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Solomon Kane
C'est avec une émotion mal dissimulée que je viens modestement parler de celui qui a éveillé la passion de la musique électronique en moi. C'était il y a longtemps... Allez je raconte, j'en meurs d'envie !



J'étais alors en sixième, vers 1985 par-là, au collège privé Saint-Charles d'Athis-Mons (91). Je n'écoutais pas de musique à ce moment-là et ne montrait surtout aucune prédisposition particulière pour en jouer un jour... Le solfège, c'était un peu comme les maths, j'y comprenais pas grand'chose ! Un gars de ma classe - Gilles Houzé (c'est dingue comme je me souviens de son nom encore) - me parle alors de Jarre qu'il adore. Je me rappelle plus bien comment c'est alors parti mais le fait est que j'ai demandé à mes parents si je pouvais m'acheter un disque de lui. Ca tombait bien papa et maman avaient, coup de bol, Equinoxe et Oxygène dans leur petite discographie. Qu'est-ce qu'ils faisaient avec ça, j'en sais foutrement rien, mais ils étaient là, format 33 tours (vous vous souvenez c'était ces grandes oreilles de Mickey en vinyl...) .

Posage du disque sur la platine à courroie... le diamant se cale dans le sillon et crépite doucement dans les bafles... Bientôt un son surnaturel commence à enfler dans la maison... Des nappes de synthé complètement enivrantes semblent tourner en cercle dans le salon, des effets incroyables jaillissent du néant, le rythme se créée à partir de ça... Je suis sous le charme, c'est trop bien... Musique atmosphérique parfois qui me fait voyager dans des univers inconnus, sons percutants avec des thèmes musicaux mémorables... c'était joué, ma passion pour l'électro était née ! Les concerts qu'il a donné sont pour moi un souvenir impérissable : j'en ai encore des frissons tellement le mélange entre les sons et les effets lumineux sont extraordinaires... En live souvent en plus il utilisait de vrais choeurs qui dégagaient une puissance phénomènale... A voir absolument : le concert à Lyon avec Jean-Paul II, à Houston en hommage à Columbia et à Paris-la Défense. J'ai suivi la carrière de Jarre de ses débuts (Champs Magnétique, Oxygène, Equinoxe, Zoolook, Rendez-Vous, Nuits de Chine, Révolutions, En attendant Cousteau, Chronologie, etc...) jusqu'à il y a quelques années où, comme Mike Oldfield, il a renié son style d'origine pour se caler dans la mouvance un peu dance du moment... Ca ne lui collait pas du tout. Mais je ré-écoute avec plaisir ses premiers albums qui, pour moi, ont tracé la voie de la techno d'aujourd'hui... c'était quand même en 1978 !



Ci-dessous pour les curieux une grosse biographie prise sur le site de RFI Musique.

A travers les concerts géants qu'il donne aux quatre coins de la planète, Jean-Michel Jarre est l'artiste français qui réunit le plus de spectateurs à travers le monde. Des centaines de milliers à Hong Kong, Londres ou Pékin, il atteint les trois millions à Moscou en 1997 ! Ses spectacles sont des rendez-vous magiques, des sons et lumières futuristes. Issu de l'univers de la recherche électro-acoustique, il a donné à la musique électronique une dimension populaire. Un "rétro-futuriste" tel qu'il se définit !

Fils de Francette Pejot et de Maurice Jarre, Jean-Michel Jarre voit le jour à Lyon le 24 août 1948. La famille Jarre est une famille de musiciens et le père de Jean-Michel, Maurice Jarre devient dès les années 50, un compositeur de musiques de film reconnu et célébré dans le monde entier ("Docteur Jivago", "Lawrence d'Arabie"...). En 1953, Maurice Jarre quitte le domicile familial et part s'installer aux Etats-Unis.

A cinq ans, Jean-Michel Jarre commence le piano. Un peu plus tard, il intègre brillamment le Conservatoire de Paris où il développe solidement des bases classiques. Au début des années 60, il découvre le rock'n'roll et joue dans plusieurs groupes de rock ou de jazz. Curieux de toutes les musiques, c'est pourtant vers la musique électronique qu'il se tourne en 1968 lorsqu'il quitte le Conservatoire pour le GRM (Groupement de Recherche Musicale), organisme d'étude sur les musiques contemporaines et expérimentales. Passionné par l'électro-acoustique, il se révèle très vite un musicien brillant dans ce domaine musical singulier.

Au début des années 1970, après avoir quitté le GRM, il bénéficie déjà d'une certaine notoriété en tant que compositeur. En 1971, sort son disque "La Cage" qui comporte ses premières ouvres électro-acoustiques. La même année, on lui commande la partition du ballet "AOR" pour l'Opéra de Paris. Une musique électro-acoustique à l'Opéra : c'est une première!

Il travaille dès lors de façon indépendante et outre la musique électronique, il compose pour le cinéma ou la chanson.

En 1972, il écrit la musique du film "les Granges brûlées" de Jean Chapot avec Alain Delon. Il réalise aussi son deuxième album, "Deserted Palace". A partir de 1973, il compose activement pour différents chanteurs et est à l'origine de quelques tubes des années 70. En 1973, il écrit pour Christophe "Les Mots bleus" et "Senorita", puis pour Françoise Hardy, "Que vas-tu faire?". Quelques années plus tard, il travaille avec Gérard Lenorman ("La fille que j'aime" en 75) et surtout Patrick Juvet pendant les années disco ("Où sont les femmes ?" en 77). Il continue cependant ses recherches musicales et son travail expérimental.

Oxygène

L'année 76 marque le début fracassant de sa carrière personnelle. En août 1976, il se lance dans l'enregistrement d'un album concept, "Oxygène". A sa sortie en novembre, le disque devient très vite un phénomène tant son succès est foudroyant et exceptionnel. Dans le monde entier, le célèbre thème d'"Oxygène" envahit les premières places des ventes et des classements de disques. Il reste encore à ce jour son plus grand succès et un des plus gros succès de la production musicale française. A cette occasion, Jean-Michel Jarre reçoit le Grand Prix du Disque de l'Académie Charles Cros.

C'est également en 1976 que naît Emilie, premier enfant de Jean-Michel Jarre.

En 1978, alors qu'il est devenu en quelques mois une vedette internationale, Jean-Michel Jarre confirme son premier succès avec la sortie de "Equinoxe", nouvelle création symphonique inspirée par le monde aquatique. Il continue parallèlement son travail pour le cinéma et compose la musique du film "La Maladie de Hambourg" de Peter Fleischmann.

Le 7 octobre, il épouse la comédienne anglaise Charlotte Rampling et la même année naît leur fils David.

Un million de spectateurs à Paris

L'année suivante, Jean-Michel Jarre entre dans le Livre Guinness des Records pour l'organisation du concert de la Place de la Concorde à Paris le 14 juillet 79 qui attire un million de spectateurs, audience jamais atteinte jusqu'alors. La SACEM (Société des Auteurs Compositeurs) remet à l'artiste une Médaille d'Or pour sa contribution à la diffusion de la culture française à travers le monde. Effectivement, Jean-Michel fait partie des musiciens français les plus connus à travers le monde, tout comme son père.

Ce concert gigantesque du 14 juillet 79 est le premier d'une impressionnante série de spectacles du même type qu'il va donner un peu partout sur la planète durant les vingt années suivantes.

En juin 1981, sort son troisième album, "Les Chants magnétiques".

Triomphe en Chine

En octobre, Jean-Michel Jarre s'envole pour la Chine pour une série de cinq concerts. C'est un événement puisque jamais auparavant, un artiste occidental n'avait joué dans ce pays depuis la mort de Mao. Il aura fallu deux ans pour convaincre les autorités, mais après ses concerts triomphaux à Beijing puis Shanghai, Jean-Michel est nommé membre honoraire du conservatoire de musique de la capitale chinoise. Son succès dans ce pays ne se démentira jamais jusqu'à aujourd'hui.

Un double album, "Les Concerts en Chine", sort en 1982 et se fait l'écho de son aventure chinoise.

En 1983, Jean-Michel Jarre tente une expérience singulière et inédite. Il publie un album à un seul exemplaire, "Musiques pour supermarché", et le vend aux enchères. La matrice du disque est détruite pour rendre le geste plus spectaculaire. Le fruit de la vente est consacré à l'aide aux jeunes artistes.

En novembre 83, il publie une compilation de ses meilleurs titres, "The Essential". Un an plus tard exactement, sort son quatrième album, "Zoolook" pour lequel Jean-Michel Jarre reçoit de nombreuses récompenses dont la Victoire de la Musique pour le meilleur album de musique instrumentale, puis une nouvelle fois le Grand Prix du Disque de l'Académie Charles Cros. Il est également élu meilleur album instrumental de l'année en France. Ce disque, très différent des autres, est un patchwork de sons et de voix enregistrés par le musicien aux quatre coins du globe. C'est en quelque sorte un album vocal où se mêlent dialectes et langues.

Démesure au Texas et à Lyon

Jean-Michel Jarre renouvelle ses expériences de spectacles démesurés en 1986 à Houston au Texas. Cette année-là, l'état américain célèbre deux anniversaires : les cent cinquante ans du Texas et les vingt-cinq ans de la N.A.S.A.(National Aeronautics and Space Administration). A cette occasion, d'immenses cérémonies sont organisées et le musicien français est convié à donner un de ces shows dont il a le secret. Le 5 avril donc, il donne en plein centre de Houston un concert aux dimensions gigantesques. Lumières, feux d'artifice, écran de 120 mètres sur 65, lasers, et bien sûr un matériel sonore des plus sophistiqués, tout est réuni pour enthousiasmer une foule d'un million et demi de texans ravis d'assister à une telle célébration. Toute la ville vit pendant quelques heures à l'heure française autour de cet artiste à l'imagination sans limite.

Dans la même veine, Jean-Michel Jarre est dans sa ville natale six mois plus tard, le 5 octobre, pour célébrer la venue du Pape, Jean-Paul II. Sans égaler Houston, la ville de Lyon voit tout de même 800.000 personnes affluer pour assister à l'événement. Plus symphonique et mêlant des sons de harpes à celui des chours, le concert de Lyon laisse un souvenir exceptionnel dans les mémoires.

Enfin, en cette année bien remplie, Jean-Michel Jarre sort son nouvel album "Rendez-vous". Le musicien mêle électronique et chours humains d'où un son grandiose qui reflète volontairement le gigantisme des concerts de Lyon et de Houston. L'album est dédié à l'astronaute américain Ron Mc Nair qui devait enregistrer pour le disque un air de saxophone depuis l'espace mais qui disparut dans l'explosion de la navette Challenger le 28 janvier. Jean-Michel Jarre reçoit une nouvelle fois, pour cet album, la Victoire de la Musique du meilleur album instrumental 86.

En 1987, sort l'album "Houston-Lyon/Villes en concert". Parallèlement, pour ses 10 ans de carrière depuis le succès d'"Oxygène", la maison de disques de Jean-Michel Jarre, Sony, édite un coffret anniversaire qui renferme l'intégrale de sa discographie. De plus, une biographie est publiée. Le musicien est aussi nommé Citoyen d'honneur de sa ville natale de Lyon.

Célébré dans le monde entier par des foules entières, Jean-Michel Jarre ne cesse cependant de continuer ses recherches et son travail de studio. En 1988, sort "Révolution", un album qui rappelle "Zoolook" par sa couleur ethnique. Cette fois encore, il mélange sons et instruments du monde entier (en particulier du monde musulman) à l'électronique. Sa curiosité n'a pas de limite et son amour de la musique le pousse à unir les sons les plus ancestraux à des sons les plus futuristes.

Les docks de Londres

Les 8 et 9 octobre, c'est à Londres que Jean-Michel Jarre s'installe pour enflammer une nouvelle fois un lieu insolite, soit les docks de la capitale britannique. Il donne alors deux concerts des plus hallucinants. Sous une pluie battante et dans un vent parfois violent, Jean-Michel Jarre vient tout de même à bout d'un spectacle étonnant sous les yeux d'un public ébahi et ravi dont fait partie la Princesse de Galles. Des extraits de ces concerts fous se retrouvent en 1989 sur le disque "Jarre Live".

1989 est l'année du bicentenaire de la Révolution française, et cette occasion est idéale pour un artiste comme Jean-Michel Jarre. Cependant des difficultés d'organisation empêchent l'artiste de monter son spectacle. Mais, il est tout de même présent lors du centenaire de la Tour Eiffel à la même période.

En 1990, Jean-Michel tente une nouvelle expérience et s'envole pour les Caraïbes, exactement Trinidad, où il enregistre son nouvel album. Ile du carnaval et du steel-drums (percussions fabriquées à partir de fûts de pétrole), Trinidad inspire à Jarre un disque en hommage au Commandant Cousteau, "En attendant Cousteau".

L'Arche de la Défense

Le 14 juillet 90, il s'installe à Paris, dans le quartier de la défense sous l'immense Arche nouvellement construite, pour un nouveau concert. Devant un public de plus de deux millions de personnes réparties sur deux kilomètres à la ronde, Jean-Michel Jarre donne un show dans lequel on retrouve les influences de ses derniers albums, musique arabe et steel-drums caribéens.

Une nouvelle compilation sort en 91, "Images". En 1992, il met en place une partie de l'ouverture des Jeux Olympiques d'hiver à Albertville en France. Il donne également pour la première fois une série de trois spectacles en Afrique pour l'inauguration d'un complexe hôtelier.

En mai 93, Jean-Michel Jarre est nommé Ambassadeur de bonne volonté par l'Unesco. Sa notoriété et son talent pour réunir des foules énormes autour d'une fête musicale sont tels qu'il est la personnalité idéale pour une telle mission.

Première tournée européenne

A l'occasion de la sortie de son album "Chronologie" en 1993, Jean-Michel Jarre se lance dans sa première tournée européenne à travers quinze villes de juillet à octobre. Comme à son habitude, il choisit à chaque fois un site original ou exceptionnel et le transforme grâce à un jeu lumineux et musical. Le succès est présent à chaque rendez-vous même si parfois, comme au Mont-Saint-Michel en juillet, l'affluence est telle que des embouteillages monstrueux gâchent un peu la fête.

1994 est l'année de son retour sur le territoire chinois, mais c'est à Hong Kong qu'il donne le 11 mars un concert grandiose pour inaugurer un stade. Un album relatant cet événement sort le 14 novembre en France.

En mai 94, il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur, décoration honorifique française.

1995 : concerts pour l'UNESCO

Il entame le 14 juillet 95 une série de concerts pour célébrer l'année de la Tolérance, ceci sur la demande de l'UNESCO. Le concert de Paris célèbre en même temps les cinquante ans de l'organisation internationale. Il est pour cette occasion entouré d'un orchestre arabe, de marionnettes géantes des Caraïbes, de percussionnistes, de chanteurs africains et du chanteur algérien Khaled. Organisé au pied de la Tour Eiffel, le concert de Paris rassemble un million et demi de spectateurs.

En 1996, Jean-Michel Jarre ouvre un site sur Internet en lien avec le Ministère de la Culture, "Un Espace pour la Tolérance". Il prépare également un nouvel album qui sort le 18 février 1997, "Oxygène 7-13". Vingt ans après le succès planétaire d'"Oxygène", le musicien choisit de rendre hommage à son instrument fétiche, le synthétiseur, et à un de ses maîtres, Pierre Schaeffer. Enregistré dans son propre studio de la région parisienne, l'album est considéré par le musicien comme une suite ou comme le petit frère de son aîné de 1976. De plus, il choisit d'utiliser le même matériel que pour son premier album. Les chiffres 7 et 13 symbolisent la chance et le hasard.

Le 9 mai 97, démarre une tournée à travers l'Europe. Pour la première fois, Jean-Michel Jarre offre à son public une série de concerts en salle, ce qu'il n'avait presque jamais fait. Cependant, il ne laisse pas tomber les grandes manifestations puisque le 6 septembre, il est présent à Moscou pour participer et célébrer le 850ème anniversaire de la cité russe. Ce projet est la réalisation d'un de ses vieux rêves. Entouré et accompagné des danseurs du Bolchoï et du violoncelliste Mistlav Rostropovitch, une foule immense de 500.000 personnes est présente, mais plus de trois millions de spectateurs voient et entendent le spectacle des collines environnantes.

En octobre, Jean-Michel Jarre sillonne la France et s'arrête le 16 au Zénith de Paris. Sa musique est interprétée en direct et non sur bandes magnétiques pré-enregistrées. Parmi ses instruments, on retrouve sa harpe laser fétiche, et un instrument électronique russe en bois datant de 1920 et nommé le thérèmine.

En 1998, Jean-Michel Jarre travaille sur de nouveaux projets de taille : un concert à Cuba à l'automne, un autre concert au pied des grandes pyramides en Egypte, et un concert au Stade de France, immense stade construit pour la coupe du monde de football 98 à Paris.

Nouvelles technologies

Plus concrètement, sort un album en avril 98, "Odyssey Through 0²". Dans l'air du temps, la particularité de ce disque est d'être à la fois audio et CD-ROM. Fasciné par la culture multimédia et l'interactivité, Jean-Michel Jarre a conçu la partie CD-ROM avec une entreprise belge et une école française spécialisée dans le multimédia. Quant à la partie audio, c'est un énième remix de "Oxygène".

En juillet 98, le musicien concocte un spectacle pour la fin de la Coupe du Monde de football qui attirent quelques 400.000 personnes. Mais Jean-Michel Jarre ne pouvait voir arriver le passage à l'an 2000 sans proposer quelque chose. Ce sont les pyramides du Caire qui sont choisies comme cadre pour cet évènement mémorable. Le concert intitulé "Les douze rêves du soleil" se déroule donc dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2000. Tout y est grandiose : le budget global avec 9,5 millions de dollars, 50.000 spectateurs et quelques 1000 artistes (danseurs, chanteurs et musiciens). La chanteuse Natacha Atlas vient participer à ce grand show malheureusement gâché par le brouillard. Le président Hosni Moubarak y assiste alors qu'une partie du spectacle est retransmis par les télévisions du monde entier.

Métamorphose

Début 2000 sort son nouvel album "Metamorphose", douze titres sur le thème de la mutation. On y entend des vois féminines : Natacha Atlas, l'Irlandaise Sharon Corrs (Des Corrs) et l'avant-gardiste New-Yorkaise Laurie Anderson. Le 1er janvier 2001, on retrouve l'artiste au Japon pour un grand show sur la plage d'Okinawa, intitulé "2001 Rendez-Vous in Space" pour lequel il s'est associé avec un musicien japonais, Tetsuya Komuro.

En juin 2001, un nouveau défit s'inscrit dans le parcours de l'artiste. A l'occasion des Olympiades culturelles grecques, il donne trois méga-concerts à l'Acropole d'Athènes. Baptisé "Akropolis", les profits de ce spectacle seront versés à une association dédiée aux enfants atteints du cancer.

Alternant spectacles et enregistrements de disque, Jarre reprend dès janvier 2002, le chemin du studio pour y préparer un nouvel album, assisté de Francis Rimbert. En même temps, il prépare un autre projet d'envergure pour l'automne en Europe du Nord.

En attendant, Jean-Michel Jarre est l'invité du festival du Printemps de Bourges en avril. Exceptionnellement, il donne devant une centaine de personnes seulement, le plus petit concert de sa carrière. Présent dans le cadre d'un cycle de musiques électroniques, il choisit de faire un set constitué de deux inédits et de pièces plus expérimentales, renouant ainsi avec le champ de ses activités au sein du GRM quelques décennies plus tôt.

C'est durant l'été que le musicien fait la Une d'un célèbre magazine people avec l'actrice française, Isabelle Adjani, révélant ainsi au grand public sa nouvelle idylle. Cela ne l'empêche pas de préparer son grand concert de rentrée qui a lieu cette fois-ci à Allborg au Danemark le 7 septembre. C'est autour de véritables éoliennes que le musicien organise le spectacle intégrant volontairement leurs "chants" à la musique jouée par les percussionnistes danois Safri et l'orchestre symphonique d'Allborg. Environ 40.000 personnes assistent à ce méga-concert.

Fin octobre, les disques Dreyfus sortent un album inédit du musicien intitulé "Sessions 2000", enregistré par l'artiste "comme un carnet de route" au cours de l'année 2000, soit six morceaux aux couleurs jazz-électro. Mais un différend contractuel semble opposer Jean-Michel Jarre et la société de disques. La promotion de ce disque n'étant que peu ou pas assurée, sa sortie est peu commentée dans la presse.

Geometry of love

Jean-Michel Jarre revient discrètement en septembre 2003 avec "Geometry of Love", un album de musiques électro-lounge composé pour un club très jet set de Paris, le VIP Room. En janvier 2004 ressort en CD la bande originale du film français de Jean Chapot, "Les granges Brûlées" (1973, avec Alain Delon et Simone Signoret)composée par le musicien en 1973. Un témoignage de ses premières velléités dans la musique électronique.


Sa rupture avec Isabelle Adjani fait la une des journaux français et étrangers pendant l'été 2004. La sortie d'un nouveau disque en septembre recentre l'actualité sur sa musique. "Aero", pour "Anthology of Electronic Revisited Originals", est en fait un DVD audio qui rassemble une quinzaine de titres dont quatre inédits. L'originalité du projet tient à la technologie employée: le disque a été "reconstruit" entièrement en son surround 5.1 avec la collaboration de Francis Rimbert, Patrick Pelamourgues et Joachim Garraud. Enfin, il annonce un concert en Chine, à Pékin, le 10 octobre 2004.

*

Artiste à l'imaginaire ambitieux et aux dons musicaux considérables, Jean-Michel Jarre a vendu en vingt ans plus de 55 millions d'albums. Parmi ses projets, on trouve une collaboration avec le groupe techno anglais Underworld, ainsi qu'un travail sur le son des disques vinyles avec des DJ français.
 
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