Sujet : Histoires en vrac... | | Posté le 14-03-2006 à 14:06:43
| Il y a des histoires que je ne saurais pas trop où mettre, alors j'invite à les mettre ici .... Bon voyage à travers les mots! |
| | Posté le 14-03-2006 à 14:12:04
| "Un jour, une femme alla avec son fils, voir le Mahatma Gandhi... Mahatma, vous qui etes sage et réputé, aidez moi! dites à mon fils d'arretez de manger du sucre, cela lui ruine sa santé, moi il ne m'écoute pas, mais vous, je sais que vous saurez le convaincre, il vous écoutera! Gandhi répondit : "revenez me voir dans quinze jours!" La femme, un peu surprise l'écouta, et revint quinze jours plus tard. Alors gandhi posa ses mains sur les épaules de l'enfant, le regarda et lui dit: "cesse de manger du sucre, cela ruine ta santé!" La mère encore, étonnée : "Mais pourquoi ne pas lui avoir dit cela il y a deux semaines ô Mahatma?" Le mahatma Gandhi lui répondit " Il y a deux semaines, je mangeais encore du sucre." |
| | Posté le 14-03-2006 à 17:37:37
| Merci Pélerin, je raffole de ce genre d'histoires MARCHER SUR L'EAU Un jour, le bouddha traversait une rivière sur une barque avec ses disciples. Alors qu'ils étaient à mi-parcours, un vieil homme arriva sur la rive et se mit à marcher sur l'eau ! En courant, il ne lui fallut pas longtemps pour traverser la rivière. Les disciples de Bouddha murmurèrent alors entre eux : "Ca alors ! Quel homme extraordinaire ! Il marche sur l'eau !" Mais l'un d'eux, comme pour se rassurer, répliqua : "Bah... Ca ne sert à rien ce pouvoir. Ca ne vaut rien du tout." Le Bouddha le contredit alors : _ Si ! Ce don fabuleux de marcher sur l'eau a de la valeur ! _ Ah bon ? Et quelle est cette valeur ? _ Je ne suis pas en mesure de te le dire pour l'instant. Nous verrons ceci quand nous aurons traversé la rivière. Ils continuèrent leur traversée, et arrivé sur l'autre berge, le propriétaire de la barque leur fit payer la course : deux yens par personne. Le Bouddha se tourna donc vers le disciple dubitatif et lui dit : Tu me demandais ce que vaut le pouvoir de marcher sur l'eau ? Tu as la réponse : deux yens. Soledad |
| | Posté le 18-03-2006 à 22:12:09
| LA LIBERATION INTERIEURE Deux moines zen méditent au bord d'une rivière, quand soudain leur apparaît en vision l'image d'un grand Maître d'autrefois. Une fois la surprise passée, l'un des deux moines demande au sage : _ Grand Maître, toi qui vois tout, dis moi... Je travaille depuis si longtemps. Quand serai-je enfin libéré ? _ Avant d'être libéré, il te faudra revenir t'incarner sur Terre autant de fois qu'il y a de feuilles dans ce bananier, là-bas. Ce disant il lui montre un bananier avec quatre ou cinq grandes feuilles. Une grimace sur le visage du moine semble indiquer qu'il est assez déçu de devoir attendre encore si longtemps. Le deuxième moine demande à son tour : _ Grand Maître, toi qui vois tout, dis moi... Je travaille depuis si longtemps. Quand serai-je enfin libéré ? _ Toi ??? Avant d'être libéré, il te faudra revenir t'incarner sur Terre autant de fois qu'il y a de feuilles dans ce cèdre, là-bas. Et ce disant il lui montre un cèdre immense, avec des milliers et des milliers de feuilles. Le moine s'écrie alors tout joyeux : "Merci mon Dieu ! Cela signifie donc que je serai libéré un jour !!!" Et aussitôt il fut libéré.
Message édité le 18-03-2006 à 22:20:42 par Soledad666 |
| | Posté le 18-03-2006 à 22:28:48
| Sympa l'histoire mon pote conteur [ma potesse conteuse... ] lol ! Pour être libre, il ne faut pas ancrer sa pensée sur celle ci, ....j'en reviens à cette notion qu'il ne faut ni but, donc ni désir, aucune accroche au muable....etc... j'enchaine sur une histoire... "Deux moines, un jeune et un plus âgé, partis en ballade, marchaient sur le chemin qui mène à leur temple quand ils virent, une jeune femme, fort embarrassée, par une rivière dont le pont est cassé, et qu'elle devra traverser en trempant ses apparats.... "Ils nous faut aider cette femme!" dit le vieux moine, qui déjà alla à la rencontre de la jeune femme. Il la prit sur ces épaules, et tout trois traversèrent la rivière, en toute aisance pour la Demoiselle. le passage fait, elle descendit des épaules du vieux moines, le remercia, et poursuivit sa route.. Puis, parvenu au porte du monastère, ce fut de trop pour le jeune moine, il s'exclama : "Comment as tu pu faire ça?! l'éthique de notre Ordre est pourtant très clair et strict, il nous est interdit d'approcher des femmes! ton geste est certes généreux, mais je ne pourrais pas le cacher à nos supérieurs!" alors le vieux moine lui répondit : "tu me rapproche d'avoir porter cette femme de l'autre coté de la rivière, et de l'y avoir laissé là bas, mais toi mon frère, ne l'aurai tu pas emporté avec toi dans ton Coeur jusqu'au porte de notre temple?" .... |
| | Posté le 19-03-2006 à 20:39:52
| LES TROIS TAMIS Dans la vieille Athènes, Socrate reçoit un jour la visite d'un ami à lui, qui s'écrie tout agité : _ Sais-tu ce que l'on raconte à propos de ton voisin Eraste ?? _ Non ! Mais avant que tu me l'apprennes, j'aimerais savoir si tu l'as passé au travers des trois tamis. _ Quoi ? Les trois tamis ? Qu'est ce que c'est que ça ? _ Il s'agit des trois tamis de la Vérité, de la Bonté et de l'Utilité. Commençons par le tamis de la Vérité. Ce que tu vas me dire, es-tu certain que c'est vrai ? _ Ben... je l'ai entendu dire, je ne l'ai pas vérifié par moi-même... _ Très bien ! Le deuxième tamis maintenant. Ce que tu vas m'apprendre au sujet d'Eraste est-il quelque chose de bon ? _ Oh non ! C'est même plutôt quelque chose de pas très sympathique ! _ Terminons avec le troisième tamis, celui de l'Utilité. Ce que tu vas m'enseigner est-il bien utile pour moi ? _ Non, j'avoue que ça va ne vas pas changer grand chose au cours de ta vie... _ Alors mon ami, si ce que tu vas m'apprendre n'est ni vrai, ni bon, ni utile, j'aime autant ne pas le savoir. Et à toi, je te conseille de l'oublier le plus vite possible ! Sol |
| | Posté le 23-03-2006 à 11:33:37
| Un matin, le Bouddha était en compagnie de ses disciples quand un homme s'approcha. - Dieu existe-t-il ? demanda-t-il. - Il existe, répondit le Bouddha. Après le déjeuner, un autre homme s'approcha. - Dieu existe-t-il ? demanda-t-il. - Non, il n'existe pas, répondit le Bouddha. A la fin de l'après-midi, un troisième homme posa la même question. - Dieu existe-t-il ? - C'est à toi de décider, répondit le Bouddha. Dès que l'homme fut parti, un disciple s'exclama, révolté : - Maître, c'est absurde ! Pourquoi donnez-vous des réponses différentes à la même question ? - Parce que ce sont des personnes différentes, chacune parviendra à Dieu par sa propre voie. Le premier me croira. Le second fera tout ce qu'il peut pour prouver que j'ai tort. Le troisième ne croira qu'à ce qu'il choisira lui-même |
| | Posté le 28-03-2006 à 17:46:21
| Pas mal, cette histoire... Elle devrait être racontée à tous les prêcheurs, sermonneurs, moralistes, et autres évangélisateurs... En voici une réelle, arrivée à Arnaud Desjardins, dont je parlais dans le topic sur Gurdjieff. Je n'ai pas réussi à remettre la main dessus, donc je la raconte de mémoire. Au moment de cette histoire, l'auteur a déjà passé une vingtaine d'années sur les routes d'extrême Orient. Mais il était un peu désesperré devant le peu de progrès réalisés. Jusqu'au jour où il rencontra son Maître, celui qui allait enfin l'éclairer et le faire avancer, Swami Prajnanpad, qui avait ceci de différent avec les autres gourous de l'Inde de bien connaître les Occidentaux et leur mentalité. Chaque soir, il y avait un entretien entre le maître et l'élève. Ici, c'est l'un des tout premiers, peut-être même le premier je crois, celui où ça a vraiment fait tilt chez l'auteur. Il le présente après tout un chapitre d'explications sur le mental, que je ne peux pas vous refaire... Mais étant donné la nature de ce forum, je pense que cette histoire vous parlera. Ainsi le Swami lui demanda ce soir-là : _ Arnaud, que recherchez-vous ? _ Swami, je veux voir l'Atma. _ L'Atma ? Savez-vous ce que c'est ? _ C'est l'Illimité, l'Absolu, le Un-sans-un-second. _ Vraiment ? Et qui vous dit que ceci est possible ? _ Tous les grands maîtres le disent. J'ai passé de nombreuses années avec Ma Anandamayi, Taizen Deshimaru, Rimpoché... J'ai suivi leurs enseignements. _ Mais l'avez-vous vérifié par vous-même ? _ ... _ Vous me faites penser à un homme qui me disait un jour "Swami, j'aime une femme en Amérique, je vais la retrouver" . Je lui ai demandé si elle était brune ou blonde. Il me disait "Je ne sais pas ! Mais je suis amoureux d'elle Swami ! Je vais prendre l'avion demain !" Alors je demandais encore si elle était petite ou grande, et la couleur de ses yeux. Mais il ne savait rien, à part qu'il voulait la rejoindre. Arnaud, vous êtes cet homme. "Swami, je veux voir l'Atma" ... Sol |
| | Posté le 18-05-2006 à 17:43:47
| LE BERGER Une petite histoire, qui nous rappelle que dans une prière, le coeur est plus important que les mots que l'on récite. Il y a bien longtemps, un évêque descendait un fleuve avec ses compagnons, sur une grande barque, dans une nouvelle région à évangéliser. Ils naviguaient depuis plusieurs jours loin de toute ville et de tout village, quand ils firent une pause sur l'une des berges du fleuve. Un petit berger vint à leur rencontre, apparemment ravi de recevoir de la visite dans cette campagne déserte. L'évêque profita donc de l'occasion pour faire l'éducation chrétienne de ce jeune homme : "_ Mon jeune ami, je vais t'enseigner la prière. _ La prière ? Mais je prie déjà tous les jours, Monsieur ! _ Vraiment ? Montre-moi comment tu fais alors..." Le jeune berger se livra alors à une curieuse démonstration. Il planta son bâton dans le sol, et se mit à danser tout autour en levant les bras au ciel, en riant aux éclats et en poussant des cris de joie. L'évêque, pour ne pas le vexer, lui dit alors : "C'est très bien, mais je vais t'enseigner une autre méthode" . Et il lui apprit les paroles du Notre Père : "Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, etc... " Deux heures plus tard, l'évêque et ses compagnons étaient de nouveau sur le fleuve, dans leur barque qui allait les mener vers de nouvelles régions, quand ils entendirent des cris derrière eux. Ils se retournèrent, et quelle ne fut pas leur surprise de voir le jeune berger courir vers eux ! Sur l'eau !! Le jeune berger arriva près de la barque essoufflé et s'adressa à l'évêque : M'sieur ! J'ai oublié la prière ! Que doit-on dire après "Ne nous induis pas en tentation" ??? L'évêque, remis de son étonnement, lui répondit simplement : Va, oublie ce que je t'ai appris. Dieu a toujours entendu ta prière... Sol |
| | Posté le 19-05-2006 à 22:02:54
| Voici un texte que je ne savait pas ou mettre... c'est n'est pas spécialement une histoire car il n'y a pas de protagonistes c'est juste un dialogue, des ocnseils... C'est un de mes anciens professeurs qui m'as donné ce texte que je trouve très beau et que j'ai envie de vous faire partager ... j'espère qu'il vous plaira !! « Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes. Dites doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant, ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est pleine d’héroïsme. Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe. Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude. Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Prenez attention. Tâchez d’être heureux. » Trouvé dans une église de Baltimore en 1692. Auteur inconnu |
| | Posté le 03-06-2006 à 21:05:21
| Au Moyen-Age dans un monastère bénédictin, il y avait un petit moine du nom d'Honoré qui avait bien de la chance : un ange veillait sur lui continuellement Du moins c'est ce qu'il affirmait. Par contre il avait un vice terrible : il buvait. Il ne pouvait s'empêcher, chaque jour, d'aller vider quelques verres de vin près du tonneau, au grand mécontentement de ses supérieurs Rongé par le remords, tous les soirs, il s'agenouillait et priait avec ferveur, pour demander pardon d'avoir bu : "Mon Dieu, je suis un pécheur ! J'ai encore beaucoup bu ! Pardonne moi mon Dieu !" Puis il se couchait tranquillement, et s'endormait comme un enfant, bien certain que Dieu, qui est si miséricordieux, lui pardonnait tout... Et parfois, quand il oubliait sa prière, son ange gardien venait le réveiller ! Il le secouait : "Allons Honoré, debout ! Tu as oublié ton devoir envers ton créateur !" Honoré remerciait ce si bon ange, et s'exécutait. Mais un jour, il avait tant bu, il était si ivre, qu'il s'endormit raide comme un cierge, et l'ange eut bien du mal à le sortir de là. Il dut le secouer terriblement fort ! Honoré, après avoir pesté contre cet intrus, se rappela tout ce qu'il lui devait. Il fallait vraiment que cet ange soit merveilleusement bon et sage, pour s'occuper si bien de lui. Alors il finit par ouvrir les yeux. Et là... Horreur ! Ce qu'il vit devant lui n'était pas un ange, mais une abominable créature ! Un démon hideux sorti tout droit de l'Enfer ! Une vilaine bête qui, sitôt qu'Honoré se serait levé pour prier, repartirait en se frottant les mains d'un rire sadique ! Depuis des années, à cause d'elle, Honorait s'allégeait la conscience, tant et si bien qu'il buvait de plus en plus C'est ainsi qu'Honoré apprit qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Qu'un acte de dévotion, s'il n'est pas sincère, cache peut-être une grande perversion. L'histoire nous dit que cette nuit-là, Honoré eut si peur du démon, qu'il cessa définitivement de boire ! Sol |
| | Posté le 08-06-2006 à 21:19:04
| Un peu avant de mourir, un grand sage taoïste reçoit ses trois disciples. Au premier il demande : _ Qu'as-tu retenu de mon enseignement ? _ J'ai retenu que le désir est la source de toutes les douleurs. _ C'est bien. Tu as eu ma peau. Au deuxième il demande également : _ Qu'as-tu retenu de mon enseignement ? _ J'ai retenu que l'Univers pouvait être vu dans un grain de sable. _ C'est bien. Tu as eu mes os. Et au troisième : _ Qu'as-tu retenu de mon enseignement ? Le disciple se contente simplement de lui faire un grand et beau sourire. Et le sage de lui répondre : _ Toi, tu as eu mon coeur. Sol |
| | Posté le 14-06-2006 à 09:24:55
| Un curé de campagne monte dans un bus pour aller visiter certaines de ses ouailles bien trop éloignées de la paroisse pour avoir accès à la communion. Hélas, le chauffeur, alcoolique depuis de longues années est encore plus raide qu'a l'habitude, il perd le contrôle du bus et termine dans le fossé. Le chauffeur et le curé (les seuls occupants du bus ce jours la) sont tous les deux retrouvés morts. Bien entendu, les deux âmes concernées montent au ciel, et se retrouvent bientôt devant les portes du paradis, accueilli par saint-pierre. Le chauffeur de bus se présente en premier. Saint-pierre consulte son registre, puis dit: très bien! Pour vous, chauffeur, vous aller rester au paradis et tourner tout de suite a droite, on va vous donner une aube blanche et des ailes, vous serez un ange. Et le cure pense en son fort intérieur: comme j’ai eu raison de suivre les dogmes de cette religion, comme dieu est grand! Dans sa bonté infinie, il pardonne a cet ivrogne et le fait rentrer au paradis, alors MOI, son plus fidèle serviteur, je vais être assis a sa droite..) Mais saint-pierre interrompt sa rêverie en déclarant: pour vous, monsieur le curé, vous allez d'abord passer 6 mois au purgatoire avant que l'on réétudie votre cas. Le curé proteste vigoureusement, mais saint-pierre justifie ainsi la décision divine: Voyez vous, nous, ici, au ciel, nous voyons les choses fort différemment de vous, sur terre, vous, curé, lorsque vous récitiez votre homélie le dimanche (très sérieusement, je ne le conteste pas) vos paroissiens dormaient tous profondément. Tandis que lorsque ce chauffeur conduisait son bus en étant ivre, tous ses clients, sans exceptions, priaient dans son bus! |
| | Posté le 14-06-2006 à 17:48:12
| LE COMBAT INTERIEUR Un vieil homme Cherokee apprend la vie à son petit fils. "Un combat a lieu à l'intérieur de moi, dit-il au garçon. Un combat terrible entre deux loups. L'un est mauvais : il est colère, envie, chagrin, regret, avidité, arrogance, apitoiement sur soi-même, culpabilité, ressentiment, infériorité, mensonges, vanité, supériorité et ego. L'autre est bon : il est joie, paix, amour, espoir, sérénité, humilité, bonté, bienveillance, empathie, générosité, vérité, compassion et foi. Le même combat a lieu en toi-même et à l'intérieur de tout le monde." Le petit-fils réfléchit pendant une minute puis demanda à son grand père : "Quel sera le loup qui vaincra ?" Le vieux Cherokee répondit simplement : "Celui que tu nourris." |
| | Posté le 21-06-2006 à 11:55:26
| Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette. Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci: "Enterrons la divinité de l'homme dans la terre." Mais Brahma répondit : "Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la trouvera." Alors les dieux répliquèrent : "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans." Mais Brahma répondit à nouveau : "Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface." Alors les dieux mineurs conclurent : "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour." Alors Brahma dit : "Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher." Depuis ce temps-là, conclut la légende, l'homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui." |
| | Posté le 25-06-2006 à 00:31:18
| Le puits Un homme décide de creuser un puits. Il descend à trois mètres de profondeur, mais ne trouvant pas d'eau, il décide d'aller creuser un peu plus loin. Cent mètres plus loin, il descend jusqu'à quatre mètres de profondeur. Toujours pas d'eau. Il abandonne et s'en va plus loin. Deux cents mètres plus loin, il creuse jusqu'à trois ou quatre mètres de profondeur. Toujours rien. Agacé, il abandonne définitivement. Un vieux maître, qui avait suivi toute l'histoire, dit alors à ses disciples : "Vous voyez cet homme ? S'il avait creusé dix mètres au premier endroit, il aurait trouvé de l'eau". Sol |
| | Posté le 24-07-2006 à 23:29:50
| Le Maître de Go Un jour, un très célèbre Maître de Go se rendit en visite dans le club d’une petite ville. Les joueurs étonnés et ravis, l’invitèrent immédiatement dans le meilleur restaurant de la ville et lui offrirent un festin. Après quoi tous se retrvouvèrent au club pour écouter l’enseignement du Maître, lequel demanda : « Savez-vous ce que je vais dire ce soir ? ». Les joueurs répondirent « non » d’une seule voix. Le Maître se mit à crier : « Bande d’imbéciles ! Je ne vais pas me fatiguer pour des idiots pareils ». Puis il tournat les talons et s’en alla. Les joueurs, consternés, lui coururent après, tentèrent de l’apaiser et le prièrent de reprendre la leçon. Après de nombreux salamalecs, le Maître s’adoucit et accepta de rester à condition que la leçon ait lieu le lendemain. Ainsi le Maître put jouïr d’une bonne nuit de sommeil dans l’hôtel le plus cher de la ville, puis d’un bon petit déjeuner, d’un excellent repas et d’une sieste délicieuse tandis que les joueurs remplissaient les obligations de leurs emplois respectifs. Enfin le soir l’assemblée se réunit à nouveau. Le Maître scruta chacun avant de demander : « Savez-vous ce que je vais dire ce soir ? ». Cette fois, chacun répondit « oui ». Ce que voyant, le Maître s’écria : « Si vous savez déjà, je n’ai plus rien à dire ! » et il tourna les talons. Une fois de plus, les joueurs le rattrapèrent, s’excusèrent de leur stupidité et réussirent à le convaincre de rester. Ainsi le Maître put profiter d’une nouvelle nuit de sommeil, d’un petit déjeuner et ainsi de suite jusqu’au soir. Devant l’assistance, le Maître ouvrit les bras et demanda : « Savez-vous ce que je vais dire ce soir ? ». Les joueurs étaient troublés et la moitié dit « oui », tandis que l’autre répondit « non ». Le Maître s’exclama : « Alors que ceux qui savent enseignent à ceux qui ne savent pas ! » et il partit. Les joueurs furent si surpris que personne ne songea à le rattrapper. Ecrit par Anne Tombarello, adaptée d’une histoire persane. Publié à l’origine dans Gospell 5, la revue du 41ième Congrès européen de Go (Marseille 1997). |
| | Posté le 25-07-2006 à 14:34:53
| Amitié Il était une fois un garçon avec un sale caractère. Son père lui donna un sachet de clous et lui dit d'en planter un dans la barrière du jardin chaque fois qu'il perdrait patience et se disputerait avec quelqu'un. Le premier jour, il en planta 37 dans la barrière. Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour : il avait découvert que c'était plus facile de se contrôler que de planter des clous. Finalement, arriva un jour où le garçon ne planta aucun clou dans la barrière. Alors il alla voir son père et il lui dit que pour ce jour, il n'avait planté aucun clou. Son père lui dit alors d'enlever un clou dans la barrière pour chaque jour où il n'aurait pas perdu patience. Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son père qu'il avait enlevé tous les clous de la barrière. Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit : Mon fils, tu t'es bien comporté mais regarde tous les trous qu'il y a dans la barrière. Elle ne sera jamais comme avant. Quand tu te disputes avec quelqu'un et que tu lui dis quelque chose de méchant, tu lui laisses une blessure comme celle-là. Tu peux planter un couteau dans un homme et après le lui retirer, mais il restera toujours une blessure. Peu importe combien de fois tu t'excuseras, la blessure verbale fait aussi mal qu'une blessure physique. Les amis sont des bijoux rares, ils te font sourire et t'encouragent. Ils sont prêts à t'écouter quand tu en as besoin, ils te soutiennent et t'ouvrent leur coeur. Montre à tes amis combien tu les aimes. (...) Donne aux gens plus que ce qu'ils attendent et fais-le avec goût. Ne te moque pas des rêves des autres car c'est la seule façon de vivre la vie. Ne juge pas les autres à travers leurs proches. Rappelle-toi que le plus grand amour et les plus grands succès comportent des risques majeurs. Ne permet pas qu'un petit différend abîme une grande amitié. |
| | Posté le 26-07-2006 à 21:49:21
| Les foulards blancs Un jour dans une belle villa, un jeune homme entre dans une dispute monstrueuse avec son père. Pris de rage, il l'insulte, prend la voiture et s'enfuit à toute vitesse dans la grande allée bordée d'arbres. Il calomnie son père au village, et quitte définitivement les lieux. Les mois passent... et le jeune homme commence à regréter son geste... au bout de six mois, il pense continuellement à la dispute avec son père, à ses insultes, et il commence à avoir des remords. Les remords grandissent, il y pense jour et nuit, et il décide de demander pardon. Comme il n'ose pas le faire en face, il écrit une lettre à son père pour lui expliquer à quel point il regrette, et le supplie de le pardonner. Il termine ainsi : "J'ai bien trop peur de revenir et que tu me dises non. Alors, donne moi s'il te plaît la réponse avec un foulard blanc. Je vais venir mercredi à la maison, et je prendrai la grande allée bordée de peupliers. Si tu veux bien me pardonner, accroche un foulard blanc dans le dernier arbre. Si je ne vois pas de foulard, je repartirai et ne reviendrai jamais plus". Le mercredi, le jeune homme est en voiture avec un ami à lui, devant le grand portail qui mène à la villa. C'est son ami qui conduit et le jeune homme lui dit : "J'ai bien trop peur pour ouvrir les yeux. Je vais les fermer, et tu vas rouler le long de l'allée bordée de peupliers. Arrivés au bout, tu me diras s'il y a un foulard blanc dans le dernier arbre". La voiture roule doucement... le jeune homme garde les yeux fermés... enfin la voiture s'arrête. Il demande alors angoissé au conducteur : _ Alors, y a-t-il un foulard blanc accroché dans l'arbre ? _ Non. Il y en a des milliers. Dans tous les arbres. Sol |
| | Posté le 06-08-2008 à 11:15:02
| [sujet déplacé de Smookie] Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre sans se douter qu'il venait de trouver un arbre magique, "l'Arbre à Réaliser des Souhaits". Assis sur la terre dure, il pensa qu'il serait bien agréable de se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui. Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes percluses. La jeune fille apparut et le massa très agréablement. « J'ai faim, se dit l'homme, et manger en ce moment serait à coup sûr un délice. » Une table surgit, chargée de nourritures succulentes. L'homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui tournait un peu. Ses paupières, sous l'action du vin et de la fatigue, s'abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux évènements de cette journée extraordinaire. « Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait qu'un tigre passe par ici pendant que je dors. » Un tigre surgit aussitot et le dévora." Vous avez en vous un Arbre à souhait qui attend vos ordres. Mais attention, il peut aussi réaliser vos pensées négatives et vos peurs. En tout cas, il peut être parasité par elles et se bloquer. C'est le mécanisme des soucis. ce petit texte révéle les possibilité infini de notre pouvoir sur la vie, je vous invite à y réflechir, car il est vrai que nous avons ce pouvoir, bien qu'il ne soit pas aussi démonstratif que dans l'exemple sité, nos voeux peuvent se réalisé, mais son évidement dépandant de notre état d'esprit. a vos claviers cher reflexioniste*, (*j'ai inventé ce mot, et pourquoi pas...) [Reponse de Sol]
Sol a écrit :
Salut Smooki, Eh oui, tous nos désirs se réalisent, les meilleurs comme les pires, même s'ils se réalisent souvent à retardement, dans les incarnations futures. A plus grande échelle, nous pouvons affirmer que le monde actuel, aussi dégénéré soit-il, est finalement celui que l'ensemble des humains a souhaité installer. Bien sûr, souvent nous ne voyons pas les conséquences de tel ou tel désir. Nous ne savons pas nous projeter dans le long terme. Ainsi par exemple dans cette petite histoire, notre homme, quand il souhaite voir apparaître une table de mets succulents, ignore sans doute qu'une fois le ventre plein il aura mal à l'estomac, il tombera de fatigue et pire, ses idées seront embrouillées et il sera vulnérable aux pensées néfastes. Quant à la jeune fille ça risque même de dévier encore plus fortement A bientôt, Sol |
|
| | Posté le 06-08-2008 à 11:17:30
| [sujet déplacé de Morpheus] il etait une fois, un savant tres cultive qui partait pour un long voyage. il embarqua sur un bateau et s'isola dans sa cabine, avec tous ses livres et ses sujets d'etudes. un soir, l'un des marin entra dans sa cabine, pour voir si tout se passais bien, et le savant lui proposa de s'asseoir et de rester un peu, pour discuter, la compagnie des livres manque parfois de chaleur... le marin fut rejouit de pouvoir ecouter cet homme passionnant, plein de science et si envieux de partager ses connaissances. a la fin de la soiree, alors que le marin s'appretait a partir, le savant lui demanda: -dites moi: avez vous etudie cette science passionante qu'est la geologie? -la geologie? qu'est-ce donc que cela? -c'est la science de la terre -ah non! je n'ai jamais ete a l'ecole, je n'ai rien etudie de tout cela... -quel dommage! s'exclama le savant, vous avez perdu un quart de votre vie le marin s'en retourna tout penaud dans sa banquette en pensant:"si un homme aussi cultive, aussi savant que ce professeur dit que j'ai perdu un quart de ma vie, ce doit certainement etre vrai, j'ai reelement perdu un quart de ma vie. quel dommage". le lendemain, le marin revint s'asseoir dans la cabine du savant pour ecouter ses histoires, toutes plus passionantes les unes que les autres. a la fin de la soiree, le savant lui demanda: -dites moi: avez vous etudie l'oceanologie? -euh??? mais qu'est-ce donc que cela? -c'est la science de la mer, des courants marins et des poissons qui y vivent. -ah non professeur, je n'ai jamais ete a l'ecole, je n'ai jamais rien etudie de cela. - ah, quel grand dommage, c'est la moitie de votre vie que vous avez perdu ainsi! le marin s'en retourna dans ses quartiers tout decontenance en pensant:"si un savant aussi cultive que ce professeur dit que j'ai perdu la moitie de ma vie, ce doit etre vrai sans aucun doute, j'ai perdu la moitie de ma vie". le lendemain soir, le marin s'en retourna dans la cabine du savant pour ecouter ses histoire, et, a nouveau, alors qu'il s'appretait a partir, le professeur lui demanda: -marin, avez vous etudie la meteorologie? -euh? mais qu'est-ce donc que cela? -c'est la science de l'air, du vent et de la pluie. -eh non, comme je vous l'ai deja dit, je ne suis jamais alle a l'ecole, je n'ai jamais rien etudie. -quel grand dommage de ne pas avoir etudie la meteorologie, c'est les trois quart de votre vie que vous avez perdu! encore une fois, notre marin s'en retourna tout penaud en pensant: si un homme aussi savant, aussi erudit et plein de connaissance que ce proffesseur dit que j'ai perdu les trois quarts de ma vie, ce doit etre vrai sans l'ombre d'un doute: j'ai effectivement perdu les trois quart de ma vie. le jours suivant, le marin entra en courant dans la cabine du professeur et lui demanda: -savant professeur, savant professeur, avez vous etudie la nageologie? -que voulez-vous dire, marin? je ne vous comprend pas? -savant professeur, avez vous nager? -et bien je n'ai jamais essaye, pour tout vous dire, en consequence de quoi, je crains bien que non, je ne sait pas nager. -ah, quel dommage irreparable, tres certainement, c'est votre vie entiere que vous avez perdu! le bateau vient de se fracasser contre un recif,et le naufrage est imminent! ceux qui savent nager pourront sans doute rejoindre la terre ferme que l'on aperceoit et qui ne se trouve qu'a quelques miles d'ici, mais les autres sont condamnes a mourir noye. savant professeur, c'est avec grand regret que je vous dit: sans aucun doute, c'est votre vie entiere qui est perdue! ... l'on peut etudier toutes les sciences du monde, toutes les "logies" imagineables, si l'on etudie pas la nageologie, ces etudes sont inutiles. plus fort encore, on peut etudier la nageologie pendant des annees, on peut lire et ecrire des traites sur ce sujet et briller d'intelligence en en parlant, mais si l'on ne se jette jamais a l'eau pour en etudier l'aspect pratique, la theorie en devient inutile et sans objet. |
| | Posté le 06-08-2008 à 11:19:02
| [sujet déplacé de Glingal]
Les savants aveugles et l'éléphant Ils étaient six savants hindous, Aveugles et sages, face à un éléphant Qu'ils ne pouvaient voir de leurs yeux, Mais avec soin, ils l'explorèrent. Le premier tâtant de ses mains Les défenses d'ivoire, dit: «Cet éléphant, cette merveille, Me semble bien être une lance» Le deuxième, explorant de la bête les flancs, Larges, immenses, s'écria «Aha» Et conclut que l'animal n'était autre qu'un mur. Le troisième, ayant atteint l'une des pattes, Dit: «Mais c'est très simple, Cette créature, sans aucun doute, Ressemble à un arbre». Le quatrième ayant trouvé la trompe, La saisit, la secoua, Certain, disait-il, que ce prétendu éléphant Était tout simplement... un serpent. Le cinquième ayant palpé l'oreille, Et l'ayant parcouru de ses doigts, S'écria: «J'ai trouvé la réponse, amis, Un éléphant, c'est comme un éventail!» Le sixième ayant découvert la queue de l'animal, S'y était agrippé et dit sa conviction Que son avis était le bon: La créature ressemblait à une corde. Ainsi, ces hommes sans vue ni horizon, Démontrèrent haut et fort Que chacun avait, en partie, raison Mais, aussi, que tous avaient tort. |
| | Posté le 06-08-2008 à 11:22:45
| [sujet déplacé de pélerin]
Il était une fois un Sage, qui vivait au sommet d'une haute colline. Ce Sage était tres rénommé, et beaucoup de personnes venaient auprès de lui pour obtenir réponses et enseignements spirituels. Un jour, le Sage dit à quatre de ces meilleurs disciples : "Allez dans la cour, et attrapez chacun un poulet!". Les éleves revinrent alors avec un poulet. Le Sage leur dit alors : "Voici votre leçon, je veux que chacun d'entre vous, égorge son poulet, mais attention, personne ne doit vous voir ou soupçonner que vous avez égorgé ce poulet!" sur ces mots, les disciples partirent... Rapidement, un premier revint...et à lui comme au suivant, le sage demanda de raconter leur histoire... le premier donc, lui dit : "je suis allé au fond la forêt, m'assurant que personne ne m'avait suivi et j'egorgea le poulet". le second lui dit : "je suis allé de par chez moi, dans les montagnes, et j'ai atteint des lieu connu de personnes, et j'egorgea l'animal." le troisieme lui dit : "je suis allé sur une ile lointaine avec le bateau de mon frère, et loin des regards, j'egorgea le poulet".. Enfin, le quatrième, revint bien plus tard que les autres...avec le poulet, toujours en vie. Le sage, lui demanda "pourquoi reviens tu avec ce poulet vivant auprès de moi?" le disciple répondit : "maitre, je suis allé, au fond des forêts, au sommet des plus hautes montagnes, sur les iles les plus lointaines, j'y suis allé, le jour, la nuit, je me suis même enfoncé dans les plus terribles grottes, jamais je n'ai pu faire ce que vous demandiez!!" "Dis moi la raison de cela jeune éleve." "et bien voilà, où que j'allais, dès que j'allais egorger le poulet, même loin du monde et de ses regards, toujours, je sentais, la bête me regarder et me fixer des yeux et de l'âme." ..... |
|
|
|