Sujet :

De l'effet des drogues

Solomon Kane
   Posté le 05-11-2005 à 10:49:55   

Puisque Aleister évoquait dans le topic des animaux totems la D.M.T. mais également la kétamine, je me suis dit qu'un petit topic consacré aux drogues de manière générale pourrait intéresser quelques un(e)s d'entre vous. Je vous livre mes impressions sur ce sujet étant donné que j'ai fait usage de pas mal de produits stupéfiants ces dernières années. Un comble pour un ancien gendarme mais les aléas de la vie sont parfois plein de surprises !

Les drogues sont classées en trois grandes familles. Elles ont des noms scientifique que j'ai oublié mais en gros ça donne celles qui excitent, celles qui anésthésient et les hallucinogènes. Etant très branché techno, j'ai suivi un chemin somme toute classique qui m'a fait commencer par les boites de nuit avant de rapidement m'attaquer aux teufs ou free (rave) partys. Je me rappelle avant mes 18 ans j'étais encore tout propre, ne buvant ni ne fumant... Aujourd'hui ça a un peu changé sauf que je ne fume pas - à part un joint de temps en temps si l'occasion se présente - et que je ne bois que pendant les fêtes. En revanche la drogue a fait son apparition dans ma vie jusqu'à ce que je rencontre ma copine qui accepte tout chez moi sauf ça. Je n'ai donc pas droit à l'erreur... Néanmoins j'ai pu goûter à pas mal de choses et voici ce qu'il en ressort :

* cannabis & herbe : selon leur qualité, les effets peuvent être plus ou moins longs à se faire sentir. Au final grande relaxation, apaisement voire somnolence. On sourit à tout très connement. Peace and love. En devenant accro on finit par perdre dynamisme, motivation, enthousiasme...

* ecstasy : les petits cachets magiques. Comme ceux qu'on voit dans les 3 Frères . Le hic c'est qu'il en existe plusieurs milliers de différents. Certains ne font rien, d'autres sont des bombes à retardement. Je suis tombé sur plus de mauvais que de bons mais en revanche quand la qualité est au rendez-vous quel pied. Ca m'arrive encore d'y repenser et figurez-vous que j'aimerais bien recommencer... Mon meilleur souvenir d'ecstasy c'est pendant le Teknival du Larzac en 2003. Les dernières que j'ai touchées le samedi soir m'ont achevé. Je ne sais pas si ce sont elles vraiment ou le cumul de tout ce que j'ai gobé avant mais ça a fait de l'effet. J'avais perdu tous mes potes mais qu'importe je m'en étais fait d'autres ! Je ne sais pas quelle heure il était... 3 heures, 4 heures ?? J'étais devant un énorme mur de son, juste devant la tête dans le caisson donc ! Tout à coup, c'est indescriptible, j'ai eu "la" montée. J'ai été obligé de rabattre ma capuche sur ma tête tellement ça m'a déboité la machoire. J'ai fermé les yeux, à moitié pris de spasmes et j'ai eu la sensation que mon esprit décollait littéralement de mon corps. J'avais l'impression d'être dans une fusée qui montait vers le ciel tandis que la musique m'enveloppait. Ha cette musique ! Vous ne pouvez pas imaginer le pied que c'est de l'entendre dans ces moments-là ! La basse qui vient profondément vous secouer la poitrine accentue davantage encore la sensation de bien-être. Et puis l'effet passe et il ne reste plus qu'une énorme énergie à jeter dans la danse et la musique. C'est le moment de se déchainer et de hurler des " Allleeeez ! ". C'est le moment où vous aimez tout le monde et en particulier vos potes. Hallucinant ! Vous vous retrouvez à faire des déclarations d'amour à vos copaines et copines, un bras passé autour de leur épaule. Et eux de faire la même chose ! Ha qu'on se sent bien ! A cet instant vous pouvez vous croire normal mais il n'en est rien. J'ai une copine qui m'a pris en photo à une teuf un jour dans cet état et c'est assez flippant. J'ai dit : " c'est moi ça ?" J'avais les yeux exorbités... Mais grands ouverts, vraiment ! Et la machoire... Aie, aie, aie la machoire... La supérieure à gauche et l'inférieur complètement à droite... L'ecsta agit sur les dents. J'ai un copain qui se met à grincer des dents. Une copine qui comme moi ne peut même plus articuler tellement elle a les dents de traviole. Au final ça fait super mal car on se cripse vraiment sur la machoire au point de ne plus arriver à desserrer. Et quand les effets de l'ecsta disparaissent c'est encore pire... Le mal être de la descente est proportionnelle au plaisir de la montée. Vous regardez autour de vous perdu, apeuré. Vous avez l'impression que le premier qui vous regarde vous en veut. Vous cherchez à vous cacher, emprisonné dans l'étroitesse sombre de vos noires pensées. C'est la paranoïa qui vous ronge. C'est terrible et ça peut durer des jours fonction de ce que vous avez pris...

* la cocaïne : la C, la drogue des riches. Son prix a sacrément baissé mais c'est encore de l'ordre du 80 euros le gramme. C'est très à la mode en ce moment dans les milieux étudiants. Ca pourrait même devenir aussi banal d'en prendre que de fumer de l'herbe... La bonne coke vous met la patate. Elle vous colle un magistral coup de pied au cul et vous anime d'un furieux désir de bouger et de faire la fête. C'est une vraie pile qui peut durer longtemps. Un exemple : le cousin Dady dans Chat Noir, Chat Blanc ! Une scène anthologique : quand il est à gesticuler et à danser avec ses poings devant lui alors que le grand père est mort pendant le mariage ! La "C" c'est de la motivation en boite pour les soirées qui peinent à démarrer.

* le speed : de la poudre comme la cocaïne. Mais c'est moins cher, de l'ordre de 30 euros le gramme et presque aussi efficace. Certes c'est moins raffiné, moins snob que la C mais putain ça marche ! Le hic avec le speed c'est qu'on a tendance à en prendre beaucoup à la fois. J'ai souvenir d'une teuf où j'ai du enchainer près de 50 traces... Certes ça vous fait tenir debout longtemps mais quand ça s'arrête et que, surtout, la fatigue physique ( qui elle ne disparait jamais je précise ) reprend le dessus, c'est le drame. Car le corps veut se reposer, tandis que le cerveau est au taquet. Ca veut dire que même couché avec l'envie de dormir, non seulement vous ne pouvez pas mais en plus vous êtes agité de convulsions avec un rythme cardiaque dangereusement élévé. Vous vous tournez à droite, à gauche... A un moment vous sombrez dans le sommeil et vous en êtes tiré violemment par un spasme. Insupportable.

* la kétamine : la kéta... comme on dit dans le milieu des teufs, en prendre mène à la kéta-strophe ! C'est effectivement le dérivé d'un anésthésiant pour chevaux. Je vous laisse imaginer ce que ça fait. J'en ai pris deux fois. La première fois c'était l'hiver à Chamrousse pendant la saison. Fin de nuit passablement éméché, un pote nous sort " hé j'ai de la kéta mais elle est pas forte !"... Ah bah fais péter ! On va tirer notre trace dans la voiture et on revient au bar... Les minutes passent, rien. Et puis d'un coup je vois mes potes se décomposer sur place. Moi j'avais rien. Je me disais " c'est nul ce truc !". Soudain j'ai senti mon cerveau se couper en deux, comme dans Ken le Survivant quand le gars il découpe les gens avec le mouvement de ses mains... Je m'en rappelle j'étais debout sur une table en train de danser et il a fallu que j'en descende, perdant l'équilibre très rapidement. Au final on s'est retrouvé tous les trois dehors à 3h du matin, en tee-shirt au milieu de la neige, assis à rigoler comme des connards en ayant à moitié des hallus... La seconde fois c'était au tekos du Larzac (encore). Des mecs sont arrivés pour nous en proposer. Comme on dit jamais non, en avant la marmotte ! Je tire ma trace à l'arrière d'une voiture. Et celle là était vraiment forte. A peine je l'avais sniffé qu'en quelques secondes elle arrivait au cerveau et je me revois me dire " faut que je sorte, vite, vite ." J'ai à peine eu le temps de sortir que j'étais déjà plus moi. Perte d'équilibre carabinée. Je m'écroulais sur le capot de la voiture et commençais à faire de la brasse dessus en hurlant de rire. Voulant me relever je retombe illico. Impossible de me tenir debout. Un pote kétaminé lui aussi a voulu m'aider... Je vous laisse deviner la suite : on était dans une pente et on a roulé ensemble sur vingt mètres en se marrant comme des connards. Au passage je lui ai collé un coup de pied sans m'en rendre compte et c'est que le lendemain que voyant la trace sur sa tête j'ai fait " putain qu'est-ce qui t'est arrivé ?"... Ce à quoi j'ai appris que c'était moi ! Désolé !

* L.S.D., champignons hallucinogènes : alors là ce fut une expérience hallucinante c'est le cas de le dire... Des potes avaient été faire une récolte de psylocibes dans les Pyrénées, en Ariège et étaient revenus à Grenoble avec quelques 3.000 champis... Après en avoir vendus pas mal, on a décidé de garder le reste pour nous lors d'une fête à Chamrousse l'été. Comme souvent on a été dehors faire un feu, avec l'alcool, le shit et les champis. Ils étaient conditionnés par paquet d'environ 25... Je me suis tapé cinq paquets ! J'en ai d'abord pris un : rien. Un deuxième : toujours rien. Alors j'en prends un troisième : je commence à me sentir étrange mais bon, rien de transcendant. J'en bouffe donc un quatrième et dans la foulée un pote me file le sien. Les effets sont arrivés d'un coup ! Déjà j'ai décidé de partir me promener tout seul. Je suis donc allé cahin-caha vers le caravaneige déserté l'été. Là ça a été le délire total. Le contrôle de mes sens m'a échappé littéralement. Devant mes yeux il n'y avait plus que des formes psychédéliques qui flashaient : des losanges, des spirales jaunes, oranges qui clignotaient... Je voyais tout sous la forme de pixels de tailles variables. Impossible de me repérer dans l'espace : je tendais les mains devant moi pour toucher la caravane que je croyais à un mètre mais qui était en réalité... à dix ! J'ai finalement réussi à entrer dans l'une d'elle, abandonnée et ruinée et je me suis écroulé dedans à me tortiller sur le sol. Je voyais tout blanc puis tout noir, puis d'une autre couleur encore... Les sons étaient distordus... J'ai commencé à avoir peur vraiment au fond de moi. J'ai senti une vague de vieilles terreurs remonter à la surface et me déborder. J'ai commencé à pleurer je me souviens très bien. D'un coup j'ai été malheureux vous imaginez pas. Dans un geste désespéré j'ai voulu appeler chez elle la copine d'un de mes amis qui était resté au feu lui. J'ai fait le numéro et j'ai raccroché. J'ai eu un moment de lucidité où je me suis dit qu'il ne fallait pas que je fasse ça. Plus tard, ayant la présentation du numéro, elle me demandera pourquoi je l'ai appelée en plein milieu de la nuit... Et puis les effets ont commencé à s'effacer petit à petit. Les couleurs bleues-grises de la nuit se sont maintenues devant mes yeux, les sons se sont fait plus clairs tandis que je reprenais conscience de mon environnement. Fin du voyage. Je suis retourné près du feu et j'ai vu que certains de mes potes étaient encore dans leur trip. L'un d'eux marchait autour du feu en psalmodiant des paroles inintelligibles. Je me rappelle de son regard fantômatique totalement perdu dans le vide et ça m'a effrayé. Je me suis dit que je venais d'être pareil... Une autre fois, j'avais pris un carton de LSD et j'ai voulu dormir après. Bah impossible : dans le miroir de mes pensées se formait en permanence un tunnel qui défilait à toute vitesse et dans lequel se créait des formes que je ne maitrisais pas. Epuisant...

* Voilà ce que je peux dire de mes principales expériences dans le domaine. J'ai touché à d'autres trucs mais mineurs et donc sans intérêt à décrire ici car les effets sont assez similaires à ce que j'ai déjà décrit. Je n'ai jamais touché à l'héroïne, trop marqué par Requiem for a Dream et dégouté par les seringues bien que l'héro puisse se prendre en traces aussi. Dans l'ensemble mes souvenirs de drogues sont bons dans la mesure où je n'en ai jamais été dépendant. On ne courait pas après. Y'en a tant mieux, y'en a pas, tant pis. Ca ne nous a jamais empêché de faire la fête et de rigoler quand même. Disons que c'était une cerise sur le gâteau qui donne aujourd'hui lui à des souvenirs de franches déconnades. Dans l'ensemble mes bad trips ont été rares par rapport à tous les bons moments que j'ai passé. Aussi, n'en déplaise à ma copine qui ne veut pas en entendre parler, je relativiserais beaucoup quant à la drogue. Il est clair que la prise de produits stupéfiants n'est pas exempte de séquelles et j'ai déjà vu un mec crever d'overdose en plein milieu d'une teuf. Je me suis déjà retrouvé moi-même dans des états pitoyables, à quasiment me faire piétiner car j'étais tombé par terre... Mais quand je repense à ces moments fugitifs d'osmose totale avec les éléments, j'avoue que je serais prêt à recommencer...

Dav, toxico repenti
aleister.c
   Posté le 05-11-2005 à 19:39:54   

a mon tour de partager mon experience de toxico...

vu qu'on a pas encore parlé d'héroine, je me lance sur le sujet , bien que mon experience soit tres restreinte...

c'est au cours de l'un de mes voyages en asie que j'ai eu l'occasion de gouter ce produit.

en fait, je l'avais déja croisé plusieurs fois, ici, en france, mais je connais le pouvoir hautement addictif de ce produit et je m'en suis d'autant plus tenu a l'écart que je ne me considère pas comme quelqu'un de tres fort psychologiquement, j'avais tres peur d'en tomber trop vite accro...

la-bas, ce fut un "ami" ou connaissance qui arrivait dans le sud de la thailande, région ou l'on ne produit pas d'opium (précurseur de l'héroine) avec une petite dose d'héro qu'il ramenait de son voyage dans le nord du pays... il avait juste de quoi nous en faire profiter pour une soirée, pas plus, et je me trouvais entouré de bon potes, j'ai donc décidé de risquer l'experience...

l'héroine se sniffe ou s'injecte en intra-veineuse, mais elle peut aussi se fumer, c'est ainsi, a l'aide d'un "bong" ou pipe a eau en bambou que nous l'avons consommé....

ma première impression fut l'étonnement face a la quantité ridicule de poudre qu'ils utilisaient pour préparer une dose, et une légère frustration ou énervement en voyant qu'ils me réservaient a peine la moitié de ce qu'ils prenaient pour eux, du volume d'une petite cendre de cigarette, d'un grain de sable, rien koi!!!

"calme toi" m'ont-ils répondus, nous avons tous déja consommé de l'héro, et avons donc besoin d'une dose supérieure a toi, c'est la première fois, ne t'inquiète pas ca suffira amplement!

et c'est un fait que ça m'a fait de l'effet, c'est incroyablement relaxant, on se sens bien dans sa peau, bien dans sa tête... et j'ai envie de dire, c'est tout!

je me suis dit sur le moment, "je préfère de loin fumer un joint, on délire plus, il y a une sensation de flottement, de rentrer dans la moquette, etc... avec l'héroine, rien de tout cela, on est juste "bien"

mais on est TRES bien, je pouvais être assi sur un caillou pointu et m'y sentir parfaitement a l'aise, ne pas ressentir une seconde le besoin de bouger...
on se sens aussi merveilleusement intelligent, nous avons discuté toute la nuit de plein de choses et j'avais le sentiment de ne dire que des choses sensées et extrèmement pertinentes, complètement a l'opposé du sentiment paranoiaque qu'un excès de cannabis peut induire
je me sentait "posé" calme, à ma place, tout allais pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles et si je devais exprimer un souhait, c'était seulement d'en reprendre pour accentuer cet état... je voyais déja le danger se pointeret j'ai ressenti cette envie tres fortement a plusieurs reprises dans la soirée (faut dire que je suis plutot sensible a ce genre de choses)

une autre chose qui m'a marquée, c'est que j'en ressentais encore les effets le lendemain soir... un ouvrage médical sur le sujet m'a confirmé ceci, l'héroine reste tres longtemps dans le sang avant d'être évacuée...

pour terminer sur ce sujet, quelque-chose que j'ai lu, dans le même ouvrage (le dictionnaire des drogues, toxicomanies et dépendances) c'est qu'une grande partie des overdoses ne sont pas de vraies overdoses, la personne prend une forte quantité d'héroine une soirée, puis le lendemain soir se met a boire de l'alcool, les effets de l'héroines sont bien moins présent mais le produit est toujours la et il ne fait pas bon ménage avec l'alcool... sans être trop moraliste, précisons que ce type de problème se traite differement d'une vraie overdose, d'ou la nécessité de l'aide d'un médecin qualifié, et de lui dire tout ce que l'on sait a ce sujet...
ceci dis je ne vous souhaite pas d'être confronté a ce type de problème...

autre produit de la même famille: l'opium

l'opium n'est rien d'autre que la sève du pavot récoltée sur le fruit encore vert et mise a sécher
ça donne une pâte noiratre, tres visqueuse et difficile a manipuler, que l'on peut ingérer ou fumer
en ingestion en petite quantité, c'est une médecine géniale qui soigne entre autres choses des mal aux ventres issus de tourista carabinées, il semble que les germes à l'origine du malaise soient "détruit" par l'opium, en tout cas j'aivu plusieurs personnes tres malades être soignée en une journée et une seule prise...

j'en ai fumé, 6 mois après mon experience a l'héroine, lors de mon voyage dans le nord du laos
après une longue et épuisante journée en bussur une piste a peine praticable en 4*4, je débarque, a la tombée de la nuit dans la ville de luang nam tha, région de production du fameux "triangle d'or"
hélas, il est déja tard, la pluspard des laotiens sont déja rentré chez eux et je doit renoncer a trouver de quoi me faire un pétard, pas grave, on verra demain...

mais voila que dans mon hotel réside un autre français qui me dépanne d'un peux d'herbe et me propose de gouter à l'opium local...
hmm je suis tres fatigué par ma journée de voyage mais bon, fumons ensemble un joint vite fait et ensuite je file au lit

et nous avons fumés 2 pets d'herbe, 3 d'opium et le soleil s'est levé!
aussi simplement que ça, je n'ai pas vu le temps passer!
la encore, j'ai eu ce sentiment d'être posé, relaxé, intelligent et pertinent au cours de la discussion... j'en ai fumé pendant une semaine, puis ai décidé de quitter cet endroit avant que je tombe vraiment accros, direction le sud du pays...

la première, même les 2 remières journées se sont passées sans problème, (je devais en avoir encore dans les veines) mais la troisième fut assez difficile, je ne pensais qu'a l'opium, je me sent&ais tres mal dans ma peau, physiquement avec de légères douleurs ou une sorte d'inconfort au niveau du ventre... et j'ai pensé tres sérieusement à faire le chemin inverse pour pouvoir en fumer a nouveau....(tres sensible je vous disait)
bon, 36 heures dans des bus inconfortables ça m'a refroidit et je n'étais pas encore assez accros pour perdre le controle de moi même mais ça m'a montré l'incroyable pouvoir que ces produits peuvent avoir sur la conscience et la faculté de décision... j'imagine qu'un habitué de plusieurs moi doit vraiment souffrir le martyre pour décrocher, je souhaite ne jamais connaitre une telle experience, la mienne me suffit amplement!

bon, j'ai des choses a faire, mais je reviendrai bientot pour vous faire part de mes autres experiences, psylo, lsd, datura, qui d'un point de vue "recherche spirituelles" sont bien plus interessantes...

rico, qui joue parfois avec le feu
aleister.c
   Posté le 06-11-2005 à 19:18:25   

bon, comme promis me revoila, pour parler de champignos hallucinogènes cette fois-ci!

d'abord une petite définition: que ce soit les champignons, le L.S.D. le peyotl, le san-pedro et d'autres que j'oublie, l'un des termes consacré est "drogue psychédélique"

cela vient du grec psyché ou psychos , l'esprit
et de delos, révéler

un psychédélique est donc quelque chose qui révèle l'esprit, cette définition est a l'opposé de celle d'hallucinogène (qui génère des hallucinations) puisqu'une hallucination est une perception de quelque-chose qui n'existe pas

alors voila l'une de mes experience sous champignons du genre psylocibes semilanceata (ceux de la chanson de billy ze kick, "mangez-moi!"

au démarage, il s'est passé a peu près la même chose que pour solomon kane: j'en ai pris 50 en infusion, puis, comme il ne se passait toujours rien au bout d'une heure et demi, j'en ai repris, puis repris encore, jusqu'a consommer toute ma récolte ce qui fait un peux plus de 200 champis...

précisons que c'etait un soir de pleine lune, en novembre 1997 et que j'etais seul dans mon petit apart en région parisienne, j'étais a l'époque étudiant en génétique à orsay.

j'étais ce jour là vaguement dépressif, j'insiste sur le vaguement car mon experience n'a rien d'une tentative de suicide, j'avais le sentiment diffus que je devais prendre ces champignons, et ensuite aller dans la foret pour pratiquer une cérémonie magique bien qu'a l'époque je ne connaissait presque rien de ce domaine...
l'impression que "on" , "quelque-chose", ou "quelqu'un" attendait cela de moi...

donc 4 heures après avoir ingurgité les 50 premiers champis, ne ressentant toujours aucun effet, je décide de me coucher, j'ai du en fait me tromper et récolter des champis anodins... (notez au passage que je suis alors en train de lacher-prise...)
je met un C.D. de trance dans ma chaine, eiteint la lumière et me couche.

je me relaxe bien sur le premier morceau, puis tout commence avec le second, je me redresse d'un bon dans mon lit, me met a danser comme un fou dans mon lit, tout seul, et suis mort de rire de me voir ainsi, je trouve cela completement absurde et pourtant je danse quand-même, et ça me fait rire a m'en faire mal au ventre, je fini par réaliser que c'est les champis qui commencent a agir...

puis je me souviens de tous ces témoignages d'hallucination visuelles, j'observe ma chambre mais tout m'apparait normal, je décide alors de me plaquer les mains sur les yeux pour être dans le noir total et la c'est parti!

la très fameuse spirale fait son apparition, j'ai le sentiment de voler au milieu d'elle, ses formes géométriques et ses multiples couleurs, tres vives, me semblent dictées par la musique et en même temps j'ai le controle total de son apparence, je ne sais pas trop comment expliquer ce paradoxe...
je pouvais décider de la couleur dominante de la spirale, des formes géométriques qui la constituaient, changer cela a tout moment (et je l'ai fait) mais dans le même temps, tout ceci devais obligatoirement être en parfais accord avec la musique
je pouvais aussi provoquer un arret sur image et j'aurai pu, si je l'avais vraiment voulu, dessiner a l'identique ce que je voyais, sautant ainsi de la vision à la réalité

les sensations se sont faites de plus en plus fortes, et je me suis dis que ce que je ressentai était la montée provoquée par les 50 premiers champignons, les autres allaient bientot suivre...

j'ai voulu me déplacer et j'ai eu le sentiment que je ne pourrais pas marcher normalement, j'était bien trop défoncé pour ça, j'ai donc rampé jusqu'a un siège et je m'y suis hissé.

une idée légèrement angoissante a alors surgit dans mon esprit: peut-être en avais-je trop pris et peut-être allais-je mourir bientot d'une overdose

bizarrement, c'est mon état dépressif qui m'a alors sauvé du bad-trip: je me contrefichais de mourir ou non, voir même d'en réchapper mais de me retrouver a l'état de légume, la seule chose importante était de pouvoir aller dans la forêt pour y faire le rituel magique en temps et heure...
j'ai pensé que 200 champis représentaient trop d'énergie pour ce que je pouvais... accumuler, ou diriger... il fallait donc que je relibère de l'énergie en la redonnant a l'univers.... comment faire?

la solution a surgit comme une évidence gravée au fond de moi: j'ai tendu le bras (gauche si ça à une importance pour quelqu'un, je suis gaucher) et j'ai vu dans l'obscurité de ma chambre, des cones bleutés au bout de mes doigts, et une sensation de fourmillement dans le bras
l'impression que de l'électricité circulait dans mon bras pour sortir par ma main et se déverser dans l'univers...
encore aujourd'hui, je classe à part cette vision, que je ne considère pas comme une hallucination...mais comment pourais-je le prouver?

j'ai eu ensuite la certitude que je devais d'abord me doucher (ah cette sensation hyper sensuelle de l'eau chaude et du savon, un pur trip!!! pas sexuel mais presque, sensuel est le meilleur mot que j'ai trouvé pour la décrire)
ça m'a amusé quand, récemment, en lisant le livre des ombres de gardner, j'ai vu qu'il insistai sur la necessité d'une hygiène corporelle irréprochable, a l'époque je n'avais lu cela nulle part, et pourtant c'etait comme si quelque-chose en moi savait exactement ce qu'il fallait faire

j'ai alors rassemblé quelques affaires qui pensais-je allait se révéler utile, une légère confudion m'a envahi, comme si se supperposaient mon instinct et des idées conscientes, par exemple, j'ai pris un canif en penssant que j'allais devoir me couper pour offrir une goutte de sang a un arbre, chose que finalement je n'ai pas faite....

donc un canif, un gobelet (qui n'a absolument pas servi) une bonne poignée de bougies, un briquet et des allumettes, mon poncho sur le dos et c'est parti pour la forêt

j'avais repéré le lieu auparavant, un arbre tres imposant entouré d'un cercle presque parfait d'autres arbres, et une souche au milieu de ça.
j'ai allumé une bougie sur cette souche, avec une allumette car j'avais le sentiment que c'etait mieux ainsi, et j'ai allumé toutes les autres bougies sur cete première bougie, je pensais qu'il était nécéssaire que les flammes proviennent toute de la même énergie originelle...

puis, en tournant toujours dans le même sens, j'ai disposé un cercle de bougies aux pieds des arbres en cercle, puis un second cercle de bougie autour du tronc de l'arbre principal.

je me suis alors agenouillé au pied de l'arbre, j'ai du faire 2 ou 3 choses dont je ne me souvient plus, j'ai entre autres choses brandit mon canif a bout de braset eu la sensation inverse de precedemment, comme si de l'électricité était captée par la lame et descendait en moi le long de mes bras

je me suis ensuite recroquevillé, bras tendu et paumes apposées contre le tronc de l'arbre
j'ai alors eu la sensation que mes bras se prolongeaient pour pénétrer le tronc de l'arbre, s'infiltrer dans les branches, et de la se projeter bien au dela, tout autour de la terre
j'ai eu la sensation de pouvoir encercler la terre entre mes bras, que je pouvais, si je le désirai, serrer mes bras et la terre aurai alors explosé (je dis cela juste pour expliquer, je n'ai biensur pas ce genre de phantasme)
j'ai eu la vision, qui depuis me semble être récurente chez pas mal de gens, d'une toile énergétique, de couleur bleutée, qui encerclais la planète et qui connecte tout ce qui "est" , aussi bien les choses vivantes, animaux, plantes etc' que les choses considérées comme "mortes" tels qu'une table ou un caillou

la encore, une "présence" ou plus exactement une "conscience" exterieure a moi s'est fait ressentir, ce truc attendai de moi que je fasse des choses
j'ai eu l'impression de déplacer de l'énergie le long de la toile, d'en prendre a un endroit pour la déposer a un autre, et l'idée que cette énergie pouvait se traduire pour certains êtres humains par des rêves ou par des idées qui surgiraient dans leur esprit, je me suis demandé si je pouvais ainsi controller quelqu'un a distance, mais n'ai pas cherché a en obtenir de preuve, je faisait juste ce que ce "ON" attendai de moi
et j'ai eu comme la vision des conséquences de ce que je venais de faire: l'ile de manatthan en flamme, une vision presque apocalyptique mais que j'ai recu a ce moment comme un fait, sans rien ressentir de particulier, ni de soif de sang ni de peur ou de tristesse pour les gens qui souffraient, juste un fait, une information sans interprétation... il y a eu aussi un bateau qui devais provoquer une catastrophe, j'ai ulterieurement songé au titanic tout en me disant que c'etait absurde puisqu'il s'agit du passé et que ma vision me semblait orientée vers l'avenir...
et aussi un crash curieux d'avions au sol, curieux puisqu'un avion doit voler pour se crasher mais bon, c'est ce que j'ai vu...

puis j'ai commencé a me sentir mal a l'aise, je me suis serieusement demandé ce que pouvais être ce "on", qui commandait mes action et à qui j'obeissai aveuglément, etais-ce DIEU? le diable? un ange ou archange? un sorcier tres puissant mais bien humain qui controle cette dimension magique? ou un groupe de sorcier, un société secrete impliquée dans la magie?

je n'ai a ce jours toujours pas obtenu de réponse satisfaisante a cette question, je me demande donc aussi si mes actions ont été bénéfique ou maléfique, je nage en plein doute à ce sujet mais j'ai appris a vivre avec.... au minimum j'ai appris a ne pas me laisser deborder par les doutes... quoique, je n'ai plus refais ce type de ceremonie magique, j'attend des reponses avant de recommencer....

c'est, je crois, lorsque j'ai clairement formulée la question "qui es-tu? qui est ce "on" que ma vision s'est arretée, j'etais à nouveau au pied de l'arbre, les bougies a moitié consumée continuaient de bruler, j'avais aussi l'impression d'avoir l'esprit clair, bien que fatigué, je n'etais plus sous influence des champis... j'ai rangé mes petites affaires, étteint toutes les bougies et je suis rentré chez moi, je me suis couché et j'ai dormi correctement, ce que je trouve maintenant curieux puisque j'ai fais depuis d'autres experiences sous champis, et que la redescente s'est toujours avérée longue et difficile, avec une grande fatigue physique mais une agitation intelectuelle qui m'empeche toujours de dormir


et puis il y a eu ce naufrage du petrolier erika , mon nom est eric...
les attentats du 11 septembre 2001 ou l'une de mes premières pensée fut "seulement ça? ç'est bien ce que j'ai vu sous champis mais c'etait plus grave dans ma vision, il s'est passé quelque-chose d'autre depuis"
et environ 15 jours apres le 11 septembre, un accident au sol, sur une piste d'un aeroport italien , ou un avion de ligne, un boeing je crois, a percuté un avion de tourisme... j'ai surveillé les infos a cette periode mais je n'ai pas eu d'explication sur cet accident

je me demande encore comment dois-je me situer face a ces évènements, est-ce que je n'ai fait que voir l'avenir? est-ce que c'est en partie moi qui ai provoqué cela? est-ce que ces évènements, en apparence dramatiques etaient necessaire pour provoquer des prises de consciences chez certains? est-ce moi qui ai minimisé ce qui s'est passé le 11 septembre?
voila, je n'ai toujours pas la réponse et je suis depuis extremement preplexe et méfiant face a toute manifestation d'ordre magique, je ne cesse de me dire, comme disait abraxas, que si j'etais le diable, je ne me présenterai surement pas aux humains en tant que diable (à l'exeption peut-être des membres de l'église luciferienne) mais plutot déguisé en sainte vierge ou en archange....

depuis, mes autres experiences aux drogues psychédeliques se sont déroulées sans que je fasse de choses du type rituel, il y a bien eu une fois ou je me suis vu, en vision (je savais que cela n'etait pas reel) comme un ange, avec des ailes dans le dos et une grande épée dans les mains, décapitant un serpent gigantesque c'est a peu pres tout

je dois reconnaitre que le moment ou les effets commencent a se faire sentir, ce qu'on appelle la "montée" est absolument délicieux, c'est ce qui m'a poussé à en reprendre

le L.S.D. m'a procuré des sensation similaires, mais le trip m'a semblé plus "intellectuel", plus cantonné au cerveau avec moins de sensations physiques... pour le peyotl et le san pedro (des cactus mexicains) je n'ai pas essayé et ne peut donc rien en dire, mais la littérature me suggère que cela provoque des experiences similaires...

a bientot pour vous parler cette fois de datura, que je déconseille très fortement a tout le monde!

rico, qui cherche la voie vers la liberté
aleister.c
   Posté le 07-11-2005 à 11:58:16   

parlons donc de datura, depuis le temps que je vous le promet, je vous préviens ça risque d'être bien plus court (désolé solomon)

la datura est une plante de la famille des solanées ou solanacées

cette famille contient aussi la mandragore, la jusquiame, la belladonne mais aussi des plantes plus courantes telles que la tomate et la pomme de terre, en passant, ne vous amusez pas à faire des épinards avec les feuilles de patates, c'est toxique!

je précise aussi aux aprentis sorcier que mandragore, datura, jusquiame et belladonne contiennent de puissants alcaloides ( atropine et hyosciamine pour les plus importants) et que leur consommation peut se révéler mortelle si le dosage est trop fort

je savais déja cela quand j'ai voulu tenter l'experience, je me suis donc documenté sur le sujet pour constater que chez le datura, c'est la feuille qui semble la moins "forte" la moins dosée dans ces alcaloides, c'est donc la feuille que j'ai choisit de consommer

j'ai préparé une infusion que j'ai partagée avec quelques copains volontaires, en pseudo-chaman accompli, j'en ai cependant consommé 3 fois plus qu'eux
la encore, il s'est passé le même délire qu'au cours de ma prise de champign ons, j'ai attendu les effets avec impatience et rien ne s'est produit, environ 3 heures plus tard, tout le monde est rentré chez soi et je me suis couché.... c'est la que tout a commencé.

je me suis allongé sur le lit et la sensation d'être allongé m'est apparue extremement désagréable, inconfortable.... je me suis donc relevé
et la sentation d'être debout etait encore plus inconfortable que d'être allongé! je me suis donc rallongé, puis relevé, puis j'ai essayé la position assise, de pire en pire, j'était physiquement mal dans ma peauje me souviens aussi m'ettre tordu les mains l'une contre l'autre, j'avais un besoin compulsif de me tordre les doigts et d'entortiller mes jambes, a un moment l'idée m'a effleuré que ce corp était trop petit pour moi et que j'en cherchais la sortie, je vous promet que c'était l'enfer, la torture indéfinissable, je n'ai jamais connu un tel inconfort

ce n'etait pas de la douleur mais presque, en en parlant, j'essaye de me rappeler des entorses au genoux que j'ai pu avoir par le passé, ça fait horriblement mal, mais c'est localisé dans une jambe, tandis que dans mon experience au datura, c'etait de l'inconfort généralisé

et ma vision, mes idées devenaient de plus en plus noires...
j'ai tenté de m'allonger et de me relaxer en me disant "calme toi, ce que tu ressent n'est pas réel, tu es sous l'effet d'un toxique cela va s'estomper dans quelques heures, alors courage et sang froid...
ensuite tout devient tres flou, j'ai vaguement le souvenir de mon lit qui se referme sur moi, comme pour me manger
puis encore plus vaguement, l'impression d'etre agenouillé, recrocquevillé sur moi même en train de regarder a gauche...moi-même agenouillé et recroquevillé qui regardait moi-même a droite...
comme si j'existait en 2 endroit distinct au même moment et que ma consciense sautai de l'un a l'autre..... ensuite plus rien, désolé pour le suspense mais c'est ainsi
je me demande encore ce qui s'est passé, dans ma mémoire actuelle c'est juste comme si j'avais dormi d'un sommeil tres profond mais pas réparateur, je me suis réveillé fatigué le lendemain matin, mais "normal", sans avoir l'impression d'être en descente de quelque-chose

castaneda parle de datura dans certains de ses livres, il suggère que la vision noire indique que la datura n'est pas mon amie, dans le cas contraire la vision aurait été rouge....
il suggère aussi que la datura emène dans une réalité si différente de celle a laquelle nous sommes habitué que la mémoire ne peux pas sauter de l'une a l'autre, dans cet autre monde je n'avais aucun souvenir de ma vie d'ici, et dans ce monde présent, je n'ai aucun souvenir de mon experience au datura....
personellement, si c'est pour ne me rappeler de rien, je ne vois pas tres bien l'interet, ajouté au fait que j'en garde un super mauvais souvenir, je ne souhaite évidement pas recommencer et je déconseille activement cette plante a tout le monde....

ceci dis elle fait de tres jolies fleurs, j'aime beaucoup....

rico, apprenti sorcier
aleister.c
   Posté le 08-11-2005 à 12:08:35   

pour te répondre vite fait, glingal je pense effectivement qu'il y a un bon moment pour consommer une drogue, je dirais même que si c'est vraiment le bon moment, tu fera alors une experience tres profonde, tres intense, de type chamanique (comme ce que j'ai vécu en mangeant ces champignons, je n'en regrette rien) mais que si ce n'est pas le bon moment ce sera juste une "soirée défonce"

bon, ça peut être cool aussi, c clair qu'il y a une forte notion de plaisir dans beaucoup de ces produits, mais je crois que beaucoup d'entre nous ici recherchent autre chose....

comment savoir alors, que c'est le bon moment?
beaucoup ici, et surtout toi glingal, me semblent tres "sensibles" attentifs aux signes, ce genre de choses, c'est difficile a exprimer, mais le jours venu, il devrait y avoir quelque-chose a l'interieur de vous qui vous dise "vas-y, c'est ici et maintenantque tu doit le faire, et n'aie aucune crainte, tout ira bien"

pour les signes exterieurs, je pense qu'il doit y avoir un fort contact possible avec la nature... je n'envisage nullement de tenter un truc de ce genre dans une cave ou dans un immeuble de banlieue par exemple...
l'environnement est important, et les gens aussi... si il y a des personnes, dans l'assemblée, qui ne vous inspirent pas confiance pour une raison ou une autre, que vous connaissez peux et dont vous vous méfiez, ou qui vous inspirent un mauvais feeling, alors mieux vaut ne rien faire... il se pourrait fort bien que la personne suspecte ne tente strictement rien de "mal" mais votre mauvaise impression a elle seule suffirai a vous emmener dans un "bad-trip" qui est une experience des plus désagréable

enfin voila pour mes recommendations, enfin, en ce qui concerne le documentaire sur hayahuasca et iboga, c'est clair que j'aimerai bien le voir mais ce n'est pas non plus indispensable, merci bien de penser a moi, mais inutile de déplacer des montagnes pour me le faire parvenir, je sais maintenant qu'il existe, et si c'est mon destin de le voir, j'ai confiance, la vie saura me le faire parvenir un jours ou l'autre...

note que j'ai eu la possibilité de consommer de la D.M.T. qui me semble la drogue la plus fantastique et interessante (ce doit etre le principal composant de l'hayahuasca) mais j'ai décliné l'invitation car je ne me sentais pas pret.... il m'arrive, parfois, de savoir être sage....

rico, jeune padawan
Solomon Kane
   Posté le 08-11-2005 à 14:05:16   

Oui moi aussi je rajoute mon grain de sel rapidement. Dans mon entourage immédiat le fait de parler de drogue et de reconnaitre que j'ai aimé ça et que je serai prêt à en reprendre frise le sujet tabou. Mes parents l'ont très mal vécu, ma soeur était paniquée. Quant à ma copine, j'en parle même pas : si elle apprend que j'en ai repris ne serait-ce qu'une fois, c'est la clause de rupture sans appel. Pour elle, comme pour beaucoup, la drogue est mauvaise et dangereuse. Il n'y a que les voyous qui en prennent. On ne peut pas être quelqu'un de bien et en même temps prendre des drogues. Ce rejet absolu du dialogue et cette rigidité de pensée m'irritent profondément et je préfère ne plus aborder le sujet avec elle. N'aimant pas mentir, je m'efforce aujourd'hui de ne plus me créer d'occasion de toucher à la drogue. Pour ce faire, je m'interdis, à regret, toute visite chez mes copains du sud. Là bas je suis grillé par ma copine de suite.

Je suis d'accord avec les conseils d'Aleister concernant l'évaluation du moment opportun. L'entourage et la confiance sont essentiels. Je n'aurais pas commencé si ça avait été le premier venu qui m'aurait proposé. J'ai une très bonne copine qui avant de me connaitre, mes copains et moi, pleurait quand elle a vu des mecs prendre des produits la première fois. Et finalement, après nous avoir rencontré et constaté qu'on restait parfaitement sains d'esprit, voire même qu'on avait une mentalité bien meilleure que celle d'autres personnes prétendument irréprochables et strictes, elle a décidé de tenter le coup avec nous. Et c'est vrai que dans ce cas, sans me jeter de fleurs, je suis toujours derrière le cul de la personne. Je ne la perds jamais de vue. Je dis stop quand c'est le moment et rapatrie mon ouaille en sécurité quand ça se corse.

Par contre j'insiste bien sur le fait que tous les stupéfiants dérivés du LSD peuvent être traumatisants si le mental de la personne vit une période de faiblesse. Le LSD a la facheuse tendance de faire jaillir avec force nos angoisses et nos peurs. Si l'esprit n'est pas assez fort pour prendre du recul même sous l'effet de la drogue, il est littéralement dévoré par son côté obscur et là, c'est le début des bad trips. Il est conseillé d'être dans un état d'esprit tout à fait détendu, rigolard et serein pour en profiter à fond. La moindre contrariété, peur ou angoisse peut rendre l'expérience pénible. Personnellement je ne peux pas dire que j'ai chaque fois cherché l'expérience transcendantale. Je me rappelle de moments exceptionnels sous champis alors qu'on était dans un chalet en montagne et je suis sorti au milieu de la nuit m'allonger sur un muret pour regarder l'univers. Enorme. Mais j'ai aussi de très bons souvenirs totalement délirants lors de soirées défonce comme les appelle Aleister. Dans la mesure où il y a une osmose totale entre potes, c'est bonne humeur assurée ! Maintenant prendre de la drogue à longueur de temps pour dire qu'on en prend, ça c'est un mauvais choix... J'ai du mal à expliquer autour de moi qu'on peut ponctuellement consommer de la drogue sans être pour autant un toxicomane au sens propre du terme. Mais en général le mot drogue fait immédiatement dresser les poils de l'interlocuteur. Du coup, un peu comme pour l'ésotérisme, je n'en parle et n'en prends qu'avec des gens qui me comprennent !

Au fait Aleister, tu habites où ?

Dav
aleister.c
   Posté le 08-11-2005 à 15:03:54   

loool !

j'habite dans un pays producteur de champi! la ou un certain chanteur (dont j'ai oublié le nom) déclarait avoir trouvé les clefs du paradis....

la normandie donc, non loin de caen...

bon, je précise que j'habite chez ma môman et que ce n'est donc pas facile de recevoir du monde, ceci dis si tu compte vraiment passer je peux toujours m'aranger avec des potes, mais je me sens illico obligé de préciser (vu le contexte) que je ne compte pas reprendre de champis dans l'immédiat, j'ai d'abord quelques soucis perso a régler, mon célibat qui dure me pèse de plus en plus par exemple....

bien d'accord sur ta précision amenée au sujet de l'état d'esprit a avoir en ce qui concerne le L.S.D. et assimilé (j'y inclus donc les psychédéliques, champis, peyotl etc...)
j'ai coutume, a l'occasion, de décrire ces substances comme étant des "amplificateurs de réalités" (on est a l'opposé parfait de l'hallucinogène...)

si l'on se sens bien dans sa peau, que l'entourage convient bien etc, ce sera une experience merveilleuse
par contre si l'on a des problèmes, des pensées noires récurentes (comme par ex pour moi le fait de me dire que je suis pas foutu de me caser) ces pensées vont revenir à la charge lors de la prise de drogue et seront infiniment plus présentes, infiniment plus pressantes
, infiniment plus oppressantes .

je dis aussi souvent que les champignons ou le L.S.D. vous font l'effet que vous croyez qu'il vont vous faire... et génèrent les hallucinations ou visions que vous imaginez possible d'avoir.... d'ou le terme amplificateur de réalité...

toi seul, lecteur, sais ce que tu cache au plus profond de toi, et c'est ce truc enfouis qui risque de ressurgir pour te sauter a la face, être présent de manière qu'il sera impossible de l'occulter, et de telle façon que tu pensera aussi que tout ton entourage pourra le lire, dans tes pensées ou sur ton visage, si c'est quelque-chose d'obscur, je te raconte pas la parano.....

il y a aussi cet effet plus ou moins "emphatique" de transmission des pensées, je ne sait pas si c'est vraiment de la transmission de pensée ou simplement de la projection de son propre inconscient, le fait est que j'ai souvent eu l'impression de pouvoir deviner les pensées des gens, et l'impression qu'ils pouvaient faire de même sur moi...

ce peut être très marrant, et amener une grande complicité entre des personnes qui se connaissent déja bien, mais ce peut être aussi extremement angoissant; j'imagine, avec des gens que l'on connais moins et des pensées plutot négatives du genre "quelle sale gueule, j'aime pas untel, c'est débile d'agir ainsi" ou du genre pensées sexuelles refoulées.... "l'autre-là elle est trop bonne etc..."


mais il y a d'autres points que j'aimerais soulever...

tout d'abord, il me semble délicat de pousser trop loin ce genre de mises en garde, parce que cela suggère au novice que la drogue qu'il veux ou qu'il va prendre est tres dangeureuse... comme on vient de le voir, s'il pense que c'est dangeureux, cela le sera effectivement.... mais bon il faut bien le prévenir tout de même, faut savoir doser...

ensuite je me pose de vagues question au sujet de l'interet que l'on trouve a initier d'autres personnes
il y a certe l'élan généreux de vouloir partager quelque chose qui nous fut tres agréable
pour ma part et pour beaucoup je pense il n'y a pas ce truc malsain du dealer "je te donne la première dose gratis et comme tu aimera tu deviendra l'un de mes clients" ça te parait surement évident, solomon, mais je le dis quand-même car je sais que ça traine dans l'esprit de certaines personnes...

ensuite il y a , je pense, un élan du type "guru"
je rappelle MA définition du guru, je suis allé voyager en inde, et dans ce pays, un guru est un maitre spirituel, qui a autour de lui des élèves ou disciples... je ne le vois pas dans la logique "secte" ou il est entouré de personnes influencables et influencées dont il se fout

il y a dans la volonté d'initier d'autres personnes, quelque-chose comme ça, ça flatte notre égo, car de simple usager, nous montons au statut de proffesseur... ça reste généreux de vouloir éveiller d'autres personnes, de les initier a des experiences qui peuvent les aider a se connaitre elle-même, mais je suspècte que se cache derrière cela une tentation de pouvoir
lorsque je dis à un novice: tu va avoir des hallucinations qui peuvent prendre telle forme, tu va te sentir comme ça, tu va avoir envie de telle ou telle chose, tu va réagir de telle manière à la musique, aux gens etc... je suis en quelque sorte en train de modeler la réalité de SON experience, je projète MA réalité sur la sienne, j'exerce un pouvoir sur son esprit.... même si je le fais avec de bonnes intentions, nul doute que je le fais à travers MA perception de ce qui est bon ou mauvais pour lui, et de ce qui est réel ou non....

j'ai essayé de prendre soin des quelques personnes que j'ai initié aux champignons, tout d'abord en leur posant la question suivante: "êtes vous bien sur de me faire confiance?" puis en enchainant directement, je ne veux pas de réponse parce que si tu n'a pas confiance, peut-être n'osera-tu pas me le dire, donne simplement la réponse à toi même, et le jours venu, viens me voir, ou ne viens pas....

et ensuite de préciser que ce que je disais était fondé sur mon experience personnelle, et que pour eux ce pourrais bien être très différent.... d'une manière très générale, si tu le sens bien, c'est que tout se passera bien , donc pas d'inquiétude!

sinon, je termine rapidement avec quelques précisions concernant mon changement d'adresse prochain, n'arrivant pas a retrouver du travail je me suis décidé ce matin a m'inscrire aux assedic, et il se pourrais bien que je reparte très vite...

donc dans le cas d'une visite en asie, tout d'abord, contatctez-moi par le net: chaman_rico@rediff.com

ensuite pour les plus aventuriers, je me cacherai soit sur les iles du sud laos, nommées sii phan done, sur place, allez a l'ile de don det, puis cherchez des renseignement sur le blanc nommé rico au restaurant qui se trouve juste a coté du pont entre don det et don khone... c'est tout petit donc vous dvriez me trouver assez vite

et si je ne suis pas là, je serais alors sur l'ile de koh lanta , en thailande, prendre le train de bangkok jusqu'a trang ou un bus jusqu'a krabi, et ensuite prendre un taxi pour koh lanta (un bac assure la traversée du taxi) puis demander au taxi de vous emener a l'hotel "atcha hut" sur klong nin beach... c'est la que je me cache, accompagné de la princesse tripée et d'une bande de freaks....

et pour ceux qui traineront, j'ai fermement l'intention de me trouver a allahabad, en inde, pour la prochaine kumba-mela qui se déroulera en janvier 2013 (donc juste après la prochaine fin du monde que nous raterons encore j'en suis certain ) mais la, ça sera plus tendu pour se retrouver vu qu'il y aura certainement plusieurs millions de pelerins.... mais faut y croire, provoquons le destin et les signes jalonnerons notre chemin pour nous guider vers la lumière hein?

rico, qui n'est pas un ex toxico, mais seulement dans un break prolongé....
kAzIm
   Posté le 08-11-2005 à 19:47:50   

Hé hé bon ben à moi de parler de mes experiences en toxicologisme.

Au niveau des ecstas je me suis tout à fait retrouvé dans la description de Solomon (qui m'a bien fait rigoler d'ailleurs ) et je pense qu'il a très bien décrit ce que peut faire ressentir ce produit.
ça peut être vraiment une bonne expérience mais comme tout faut pas abuser.
Ma première expérience avec le truc s'est très mal passée car j'ai été vite tenté d'en reprendre au cours de la même soirée ce qui m'a valu de très très mal dormir.. Y Aller donc molo surtout les 1ères fois. Fumer du $hit ou boire un peu d'alcool peut aider à se calmer.. Je précise pour ceux qui seraient tenter d'essayer que cette drogue ne sert à rien si ya pas de la bonne musique (celle que vous aimez) à fort volume pas loin. Enfin, à part en soirée personnelement je vois pas l'intérêt..


la cocaïne : Pour moi c'est la drogue à laquelle je réagis le moins. A part la sensation d'être en forme et d'avoir les idées claires je vois pas trop quoi rajouter dessus. Si, en fait c'est pas un hasard si elle se retrouve dans les milieux intellectuels. Au dire de certains potes elle permet d'être très créatif : tu as plein d'idées qui t'arrivent en même temps par une fenêtre et plein qui ressortent par une autre.. tu deviens plus intelligent et, sans faire de généralité, ce n'est pas un hasard si elle a cartonné dès les année 60 dans les milieux artistiques ou dans les jobs à forte pression..

le speed : yeap, le truc qui te fait pas dormir pendant 3 jours..

la kéta, kétaspirine : Plus que les autres drogue à ne pas consommer avec de l'alcool, c'est chimique ça va pas ensemble, comme le baileys..
ça peut bloquer le cerveau
Découvert y'a pas très longtemps c'est la drogue qui me
fait le plus penser à la méditation. Prise dans ce genre de délire ça peut vraiment permettre des choses étonnantes (enfin en ce qui me concerne). Comme c'est un anesthésiant on ne sens plus du tout son corps... on entre dans une autre conception des choses. Pour moi c'est très aérien comme sensations.. ce qui m'a valu de marcher comme un robot.. tu as vraiment du mal à coordonner tes muscles.
En soirée, ça peut être marrant,
je me suis déjà "vu de haut" , assez impressionnant
ou
je marchais et ma vision était saccadée genre une image par 1/2 seconde..
ou encore
je marchais et j'avais vraiment l'impression d'avancer dans du chewing gum, comme si mes jambes étaient de la matière visqueuse qui se confondait avec le sol.. c'est vraiment très dur de marcher droit avec ça.. lol
Pourtant pour moi tu restes très lucide même si tu as des idées que tu n'aurais pas eu avant, c'est un truc inventif, conceptuel..

En dehors de ça c'est aussi la drogue qui m'a fait vivre l'expèrience la plus mystique qui me soit jamais arrivé..
la petite histoire : on était au Maroc cet été et on revenait d'un festival Transe avec ma copine. Il nous restait un peu de ce produit et une après midi on est allé sur une très belle plage vers Essaouira. Le genre de plage déserte, très grande avec du sable fin, des rochers taillés par l'eau... paysage magnifique.
On a pris le truc et 1/4h après je suis allé dans l'eau, jusqu'au bassin. Le soleil tapait bien fort juste au-dessus de ma tête devant moi.
D'un coup je ressenti une impression de force et d'harmonie divine, de fusion avec la nature, de calme, de rayonnement en moi et de don entier de ma personne.
Tout était très lumineux, l'horizon presque blanc et la mer refletait les rayons du soleil avec une étonnante clarté. Je ressentais les vagues.
Je les comprenais comme une incroyable force à la fois destructrice de toute impureté et en même temps d'Amour. La mousson des vagues étaient une force purificatrice.
J'ai eu après une impression d'apprendre quelquechose. J'avais devant moi les 4 éléments et je ressentai une harmonie très intense.
Je touchai la terre des pieds, j'avais de l'eau jusqu'au bassin, le haut du corps à l'air et le soleil qui brillait au dessus de ma tête.
J'étais vraiment très bien.
ça a duré une heure environ, les effets ont commencé à s'amoindrir et j'ai gardé une impression de quiétude jusqu'à la fin de la journée. Par contre j'ai chopé un gros rhume. ruhme, rhum ?

Voilà, je reviendrai sur les autres drogues que j'ai pu essayé plus tard, cause pour le moment me voy a manger..

buon appétit !
Abraxas
   Posté le 09-05-2006 à 12:43:20   

Bonjour,

Je sais je re-pêche un vieux post du forum, mais je tenais à dire quelques choses au sujet des drogues.

A mon avis, il faut bien différencier les drogues "naturels" et les drogues "artificiel". En effet toutes drogues qui se présente sous forme de cachet, de poudre ou de liquide peut-être tout et n'importe quoi. En gros vous n'avez aucune assurance que le produit que vous prenez ne soit pas coupé avec des substances dangereuses (antidépresseur, excitant voir mort au rats).

Donc les drogues de synthèse, quels qu’elles soient sont toutes à proscrire.

De plus il faut bien faire une différence entre les drogues qui créent une dépendance physique et celle qui crée une dépendance psychique.

Dans la famille des drogues qui créent une dépendance physique il y a bien sur tout en haut l'héroïne et le crack ainsi que tout les dérivé opiacé (opium, morphine,etc..) parce que ces drogues se substituent à l'endorphine qui est un antidouleur de notre cerveau (c'est à dire un neurotransmetteur). Prendre ce genre de drogue revient à créer de nouveau récepteur dans notre cerveau pour ce neurotransmetteur, d'où dérivent l'effet de manque. Et l'effet de manque d'un antidouleur c'est une douleur intense. Donc ne touchez pas à l'héro, l'opium ou autres de ces dérivés.

Dans la famille des drogues à dépendance physique, toute peuvent être mauvaises, et l'eau comme le sexe peuvent devenir des drogues pour ceux qui ne sont pas capable de se contenir. Il faut néanmoins faire cas à part du LSD, parce que celui-ci se fixe dans l'organisme et peut provoquer des "flashback" phénomène parfaitement décrit pas Timothy Leary (le grand psychologue hyppie découvreur du LSD) dans son livre "mémoire acide".

Attention également aux personnes avec qui vous vous droguez, surtout avec des psychotropes, pour certaines drogues, vos voisins peuvent très bien vous faire croire pendant un trip que vous êtes l'antéchrist et cela peut avoir un effet dévastateur sur votre psyché.

Il existe aussi des drogues "légales" tout aussi dangereuses, comme la nicotine, la caféine et l'alcool. A consommer avec modération.

Voilà je joue un peu l'avocat du diable, j'ai moi-même testé un bon nombres de substance illicite, et j'en garde comme beaucoup d'entre vous des souvenir agréables. Je bois et je fume mon joint de temps en temps. Mais il faut bien que quelqu'un parle un peu des dangers liés au drogues, histoire de prévenir le lecteur de ce forum que tout n'est pas sans risque, et qu'il est des expériences qu'il ne vaut mieux pas faire.

Je déconseille donc fortement de consommer du LSD et de l'héroïne (ou tout dérivé opiacé) et je déconseille aussi fortement toute forme de drogue de synthèse. Si vous voulez absolument tenter l'expérience, allez en hollande, des centres installés dans les discos permettent de savoir si le produit qu'on vous a vendu est bien ce qu'il prétend être. Dans tout les cas ne faite jamais confiance à un dealer même si c'est un amis qui a "goûté" pour vous, et même si il prétend connaître la "cuisine" qui a fabriqué ces produits de synthèse.

A bon lecteur...

Grüß

Abra
Abraxas
   Posté le 12-05-2006 à 13:49:24   

Bonjour,

Les drogues n’ont pas que des effets stupéfiant, le cannabis pas exemple peut-être utiliser dans le traitement des glaucomes, des douleur bénigne, etc..

Un article paru récemment apporte la preuve que le cannabis peut aussi servir à lutter contre le cancer.


Science & Avenir a écrit :

Le cannabis à l’assaut des gliomes.

L’effet antitumoral du cannabis se confirme. Le travail de l’équipe de Juan Ioavanna (Inserm, Marseille) et de chercheurs espagnols démonte le mécanisme par lequel le principal composé du cannabis, le THC, provoque la mort cellulaire programmé – ou apoptose – des cellules de gliomes (tumeurs du cerveau). En effet, beaucoup de cellules cancéreuse expriment à leur surface un récepteur, CB2, spécifique des endocannabinoides, des substances endogènes proches du THC. „ Seulement leur taux est faible, insuffisant à déclencher l’apoptose , explique Juan Iovanna. D’où l’idée d’utiliser le THC pour activer cette voie naturelle .“ La liaison du THC à CB2 enclenche une cascade de réaction qui induit la mort de la cellule cancéreuse. Ca marche sur le gliome, et l’effet est encore plus important sur le cancer du pancréas. Bien sur pas question, in fine, de prescrire du cannabis à fumer. Toute substance en combustion produisant du goudron, le remède serait pire que le mal. Il s’agirait plutôt d’injecter le THC localement, au niveau des masses tumorales. Mais le chemine st encore long. Etant donné la chape de plomb qui pèse en France sur toute utilisation thérapeutique du cannabis, il faudra trouver une substance qui mime l’effet du THC, mais ne soit pas le THC.

Article paru dans la revue „science et avenir“ de mai 2006


Grüß

Abra
Sol
   Posté le 12-05-2006 à 16:23:18   

Salut tout le monde,

J'ai l'impression qu'il y a toute une fascination, chez beaucoup de jeunes, sur l'univers des drogues. Ca tourne même au culte, ou au mythe. Quand on dit "LSD", on pense aux hippies, on pense aux années de liberté sexuelle, on pense à Woodstock, aux concerts géants, on pense aux States des années 70, on pense aux grands artistes : Jim Morisson, Jannis Jopplin, et plus récemment Kurt Cobain, qui étaient complètement accros, et qui pourtant étaient (peut-être) des génies.
Je pense que beaucoup de jeunes font un amalgame, un gros mélange de tout ça. J'ai connu un homme qui passait ses journées à écouter Les Doors et Nirvana, et qui imitait ses idoles en absorbant des drogues, comme si c'était une manière de se rapprocher d'eux. J'avais aussi un copain, à la fac, qui était fasciné par l'univers des substances, qui participait à toutes les raves du coin, et qui me racontait tous ses trips. Il m'a dit un jour : "ce produit-là, quand tu le prends, il ouvre une porte en toi. Ensuite cette porte, tu peux la rouvrir quand tu veux, même quand tu n'es plus sous l'effet de cette drogue". Et voilà, pour un peu, il allait m'expliquer que se droguer était un art, une science, et à l'époque je le croyais, même si je n'ai jamais franchi le cap (j'ai juste goûté au canabis et une seule fois à l'extasy).
Qu'apporte une drogue ? Une liberté psychique ? Oui, c'est vrai. J'ai fumé le tabac pendant des années, et une cigarette a je pense un effet anesthésiant, pendant deux ou trois minutes, la tension baisse un peu. Idem, en plus puissant, pour le joint. Quant à l'exta, on s'évade complètement. Je me souviens que pendant des heures, j'inversais les mots à l'intérieur des phrases (genre "il a un beau mec ce pantalon"), et que j'avais le sentiment de marcher hyper vite, comme un schtroumpf. Pour les autres drogues, je ne sais pas et n'ai pas envie de le savoir.

Chercher la liberté, c'est très bien. Mais comment peut-on croire que l'on va trouver une liberté psychique, en nourrissant son corps physique ? Car c'est bien son corps que l'on nourrit, c'est toujours quelque chose qu'on fume ou qu'on avale. Ce n'est pas logique. La liberté psychique, on doit pouvoir la trouver avec des moyens psychiques, c'est à dire la méditation, le voyage astral, que sais-je encore. Mais pas une drogue.

Je ne nie pas que certains chamanes (beaucoup moins qu'on le croit) usaient de ces substances. Mais c'était chez eux toute une science, qui n'a rien à voir avec les discours de raves et de teufs...

A bientôt,
Sol
piece_of_infinity
   Posté le 08-11-2007 à 22:36:48   

Bon, je n'ai pas lu tous vos posts mais il me semble que ça manque un peu de sens pratique. Les drogues, en général, (ou, en tous cas) l'alcool et le cannabis favorisent l'ouverture et la sensibilité au niveau de l'astral (et mental (mais ça nous rend plus vulnérable en agissant aussi de manière négative sur l'aura).

Pour le cannabis, je dirais que c'est plutôt psychologique, au niveau de l'imagination qui est favorisée au positif comme au négatif.
Pour l'alcool, par contre, c'est plus "concret", je trouve. On part dans une sorte de rêve, avec une sensation de vide intérieur (on est un peu un clodo, un sdf (on est un peu "la merde prête à servir à tout" ). En même temps, on peut trouver une grande confiance en soi, parce qu'on est fatigué psychologiquement (et physiquement, dans certains cas) et la vie nous épuise et on est obligé d'aller de l'avant. C'est paradoxal mais quelque part, ça force, des fois, suffisamment les choses pour qu'on trouve cette confiance mais étant donné les limitations induites aussi par l'alcool, il faut faire un effort beaucoup plus conséquent pour travailler sur soi, au niveau de l'imagination, pour changer ce qui ne va pas dans son état d'être,... Aussi, quand on est dans cette sorte de rêve (ou on a des pensées qui deviennent extrêmement vives comme si elles étaient presque devant nous, d'une certaine manière), on peut percevoir certaines pensées extrêmement cohérentes auxquelles on n'avait jamais pensé en étant net et tout ça au milieu d'absurdités. Le problème de taille, c'est de s'en souvenir...

Pour ce qui concerne le cannabis, ça a tendance à diminuer la mémoire à court terme mais ce dont on ne parle pas, c'est qu'en pénétrant plus loin petit à petit dans le subconscient, la mémoire à long terme a tendance, elle, à revenir : certains souvenirs d'événements lointains qu'on pensé avoir oublié et qu'on avait mis de côté nous reviennent (par exemple, des souvenirs appartenant à notre enfance, une phrase que quelqu'un nous a dit à un moment particulier,...). Ces événements reviennent parce que, à certains moments, du moins, notre pensée a tendance à se rapprocher de celles des rêves (mais d'une manière pourtant différente de quand on a bu). Aussi, de manière spontanée, on peut penser à quelque chose de très pratique, une idée qui peut sembler incohérente (mais très juste, pourtant), avoir une inspiration concernant la manière d'utiliser notre imagination et nos ressentis, certaines techniques pour influencer notre état de conscience (en fonction ou non) des connaissances qu'on a déjà acquises au niveau intellectuel (en lisant des livres, par exemple), ce qui fait qu'on s'en "inspire" quelque part, ça devient un canal pour l'inspiration, pour l'Esprit.
Par exemple, étant donné qu'il faut être ancré pour fumer et que ça diminue l'ancrage ou peut le diminuer (donc le lien avec la Terre), il y a quelques semaines, ça m'est venu à l'esprit, dans l'idéal, qu'il faudrait pouvoir mettre ses pieds, littéralement, en terre (avec une partie des jambes). De cette manière, l'énergie pénètre plus directement parce qu'on peut aussi utiliser le ressenti ou l'imagination pour déplacer l'énergie, ressentir des racines,... mais ça a aussi tendance, si on est mal ancré, à diminuer encore cet ancrage...
Ce que j'ai remarqué aussi depuis longtemps par rapport au cannabis, c'est que, contrairement à ce que certaines personnes prétendent, il ne nous fait pas fuir la réalité, il nous force à affronter nos problèmes : si on masque notre "joie", il nous la révèle ; si on masque nos pensées, nos émotions, là aussi, ça ressort d'une manière ou d'une autre. Pourtant, on n'est souvent pas conscient de refouler certaines choses. Ce n'est pas forcément la meilleure (ni probablement la "pire" ) manière d'en prendre conscience mais c'en est une et si nous décidons de refuser de voir certaines choses, ça ira en s'empirant. Soit on prend conscience des choses à changer dans notre vie et surtout dans nos pensées et émotions, soit nos problèmes prennent de l'ampleur jusqu'à ce qu'on ne puisse plus que les subir. Ce qui est confirmé, par exemple, dans le livre "Les plantes sorcières" de Pierre Manoury (que je vous conseille (peut-être qu'il est dans la bibliothèque du forum (?) dans lequel on peut trouver la correspondance de certaines plantes aux planètes, ici, pour le cannabis, il s'agit de Saturne. En se renseignant sur le symbolisme de Saturne, on trouve que c'est similaire mais, personellement, que ça renforce probablement plutôt l'impact de Saturne en rapport avec notre thème astral (voire peut-être aussi par rapport à l'influence de Saturne au niveau du jour, de la période en question). À ce propos, si vous souhaitez faire votre thème astral, je vous conseille le programme Andromède qui est vraiment le plus juste, dans ce que j'ai vu jusqu'à présent, au niveau de l'interprétation de l'influence de chaque planète de notre thème, les maisons, les noeuds,...
Ce qu'on peut remarquer aussi, avec le cannabis (et j'en ai parlé avec plusieurs personnent qui consomment aussi), c'est une sensation de quelque chose de dérangeant, une impression, des fois, que quelque chose ne va pas (sans que ce soit vraiment angoissant ou autre). Cette impression est liée à l'astral, peu importe, à quel point on pénètre dans l'astral.

Après si vous êtes trop incrusté dans l'astral, que vous avez des problèmes à ce niveau, ce que je vous conseille, personnellement, c'est de brûler de l'encens (l'oliban fonctionne assez bien et le patchouli (ou le santal) aussi sans doute), de jouer et/ou écouter de la musique, utiliser les odeurs (par exemple, appliquer des huiles essentielles en fonction de l'effet recherché pour chaque chakra (selon mes mauvaises expériences à ce niveau, ce qui peut varier d'avec une autre personne, je dirais que ceux qui sont le plus "touchés" sont les 3 et 4e chakras), méditer contre un arbre (ou, peut-être, aller dans la nature, si on ne souhaite pas méditer (mais c'est fortement conseiller de rester appuyé contre un arbre).
L'important, dans ce genre de cas, en particulier, c'est de s'ancrer.

Voilà, je n'écris pas ça dans le but de vous inciter à consommer, bien entendu. À vous de voir, mais, si on a développé certaines aptitudes psychiques, il ne faut pas s'étonner si on a de légères déformations visuelles en fumant (ce qui ne m'est pas arrivé bien longtemps),... J'ai eu personnellement, de mauvaises expériences au niveau astral et je ne suis pas sûr que relater tout ça de manière détaillée soit une bonne idée. Ce que je peux en dire, c'est que, même à travers ces expériences horribles (ressentir comme un vide infini au niveau du chakra du coeur, sentir la Peur, sans compter le reste...) on peut en tirer du positif dans la façon de comprendre comment l'astral (et le mental qui est sa contrepartie) fonctionne (l'inversion du haut et du bas ou encore leur absence, le gardien, la transposition de sensations de ressentis ou de pensées comme si on était une marionnette, l'odeur de la mort (littéralement), les scénarios récurrents,...). On peut aussi tirer du positif dans le fait que le fait de "déverrouiller" notre imagination et en particulier notre "inspiration" (qui devient si bloquée en grandissant, de par l'éducation,...) peut nous apporter des idées positives, certaines perceptions intuitives mais à un niveau des fois plus pratiques, qu'en ayant seulement une bonne intuition, de manière générale (effectivement, je ne sais pas ce qu'il en est à ce sujet, mais même en méditant, il me semble que ça m'aidait à développer l'intuition mais une intuition "théorique" seulement, si on peut dire, pas quelque chose de pragmatique, qui ait un sens pratique plus élevé (d'ailleurs, j'aimerais bien connaître vos avis et/ou expériences à ce sujet).
Après, je ne vais pas en écrire davantage sur mes expériences à ce sujet parce que je ne sais pas si ça pourrait arriver ou non à n'importe qui n'ayant pas développé de facultés. Ce qu'on peut en dire, c'est que ça peut nous enlever aussi de l'ancrage, nous rendre encore plus vulnérable.
Ce n'est pas impossible de (continuer à ) consommer mais il faut faire très attention et étant donné que ce genre de situations est assez imprévisible, on ne sait pas forcément quand s'arrêter ou faire une pause. Aussi, je ne sais pas ce qu'il en est avec l'alcool, étant donné que j'ai arrêté, mais si vous êtes prédisposés de par certaines choses à des expériences aux niveaux astral/mental (c'est-à-dire au niveau du ressenti, de l'imagination et des pensées) qui prennent trop de place, consommez peu à la fois et pas trop souvent.
Ce qu'on peut encore en dire (si je ne l'ai pas déjà écrit (?), c'est que tout ça est très aléatoire, d'une certaine manière et qu'on décide quoi que ce soit, il faut toujours garder à l'esprit que dans ce domaine, en particulier, rien n'est jamais définitivement acquis. Nos acquis, nos connaissances, nos peurs, émotions et pensées sont toujours remises en cause que ça nous détruise ou que ça nous aide d'une manière positive ou "négative" à nous construire.


Voilà, ensuite, certains me traîteront peut-être d'inconscient mais je cherche à considérer ce genre de substances et leurs utilités possibles d'une manière objective et en rapport avec le rôle qu'elles peuvent avoir de manière "dirigée" ou non dans la vie d'une personne qui peut pourtant avoir certaines aspirations au niveau du travail sur soi, "spirituel", et rien n'est contradictoire, si on ne développe pas d'attachement à cet égard (donc je ne prône pas une attitude pro-drogue pour pouvoir développer la "spiritualité" dans le genre Timothy Leary ou d'autre gars du genre).
Certaines personnes ne pourront jamais comprendre ou accepter que certaines personnes "doivent", à un certain moment de leur vie, consommer des drogues pour en assimiler certains aspects, pour s'y confronter, qu'on utilise leurs effets ou non et que cette consommation soit temporaire ou non, et que même une personne qui passe pour un "drogué" (voire a fait certains crimes) peut aspirer à quelque chose de "spirituel" et même faire un travail à ce niveau, un travail sur soi (si j'écris ça, c'est seulement pour anticiper au vu des réactions de beaucoup de gens et de ce qui apparaît pour certains comme contradictoire et incompatible).
arcane
   Posté le 09-11-2007 à 15:11:13   

salut olddomon

c'est intéressent comme tu as partager ton expérience..qui expliqué de manière différent par rapport aleister, Solomon.kan, Kazim..qui ont expérimenté ceux-çi.

concernant la spritiualité et les drogues..j'avoue que je ne suis pas convaincu que seule on puisse vraiment en acquérir les connaissance voulu ou alors que la personne se connaissent vraiment bien avec ces limites et son psychisme.

un accompagnement avec un chamane connaissnat les effets de ceux-çi et expérimenté..serait plus adéquoi.

me concernant les drogues sont une expérience qu'une personne fera quoiqu'il puisse arrivé si elle le veut, mais le résultat n'est pas forcément d'atteindre le spirituelle.

Si on est déjà en état de desquilibre avant d'en faire..les drogues ne feront que les masquer ou parfois les amplifié

A mon avis même si j'ai jamais touché une seule drogue..enfin si une fois un petit verre d'alcool et je n'ai plus voulu essayé..cela me rendait pas aimable du tout.

Pour faire joujou avec les drogues mieux être en pleine forme psychiquement et physiquement pour pouvoir en avoir controle

Même si franchement..les risque prise sont trop grand à mon goût, autant apprendre des technique de médiatation, et autres pour controlé son corps

voilà arcane
piece_of_infinity
   Posté le 10-11-2007 à 00:27:41   

Salut arcane,

Citation :

c'est intéressent comme tu as partager ton expérience..qui expliqué de manière différent par rapport aleister, Solomon.kan, Kazim..qui ont expérimenté ceux-çi.

Oui. Enfin, je trouve que certains descriptions, du moins, sont trop simplistes, à mon goût, parce que ce qui être "vrai" pour une personne sera faux pour une autre. Les gens, les psy et les soi-disant "spécialistes" ont souvent trop tendance à décrire tout ça de manière trop subjective ("c'est bien", "c'est mal" ou "ça crée telle chose").
Une drogue, c'est un "modulateur", si on peut dire, ça ne crée rien, ça "augmente" ou "diminue" ce qui est existant. Pour être plus précis, ça révèle certaines choses provenant de l'inconscient (ou subconscient). Ca peut aussi faire passer certaines du conscient au subconscient (quoique moins, d'une manière générale, il me semble).

Citation :

concernant la spritiualité et les drogues..j'avoue que je ne suis pas convaincu que seule on puisse vraiment en acquérir les connaissance voulu ou alors que la personne se connaissent vraiment bien avec ces limites et son psychisme.

Les limites, ça dépend ce que tu veux dire par là : tout dépend de la drogue que la personne consomme et en quelle quantité et fréquence (c'est clair que si la personne se prend pour un oiseau et qu'elle cherche à s'envoler, ça peut être risqué et on ne peut pas dire qu'elle connaitra ses limites...).
Ensuite, l'important, c'est de vraiment chercher à [g]observer[g], à voir les choses d'une manière objective, en interprétant le moins possible, avec du recul et surtout en n'omettant ni l'aspect "positif", ni celui "négatif". Aussi, il faut toujours garder à l'esprit une certaine "humilité", ne pas considérer que telle connaissance ou façon d'agir est acquise définitivement.
En ce qui concerne les "connaissances", c'est en se confrontant à l'imagination qui se déverrouille et aux différentes expériences qu'on acquiert une certaine connaissance, une certaine expérience. Aussi, de par l'imagination, il n'y a pas que du négatif qui se manifeste en plus, il y a certaines solutions (bien que plus ou moins irrationnelles ou qui peuvent, à priori, sembler absurdes pour bien des gens) à des problèmes, comme je l'écrivais. On pourrait dire qu'il s'agit d'intuitions, ça vient effectivement de l'Esprit, aussi, je pense mais, en ce qui me concerne, ces idées sont devenues manifestes alors que mon intuition s'est masquée, depuis quelques temps, à cause de l'astral et surtout du nombre incalculable de pensées... Par "intuition", ce que je veux dire c'est une connaissance au niveau du ressenti mais qui est moins pragmatique (voire pas du tout), en opposition, avec ce dont je fais référence.
Dans certains cas, si on n'a pas trop de problème au niveau de l'astral, qu'on est encore assez ancré, on peut utilisé le ressenti laissé par une image mentale (spontanée venant du fait de fumer ou volontaire). Par exemple, une de celles qui m'est venue, une fois, est une sorte de "T" (qui correspond à ce que j'en ai lu, une fois, à une lettre hébraïque symbolisant la manifestation de l'énergie céleste ou quelque chose comme ça). C'est un peu dur à expliquer (et surtout si la personne n'a jamais fumé mais c'est comme ça, il y a des images mentales qui nous font spontanément penser, dans ce genre d'états, à une utilisation qu'on pourrait en faire. Une fois, ça m'est arrivé de combiner les propriétés des couleurs selon ce que je désirais en projetant des lignes verticales et horizontales (l'horizontal est propre à l'hémisphère gauche du cerveau ou droite, je ne me souviens plus, et le vertical, l'inverse). On peut donc en venir à utiliser ses connaissances intellectuelles dans ce sens-là et à combiner ça avec les idées qui nous viennent spontanément.
Le problème, par contre, avec ce qui est trop centré sur l'imagination et, en particulier, au niveau des visualisations qu'il vaut, des fois, mieux éviter, c'est que ça peut diminuer notre ancrage et donc renforcer aussi certains trucs négatifs au niveau de l'astral. Le plus sûr reste de travailler avec le ressenti des énergies (l'ancrage ou, à l'inverse, la sensation d'avoir les pieds en l'air (ce qui peut être les deux en même temps, bien entendu), les odeurs (en les imaginant ou non (parce que même dans ce cas, on n'a moins de probabilité de s'égarer (ou que ça devienne incontrôlable), la respiration (en l'utilisant selon ce que l'on souhaite inspirer ou expirer comme énergie ou encore pour fixer une énergie à un certain endroit (ça peut être l'énergie terrestre ou céleste, si on a un ressenti qui n'est pas trop brouillé par l'astral (effectivement, c'est un des mauvais côtés...).

Citation :

un accompagnement avec un chamane connaissnat les effets de ceux-çi et expérimenté..serait plus adéquoi.

Je suis d'accord, ce serait pas mal mais malheureusement, les chamanes (authentiques), ça n'est pas très courant...
En fait, le problème, c'est qu'on ne s'aperçoit pas (ou pas nécessairement) quand on "bascule" dans l'astral et, à ce niveau, une personne qui serait déjà passée par le même chemin serait utile, en effet. Par rapport à la façon de réagir à l'astral, bien souvent, les solutions viennent de par l'inspiration, l'imagination elle-même (ce qui peut pourtant apporter une "solution" très concrete ou alors centrée sur le travail au niveau du ressenti, en rapport à l'astral ou à une préoccupation ou un problème spécifique). Toutefois, il y a certaines expériences qu'on ne peut pas éviter, je pense, au risque de croire n'importe quoi (l'astral étant la dimension des illusions par excellence). En même temps, c'est horrible mais ça nous aide autant à nous "mettre à nu", qu'à nous renforcer et à nous affirmer.
Les expériences, elles, ont l'air d'être assez similaires d'une personne à l'autre, après certaines expériences au niveau astral, je me suis souvenu qu'une personne a fait référence à certaines choses identiques à ce qui m'est arrivé.

Citation :

me concernant les drogues sont une expérience qu'une personne fera quoiqu'il puisse arrivé si elle le veut, mais le résultat n'est pas forcément d'atteindre le spirituelle.

Le "résultat" ou le "but" ?
Je pense qu'une personne, qu'elle le souhaite ou non, sera bien confrontée à ses problèmes à un moment ou à un autre. Si elle n'en peut plus, elle arrêtera sa consommation et cherchera ou non à gérer sa situation par un autre moyen. Sinon, elle prendra conscience peut-être de certaines choses ou elle sera confrontée à ses problèmes jusqu'à ce que soit le cas.
Une image que m'évoque l'aspect "négatif" de l'astral à travers les drogues, c'est cette image populaire de "diablotins" qui titillent les gens, ce sont nos démons intérieurs. Après, quelqu'un m'a prétendu qu'il n'y avait pas d'entités en astral. Je doute qu'il n'y en ait pas au moins qui soient "artificielles" (crées et maintenues par chaque personne individuellement ou en groupe).

Citation :

Si on est déjà en état de desquilibre avant d'en faire..les drogues ne feront que les masquer ou parfois les amplifié

Les masquer, d'une manière générale, je ne pense pas parce que même si on est dans un état "joyeux", euphorique,... ce sera compensé par un état de déprime à d'autres moments et/ou des sensations "d'oppression" venant de l'astral. On ne peut pas se mentir à soi-même (ou, du moins, pas éternellement).
Les amplifier, honnêtement, ça peut peut-être oui, je ne sais pas. Ce qui est sûr, c'est que ça révèle certaines choses qu'on (se) masque délibérément ou non, certains problèmes, en particulier. Ca nous force à affronter les choses.

Citation :

Pour faire joujou avec les drogues mieux être en pleine forme psychiquement et physiquement pour pouvoir en avoir controle

Quand on est dans ce genre de situations, soit on en tire profit pour le meilleur et pour le pire, soit on l'abandonne (au risque, aussi, de laisser passer ce qui nous a conduit ici ainsi que certains problèmes que ça révélait).
Toutefois, si on consomme, il ne s'agit pas de "faire joujou" : on ne prend pas plus de risque à essayer d'en retirer quelque chose qu'en n'en faisant rien du tout, il s'agit de savoir si on veut arrêter ou non, si on pense que c'est nécessaire d'arrêter ou, au contraire de continuer, et savoir si on se sent capable d'arrêter ou, à l'inverse, de gérer ou d'essayer de gérer les effets de la drogue.
Tout dépend, l'effet sera différent seulement qu'on est "en forme" ou non : par exemple, quand je méditais régulièrement et faisais d'autres pratiques, je pense que la méditation avait plus ou moins "nettoyé" en partie mon subconscient (ou du moins, ça m'empêchait de rester accroché à certains problèmes, visions des choses destructrices,...). C'est pour ça que quand je fumais, je n'avais pas de sensation oppressante ou d'état désagréable.
Ensuite, si on a certains problèmes, plus ou moins conscients ou non (et, dans certaines situations, si, en plus, on essaye de les masquer pour essayer d'en sortir), le fait de consommer va les faire ressortir. L'aspect positif, c'est que ça va nous aider à prendre conscience de certains aspects de notre personnalité, émotions et pensées refoulés et nous y confronter. L'aspect négatif, c'est que ce n'est pas très agréable... Mais que ce soit agréable ou non, il vaut mieux ne pas trop vouloir être "joyeux", "heureux" à tout prix : le véritable bonheur se trouve au milieu, c'est quelque chose de global et je pense que pour en arriver là, il faut des expériences "positives" et "négatives".
Ce qui est utile, en tous cas, c'est que, tout en nous rendant plus vulnérable au niveau aurique, dans beaucoup de situations, en tous cas, les drogues peuvent nous aider à faire attention à certains ressentis et certaines perceptions. Aussi, ça peut nous aider à avoir une imagination plus pragmatique.

Citation :

Même si franchement..les risque prise sont trop grand à mon goût, autant apprendre des technique de médiatation, et autres pour controlé son corps

Tout dépend des personnes, de leur façon de réagir et de considérer les chose mais, en ce qui me concerne, je trouve que le mieux serait de ne pas rester attaché à telle ou telle substance (et consommer peu ou pas), en avoir une certaine expérience au niveau pratique par rapport au travail sur soi, une certaine "connaissance", se "familiariser" à cette drogue et méditer régulièrement.
Aussi, je pense que le mieux serait de se familiariser aussi avec la plante en tant que telle (voire essayer communiquer avec elle) et de la traîter avec respect et non pas comme du "bétail".
Concernant le fait que c'est moins "risqué", je suis d'accord sauf si tu fais quelque chose comme du kundalini yoga (par rapport aux drogues, tout dépend ce dont on parle). Disons que la méditation est beaucoup plus progressive, c'est beaucoup moins brutal et "fataliste" (d'une manière positive ou négative) qu'une drogue, en particulier, pour la personnalité et les changements qui en découlent. C'est, aussi, une manière différente d'appréhender l'inconscient (et pas ou moins focalisée, il me semble, sur l'imagination, l'astral (que ce soit de manière positive ou négative, malheureusement).
Par rapport au fait de rester attaché ("accro" pour être plus "extrêmiste" ), je pense qu'il faut faire attention mais pas seulement en ce qui concerne une ou plusieurs drogues.
En ce qui me concerne, quand je méditais régulièrement et que j'avais de la facilité à établir un état méditatif, au bout d'un certain temps, parce que ma situation allait bien et que ça me "suffisait" quelque part, soit par "oubli", soit par choix, j'ai arrêté de pratiquer et je trouve que ce n'est pas bon non plus, au niveau de la méditation, de rester attaché ou de l'abandonner. Aussi, à l'époque, je me suis demandé s'il ne valait pas, hormis le simple fait d'être détaché, être détaché du détachement parce que si on a confiance dans le résultat quel que soient les problèmes qu'on traverse, quelque part ça ne nous importe plus, sur le moment, d'avoir à les traverser, d'avoir à gérer des situations négatives et ça peut aussi nous empêcher, quelque part, de souhaiter régler nos problèmes parce qu'on sait que d'une manière absolue, ils nous apporteront quelque chose (mais ce n'est pas une raison pour ne rien faire pour essayer d'établir une situation optimale).

Par rapport à la méditation et aux drogues, en général, ce qui est clair, c'est qu'on ne les aborderait pas dans nos vies si on n'avait pas de problèmes (ça n'est pas forcément des "problèmes" en tant que tels, ça peut être l'insatisfaction par rapport à notre vie, l'envie de rechercher quelque chose de nouveau). C'est pour ça qu'il faut trouver un bon équilibre entre la souffrance qui nous pousse à avancer (mais qui peut nous empêcher de souhaiter faire quelque chose pour se sortir de nos probèmes par peur de les amplifier) et ce qu'on considère comme le "bonheur" (parce qu'on considère que les choses sont suffisantes, qu'elles sont satisfaisantes, ce qui est ou peut être, quelque part, que le négatif de nos problèmes (c'est comme ces gens qui sont tout le temps agités de manière apparemment positive et sourient mais qui sont sûrement extrêmement stressés à l'intérieur d'eux-mêmes).


Voilà, je préciserais encore que la majorité des trucs auxquels j'ai fait référence se rapporte au cannabis (sauf si j'ai fait mention de l'alcool ou des drogues, en général). Je ne sais pas si tout ça paraîtra clair mais le ressenti ainsi que certaines expériences ne s'expliquent et ne se résument pas comme ça. (Je voulais ajouter d'autres trucs auxquels j'avais pensé sur le moment, j'avais déjà écrit ce post une première fois mais j'ai dû tout recommencer, malheureusement, mon post n'ayant pas été pris en compte... )



Édition :
En ce qui concerne les visualisations et le ressenti,... c'est très variable. Ce qui fonctionne à un moment peut ne plus fonctionner ou causer des problèmes quelques jours après, par exemple. C'est très variable avec l'astral...
Par contre, en fumant, en tous cas, il y a une chose qui est importante, c'est la position de la colonne, avoir la colonne droite et le reste du corps détendu. L'affaissement de la "discipline", du mental correspond à celui de la colonne vertébrale.
Ca peut être utile de faire des exercices pour fortifier le dos et en particulier le bas du dos (si vous en connaissez).


Edité le 24-01-2008 à 23:43:12 par olddemon


Silence
   Posté le 18-11-2007 à 15:54:31   

Moi je veux juste parler des drogues non seulement légales, mais en plus qu'on nous incite à prendre : les anti-dépresseurs et autres anxiolitiques. Eh oui, pendant qu'on en interdit certaines sommes toute bien moins dangereuses, on nous gave avec d'autres sous couvert de médecine.

J'avais un ami qui prenait des anti-dépresseurs, et comme je suis toujours curieux de savoir ce qu'il y a comme cochonnerie dans ce qu'ingère le commun des mortels, j'ai lu la notice... Quelle fut ma surprise lorsqu'au détour du paragraphe effets indésirables je découvris : risque de survenue d'idées suicidaires . L'ami en question me dira que tous les anti-dépresseurs qui lui ont été prescrit contenaient tous cet avertissement... Vous trouvez pas ça paradoxal, vous ? Qu'un anti-depresseur vous donne envie de vous jeter d'un pont ? C'est pas censé faire l'inverse ? Ca ne devrait même pas avoir le droit de s'appeler comme ça. Honnêtement, qui connait une personne que ces cochonneries là ont aidé ? Le but de ce machin-là, c'est d'annihiler ta conscience, ça soigne rien.

Mon seul contact avec un truc du genre, c'était à l'époque où je faisais des migraines. Après avoir passé une batterie de test, les medecins n'avaient rien trouvé. Or comme la médecine a horreur d'avouer son incompétence, elle m'a prescrit un anxiolitique : le Xanax. J'en ai pris pendant un jour, en me disant en moi "quelle bande de cons ces médecins". Le lendemain j'ai foutu la boite entière à la poubelle, en me disant que je ne ressemblais décidément pas aux gens qui consomment ça.
Ah si, y'a eu une deuxième fois, toujours quand j'étais migraineux (cette période a durée 3 ans). Une médecin m'a prescrit un truc, soit disant pour faire monter mon calcium (une cause possible de mes migraines selon elle). Elle avait juste oublié de me dire que son truc contenait du bromure... J'ai appris 2 semaines plus tard d'une amie étudiante en biochimie que le bromure avec une action sur le psychisme (pour t'embrumer les idées) et servait entre autre dans l'armée pour faire passer la libido... ... ... Sympa les médecins... ==> poubelle aussi.

En France, beaucoup de psychologues demandent à leurs patients de se faire prescrire d'un psychiatre tel ou tel médicament, "parce qu'il ne travaille pas sans que le patient prenne cela". Une honte...

Aux Etats-Unis, évidemment c'est pire, les gamins hyper-actifs sont "soignés" à grand coup de médicament qui les transforment en légume, et qui leur donnent dans la plupart des cas des séquelles à vie. Pire, si le psy de l'école a décidé que l'enfant DOIT prendre ces médicaments-là, la famille N'EST MEME PAS EN DROIT DE REFUSER, même si elle se rend compte de la situation. Ce genre de "lois" arrivera aussi en France tôt ou tard (surtout si on continue d'élire des p'tits Nicolas).



Sinon mon expérience personnelle des drogues conventionnelles, j'ai fumé du tabac et du cannabis pendant trois-quatre ans (j'ai commencé les deux en même temps et j'ai arrêté les deux en même temps). Honnêtement, la dernière année où j'ai fumé du cannabis, je me suis mis à détester de plus en plus cette drogue Jusqu'à ce que je dise stop. Mon corps rejetait de plus en plus cette drogue (donc j'étais de plus en plus souvent malade avec ça).
Quand au tabac, autant au début l'effet était agréable (détente, sacralisation de l'instant...), autant vers la fin c'était plus une sale manie, un tic, une habitude. Comme ça m'apportait plus rien, je me suis dit que c'était la bonne occasion de faire d'une pierre deux coups, d'arrêter le tabac en même temps que le cana.
A part ça, je dis pas non à l'alcool, de temps en temps. Moi qui réfléchis trop, ça fait du bien des fois de devenir bête
Sinon une fois à la fête annuelle de San Sebastian en Espagne, j'ai pris un demi-rail de coke, juste pour "voir". Ca m'a pas fait grand chose, à part me booster, et, chose amusante, me filer l'oreille absolue (c'est à dire entendre TOUT, dans les moindre petits détails).

Globalement, je suis vraiment pas un drogué. J'ai essayé, comme presque tout le monde, mais je n'ai pas été convaincu du tout. Et même si l'alcool reste ma drogue préférée, je me verrais pas picoler plus de deux fois par mois.

La drogue comme moyen de s'élever spirituellement ? Peut-être...
Peut-être que ça peut aider, mais à mon avis c'est comme bâtir une tour sur du sable. Tôt ou tard ça penchera. Comme me disait Sol à ce propos dans une discussion privée : "Le chemin parcouru avec une canne devra tôt ou tard être parcouru de nouveau sans rien". (citation à peu près :P)


Edité le 18-11-2007 à 16:01:55 par Silence


piece_of_infinity
   Posté le 18-11-2007 à 20:44:31   

Pour ce qui est des "anti-dépresseurs" et médocs dans le style, ça ne m'étonne pas vraiment (bien que j'en n'aie jamais pris).
On m'a proposé une fois, j'hésitais et je me suis dit que si ça n'allait pas mieux sans des anti-dépresseurs, ça ne valait pas vraiment la peine parce que si on n'est pas "capable" de s'en sortir par soi-même, on pourra toujours retomber dans les mêmes problèmes (si on n'a pas eu le "déclic", la prise de conscience, la compréhension nécessaire,...).

Citation :

Mon corps rejetait de plus en plus cette drogue (donc j'étais de plus en plus souvent malade avec ça).

Malade dans quel sens ?
Plutôt physiquement ou ça "partait" trop loin psychologiquement ?
En ce qui concerne le tabac, ça fait un sacré moment que j'ai arrêté d'en fumer seul. Pour l'effet de "détente", ça m'est déjà arrivé mais, au bout d'un moment, je me suis rendu compte que, finalement, ce n'était pas vraiment de la détente (bon, après un certain temps, je me suis mis au tabac à rouler alors l'effet est déjà plus prononcé).
Sinon, pour l'alcool, je n'ai jamais bu régulièrement mais j'ai arrêté, ça allait un peu trop loin... J'avais un peu trop tendance à finir ivre mort... (Sans compter les impression de vide intérieur et les déprimes qui alternent avec des fous-rires.) Pour la coke, les rares fois que j'ai essayé, ça ne m'a jamais fait grand-chose à part, dans certains cas, des déprimes (bien que je n'ai jamais pris plus qu'en petite quantité, en fait, pratiquement rien). Bon, quand je me trouvais avec certaines personnes en ayant consommé, j'avais tendance à être plus motivé moi-même (à ma connaissance, la seule drogue (ou le seul genre de drogue) dont l'effet est "contagieux"...).

Citation :

La drogue comme moyen de s'élever spirituellement ? Peut-être...
Peut-être que ça peut aider, mais à mon avis c'est comme bâtir une tour sur du sable. Tôt ou tard ça penchera. Comme me disait Sol à ce propos dans une discussion privée : "Le chemin parcouru avec une canne devra tôt ou tard être parcouru de nouveau sans rien". (citation à peu près :P)

Je pense que, peut-être, ça aide à en arriver à un certain point mais c'est pour assimiler le changement, oui, que ça peut poser un problème (se souvenir du/des ressenti(s) subtile(s), pouvoir les intégrer),...
Pour reprendre ton analogie, peut-être que c'est comme bâtir une tour sur du sable mais, au moment, où il y a un coup de vent, on ne retombe pas (ou pas nécessairement) et il faut se reconstruire une base, il faut reconstruire une tour plus solide...
Sinon, c'est vrai que les "risques" encourus avec certaines drogues sont, sans aucun doute, plus importants que les bénéfices éventuels quoique ça puisse apporter certaines choses non-néligeables.
En fait, j'ai l'impression, que même tout comme une drogue ne peut pas remplacer la méditation, la méditation ne pourra pas "remplacer" une drogue (ce que je veux dire, c'est qu'on pourrait peut-être en arriver au même point sur certains aspects avec la méditation, mais ça nous semblerait inutile, peut-être, et on choisirait de passer à côté).
La différence avec la méditation, c'est qu'elle construit la base et une fois que la base est là, on va naturellement plus "haut". Les drogues, c'est l'inverse. Après, je trouve qu'en méditant, on n'assimile moins certaines impressions subtiles (en tous cas, c'est l'impression que j'en ai). Seulement, quand on médite, on ne vas pas chercher à mettre les pieds dans les impressions subtiles, on pratique et c'est tout, on ne va pas rechercher certaines expériences et c'est ce qui change.

Par contre, je pense que ça peut être une bonne chose pour les gens qui sont trop crochés dans leur quotidien, les personnes dont on pourrait dire qu'elles sont trop "réalistes" (enfin, ce n'est qu'un mot, je dirais, pour les personnes qui sont trop accrochées à la Terre et pas assez au Ciel, qui n'ont pas le sens de la subtilité, un certain ressenti ou une vision suffisamment globale, "aérienne").
Le gros problème, il me semble, c'est que toutes ces personnes ne consommeront sûrement jamais de leur vie (alors qu'elles auraient bien besoin d'un "choc", de quelque chose qui les ébranle, qui les "diminue" un peu, qui provoque un remise en question ou quelque chose de ce genre) mais ce sera celles qui ne sont pas nécessairement "ancrées" (qui ne sont pas assez "sur terre" seront celles qui auront le plus tendance à consommer.
Pour la méditation, c'est un peu similaire, aussi : c'est, en majorité, des personnes qui ne seront souvent pas assez ancrées qui auront tendance à méditer (bon, après, selon la méditation, ça peut aussi aider à s'ancrer, je trouve (mais c'est clair qu'on ne va pas faire des visualisations "new age" (c'est le bon truc pour crocher sur l'astral...).


Pour ceux qui ont des problèmes avec l'astral (que ça vienne ou non de drogues), je vous conseille de mettre de l'huile de bois de santal au niveau du 2e chakra et en-dessus de la région du pubis.
Ca permet de dissiper les impressions désagréables venant de l'astral et favorise le lâcher-prise.
Si vous avez des problèmes avec votre "imagination", la gestion de l'inconscient ou du subonscient, certains trucs "imaginaires" qui se font trop indépendants ou prennent trop d'acuité, si vous avez des problèmes émotionnels (je veux dire, le fait de s'énerver ou être triste sans raison, osciller sans cesse au niveau émotionnel), ça a aussi rapport à l'astral (voire au mental, en plus, selon les cas, étant donné que c'en est la contrepartie).
En ce qui concerne les encens et les huiles essentielles , leurs effets, leur utilisation,... je vous conseille de regarder sur le forum d'arcane, l-aurore-de-l-ambre, sous le topic principal sur l'utilisation des plantes.


Edité le 19-12-2007 à 22:07:38 par olddemon


piece_of_infinity
   Posté le 25-08-2009 à 17:43:51   

Je viens par hasard de retomber sur ce topic... et je ne me souvenais pas moi-même avoir écrit tant sur le sujet.

Concernant les anti-dépresseurs et autres, j'aimerais revenir sur le sujet étant donné que je prends un anti-psychotique pour le moment, la quétiapine (Seroquel) et je vais commencer à prendre un anti-dépresseur la semaine prochaine, de la fluoxétine (mieux connu sous le nom de Prozac ...). [édition : en fait, il s'agit de duloxétine, Cymbalta ]
Effectivement, ça a fait couler beaucoup d'encre l'idée que le prozac induise ou puisse induire des pensées/comportements suicidaires.

Par rapport aux États-Unis, il paraîtrait qu'au contraire de l'Europe, les psy prescrivent plus généralement une activité physique que des antidépresseurs - les patients s'étant mis à faire une activité physique ont sensiblement moins de probabilité de faire une rechute que ceux ayant pris des antidépresseurs.

Si ça vous intéresse de voir un documentaire où l'effet de ces substances (ainsi que certains mécanismes de la dépression et, à l'inverse, de la méditation) sont expliqués clairement, je vous conseille de regarder le documentaire Guérir autrement (que vous pourrez trouver sur eMule) - il explique bien les corrélations entre tout ça et surtout le rôle neurologique de la méditation, après c'est clair que c'est un peu de la "publicité" pour David Servan-Schreiber (qui a écrit aussi un livre du même nom).
Il y a aussi le documentaire Qi, l'énergie qui guérit qui est pas mal et que vous pouvez télécharger ici - il faut d'abord s'inscrire sur le forum, par contre.

Concernant mon expérience actuelle de la quétiapine (anti-psychotique), ça a tendance à masquer les ressentis et pensées compulsives. Peut-être que c'est même le seul véritable effet à ce niveau, ça nous permet de nous focaliser - donc de diriger notre énergie - sur qqch d'autre.
À noter que ça peut aussi potentiellement masquer les ressentis "médiumniques" et le tonus sexuel (à moins que ça tende à canaliser cette énergie mais ça me paraît douteux).
Si certains d'entre vous prennent de ces médocs, je vous conseille de les prendre, au moins en partie, avant de dormir (étant donné que les rêves sont plus ou moins censés, dans certains cas, anticiper ce qui se manifeste (qu'il s'agisse seulement d'événements, de maladies,...).


À propos de l'alcool, j'avais lu sur un site ou un livre rosicrucien que ça aurait été un moyen apporté à l'homme pour s'ancrer dans la matière alors qu'il était présent seulement dans des dimensions plus subtiles ou alors lui faire perdre conscience des dimensions supérieures alors qu'il était déjà dans la matière (malheureusement, je ne me souviens pas du nom du/des livre(s) y faisant référence (si quelqu'un pouvait m'en dire plus, ce serait sympa). (Apparemment, Rudolf Steiner y a aussi fait allusion dans ses livres retranscrivant le contenu de ses conférences.)
On peut noter aussi - même si je l'ai peut-être déjà écrit plus haut - qu'au niveau collectif, il y a un "pic" qui a été la période "peace and love",... avec des drogues qui désancrent surtout (que ce soit à but récréatif ou à but spirituel - mais avec une vision des choses qui mène à penser que seule la drogue peut ammener ça,... - alors que les jeunes sont plus modérés dans leurs attitudes, aujourd'hui, par rapport aux extrêmes (càd but récréatif - dangers - attentes spirituelles). On ne confond plus comme avant (ou moins) l'expansion de conscience avec la "spiritualité" - quoique c'est vrai que tout est spirituel mais bon...


Mis à part ce que j'ai déjà écrit, il me semble qu'on peut effectivement associer la consommation d'alcool avec le fait d'être plus focalisé sur les choses terrestres (sexe, émotions, impulsions en tout genre,...), il agit probablement plus sur le 1er chakra (ou les premiers) tandis que l'herbe, par exemple, a plutôt tendance à ouvrir le chakra coronal (du moins, quand on consomme sur une longue période étant donné qu'à l'époque où j'ai commencé, j'étais plus présent à ce qui m'entourait et plus communicatif avec les potes que je voyais).
Maintenant, c'est vrai que c'est plutôt devenu l'inverse.

J'imagine que pour les stimulants, on peut les classer un peu à mi-chemin entre les effets de l'alcool et ceux qu'on ressent en commençant à fumer de l'herbe.


Je pense donc qu'on peut classer les drogues en 4 groupes :

DESCENTE DANS LA MATIÈRE
  • L'alcool et les autres drogues potentielles qui nous poussent à une attitude impulsive et matérialiste au détriment du raisonnement et de la conceptualisation. [1er et 7e chakras principaux impliqués]

  • La marijuana [et les hallucinogènes (?)] qui tendent à augmenter notre conceptualisation et notre raisonnement - peut-être même à outrance, càd en s'attachant trop à vouloir comprendre - au détriment de la faculté de concrétiser et d'être soi-même "ancré". [1er et 7e chakras principaux impliqués]

  • Les stimulants (amphétamines et autre) qui tendent à augmenter la communication tout en restant ancré (voire le raisonnement et la conceptualisation). [1er, 4e et 7e chakras principaux impliqués]

  • Les substances (comme la caféine) qui produisent une activité sans accroître l'importance de tel ou tel chakra ou alors travaille sur un autre chakra que le 1er, muladhara, le 4e, anahata et le 7e, sahasrara (voire le 6e aussi (?)- on parle généralement de chakras "ouverts" ou "fermés" mais il semble que le plus juste soit de parler en terme de vitesse. [3e chakra (?) ou autre]

    Concernant les hallucinogènes, je me demande s'il faudrait en faire 5e catégorie mais à petites quantités, beaucoup d'hallucinogènes amplifient l'acuité des perceptions donc peut-être serait-il censé de les classer aussi dans la catégorie des stimulants.
    Bon, je ne pense pas que l'impact de ces 2 premières catégories (ou même des autres) se fassent nécessairement uniquement sur le 1er chakra et le chakra coronal mais ça me paraît être une bonne manière de résumer.


    Après, c'est vrai qu'il y a une habitude qui se crée comme on l'évoquait et c'est des fois dur de se "restructurer" quand on consomme des drogues.
    La question que je me pose, c'est "est-ce qu'on ne pourrait pas plutôt que de se focaliser sur l'effet immédiat, envisager une substance qu'on consommerait pour la "descente" qu'elle provoque ?


    D'ailleurs, c'est peut-être pour cette raison que dans les onguents de sorcière, on joignait à la belladone, la mandragore et d'autres drogues, des plantes comme l'aconit ou d'autres qui sont considérées comme étant "poison" (l'aconit provoque, entre autres, une peur irrationnelle de la mort).
    Notons enfin que le sureau était utilisé pour se protéger des "sorciers" et que ces fruits en excès (surtout s'ils ne sont pas mûrs) peuvent provoquer des hallucinations...
    En Grèce antique, la jusquiame - encore une solanacée... - était utilisée par les prêtresses qui jouaient le rôle d'oracle.
    Enfin, on peut préciser quant à l'hydromel considéré comme rendant immortel dans la mythologie nordique que le miel confectionné à partir du pollen de certaines drogues ou autres plantes "toxiques" peut être lié à ce genre de croyances. Pour plus d'informations à ce sujet, je vous conseille de regarder ce site, qui concerne la fabrication d'hydromel à partir de drogues et/ou plantes "toxiques" (c'est en anglais) et ce site-là (qui est lui, en français, et traite des références aux abeilles et au miel dans les mythologies).


    Personnellement, j'ai eu quelques expériences avec la noix de muscade (dont le principe actif principal est la myristicine, une substance similaire aux amphétamines).
    J'ai l'impression qu'elle m'a permis de ressentir de manière plus marquée mon corps éthérique ou astral (ça s'est manifesté par des légères chaleurs ou encore une impression de froid dans les zones où il y a apparemment des blocages énergétiques comme les jambes (même sans drogues, j'ai souvent l'impression qu'elles, plus que le reste de mon corps, sont "mortes" (des thérapeutes énergétiques m'ont d'ailleurs confirmé qu'il n'y avait pas beaucoup d'énergie dans ces endroits).
    Ca m'a aussi permis de faire un rêve lucide (dont je ne me suis pas souvenu des détails, hormis le fait que je devenais actif et non plus seulement passif comme dans les autres rêves lucides que je faisais où je n'avais aucune imagination quant à ce que je pourrai faire).

    J'ai aussi fait des rêves bizarres avec l'huile essentielle d'armoise blanche (càd que le contenu auditif du rêve n'était pas en lien avec ce que je percevais visuellement)...


    PS : J'envisage de faire un topic faisant la corrélation entre les plantes (et drogues en tant que telles) et leurs effets sur les rêves (ou leur aptitude à aider à se souvenir de ses rêves, provoquer des rêves lucides ou encore des sorties hors du corps,...).
    Comme source d'informations sur les drogues (et aussi sur la spiritualité), je vous conseille l'excellent site Erowid (malheureusement, en anglais).


    Voilà, je ne me souviens pas si j'avais déjà mentionné les points suivants, concernant les drogues, mais l'alcool, en grandes quantités, permet de se diriger à un niveau plus subconscient pour pouvoir se libérer des émotions - les émotions jaillissent tour à tour, que ce soit le rire, la colère ou la tristesse, ce qui permet de les exprimer même si, en temps normal, on a tendance à ne pas être conscient d'elles ou à les refouler.
    Le cannabis, lui, permet de diminuer ou masquer la colère qui se change alors en déprime.

    Notons aussi que l'idéal pour tirer qqch des drogues serait d'avoir développé une attitude de lâcher-prise à leur égard et concernant les émotions en général afin de développer un calme émotionnel (sinon, nos émotions auront tendance à "déformer" la réalité objective, que ce soit des perceptions induites ou modifiées par la drogue, ou lui donner une coloration en relation avec nos émotions (idem pour les rêves).
    Il y a aussi certaines drogues, comme la sauge divinatoire, qui permet, apparemment, de créer un canal avec l'esprit de la plante - c'est aussi l'une des drogues qui augmentent les souvenirs des rêves, contrairement au cannabis (qui les diminue), par exemple.
    Elle peut aussi faire remonter certaines ambiances qu'on percevait enfant ou certains souvenirs liés à notre enfance.


    Edité le 15-04-2010 à 17:24:18 par piece_of_infinity


  • arcane
       Posté le 16-06-2010 à 17:34:33   

    hello

    remarque je mets cette vidéo du point informatif en aucun cas faire l'apologie de la consommation de cannabis

    une vidéo intéressent sur le Cannabis dans tout les aspect

    http://www.dailymotion.com/video/xf66e_une-plante-entre-le-bien-et-le-mal_news
    piece_of_infinity
       Posté le 18-06-2010 à 19:28:22   

    Il y a aussi le documentaire "Drogues et cerveau" qui est pas mal.
    Voilà la partie consacrée au cannabis - ça parle, entre autres, des recherches sur les cannabinoïdes endogènes en psychiatrie et le développement d'inhibiteurs de recapture des cannabinoïdes.

    En résumé, ces produits permettront d'éviter que les cannabinoïdes présents dans le cerveau soient détruits chez les personnes pour lesquelles ils sont en concentration insuffisante.
    Actuellement, il y a déjà des inhibiteurs de recapture de la sérotonine ou encore de la noradrénaline,... qui sont utilisés comme antidépresseurs, par exemple.


    Sinon, il y a une autre vidéo que je vous recommande, c'est "L'ayahuasca, le serpent et moi".

    Si certains d'entre vous sont intéressés par des séminaires à l'ayahuasca, je vous conseille Takiwasi, c'est un centre en Amérique latine.
    Il y a une autre personne qui, à ma connaissance, forme des gens aux techniques, traditions,... amérindiennes, c'est Guillermo Arévalo Valera.


    Voilà un autre site qui vaut la peine, il regroupe quelques peintures inspirées/retranscrites à partir de rêves, voyages chamaniques, expériences à l'ayahuasca,...
    Je vous conseille aussi les peintures d'Alex Grey.


    Edité le 06-01-2011 à 22:10:03 par piece_of_infinity


    mutation divine
       Posté le 03-04-2019 à 00:58:17   

    Hello,a vous tous,bande de drogués... Moi aussi j'en veux!!!

    Serieusement,je vous rappelle que tous ces produits sont interdits,et que ...Je suis donc encore de temps en temps hors la loi...

    Mais ne fumant que du cannabis,je ne pourrais parler que de ça.
    J'ai jamais cherché a aller plus loin,et en allant sur un forum spécialisé là dessus,rien qu'a lire leurs expériences..En fait ça m'écoeure...
    Heureusement,car même si je n'ai jamais été accros,avant même d'y avoir gouté,qd mon copain m'a dit"viens avec moi,on va aller fumer avec des copains",j'étais tremblant,et dans ma tête,c'etait enfin!!!Je vais y gouter.Mais si je ne suis pas accros,je n'ai jamais dit non..Au passage,me connaissant,j'imagine sous plus fort...

    Bref!
    Perso,j'ai arreter de croire que le cannabis(ou autre drogue),nous ammene ds des états spirituels profonds..Soit il nous fait ressortir ce que l'on connait(ou soupçonne inconsciemment),soit il nous ammène ds des états que de toute façons on aura toute les peines du mondes a retrouver sans,ou incomprehensible(si toutefois,ce produits nous ouvre vraiment les portes d'une plus grande connaissance spi),le lendemain..Par lendemain,j'entends naturellement avoir quitté cet état,et pas replongés ds un pétard...
    Mais je crois plutot que le canna nous fait voir les choses d'une autre manière,voir nous emmene ds des états de grands n'importe quoi...

    certes,avec,je ressents les choses plus fortement,mais c'est tout...

    ET SI TOUTES LES RELIGIONS LES CONDAMNENT,C'EST QU'il Y'A UNE RAISON...Faut etre honnete,toute avancée spirituelle avec,est juste un leurre...

    Voir , faire resortir en nous,nos mauvais cotés,ceux justement ceux contre lesquelles on lutte...

    Voilà... A mon avis,si vous voulez avancer ds le domaine spi,n'en prenez pas !!!!Ca sera plus long,plus petit,mais beaucoup plus sur...

    En plus,mon ancienne copine me disait que ceux qui fument ne sont que des lâches,qui fument car ils n'ont pas le courage de quitter leurs situation...Et je crois bien qu'elle a bien raison!!!et de me considerer comme lâche....Ca me fait mal!!!

    Tchao,et A+