Sujet :

L'Alchimiste - Paulo Coelho

enliin
   Posté le 16-11-2010 à 15:27:14   

Bonjour à tous

Voici un classique, et un Best Seller, que je viens seulement de découvrir il y'a quelques jours alors que je ne connaissai cette oeuvre et cet auteur que de nom. Ce livre m'a beaucoup marqué, et a été un déclencheur pour moi, je vais donc tenter de vous en faire une description fidèle, et ensuite vous raconter comment je suis arrivé à lire ce texte, car mon chemin vers lui rejoint de très près le but de son contenu.




Le synopsis :

Santiago, un jeune berger vivant en Andalousie, est un grand "rêveur" et cherche à découvrir, à comprendre, à vivre le Monde. Tous ses choix vont aller dans ce sens, mais sur ce chemin il ne sera jamais seul.

Suite à un rêve, il va partir à la recherche d'un trésor au pied des Pyramides d'Egypte. Sur sa route il va croiser un roi, un marchand, un chef de Clan, un Alchimiste, mais aussi un désert. Et chacun va lui apprendre et l'aider, à sa façon, à écouter son coeur, à lire les signes du Destin et à aller au bout de ce que Paulo Coelho appelle "sa Légende Personnelle".

Comme le titre le fait comprendre, l’auteur nous parle d’Alchimie, une des grandes Sciences de L’Hermetisme. On ne trouve dans ce livre aucune « formules », aucun symbolisme alchimique, etc, ce que Paulo Coelho cherche à nous montrer, c’est l’Alchimie humaine, celle qui fait évoluer, l’Alchimie spirituelle, la Science du cœur, et il y arrive très bien.

C'est un texte court, environ 180 pages, écrit dans un style simple, accessible à tous.


L’auteur :

Ne connaissant cet artiste que depuis très peu de temps, je vous laisse un article de wikipédia qui en sait plus que moi à ce sujet :

Paulo Coelho est né à Rio de Janeiro, d'un père ingénieur appartenant à la classe moyenne brésilienne. Il fréquente l’école jésuite de San Ignacio, et se forge rapidement une âme rebelle sous le carcan austère de l’éducation des Pères. Ses parents le veulent ingénieur, Paulo aime le théâtre. Son père, désemparé par cet enfant difficile, le fait interner dans un hôpital psychiatrique alors qu’il n’avait que dix-sept ans. Bien des années plus tard, l’écrivain puisera dans cette expérience pénible le matériau de son roman Veronika décide de mourir.

Les années 1960 voient l’explosion internationale du mouvement hippie. Paulo y souscrit, ainsi qu’à tous ses excès. Il abandonne sa ville natale en 1970 pour voyager à travers le Mexique, le Pérou, la Bolivie et le Chili, ainsi qu'à travers l'Europe et l'Afrique du Nord. Deux ans plus tard, il revient au Brésil et commence à composer des paroles de chansons populaires, travaillant avec des musiciens tels que Raul Seixas. Leur association est un succès, et leur collaboration contribue à changer le visage de la scène rock brésilienne. Coelho s'est réconcilié avec la confession catholique en rencontrant sa femme Cristina, artiste peintre.
Il est brièvement emprisonné en 1974 sous le prétexte d'avoir commis des gestes subversifs contre la dictature brésilienne. Après cette expérience, Paulo Coelho aspire à une vie ordinaire. Il est alors journaliste spécialisé dans la musique brésilienne, puis il travaille chez Polygram et rencontre sa première épouse. Cet épisode de « normalité » ne dure que quelques années. En 1978, il quitte sa femme et son travail.

Son questionnement spirituel l'amène à participer à bien des expériences, y compris des rituels de magie noire. Sur le chemin du pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle, il trouve l'inspiration de son premier livre Le Pèlerin de Compostelle en 1987 mais qui ne sera exporté que 10 ans plus tard. Il participe au jeu vidéo Pilgrim : Par le livre et par l'épée, développé par Arxel Tribe, édité par Infogrames et dont le design a été réalisé par Moebius.

En 1988, il publie le roman qui le rend célèbre L'Alchimiste (Jean Pierre Santiago). La légende qui est à la source de son ouvrage est celle du fondateur d'une synagogue de Cracovie : Isaac Jakubowicz. Le roman est basé sur une nouvelle de Jorge Luis Borges, Le Conte des deux rêveurs. Ce livre s'est vendu à plus de 11 millions d'exemplaires et a été traduit en 41 langues.

Il est également l'auteur de Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j'ai pleuré, traduit en 23 langues, et de Maktub en 1994, de Le Démon et Mademoiselle Prym en 2000, Onze minutes en 2003, Manuel du guerrier de la lumière, La Cinquième Montagne, Le Zahir, Comme le fleuve qui coule.

En 2008, Paulo Coelho est président du jury du Prix Femme Actuelle du Meilleur Roman de l’été 2008 - décerné au roman Le Cercle du silence de David Hepburn, le Coup de Cœur du président du jury est lui remis au roman À l'aube du septième sens de Jérôme Manierski -[2],[3] et lance un appel sur MySpace pour l'adaptation de son dernier roman La Sorcière de Portobello[4]. En 2009, il reprend son rôle de président du Prix Femme Actuelle du Meilleur Roman de l’été.

Il a vendu plus de 75 millions de livres à travers le monde et ses ouvrages ont été traduits en 66 langues. Il a gagné de nombreux prix littéraires dans divers pays, y compris une mention du prestigieux Prix littéraire de Dublin pour Veronika décide de mourir.

Il habite à Rio de Janeiro ou à Saint-Martin dans les Hautes-Pyrénées en France, en dehors des périodes où il voyage pour promouvoir son œuvre. Il consacre une partie de ses revenus à sa fondation qui s'occupe de jeunes et de personnes âgées délaissées à Rio.



Comment ce livre et moi nous nous sommes rencontrés :

Pour ceux qui ne me connaissent pas, cela fait maintenant plusieurs années que j’étudie l’Hermetisme, par le biais du Corpus Hermeticum, la Table d’Emeraude, la Minerva Mundi, etc… et je suis un partisan du CVIM de Franz Bardon, mais n’ai jamais réussi à me lancer sérieusement dans sa pratique.

Depuis quelques mois j’étai au point mort. Je ne comptai plus le nombre de lectures et les heures de méditation, mais je n’avançai plus. Je pense sans cesse à Bardon, et tous les jours je me dit qu’il serait temps de me lancer enfin.


Arrive un matin, où je reçois une convocation de la part du Pôle Emploi à une information sur ses services, fait très banal et très chiant. Mais pour une fois, ce rendez-vous se passe au Centre Social de mon village, j’y vais donc pèpère, les mains dans les poches.

Je suis en avance, je fume une clope en attendant le mec du Pôle Emploi qui est en retard. J’ai déjà très envie de partir, mais si je le fait je serai certainement radié, donc je reste, et je vous rassure ça devient un peu plus intéressant ensuite.

Le mec arrive, c’est en fait une jeune femme, plutôt sexy, j’ai bien fait de rester. Avec deux jeunes qui attendaient près de moi, je suis la demoiselle en tentant sans succès de garder mes yeux fixés sur sa nuque. Nous entrons dans le Centre Social, et là première surprise, la salle principale est occupée par une dizaine de gosses qui dessinent. La demoiselle nous conduit alors dans un petit couloir jusqu’à une bibliothèque, qui sert de bibliothèque du village. Les deux jeunes et moi nous asseyons autour d’une table ronde, faisant que chacun a les yeux sur la jeune femme et les rayons de livres qui se trouvent derrière elle.

Une fois mes fesses posées, je relève les yeux, et tombe directement sur un livre de couleur jaune, de la taille d’un roman de 250-300 pages, et lis « Paulo Coelho – Le Zahir ». Tout de suite le nom de cet auteur me dit quelque chose. Je me souviens l’avoir lu souvent sur des forums comme celui-ci, à coté d’autres nom d’auteurs branchés sur l’ésoterisme, la philosophie, etc.

Le rendez-vous se termine rapidement, et une fois rentré chez moi je fait quelques recherches sur Paulo Coelho et sur ce livre « Le Zahir », et bien sur je vois cité plusieurs fois « l’Alchimiste ». A la fin de la journée, ma mère rentre du boulot, et comme elle est conseillère municipal et par ce biais s’occupe une fois par semaine de la bibliothèque, je lui demande donc de me ramener ce bouquin, ce qu’elle fait quelques jours plus tard.

Je commence par lire la préface, qui pour une fois semble intéressante, et je retrouve de nouveau cité « l’Alchimiste ». Le livre est intéressant, parlant à la fois d’amour, d’ésoterisme, et de l’importance de tout faire pour trouver ce que l’on cherche. Mais il manque quelque chose, il manque la chose qui a fait connaître Paulo Coelho et l’a classé dans les œuvres ésotériques. Je me décide alors à commander sur le net « l’Alchimiste », l’œuvre la plus connue et réputée de cet auteur.

En attendant que le livre arrive, je fais des recherches sur l’Alchimie, et je découvre que ce n’est pas la science mineure que je croyais, mais une vraie voie d’évolution à travers les allégories de la Pierre Philosophale et l’Elixir de longue vie. Je me doutai depuis longtemps que l’Alchimie ne se limitait pas à transformer le plomb en or, mais je ne savais pas que ça allait aussi loin. Et surtout je découvre une chose à laquelle je ne m’attendais pas du tout : L’Alchimie c’est extraire l’Essence de toute chose, pour la ramener à sa pureté, et ce par le biais des 4 Eléments (et bien sur du 5ème).

Je continue alors un peu mes recherches, et tout se complique. Mercure, Sel, Antimoine, sulfure, etc etc. Tout ça ne m’intéresse pas, maintenant que je pense avoir compris le principe de l’Alchimie.

Ensuite je reçois le livre de Paulo, que je commence de suite à lire, et là je vois un personnage qui suis sa Légende Personnelle, et qui voit les Signes. Ca me fait comprendre que je vois aussi les signes, mais jamais je n’ai osé commencé ma Légende Personnelle, alors c’est surement le bon moment pour attaquer !!

Et par quoi commencer ? J’ai longtemps boudé Bardon, et grâce aux signes j’ai découvert l’existence des « Légendes Personnelles », et en comprenant le vrai sens de l’Alchimie j’ai aussi compris ce qu’étaient réellement les Eléments, et avec mes souvenirs du CVIM je sais maintenant à peu près comment les utiliser… et surtout je me lance à fond cette fois dans la méthode de Bardon, et vois maintenant le monde différement.


C’est la fin de cette petite histoire, cette pause, qui m’a fait revenir à 200% au CVIM.


Et le plus fou… tout ça grâce au Pôle Emploi !!!!


Flo


Edité le 16-11-2010 à 17:41:25 par enliin


sanfran.cisco
   Posté le 11-01-2011 à 21:34:03   

Heureux que tu n'aies fait partager cette expérience... à ma connaissance, rares sont ceux à qui l'alchimiste de Coelho a fait quelque chose, personnellement je l'ai trouvé complétement plat mais bon ^^ le principal c'est qu'il a servi de déclencheur !

Si cette vision du monde t'interesse, cette histoire de signes et tout cela, et pour rester dans le roman initiatique grand public, je conseille vivement 'La prophétie des Andes'. Des nombreuses rencontres que j'ai faites, je me suis aperçu que ce roman a aidé beaucoup de monde, beaucoup de monde à se sentir moins seul sur le début du chemin... C'est un roman à lire au compte-goutte, pour bien assimiler le chamboulement qu'il provoque lorsqu'on est novice...évidemment, quand on a un peu de pratique, il se lit en un trait et semble cousu de grosses ficelles...