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piece_of_infinity
Bonjour,

En ce qui concerne les différents instruments et leurs impacts, je vous invite à regarder le forum d'arcane, l-aurore-de-l-ambre, sous le topic " son " (ou quelque chose comme ça).

Je posterai peut-être des infos ici plus tard.
Esoryen
Merci également pour cet article.

Citation :

La magie de l'harmonie.
Si vous exerçait une impulsion sur la corde d'une guitare le son va se modifier au fur et a mesure que la corde vibre lentement. Lors de cette modification que l'on peut aussi entendre sur un piano, le son va se modifier et notre oreille va entendre les harmoniques de cette note. Les harmoniques c'est presque une métaphore de l'enseignement ésotérique c'est le « un » dont naît la multiplicité, et c'est aussi la multiplicité dont naît le un.

Car la note de départ des harmoniques est la note que notre oreille entend. Pour comprendre ça, rien ne vaut de s'asseoir derrière un clavier de jouer un do (en laissant la pédale appuyé et de regarder les autres cordes qui se mettent à vibrer légèrement. Elle vibre parce que votre note de départ a atteint une fréquence vibratoire qui « alimente » les autres cordes sur leurs propres fréquences.



Je ne sais pas comment le formuler mais cette vision est fausse. Ou peut être ai je mal compris ce que tu expliques.

Si vous jouez un "la" sur un piano ou une guitare le son ne se modifie pas. Le "la", tel que la tonalité du téléphone, vibre à une fréquence de 440 hertz et cette fréquence ne peut pas changer à moins que vous ne tourniez la molette de votre guitare pendant que la corde vibre. Seule l'intensité de la note change, l'amplitude de la fréquence de vibration, c'est à dire son volume. C'est parce que l'intensité de la note diminue que l'on peut entendre peu à peu les harmoniques dont l'intensité est inférieure puisque leurs cordes correspondante n'ont pas été "attaquées" directement mais mises en vibration par concordance.

Vous pouvez le vérifier de la manière suivante: sur une guitare, jouez trés sèchement en buté la 5ème corde (la)(2ème en partant d'en haut) à vide et étouffez la immédiatement après. Vous entendrez alors les deux octaves supérieurs, suivant la qualité de l'instrument et votre oreille on peut aussi entendre la quinte. Donc on entend bien les harmoniques qui sont entrées en vibration par résonnance ou concordance et pourtant on a étouffé la corde que l'on a joué, donc elle ne peut pas se modifier puisqu'elle ne vibre plus.

La note de départ n'atteind pas une fréquence vibratoire. Une note est une fréquence de vibration. Quand on joue une note on provoque une vibration à la fréquence correspondante. Si la fréquence ne correspond pas l'instrument est désaccordé et l'harmonie n'est plus réspectée, autrement dit ça sonne faux. Quand on joue une note les multiples de sa fréquence entre en résonnance par concordance.

Citation :

La musique fonctionne donc comme n’importe quel rituel de « magie » elle est dépendante de la volonté, de l’imagination et de la croyance de son auditeur.


Je ne suis pas tout à fait d'accord, je prend pour exemple ces fermiers en Angleterre, qui passent de la musique classique à leur vaches pour les appaiser pendant la traie. Les résultats sont attestés et je ne crois pas que les vaches soit animées d'une quelconque volonté ou croyance. En second exemple il y a les brainwaves dont les effets sur le système nerveux sont vérifiables par ancéphalogramme.

Je crois qu'il faut distinguer deux types de musique ésotérique, la première qui est composée, peut être symboliquement, en concordance avec les planètes etc. , et qui si elle respecte des rapports mathématiques n'engendre pas pour autant ou inévitablement des transformations intérieurs. Et la seconde plus récente, qui a introduit la musicothérapie, qui est composée non plus en analogie au système solaire etc. mais sur l'étude des harmoniques etc. et de leurs effets sur le système cérébrale et ou les corps subtils.

Il y a par exemple les oeuvres de Gurdjieff qui ont été composées non pas pour être étudiées, décomposées, décortiquées, mais pour les écouter en se laissant pénétrer par leur contenu émotionnel ou énergétique. Il y a aussi toute les oeuvres traditionnelles du chant grégorien, dont les effets lorsqu'on le pratique sont véritablement bénéfiques selon ma propre expérience.

Amicalement.
Sol
Salut Abra,

Félicitations pour cet article très intéressant.

Abra a écrit :

On peut donc dire que le pouvoir de discernement musical de l'oreille humaine était plus de deux fois plus grand chez les Grecs de l'époque de Pythagore que chez nous.


Deux fois plus grand, c'est peut-être exagéré, mais en tous cas il est bien possible en effet que les Grecs aient eu un plus grand discernement musical que nous. Ce qui donnerait un point à René Guénon, qui rappelons-le considère la marche du monde comme une longue régression, une perte progressive de nos facultés. Je ne suis pas partisane de Guénon, mais sur ce point ses théories se vérifient. D'autant plus que, comme tu le rappelles, certaines musiques traditionnelles (surtout la musique de l'Inde) sont beaucoup plus riches et complexes que la nôtre.

A bientôt,
Sol
Abraxas
Bonjour,

Voici une refonte des 4 sujets que j’avais posté sur la musique ésotérique, vous y trouverez donc un aperçus sur l’origine de la gamme et de la musique, une introduction à la musique ésotérique, à la cymatique et surtout une tentative pour rapprocher la musique et la magie.


Citation :

"La guérison au moyen du son sera l’un des premiers développements de la technique de guérison vers la fin du 21ème siècle ( Alice A. Bailey - Le Tibétain)


La musique ésotérique

Qu'est-ce que la musique ésotérique ?

Pour définir la musique ésotérique il faudrait d'abord définir l'ésotérisme, puis définir ce qu'est la musique. Le sujet est vaste, et âprement débattus. Pour faire court, l'ésotérisme est ce qui est « caché » ce qui est volontairement « occulté », on parle ainsi d'« art occulte » ou d'« occultisme » tous ses termes servent a représenter une connaissance caché.

La musique est au premier abord quelque chose de découvert, un art orienté vers l'extérieur, un art donc, exprimant plus l';« exotérisme » que l';ésotérisme.

La musique est une composition de sons suivant des règles harmoniques et rythmiques , règles qui varient en fonction des cultures et des peuples.

Le son est une vibration de l';air, a musique est donc avant tout un ensemble d'onde agencé de manière harmonique .

L'harmonie est basé sur des rapport mathématique (tel que a/x=x/b). La musique est donc un ensemble de vibration basé sur des rapports mathématiques .

Cette conception de la musique « occidentale » nous vient de Pythagore qui disait « tout est nombres » c';est de lui et de Platon que nous viennent la correspondance entre planète et notes que Kepler développera quelques 2000 ans plus tard.

C';est de la Grèce également que nous vient le mot « musique » la « mousikê » c'est tous les arts associés aux muses : la poésie, la musique, la danse, etc.



L'art est une représentation de l'univers, une représentation du divin par l'acte de création, chaque artiste s'enferme ainsi dans sa représentation qui n'est pas forcement accessible a tous, n'est ce pas là la définition même de l'ésotérisme ?



Les origines


Citation :

" Dans les Ecritures, Shiva, le divin danseur Nataraja, élabore les nuances infinies du rythme dans sa danse cosmique de création, de conservation ou de dissolution de l’univers, tandis que Brahma bat la mesure aux accents des cymbales sonores et que Vishnu fait retentir le mridanga sacré ou tambour ". Autobiographie d’un yogi » de Yogananda aux éditions Adyar


La musique agit sur les plans de la personnalité (physique, éthérique, astrale et mentale). Les anciens le savaient déjà depuis l’aube des temps puisqu’ils attribuaient à la musique des vertus médicales.

Au commencement de l'humanité la musique est « rythme » elle est « rituel » ou simplement vecteur d';information. En Egypte, à Sumer puis en Grèce la musique devient « sacré » elle est « dédié » au dieux elle sert d'accompagnement au rituel et au chant qui sont « consacré » a la divinité. Au moyen age la musique est le plus souvent religieuse mais elle sert aussi de divertissement le plus souvent en servant d'accompagnement pour raconter des comptes, puis a la renaissance la musique va connaître l'essor de son rôle de divertissement qu'on lui connaît aujourd'hui.

La gamme tempérée classique contient 7 notes, ce choix de 7 notes n’est pas anodins, En effet l'heptagramme est une représentation qui associe traditionnellement les éléments suivants:
- les sept couleurs de l'arc-en ciel (ou 5 couleur plus le blanc et le noir suivant les auteurs) soit rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo, violet)
- les sept planètes de l'alchimie
- les sept anges de la face (ou archanges)
- les sept métaux classique de l'alchimie : or, argent, mercure, plomb, fer, cuivre, étain)
- les sept notes de musique (do, ré, mi, fa sol, la, si)
- les sept jours de la semaine



Ces représentation sont un héritage de l’études des polyèdres régulier faites par platon et pythagore (le symbole de ralliement des pythagoricien fut le pentagramme) et également de la fameuse musique des sphères : Puisque les planètes se meuvent, elles doivent forcément produire du son. Ce son est proportionnel à la vitesse de déplacement, et donc plus la planète est lointaine, plus le son est aigu. C’est ce qu'on appelle "la musique des sphères", qui permet d'associer les règles qui déterminent l'ordre des planètes, et les règles qui fondent l'harmonie musicale.

Citation :

Platon dans le timée dit :

Il faut répéter la même chose au sujet de la voix et de l’ouïe : c’est en vue du même objet et pour les mêmes raisons que les dieux nous les ont données. En effet la parole nous a été octroyée pour la même fin et elle contribue dans la plus large mesure à nous la faire atteindre, et toute cette partie de la musique consacrée à l’audition de la voix nous a été donnée en vue de l’harmonie. Et l’harmonie, dont les mouvements sont apparentés aux révolutions de l’âme en nous, a été donnée par les Muses à l’homme qui entretient avec elles un commerce intelligent, non point en vue d’un plaisir irraisonné, seule utilité qu’on lui trouve aujourd’hui, mais pour nous aider à régler et à mettre à l’unisson avec elle-même la révolution déréglée de l’âme en nous. Les mêmes déités nous ont donné aussi le rythme pour remédier au défaut de mesure et de grâce dans le caractère de la plupart des hommes.



Pour les Pythagoriciens, l'Univers devait nécessairement se manifester par des proportions "justes", par des rythmes, par des nombres: le monde chantait et vibrait harmonieusement. Considérant le cosmos dans son ensemble comme un système harmonieux, ils en avaient déduit que les sept notes naturelles de la gamme étaient en correspondance avec les sept corps célestes connus (le Soleil, la Lune et les cinq planètes visibles) auxquelles s'ajoutaient trois sphères supplémentaires pour atteindre le nombre dix, parfait entre tous (car c'est notamment la somme des quatre premiers entiers).

Platon décrit, dans l'Epinomis, cette harmonie céleste, en déclarant notamment que les astres exécutent " le plus magnifique de tous les cœurs ". Cette tradition, assimilant le cosmos à un instrument de musique, se perpétue pendant le Moyen Âge et jusqu'à la Renaissance scientifique.


La formation de la gamme

L'association de ces sept notes dans la musique traditionnelle occidentale est basé sur la formation de la gamme qui est la solution d'un problème mathématique. La gamme, revient a se poser la question du nombre de note contenu entre deux octaves, la gamme occidentales classique est composé de 7 notes (ou plus exactement 12 notes si on compte les demi-tons). Mais il existe également d'autre gamme...

Une gamme: c'est la solution a la question suivante : Combien y-a-t'il de quintes dans une octave ? Deux quintes correspondent à un rapport de fréquences de (3/2)*(3/2) = 9/4 = 2,25 dépassant l'octave d'un ton. Le nombre de quintes dans l'octave est donc compris entre 1 et 2. En fait, il en faut S tel que (3/2)^S = 2, soit S = log(2)/log(3/2) = 1,70951129...

Le problème de ce nombre S, est qu'il est irrationnel (comme pi et phi, le nombre d'or) : il ne peut pas s'écrire sous forme de fraction P/Q, et il est donc impossible de trouver une graduation (une gamme) qui contient à la fois les quintes, les octaves et leurs combinaisons.

Heureusement un procédé mathématique appelé 'fractions continues' permet de venir à bout de ce problème, tout du moins par approximations successives. La suite des fractions pour l'approximation de S est 1/1, 2/1, 5/3, 12/7, 41/24, 53/31, 306/179, 665/389, 15601/9126, ...
Les deux premières approximations sont trop grossières pour avoir une traduction musicale :

Avec 5/3, on obtient une graduation où 5 quintes valent 3 octaves (avec une erreur de 4,3%). L'octave est alors divisée en 5 parties égales, et la quinte en 3 parties égales. Pour cette raison cette gamme est appelée gamme pentatonique (à 5 tons). C’est certainement une des premières gammes utilisées en musique, avec les Lyres à 7 cordes (puis plus tard à 7 cordes) de l’antiquité.

Avec 12/7 , on obtient une graduation plus précise que la précédente où 12 quintes valent 7 octaves (avec une erreur de 0,48%) C'est la gamme chromatique classique. Dans cette gamme, l'octave est divisée en 12 unités, la quinte est divisée en 7 unités. Le ton (2 quintes moins 1 octave) vaut donc 7+7-12 = 2 unités de cette graduation. L'unité de la gamme chromatique bien tempérée est donc appelée avec raison un demi-ton.

pour Pythagore , les Nombres gouvernent la musique. Il disait d'ailleurs qu'il n'avait pas élaboré sa gamme à partir d'instruments de musique ou à l’oreille, mais uniquement à partir des rapports entre : le Nombre 1, le Nombre 2 et le Nombre 3.

Pythagore raisonnait sur des longueurs de corde vibrante, qu'il faisait varier et mesurait ; une corde vibrante d'un pied de long faisait entendre un certain son ; une corde vibrante d'un demi-pied de long faisait entendre la même note, mais à l'octave au-dessus. Une corde vibrante de deux pieds de long faisait à nouveau entendre la même note, mais cette fois à l'octave au-dessous.

Comme les longueurs de corde vibrante sur lesquelles Pythagore raisonnait peuvent être considérées comme des longueurs d'onde, tous les nombres pythagoriciens à propos de la musique sont rigoureusement exacts, et on peut les exprimer comme des fréquences, ce qui simplifie beaucoup l'exposé.
Si l'on procède ainsi, les fréquences pythagoriciennes de la note Do sont les suivantes : 1 2 4 8 16 32 64 128 256 512 1024 2048 4096 8192 16384 (qui est comme par hasard le nombre de vibration correspondant a une seconde dans une montre a Quartz ) 37268 etc...

Le rapport de 1 à 2 ( entre les longueurs de cordes vibrantes, et, pour nous, entre les fréquences ) se retrouve pour toutes les autres notes de la gamme pythagoricienne.
Et Pythagore parvenait , dans un premier temps, à 21 notes dans l'octave ( alors que nous n'en avons que douze : les sept notes de base + cinq dièses ou cinq bémols. Un dièse est une note dont la fréquence a été altérée vers le haut, un bémol est une note dont la fréquence a été altérée vers le bas ). Pythagore a voulu une gamme complètement équilibrée avec, à partir du Do = 1, douze quintes ascendantes et douze quintes descendantes. Il a donc rajouté, après le Fa bémol, quatre " double bémols " : Si bémol bémol ( noté Si bb ), Mi bémol bémol ( Mi bb ), La bémol bémol ( La bb), Ré bémol bémol ( Ré bb ).

La gamme pythagoricienne complète exige donc que notre oreille distingue 25 notes dans l'octave (contre douze dans la gamme actuellement en usage). On peut donc dire que le pouvoir de discernement musical de l'oreille humaine était plus de deux fois plus grand chez les Grecs de l'époque de Pythagore que chez nous.

Cependant, les Pythagoriciens eux-mêmes trouvaient une imperfection à cette construction remarquable : si l'on identifie la note Si dièse avec Do ( ce qui est toujours le cas sur nos pianos ), Autrement dit, le Do et le Si dièse, posés comme identiques sont pourtant différents : le Si dièse a une valeur de 129, 75 Hz quand le Do a, lui, une valeur de 128 Hz. Si l'on transpose ces valeurs en fréquences, on a donc un écart, dans cette octave, de 1, 75 Hertz, ce qui est quasiment inaudible. Mais, à chaque octave, l'écart va doubler.

Cet écart, " ce petit quelque chose en trop " ( qui, en bonne logique, n'aurait pas dû exister ), les pythagoriciens l'ont nommé le " comma " , mot conservé par toute la tradition musicale occidentale. Une image poétique et mythologique est sans doute à l'origine de cette difficulté interne dans la belle construction musicale de Pythagore : " l'Ourobouros " , c'est " le serpent qui se mord la queue " , le cercle, symbole de l'Eternité.

C'est, en partie, de cette difficulté interne à la construction pythagoricienne que notre gamme est née : la gamme " tempérée " actuellement en usage est une sorte de " solution " assez bâtarde à la vieille difficulté du " comma pythagoricien " En le disant autrement : chacune des fréquences d'origine de la gamme pythagoricienne a été faussée. On a, en quelque sorte, pour s'en débarrasser, réparti sur toutes les notes " une fausseté " dont on ne comprenait pas la provenance.

Une oreille habituée aux rapports justes fondés sur des Nombres tels qu'on les trouve dans la plupart des musiques traditionnelles perçoit la " fausseté " de la gamme tempérée (un indiens en écoutant Mozart pourrais s'exprimer : "mais pourquoi jouent-ils tous faut ?").

Or, il y avait un autre moyen de venir à bout de cette difficulté nommée " le comma pythagoricien " : il suffisait de " laisser être " les notes Si dièse et Ré bémol bémol. Les " laisser être " ce qu'elles sont, c'est à dire des notes différentes du Do pythagoricien. Ce " Laisser être " musical, on le trouve, par exemple, dans la gamme turque traditionnelle.

On pourrait également y situer toutes les très anciennes gammes pentatoniques " de type pythagoricien " que l'on trouve par exemple dans la musique de l'Inde, constituée plusieurs millénaires avant la naissance de Pythagore. Ce sont sans doute les plus anciennes gammes de la planète. Le système musical de l'Inde est plus complexe que la gamme de Pythagore.



Le renouveau de la musique esoterique


Citation :

"Il y a une musique pour la croissance de la rose, une musique pour chaque plante qui porte sa couleur et qui fleurit pour l’édification, la sanctification même de son environnement". Edgar Cayce



Paradoxalement c'est dans notre époque moderne voué au divertissement que les recherche sur le « pouvoir caché » de la musique on vraiment évolué.

- Il y a d’abord des études qui ont été faite sur la correspondance entre les sons et les figures géométriques, ces études sont les figures de chladni. le principe et simple on fait vibrer des plaques de cuivres recouverte de sable avec une fréquence spécifique. Mais il existe aussi des figure faites par l'eau c'est ce qu'on appelle la cymatique. La cymatique étudie les formations de figure géométrique faites par le sons sur des solutions aqueuses et à mis en évidence les rapport entre géométrie et musique, voici quelques exemple de ces figures:



Les figures sont formés par la fréquences de vibration du son. Pour les plaques de cuivres il intervient aussi un phénomène que l'on nomme résonance c'est a dire que les plaques de cuivres ont aussi leur propres fréquences vibratoire (comme un cloche par exemple).

- Les travaux du docteur Emoto sur les cristaux de glace montre des agencements harmonieux pour des eaux soumises à des musiques classiques et des agencements chaotiques pour des musiques de type « hard rock ».



- Les travaux du français beneviste ont mis en évidence l'influence de la musique sur la croissance des plantes, là encore, une augmentation du rendement avec des musique de type classique.

Parallèlement a ces recherches scientifiques, des ésotéristes ont quand à eux tenté de définir et de mettre en pratique une certaine idée de la « musique ésotérique » on peut citer par exemple St Yves D'alveydre et son « archéomètre », notre contemporaine Jacotte Cholet et ses métamusique, Gurdjieff et ses danses ou encore Keyserling et ses « primal sound ». Selon ces différents auteurs : au cours de notre descente dans l’incarnation, le son est présent puisque l’esprit construit les différents véhicules qui forment sa personnalité (mentale, astrale, éthérique et physique) en émettant pour chacun un son créateur. Chaque son émis servirait de matrice pour la construction des différentes enveloppes subtiles. Le son est donc considéré comme vecteur d’incarnation mais aussi de désincarnation. Ainsi, le simple fait de chanter revitalise totalement le corps éthérique. Les chants augmentent le potentiel magnétique et la vitalité, le rayonnement énergétique, l’immunité et le flux magnétique, structure le corps éthérique augmentent aussi la capacité de percevoir et de travailler avec les énergies subtiles, permettent d’accéder au calme rapidement.

Le son amplifie ou atténue les sentiments et les émotions, il expanse, réharmonise ou rééquilibre le corps astral, libère les émotions refoulées. Beaucoup d’œuvres facilitent les états de conscience modifiée, elles facilitent aussi l’ouverture aux autres.


Le rapport de la magie dans les rituels

Voici ce que dit Bardon a ce sujet (entre autres)

Citation :

La charge par les Tantras n’est rien d’autre qu’une magie verbale, picturale et gestuelle, correctement employée, où les Forces Cosmiques déterminées rentrent en activité au moyen de lettres, de mot appropriés, compte tenu de leur analogie respective avec les rythmes universel, les sons, les couleurs et les propriété diverses.
Franz bardon : LCVIM


Citation :

Le son Lié à une prononciation mentale des lettres produits des effets particulier sur le plan mental :
-le son lié à la couleur alors que les Lettres sont murmurées, agit sur le plan astral et le corps psychique ;
-Le son liés a la couleur alors que les lettre sont émises à voix haute est actif sur le plan physique et le corps physique
Franz bardon Vol3



La magie de la voix.

Je pense que beaucoup de personnes ici, savent que les sons révèle une importance particulière, que ce soit parce qu'ils font référence à des archétypes ou a des égrégores qui remontent aux origines de l'humanité, ou que ce soit simplement comme facteur de notre environnement (comme tant d'autre), qui ait une influence sur notre comportement et sur notre psychisme. La voix joue ici un rôle particulier parce que nous l'identifions plus facilement comme un vecteur d'information, ce que le son est en réalité.

Certaines théories, ayant trait au pyramide, au dolmen ou a château corail ;sont basé sur une utilisation de la voix qui peut paraître déroutante. La voix aurait permis au druide a l'aide d'incantation (comprenons ici de chants) de modifier la fréquence vibratoire d'un objet et de pouvoir construire des monuments comme Stonehenge par exemple, en rendant les blocs de pierre « léger ». Pour château corail certaine personnes pense même que les blocs auraient été coupé a l'aide de la voix et de la volonté d'un seul homme.

Pour comprendre ce phénomène il faut rappeler que chaque objet possède une fréquence, et d'une manière générale plus l'objet est massif plus sa fréquence est basse. Une troupe de soldat marche au pas sur un pont, celui s'écroule si la fréquence des impulsions de leur pas est égale a la fréquence du pont. Si vous écoutez de la musique, ou que vous êtes en train de jouer ou de chantez, et qu'un objet se met a vibrer, c'est parce que le son émis, a une fréquence égale a l'objet qui vibre. Et comme notre oreille n'est capable de reconnaître qu'une certaine bande de fréquence, qui est relativement haute, certains son ne nous sont pas audibles, mais ça ne veut pas dire qu'il ne nous en influence pas moins.

Les moines tibétains aurait aussi utilisé ces propriétés pour construire ou pour transporter des objets inanimés. Les atlantes, maîtrisaient peut être également, la « voix qui commande ». La voix reste pour nous un médium par excellence, elle nous aide de manière naturelle, à fixer notre pensé, mais aussi et avant tout à communiquer.


La magie de l'harmonie.

Si vous exerçait une impulsion sur la corde d'une guitare le son va se modifier au fur et a mesure que la corde vibre lentement. Lors de cette modification que l'on peut aussi entendre sur un piano, le son va se modifier et notre oreille va entendre les harmoniques de cette note. Les harmoniques c'est presque une métaphore de l'enseignement ésotérique c'est le « un » dont naît la multiplicité, et c'est aussi la multiplicité dont naît le un.

Car la note de départ des harmoniques est la note que notre oreille entend. Pour comprendre ça, rien ne vaut de s'asseoir derrière un clavier de jouer un do (en laissant la pédale appuyé et de regarder les autres cordes qui se mettent à vibrer légèrement. Elle vibre parce que votre note de départ a atteint une fréquence vibratoire qui « alimente » les autres cordes sur leurs propres fréquences.
Les cloches sont un exemple unique car l'onde de départ entre en résonnance avec la cloche elle-même, il s'en suit un phénomène d'auto-résonance qui explique pourquoi le son des cloches dur si longtemps. Un bon exemple pour ca c'est les bols tibétains (personnellement je trouve que c'est un sentiment incroyable que d'avoir ce truc qui vibre dans sa main).
Les chants polyphonique sont aussi un bon exemple, car basé sur le même principe.

Si vous êtes un peu musicien et un peu occultiste vous avez sans doute déjà remarqué qu'il y a 7 notes dans une gamme, comme il y a 7 jours, 7 planètes (du moins qui nous influence), 7 couleurs dans l'arc-en-ciel et 7 anges a la face de dieu ( il existe d'autre gamme avec un nombre de note variable, notons en particulier les gammes pentatonique, qui sont magique aussi bien par leur symbolique que l'émotion qu'elle procure). L'harmonie c'est peut-être quelque chose de subjectif en musique, mais peut être pas tant que ça. En tout cas je pense que la musique peut être un très bon outil pour parvenir nous même a une certaine harmonie, aussi bien spirituelle que physique.


La magie du rhythme.

Un air de salsa, et vous voilà en train de secouer les hanches, un bon rock et votre pied s'agite, un bon jazz ou une bonne musique de hip-hop et c’est vos mains qui s’envolent. Le rythme nous colle a la peau, il tiraille nos entrailles et nous invite a la danse. Regarder donc ces derviches qui tournent comme un vortex, ou bien ces hommes et ces femmes en transe au son d’un tambour. Le rythme surtout si il est répétitif nous entraîne dans l’hypnose. Et la montre fait tic-tac, tic…tac. Les musiques répétitives sont un très bon support pour ceux qui veulent entrer dans un état de «conscience modifié ». Pour ceux qui sont un peu musicien, un rythme binaire sur un rythme ternaire, donne cette impression de tapi roulant, ou plutôt de roue de voiture (qui roulant très vite, laisse sur notre rétine l’impression d’un mouvement superposé et décalé), dont chacun peu observer les propriétés hypnotiques (c’est la même chose que de voir les lignes discontinue des routes la nuit qui défilent sous vos yeux).


La magie du symbolisme

La musique est pleine d’un symbolisme avant tout mathématique, l’écart entre les fréquences des notes, leur positions ou leur nombre dans une gamme, la manière dont commence un morceau par rapport a la gamme (sur la dominante, sur la quinte, la tierce...etc..etc). La symbolique des nombres se retrouve, par exemple, de manière plus que symbolique dans les œuvres de Mozart, a ce sujet citons tout de même la flûte enchantée, véritable opéra initiatique, et qui illustre pleinement la magie du symbolisme de la musique.

Je ne pourrais pas finir sans vous inviter a écouter également les « Gnossiennes » et les « gymnopédies » de Satie, si possible avec les textes, voici celui de la Gnosiennes nr 3 a titre d’exemple :

Conseillez-vous soigneusement. Munissez-vous de clairvoyance. Seul pendant un instant. De manière à obtenir un creux. Très perdu. Portez cela plus loin. Ouvrez la tête. Enfouissez le son.



Conclusion

La musique devient ésotérique, à partir du moment où l’on se rend compte d’une part de l’effet que celle-ci produit sur nos différents corps et sur notre esprit, et d’autre part si l’on est capable de la visualiser. La musique fonctionne donc comme n’importe quel rituel de « magie » elle est dépendante de la volonté, de l’imagination et de la croyance de son auditeur. Peu d’auteur ont vraiment écrit des œuvres ésotériques mais on peut néanmoins citer parmi les plus connus Mozart et Scriabine .

Ce texte n’est qu’une courte introduction avec quelques pistes de recherches pour ceux qui sont intéressé. Je pense que chacun doit avant tout se développer, et en particulier développer son oreille et son sens de l’écoute avant d’aller plus loin. J’espère que ce texte vous apportera une autre approche de la musique.




Grüß

Abra


Edité le 15-01-2008 à 19:48:17 par Abraxas


 
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