée de Librairie Publique de Science - Biologie (NdT : PLoS => Public Library of Science, une association américaine type "Loi 1901" regroupant des scientifiques voulant permettre à tout le monde d'accéder gratuitement et librement à leurs textes) sous le titre « Formation de nanoparticules U(IV) dépendants du cytochrome de type c par Shewanella oneidensis » (Volume 4, Numéro 8, Août 2006). Voici un lien vers un résumé de cet article, appelé « Cultiver l'Intérêt des Bactéries envers les Déchets Toxiques , » et écrit en anglais pur. But if you want more technical information, here are two links to the full version of this scientific paper, as a text version or in PDF format (10 pages, 2.4 MB). The above figures have been extracted from this paper. Mais si vous voulez davantage d'informations techniques, voici les deux liens vers la version complète de cet article scientifique, en version texte ou au format PDF (10 pages, 2.4 MiB). Les images ci-dessus sont issues de cet article. Sources: Pacific Northwest National Laboratory news release, August 7, 2006; and various web sites Sources : communiqué de presse du Laboratoire National Nord-Ouest Pacifique du 7 Août 2006 ; et divers sites Internet |
| | Posté le 13-08-2006 à 11:22:41
| Ouah intéressent ce que tu dis Ruzgpfegk. Des bactéries qui peuvent transformer l'uranium pour le rendre moins dangereux, j'ai lu en entier le texte en français et en anglais ça donne espoir pour l'avenir quand même. Je me demande si cela serait possible d'utiliser la même technique à Tchernobyl pour décontaminer. Je me réjouis de lire la traduction, merci de partager cela avec nous. Sinon tout ça me fait penser à un article que j'avais trouvé, sur des bactéries sulfurées qui avait nettoyé une mine de plomb. Par la suite c'est devenu une technique pour nettoyer des endroits intoxiqués au plomb, j'avais vu ça dans les insolites sur http://www.liberation.fr/actualite/reuters/reuters_insolite/194750.FR.php Voilà. chat de jade |
| | Posté le 26-08-2006 à 00:34:24
| Irish company challenges scientists to test 'free energy' technology Une entreprise Irlandaise met aux défi les scientifiques de tester leur technologie "d'énergie libre" http://news.yahoo.com/s/afp/20060818/bs_afp/irelandscienceenergy (article) http://ruzgfpegk.free.fr/abxs/irelandscienceenergy.htm (miroir de l'article) Steorn (l'entreprise) Steorn Watch (site vérifiant d'un œil critique ce qui sort de l'entreprise Steorn) DUBLIN (AFP) - An Irish company has thrown down the gauntlet to the worldwide scientific community to test a technology it has developed that it claims produces free energy. DUBLIN (AFP) - Une entreprise Irlandaise a mis au défi la communauté scientifique internationale de tester une technologie qui produirait de l'énergie libre. The company, Steorn, says its discovery is based on the interaction of magnetic fields and allows the production of clean, free and constant energy -- a concept that challenges one of the basic rules of physics. L'entreprise, Steorn, dit que sa découverte est basée sur l'interaction des champs magnétique et permet la production d'énergie propre, gratuite et constante -- un concept qui défie une des règles de base de la physique. It claims the technology can be used to supply energy for virtually all devices, from mobile phones to cars. Elle déclare que la technologie peur être utilisée pour fournir de l'énergie à virtuellement tous les appareils, depuis les téléphones portables jusqu'aux voitures. Steorn issued its challenge through an advertisement in the Economist magazine this week quoting Ireland's Nobel prize-winning author George Bernard Shaw who said that "all great truths begin as blasphemies". Steorn a publié son défi via une publicité dans le magazine L'économiste de cette semaine, citant l'auteur Irlandais (prix Nobel) George Bernard Shaw qui disait que « toutes les grandes vérités commencent en tant que blasphèmes ». Sean McCarthy, Steorn's chief executive officer, said they had issued the challenge for 12 physicists to rigorously test the technology so it can be developed. Sean McCarthy, cadre supérieur de Steorn, déclare que son entreprise a publié le défi pour que 12 physiciens testent rigoureusement la technologie afin qu'elle puisse être développée. "What we have developed is a way to construct magnetic fields so that when you travel round the magnetic fields, starting and stopping at the same position, you have gained energy," McCarthy said. « Ce que nous avons développé est un moyen de construire des champs magnétiques de telle manière que quand un tour complet est effectué dans le champ magnétique, en commençant et en terminant au même point, de l'énergie est gagnée », a déclaré McCarthy. "The energy isn't being converted from any other source such as the energy within the magnet. It's literally created. Once the technology operates it provides a constant stream of clean energy," he told Ireland's RTE radio. « L'énergie n'est pas convertie d'une quelconque autre source comme l'énergie interne de l'aimant. Elle est littérallement créée. Une fois que le processus est démarré, il génère un flux constant d'énergie propre », a-t-il dit à la radio Irlandaise RTE. McCarthy said Steorn had not set out to develop the technology, but "it actually fell out of another project we were working on". McCarty a déclaré que Steorn n'a pas travaillé sur cette technologie, mais que « la découverte a été effectuée alors que nous travaillions sur un autre projet ». One of the basic principles of physics is that energy can neither be created nor destroyed, it can only change form. Un des principes de base de la physique est que l'énergie ne peut être ni créée ni détruite, qu'elle ne peut que changer de forme. McCarthy said a big obstacle to overcome was the disbelief that what they had developed was even possible. McCarthy a déclaré qu'un gros obstacle a surmonter était le scepticisme en la possibilité même de ce qu'ils ont développé. "For the first six months that we looked at it we literally didn't believe it ourselves. Over the last three years it had been rigorously tested in our own laboratories, in independent laboratories and so on," he said. « Durant les six premiers mois où nous avons travaillé dessus, nous n'y croyions même pas nous-mêmes. Durant les trois dernières années cela a été rigoureusement testé dans nos propres laboratoires, dans des laboratoires indépendants et ainsi de suite », a-t-il dit. "But we have been unable to get significant scientific interest in it. We have had scientists come in, test it and, off the record, they are quite happy to admit that it works. « Mais nous avons été incapables d'obtenir suffisamment d'attention scientifique. Des scientifiques sont venus, ont testé la technogie et, officieusement, sont assez contents d'admettre qu'elle fonctionne. "But for us to be able to commercialise this and put this into peoples' lives we need credible, academic validation in the public domain and hence the challenge," McCarthy said. « Mais pour que nous puissions la commercialiser et l'intégrer dans la vie des gens, nous avons besoin d'une validation crédible et académique dans le domaine public, d'où le défi », a déclaré McCarthy. |
| | Posté le 13-12-2006 à 07:18:59
| "toute les grandes verites commencent en tant que blaspheme" ais-je pu lire plus haut... alors si c'est vraiment le cas, voici une tres grande verite, lue ce matin meme dans le journal "indian times" de memoire: une "petite" guerre nucleaire, entre des nations d'importance mineure (pakistan vs afganistan, par ex) aurait pour effet une diminution de la population de 10 a 40 millions d'individus, ainsi qu'un refroidissement global de la planete de 1 a 2 degres, ont calcules des scientifiques, dont l'astronome americain de renom, carl sagan, ce refroidissement serait provoque par la dispersion dans l'atmosphere de microparticules, ou poussieres, qui, en faisant ecran aux rayons du soleil, aurait l'effet exactement inverse de l'effet de serre ... la ou j'aime la facon de ce journal d'etaler sa propagande, c'est qu'il mettrais presque les points sur les "i" de ceux qui ne comprennent toujours pas: dans le bas de la meme page du meme journal, j'y trouve un article expliquant que des scientifiques de renom (les memes???) ont calcule que l'ocean arctique n'aura plus rien de glacial d'ici 2040 , toute la glace aura fondu , laissant la place a un ocean liquide traditionnel... ... et l'article de conclure "il est temps d'agir" juste afin de justifier ma parano latente, je souhaite preciser que ce journal est clairement manipulateur: je me suis ettone pendant plusieurs jours d'affile d'y trouver des critiques concernant le manque de securite de l'aeroport de delhi... en fait, aujourd'hui (encore? quelle grande journee decidement) le meme journal annonce que la ville de delhi vient de voter la construction d'un nouvel aeroport... plusieurs centaines de millions de roupies, payables par le contribuable local, mais avec ce qu'on lui a lave le cerveau les jours precedent, il devrait en fait etre content!!! alors ceci pour dire que les calculs de l'impact d'une "petite" guerre nucleaire sur le climat global me font sacrement froid dans le dos, ... au moins deux degres de moins, si j'ose dire... et je ne sais que penser de l'utilisation de cet adjectif "petite" devant une guerre nucleaire... en anglais, et pour etre tres precis, c'etait "small scale nuclear war" autrement dit guerre nucleaire a petite echelle... ... nucleaire toujours, mais civil cette fois-ci: l'inde est en train de signer des contrats avec les etats unis pour l'achat de centrales nucleaires productrices d'electricite loes etats unis ne tarrisent pas pour faire remarquer qu'ils n'aideront en rien le programme nucleaire militaire indien... mais ne feront rien non plus pour l'empecher.... a vous de juger si c'est mon cote chauvin, mais je ne peux m'empecher de remarquer que Jacques Chirac est passe par ce pays il y a environ un ans, pour essayer d'y vendre des centrales(entre autres choses) et s'est lamentablement plante... n'empeche, il me semble qu'on a plus de centrale en france qu'il n'y en a aux etats unis, il semble aussi que ce dernier pays n'ai construit aucune centrale (du moins a l'interieur de ses frontieres) depuis pres de dix ans... question: pourquoi acheter un materiel sensible, delicat, de tres haute technologie a celui qui vous le vend tres cher et qui a visiblement moins d'experience qu'un autre, renomme dans le domaine, et moins cher? desole j'ai pas de reponse toute faite... mais l'avenir de cette planete pue; definitivement. |
| | Posté le 26-02-2009 à 09:32:47
| Bonsoir, Je viens de voir un reportage à la télévision française .(11.02.2009) Tout la France pratiquement à des lieus envahi par les déchets radioactif et en plus rien est fait pour y remédié correctement. Vous imaginez, c'est limite que vous pouvez crée votre mini usine nucléaire dans votre jardin rien qu'en prenant de la terre dans une région précise. En plus, une société s'occupant transformé le minerais d'uranium a proposé a la population des reste de minerais pour faire le remblais de leur maison parfois ou tout simplement sous les routes. Je suis bien contente qu'on a pas de mine d'uranium en Suisse, Déjà, j'étais contre le nucléaire avant, mais la mon niveau est monté d'un cran, d'autant plus que les déchets d'uraniume dur 4 millards d'années. Cool, je vis à un endroit, j'attrape le cancer vers les trente ans. Après, on me dit "ah, mais on a oublié, il avait un remblais de minerais". Sympa le cadeau que les Français transmettent à leur descendant, vraiment je ne les félicite pas. Et en Suisse, ils ont pas intérêt à enterrer des déchets nucléaire, déjà qu'ils ont voulu le faire dans le jura. Arcane vraiment révolté que l'humain soit aussi peu précieuse, par rapport à des raisons économique. Dire que cela fait des années que cela existe |
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