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Alain Bashung

arcane
   Posté le 15-03-2009 ŕ 20:40:39   

Bonsoir

Comment ne pas parlé de Bashung ?

Citation :

Alain Bashung est mort
Bastien Hugues (lefigaro.fr) avec agences
14/03/2009 | Mise à jour : 21:02

Atteint d'un cancer depuis plusieurs mois, le chanteur est décédé samedi après-midi à l'hôpital Saint-Joseph à Paris. Il avait triomphé il y a quelques jours aux Victoires de la musique.

Ses fans le redoutaient depuis longtemps. A 61 ans, Alain Bashung est décédé samedi après-midi «entouré des siens» à l'hôpital Saint-Joseph à Paris des suites de sa maladie. L'interprète de «Gaby», «Vertiges de l'amour», «Ma petite entreprise», «La nuit je mens» ou plus récemment «Résidents de la république», avait récemment dû annuler des concerts en raison de son état de santé.

Bashung est mort debout. Jusqu'au bout, il est resté près de son public, notamment à travers son émouvante tournée «Bleu pétrole». Figure incontournable de la scène hexagonale, il laisse derrière lui une oeuvre considérable, unanimement encensée par la critique et appréciée par le public français.

Auteur, compositeur, interprète mais également comédien, Bashung a joué dans une quinzaine de longs métrages comme «Je veux tout» (1999) de Patrick Braoudé, «Félix et Lola» (2000) de Patrice Leconte et «J'ai toujours rêvé d'être un gangster» (2007) de Samuel Benchetrit. Il a aussi prêté sa voix en 2006 au film Arthur et les Minimoys de Luc Besson.

Des débuts difficiles dans la musique

Fils d'une mère d'origine bretonne, ouvrière dans une usine de caoutchouc de Boulogne-Billancourt, et d'un père algérien kabyle, Alain Bashung passe sa jeunesse dans les environs de Strasbourg, à Wingersheim, avant de rejoindre Paris en 1959. Dans la capitale, il s'intéresse à la musique et monte un groupe avec des amis, les Dunces.

Il retrouve une nouvelle formation et débute véritablement sa carrière avec ses premiers 45 tours comme «Pourquoi rêvez-vous des États-Unis ?» en 1966. Bashung utilise alors des pseudonymes tels que David Bergen et Hendrick Darmen. Il compose aussi pour d'autres artistes comme Noël Deschamps ou Dick Rivers et joue dans la comédie musicale La Révolution française de Claude-Michel Schönberg en 1973.

Le succès des années 80

Après plusieurs échecs, notamment avec son premier album, «Romans photos», en 1977 ou «Roulette russe» en 1979, il connaît le succès en 1980 avec le titre «Gaby, oh Gaby». Ce talent est confirmé avec l'album «Pizza» salué par la critique un an plus tard. Il débute alors une grande tournée.

De sa rencontre avec Serge Gainsbourg, naît «Play blessures», un disque sombre qui n'attire pas le public. En 1983, son nouvel album «Figure imposée» peine à renouer avec le succès. Il retrouve son public en 1986 avec «Passé le Rio Grande». Il collabore avec Boris Bergman et livre le titre SOS Amor. Il travaille pour la première fois avec le parolier Jean Fauque en 1989 pour l'album «Novice».

Un artiste complet

A partir des années 90, Alain Bashung connaît la consécration avec des albums comme «Osez Joséphine» en 1991, écoulé à plus de 350.000 exemplaires. Cet opus contient notamment les titres «Vertige de l'amour» et «Madame rêve». Puis, il sort «Chatterton» en 1994 et notamment le single «Ma petite entreprise».

En 1998, pour Fantaisie militaire , il travaille avec Jean Fauque, Rodolphe Burger, Joseph Racaille, Les Valentins, Jean-Marc Lederman et Adrian Utley, guitariste du groupe anglais Portishead. Il connaît un vrai succès avec le titre «La nuit je mens» et reçoit trois victoires de la musique en 1999.

Après «L'imprudence» en 2002, il entame une pause. En 2006, il revient pour des concerts à la Cité de la Musique à Paris puis s'investit en 2007 dans la tournée Les Aventuriers d'un autre monde avec Jean-Louis Aubert, Cali, Daniel Darc, Richard Kolinka et Raphaël. Au cinéma, il joue aussi dans «J'ai toujours rêvé d'être un gangster» de Samuel Benchetrit.

En 2008, pour «Bleu pétrole» et ses «Résidents de la république», Bashung collabore avec Gaëtan Roussel de Louise Attaque, Arman Méliès et Gérard Manset. En juin, il se produit pour une série de concerts à l'Olympia malgré son traitement pour un cancer du poumon.

Rongé par la maladie, Bashung reporte plusieurs concerts en 2009, mais tient à monter sur scène le 28 février à l'occasion des Victoires de la musique, où il triomphe avec trois des plus prestigieux trophées : meilleur interprète masculin, meilleur album de chanson pour «Bleu pétrole», et meilleur spectacle pour sa tournée 2008. Ce sera son dernier adieu...


Une de ses chansons la plus marquante: la nuit je mens..



http://www.youtube.com/watch?v=4SR_ygICDKE

Et bien d'autre encore a réécouté, car ses paroles sont très belles.