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VillaChicoubis
Il y a ici de bien beaux textes dignes de la tradition antique des mages.

J'en rajoute un qui n'est pas de moi .... Comment pourrais je rivaliser avec Victor Hugo et son poéme LES MAGES ? un poeme qui sent l'influence d'Eliphas Lévi encore 200 ans après. Un poeme que tout éso devrait connaitre tant Hugo y livre d'arcannes.

I

Pourquoi donc faites-vous des prêtres
Quand vous en avez parmi vous ?
Les esprits conducteurs des êtres
Portent un signe sombre et doux.
Nous naissons tous ce que nous sommes.
Dieu de ses mains sacre les hommes
Dans les ténèbres des berceaux ;
Son effrayant doigt invisible
Écrit sous leur crâne la bible
Des arbres, des monts et des eaux.

Ces hommes, ce sont les poëtes ;
Ceux dont l’aile monte et descend ;
Toutes les bouches inquiètes
Qu’ouvre le verbe frémissant ;
Les Virgiles, les Isaïes ;
Toutes les âmes envahies
Par les grandes brumes du sort ;
Tous ceux en qui Dieu se concentre ;
Tous les yeux où la lumière entre,
Tous les fronts d’où le rayon sort.

Ce sont ceux qu’attend Dieu propice
Sur les Horebs et les Thabors ;
Ceux que l’horrible précipice
Retient blêmissants à ses bords ;
Ceux qui sentent la pierre vivre ;
Ceux que Pan formidable enivre ;
Ceux qui sont tout pensifs devant
Les nuages, ces solitudes
Où passent en mille attitudes
Les groupes sonores du vent.

Ce sont les sévères artistes
Que l’aube attire à ses blancheurs,
Les savants, les inventeurs tristes,
Les puiseurs d’ombre, les chercheurs,
Qui ramassent dans les ténèbres
Les faits, les chiffres, les algèbres,
Le nombre où tout est contenu,
Le doute où nos calculs succombent,
Et tous les morceaux noirs qui tombent
Du grand fronton de l’inconnu !

Ce sont les têtes fécondées
Vers qui monte et croît pas à pas
L’océan confus des idées,
Flux que la foule ne voit pas,
Mer de tous les infinis pleine,
Que Dieu suit, que la nuit amène,
Qui remplit l’homme de clarté,
Jette aux rochers l’écume amère,
Et lave les pieds nus d’Homère
Avec un flot d’éternité !

Le poëte s’adosse à l’arche.
David chante et voit Dieu de près ;
Hésiode médite et marche,
Grand prêtre fauve des forêts,
Moïse, immense créature,
Étend ses mains sur la nature ;
Manès parle au gouffre puni,
Écouté des astres sans nombre…
Génie ! ô tiare de l’ombre !
Pontificat de l’infini !

L’un à Patmos, l’autre à Tyrane ;
D’autres criant : Demain ! demain !
D’autres qui sonnent la diane
Dans les sommeils du genre humain ;
L’un fatal, l’autre qui pardonne ;
Eschyle en qui frémit Dodone,
Milton, songeur de Whitehall,
Toi, vieux Shakspeare, âme éternelle ;
Toi, vieux Shakspeare, âme éternelle ;
Ô figures dont la prunelle
Est la vitre de l’idéal !

Avec sa spirale sublime,
Archimède sur son sommet
Rouvrirait le puits de l’abîme
Si jamais Dieu le refermait ;
Euclide a les lois sous sa garde ;
Kopernic éperdu regarde,
Dans les grands cieux aux mers pareils,
Gouffre où voguent des nefs sans proues,
Tourner toutes ces sombres roues
Dont les moyeux sont des soleils.

Les Thalès, puis les Pythagores ;
Et l’homme, parmi ses erreurs,
Comme dans l’herbe les fulgores,
Voit passer ces grands éclaireurs.
Aristophane rit des sages ;
Lucrèce, pour franchir les âges,
Crée un poëme dont l’œil luit,
Et donne à ce monstre sonore
Toutes les ailes de l’aurore,
Toutes les griffes de la nuit.

Rites profonds de la nature !
Quelques-uns de ces inspirés
Acceptent l’étrange aventure
Des monts noirs et des bois sacrés ;
Ils vont aux Thébaïdes sombres,
Et, là, blêmes dans les décombres,
Ils courbent le tigre fuyant,
L’hyène rampant sur le ventre,
L’océan, la montagne et l’antre,
Sous leur sacerdoce effrayant !

Tes cheveux sont gris sur l’abîme,
Jérôme, ô vieillard du désert !
Élie, un pâle esprit t’anime,
Un ange épouvanté te sert.
Amos, aux lieux inaccessibles,
Des sombres clairons invisibles
Ton oreille entend les accords ;
Ton âme, sur qui Dieu surplombe,
Est déjà toute dans la tombe,
Et tu vis absent de ton corps.

Tu gourmandes l’âme échappée,
Saint Paul, ô lutteur redouté,
Immense apôtre de l’épée,
Grand vaincu de l’éternité !
Tu luis, tu frappes, tu réprouves ;
Et tu chasses du doigt ces louves,
Cythérée, Isis, Astarté ;
Tu veux punir et non absoudre,
Géant, et tu vois dans la foudre
Plus de glaive que de clarté.

Orphée est courbé sur le monde ;
L’éblouissant est ébloui ;
La création est profonde
Et monstrueuse autour de lui ;
Les rochers, ces rudes hercules,
Combattent dans les crépuscules
L’ouragan, sinistre inconnu ;
La mer en pleurs dans la mêlée
Tremble, et la vague échevelée
Se cramponne à leur torse nu.

Baruch au juste dans la peine
Dit : — Frère ! vos os sont meurtris ;
Votre vertu dans nos murs traîne
La chaîne affreuse du mépris ;
Mais comptez sur la délivrance,
Mettez en Dieu votre espérance,
Et de cette nuit du destin,
Demain, si vous avez su croire,
Vous vous lèverez plein de gloire,
Comme l’étoile du matin ! —

L’âme des Pindares se hausse
À la hauteur des Pélions ;
Daniel chante dans la fosse
Et fait sortir Dieu des lions.
Tacite sculpte l’infamie ;
Perse, Archiloque et Jérémie
Ont le même éclair dans les yeux ;
Car le crime à sa suite attire
Les âpres chiens de la satire
Et le grand tonnerre des cieux.

Et voilà les prêtres du rire,
Scarron, noué dans les douleurs,
Ésope, que le fouet déchire,
Cervante aux fers, Molière en pleurs !
Le désespoir et l’espérance !
Entre Démocrite et Térence,
Rabelais, que nul ne comprit ;
Il berce Adam pour qu’il s’endorme,
Et son éclat de rire énorme
Est un des gouffres de l’esprit !

Et Plaute, à qui parlent les chèvres,
Arioste chantant Médor,
Catulle, Horace, dont les lèvres
Font venir les abeilles d’or ;
Comme le double Dioscure,
Anacréon près d’Épicure,
Bion, tout pénétré de jour,
Moschus, sur qui l’Etna flamboie,
Voilà les prêtres de la joie !
Voilà les prêtres de l’amour !

Gluck et Beethoven sont à l’aise
Sous l’ange où Jacob se débat ;
Mozart sourit, et Pergolèse
Murmure ce grand mot : Stabat !
Le noir cerveau de Piranèse
Est une béante fournaise
Où se mêlent l’arche et le ciel,
L’escalier, la tour, la colonne ;
Où croît, monte, s’enfle et bouillonne
L’incommensurable Babel !

L’envie à leur ombre ricane.
Ces demi-dieux signent leur nom,
Bramante sur la Vaticane,
Phidias sur le Parthénon ;
Sur Jésus dans sa crèche blanche,
L’altier Buonarotti se penche
Comme un mage et comme un aïeul,
Et dans tes mains, ô Michel-Ange,
L’enfant devient spectre, et le lange
Est plus sombre que le linceul !

Chacun d’eux écrit un chapitre
Du rituel universel ;
Les uns sculptent le saint pupitre,
Les autres dorent le missel ;
Chacun fait son verset du psaume ;
Lysippe, debout sur l’Ithome,
Fait sa strophe en marbre serein,
Rembrandt à l’ardente paupière,
En toile, Primatice en pierre,
Job en fumier, Dante en airain.

Et toutes ces strophes ensembles
Chantent l’être et montent à Dieu ;
L’une adore et luit, l’autre tremble ;
Toutes sont les griffons de feu ;
Toutes sont le cri des abîmes,
L’appel d’en bas, la voix des cimes,
Le frisson de notre lambeau,
L’hymne instinctif ou volontaire,
L’explication du mystère
Et l’ouverture du tombeau !

À nous qui ne vivons qu’une heure,
Elles font voir les profondeurs,
Et la misère intérieure,
Ciel, à côté de vos grandeurs !
L’homme, esprit captif, les écoute,
Pendant qu’en son cerveau le doute,
Bête aveugle aux lueurs d’en haut,
Pour y prendre l’âme indignée,
Suspend sa toile d’araignée
Au crâne, plafond du cachot.

Elles consolent, aiment, pleurent,
Et, mariant l’idée aux sens,
Ceux qui restent à ceux qui meurent,
Les grains de cendre aux grains d’encens,
Mêlant le sable aux pyramides,
Rendent en même temps humides,
Rappelant à l’un que tout fuit,
À l’autre sa splendeur première,
L’œil de l’astre dans la lumière,
Et l’œil du monstre dans la nuit !

II

Oui, c’est un prêtre que Socrate !
Oui, c’est un prêtre que Caton !
Quand Juvénal fuit Rome ingrate,
Nul sceptre ne vaut son bâton ;
Ce sont des prêtres, les Tyrtées,
Les Solons aux lois respectées,
Les Platons et les Raphaëls !
Fronts d’inspirés, d’esprits, d’arbitres !
Plus resplendissants que les mitres
Dans l’auréole des Noëls !

Vous voyez, fils de la nature,
Apparaître à votre flambeau
Des faces de lumière pure,
Larves du vrai, spectres du beau ;
Le mystère, en Grèce, en Chaldée,
Penseurs, grave à vos fronts l’idée
Et l’hiéroglyphe à vos murs ;
Et les Indes et les Égyptes
Dans les ténèbres de vos cryptes
S’enfoncent en porches obscurs !

Quand les cigognes du Caystre
S’envolent aux souffles des soirs ;
Quand la lune apparaît sinistre
Derrière les grands dômes noirs ;
Quand la trombe aux vagues s’appuie ;
Quand l’orage, l’horreur, la pluie,
Que tordent les bises d’hiver,
Répandent avec des huées
Toutes les larmes des nuées
Sur tous les sanglots de la mer ;

Quand dans les tombeaux les vents jouent
Avec les os des rois défunts ;
Quand les hautes herbes secouent
Leur chevelure de parfums ;
Quand sur nos deuils et sur nos fêtes
Toutes les cloches des tempêtes
Sonnent au suprême beffroi ;
Quand l’aube étale ses opales,
C’est pour ces contemplateurs pâles
Penchés dans l’éternel effroi !

Ils savent ce que le soir calme
Pense des morts qui vont partir ;
Et ce que préfère la palme,
Du conquérant ou du martyr ;
Ils entendent ce que murmure
La voile, la gerbe, l’armure,
Ce que dit, dans le mois joyeux
Des longs jours et des fleurs écloses,
La petite bouche des roses
À l’oreille immense des cieux.

Les vents, les flots, les cris sauvages,
L’azur, l’horreur du bois jauni,
Sont les formidables breuvages
De ces altérés d’infini ;
Ils ajoutent, rêveurs austères,
À leur âme tous les mystères,
Toute la matière à leurs sens ;
Ils s’enivrent de l’étendue ;
L’ombre est une coupe tendue
Où boivent ces sombres passants.

Comme ils regardent, ces messies !
Oh ! comme ils songent effarés !
Dans les ténèbres épaissies
Quels spectateurs démesurés !
Oh ! que de têtes stupéfaites !
Poëtes, apôtres, prophètes,
Méditant, parlant, écrivant,
Sous des suaires, sous des voiles,
Les plis des robes pleins d’étoiles,
Les barbes au gouffre du vent !

III

Savent-ils ce qu’ils font eux-mêmes,
Ces acteurs du drame profond ?
Savent-ils leur propre problème ?
Ils sont. Savent-ils ce qu’ils sont ?
Ils sortent du grand vestiaire
Où, pour s’habiller de matière,
Parfois l’ange même est venu.
Graves, tristes, joyeux, fantasques,
Ne sont-ils pas les sombres masques
De quelque prodige inconnu ?

La joie ou la douleur les farde ;
Ils projettent confusément,
Plus loin que la terre blafarde,
Leurs ombres sur le firmament ;
Leurs gestes étonnent l’abîme ;
Pendant qu’aux hommes, tourbe infime,
Ils parlent le langage humain,
Dans des profondeurs qu’on ignore,
Ils font surgir l’ombre ou l’aurore,
Chaque fois qu’ils lèvent la main.

Ils ont leur rôle ; ils ont leur forme ;
Ils vont, vêtus d’humanité,
Jouant la comédie énorme
De l’homme et de l’éternité ;
Ils tiennent la torche ou la coupe ;
Nous tremblerions si dans leur groupe,
Nous, troupeau, nous pénétrions !
Les astres d’or et la nuit sombre
Se font des questions dans l’ombre
Sur ces splendides histrions.

IV

Ah ! ce qu’ils font est l’œuvre auguste.
Ces histrions sont les héros !
Ils sont le vrai, le saint, le juste,
Apparaissant à nos barreaux.
Nous sentons, dans la nuit mortelle,
La cage en même temps que l’aile ;
Ils nous font espérer un peu ;
Ils sont lumière et nourriture ;
Ils donnent aux cœurs la pâture,
Ils émiettent aux âmes Dieu !

Devant notre race asservie
Le ciel se tait, et rien n’en sort.
Est-ce le rideau de la vie ?
Est-ce le voile de la mort ?
Ténèbres ! l’âme en vain s’élance
L’Inconnu garde le silence,
Et l’homme, qui se sent banni,
Ne sait s’il redoute ou s’il aime
Cette lividité suprême
De l’énigme et de l’infini.

Eux, ils parlent à ce mystère !
Ils interrogent l’éternel,
Ils appellent le solitaire,
Ils montent, ils frappent au ciel,
Disent : es-tu là ? dans la tombe,
Volent, pareils à la colombe
Offrant le rameau qu’elle tient,
Et leur voix est grave, humble ou tendre,
Et par moments on croit entendre
Le pas lourd de quelqu’un qui vient.

V

Nous vivons, debout à l’entrée
De la mort, gouffre illimité,
Nus, tremblants, la chair pénétrée
Du frisson de l’énormité ;
Nos morts sont dans cette marée ;
Nous entendons, foule égarée
Dont le vent souffle le flambeau,
Sans voir de voiles ni de rames,
Le bruit que font ces vagues d’âmes
Sous la falaise du tombeau.

Nous regardons la noire écume,
L’aspect hideux, le fond bruni ;
Nous regardons la nuit, la brume,
L’onde du sépulcre infini ;
Comme un oiseau de mer effleure
La haute rive où gronde et pleure
L’océan plein de Jéhovah,
De temps en temps, blanc et sublime
Par-dessus le mur de l’abîme
Un ange paraît et s’en va.

Quelquefois une plume tombe
De l’aile où l’ange se berçait ;
Retourne-t-elle dans la tombe ?
Que devient-elle ? On ne le sait.
Se mêle-t-elle à notre fange ?
Et qu’a donc crié cet archange ?
A-t-il dit non ? a-t-il dit oui ?
Et la foule cherche, accourue,
En bas la plume disparue,
En haut l’archange évanoui !

Puis, après qu’ont fui comme un rêve
Bien des cœurs morts, bien des yeux clos,
Après qu’on a vu sur la grève
Passer des flots, des flots, des flots,
Dans quelque grotte fatidique,
Sous un doigt de feu qui l’indique,
On trouve un homme surhumain
Traçant des lettres enflammées
Sur un livre plein de fumées,
La plume de l’ange à la main !

Il songe, il calcule, il soupire,
Son poing puissant sous son menton ;
Et l’homme dit : Je suis Shakspeare.
Et l’homme dit : Je suis Newton.
L’homme dit : Je suis Ptolémée ;
Et dans sa grande main fermée
Il tient le globe de la nuit.
L’homme dit : Je suis Zoroastre ;
Et son sourcil abrite un astre,
Et sous son crâne un ciel bleuit !

VI

Oui, grâce aux penseurs, à ces sages,
À ces fous qui disent : Je vois !
Les ténèbres sont des visages,
Le silence s’emplit de voix !
L’homme, comme âme, en Dieu palpite,
Et, comme être, se précipite
Dans le progrès audacieux ;
Le muet renonce à se taire ;
Tout luit ; la noirceur de la terre
S’éclaire à la blancheur des cieux.

Ils tirent de la créature
Dieu par l’esprit et le scalpel ;
Le grand caché de la nature
Vient hors de l’antre à leur appel ;
À leur voix, l’ombre symbolique
Parle, le mystère s’explique,
La nuit est pleine d’yeux de lynx ;
Sortant de force, le problème
Ouvre les ténèbres lui-même,
Et l’énigme éventre le sphinx.

Oui, grâce à ces hommes suprêmes,
Grâce à ces poëtes vainqueurs,
Construisant des autels poëmes
Et prenant pour pierres les cœurs,
Comme un fleuve d’âme commune,
Du blanc pilône à l’âpre rune,
Du brahme au flamine romain,
De l’hiérophante au druide,
Une sorte de Dieu fluide
Coule aux veines du genre humain.

VII

Le noir cromlech, épars dans l’herbe,
Est sur le mont silencieux ;
L’archipel est sur l’eau superbe ;
Les pléiades sont dans les cieux ;
Ô mont ! ô mer ! voûte sereine !
L’herbe, la mouette, l’âme humaine,
Que l’hiver désole ou poursuit,
Interrogent, sombres proscrites,
Ces trois phrases dans l’ombre écrites
Sur les trois pages de la nuit.

— Ô vieux cromlech de la Bretagne,
Qu’on évite comme un récif,
Qu’écris-tu donc sur la montagne ?
— Nuit ! répond le cromlech pensif.
— Archipel où la vague fume,
Quel mot jettes-tu dans la brume ?
— Mort ! dit la roche à l’alcyon.
— Pléiades qui percez nos voiles,
Qu’est-ce que disent vos étoiles ?
— Dieu ! dit la constellation.

C’est, ô noirs témoins de l’espace,
Dans trois langues le même mot !
Tout ce qui s’obscurcit, vit, passe,
S’effeuille et meurt, tombe là-haut.
Nous faisons tous la même course.
Être abîme, c’est être source.
Le crêpe de la nuit en deuil,
La pierre de la tombe obscure,
Le rayon de l’étoile pure
Sont les paupières du même œil !

L’unité reste, l’aspect change ;
Pour becqueter le fruit vermeil,
Les oiseaux volent à l’orange
Et les comètes au soleil ;
Tout est l’atome et tout est l’astre ;
La paille porte, humble pilastre,
L’épi d’où naissent les cités ;
La fauvette à la tête blonde
Dans la goutte d’eau boit un monde… —
Immensités ! immensités !

Seul, la nuit, sur sa plate-forme,
Herschell poursuit l’être central
À travers la lentille énorme,
Cristallin de l’œil sidéral ;
Il voit en haut Dieu dans les mondes
Tandis que, des hydres profondes
Scrutant les monstrueux combats,
Le microscope formidable,
Plein de l’horreur de l’insondable,
Regarde l’infini d’en bas !

VIII

Dieu, triple feu, triple harmonie,
Amour, puissance, volonté,
Prunelle énorme d’insomnie,
De flamboiement et de bonté,
Vu dans toute l’épaisseur noire,
Montrant ses trois faces de gloire
À l’âme, à l’être, au firmament,
Effarant les yeux et les bouches,
Emplit les profondeurs farouches
D’un immense éblouissement.

Tous ces mages, l’un qui réclame,
L’autre qui voulut ou couva,
Ont un rayon qui de leur âme
Va jusqu’à l’œil de Jéhovah ;
Sur leur trône leur esprit songe ;
Une lueur qui d’en haut plonge,
Qui descend du ciel sur les monts
Et de Dieu sur l’homme qui souffre,
Rattache au triangle du gouffre
L’escarboucle des Salomons.

IX

Ils parlent à la solitude,
Et la solitude comprend ;
Ils parlent à la multitude,
Et font écumer ce torrent ;
Ils vont vibrer les édifices ;
Ils inspirent les sacrifices
Et les inébranlables fois ;
Sombres, ils ont en eux, pour muse,
La palpitation confuse
De tous les êtres à la fois.

Comment naît un peuple ? Mystère !
À de certains moments, tout bruit
A disparu ; toute la terre
Semble une plaine de la nuit ;
Toute lueur s’est éclipsée ;
Pas de verbe, pas de pensée,
Rien dans l’ombre et rien dans le ciel,
Pas un œil n’ouvre ses paupières… —
Le désert blême est plein de pierres,
Ézechiel ! Ézechiel !

Mais un vent sort des cieux sans bornes,
Grondant comme les grandes eaux,
Et souffle sur ces pierres mornes,
Et de ces pierres fait des os ;
Ces os frémissent, tas sonore ;
Et le vent souffle, et souffle encore
Sur ce triste amas agité,
Et de ces os il fait des hommes,
Et nous nous levons et nous sommes,
Et ce vent, c’est la liberté !

Ainsi s’accomplit la genèse
Du grand rien d’où naît le grand tout.
Dieu pensif dit : Je suis bien aise
Que ce qui gisait soit debout.
Le néant dit : J’étais souffrance ;
La douleur dit : Je suis la France !
Ô formidable vision !
Ainsi tombe le noir suaire ;
Le désert devient ossuaire,
Et l’ossuaire nation.

X

Tout est la mort, l’horreur, la guerre ;
L’homme par l’ombre est éclipsé ;
L’Ouragan par toute la terre
Court comme un enfant insensé.
Il brise à l’hiver les feuillages,
L’éclair aux cimes, l’onde aux plages,
À la tempête le rayon ;
Car c’est l’ouragan qui gouverne
Toute cette étrange caverne
Que nous nommons Création.

L’ouragan, qui broie et torture,
S’alimente, monstre croissant,
De tout ce que l’âpre nature
À d’horrible et de menaçant ;
La lave en feu le désaltère ;
Il va de Quito, blanc cratère
Qu’entoure un éternel glaçon,
Jusqu’à l’Hékla, mont, gouffre et geôle,
Bout de la mamelle du pôle
Que tette ce noir nourrisson !

L’ouragan est la force aveugle,
L’agitateur du grand linceul ;
Il rugit, hurle, siffle, beugle,
Étant tout l’hydre à lui seul ;
Il flétrit ce qui veut éclore ;
Il dit au printemps, à l’aurore,
À la paix, à l’amour : Va-t’en !
Il est rage et foudre ; il se nomme
Barbarie et crime pour l’homme,
Nuit pour les cieux, pour Dieu Satan.

C’est le souffle de la matière,
De toute la nature craint ;
L’Esprit, ouragan de lumière,
Le poursuit, le saisit, l’étreint ;
L’Esprit terrasse, abat, dissipe
Le principe par le principe ;
Il combat, en criant : Allons !
Les chaos par les harmonies,
Les éléments par les génies,
Par les aigles les aquilons !

Ils sont là, hauts de cent coudées,
Christ en tête, Homère au milieu,
Tous les combattant des idées,
Tous les gladiateurs de Dieu ;
Chaque fois qu’agitant le glaive,
Une forme du mal se lève
Comme un forçat dans son préau,
Dieu, dans leur phalange complète,
Désigne quelque grand athlète
De la stature du fléau.

Surgis, Volta ! dompte en ton aire
Les Fluides, noir phlégéton !
Viens, Franklin ! voici le Tonnerre.
Le Flot gronde ; parais, Fulton !
Rousseau ! prends corps à corps la Haine.
L’Esclavage agite sa chaîne ;
Ô Voltaire ! aide au paria !
La Grève rit, Tyburn flamboie,
L’affreux chien Montfaucon aboie,
On meurt… — Debout, Beccaria !

Il n’est rien que l’homme ne tente.
La foudre craint cet oiseleur.
Dans la blessure palpitante
Il dit : Silence ! à la douleur.
Sa vergue peut-être est une aile ;
Partout où parvient sa prunelle,
L’âme emporte ses pieds de plomb ;
L’étoile, dans sa solitude,
Regarde avec inquiétude
Blanchir la voile de Colomb.

Près de la science l’art flotte,
Les yeux sur le double horizon ;
La poésie est un pilote ;
Orphée accompagne Jason.
Un jour, une barque perdue
Vit à la fois dans l’étendue
Un oiseau dans l’air spacieux,
Un rameau dans l’eau solitaire ;
Alors, Gama cria : La terre !
Et Camoëns cria : Les cieux !

Ainsi s’entassent les conquêtes.
Les songeurs sont les inventeurs.
Parlez, dites ce que vous êtes,
Forces, ondes, aimants, moteurs !
Tout est stupéfait dans l’abîme,
L’ombre, de nous voir sur la cime,
Les monstres, qu’on les ait bravés
Dans les cavernes étonnées,
Les perles, d’être devinées,
Et les mondes d’être trouvés !

Dans l’ombre immense du Caucase,
Depuis des siècles, en rêvant,
Conduit par les hommes d’extase,
Le genre humain marche en avant ;
Il marche sur la terre ; il passe,
Il va, dans la nuit, dans l’espace,
Dans l’infini, dans le borné,
Dans l’azur, dans l’onde irritée,
À la lueur de Prométhée,
Le libérateur enchaîné !

XI

Oh ! vous êtes les seuls pontifes,
Penseurs, lutteurs des grands espoirs,
Dompteurs des fauves hippogriffes,
Cavaliers des pégases noirs !
Ames devant Dieu toutes nues,
Voyant des choses inconnues,
Vous savez la religion !
Quand votre esprit veut fuir dans l’ombre,
La nuée aux croupes sans nombre
Lui dit : Me voici, Légion !

Et, quand vous sortez du problème,
Célébrateurs, révélateurs !
Quand, rentrant dans la foule blême,
Vous redescendez des hauteurs,
Hommes que le joug divin gagne,
Ayant mêlé sur la montagne
Où montent vos chants et nos vœux,
Votre front au front de l’aurore,
Ô géants ! vous avez encore
De ses rayons dans les cheveux !

Allez tous à la découverte !
Entrez au nuage grondant !
Et rapportez à l’herbe verte,
Et rapportez au sable ardent,
Rapportez, quel que soit l’abîme,
À l’Enfer, que Satan opprime,
Au Tartare, où saigne Ixion,
Aux cœurs bons, à l’âme méchante
À tout ce qui rit, mord ou chante,
La grande bénédiction !

Oh ! tous à la fois, aigles, âmes,
Esprits, oiseaux, essors, raisons,
Pour prendre en vos serres les flammes,
Pour connaître les horizons,
À travers l’ombre et les tempêtes,
Ayant au-dessus de vos têtes
Mondes et soleils, au-dessous
Inde, Égypte, Grèce et Judée,
De la montagne et de l’idée,
Envolez-vous ! envolez-vous !

N’est-ce pas que c’est ineffable
De se sentir immensité,
D’éclairer ce qu’on croyait fable
À ce qu’on trouve vérité,
De voir le fond du grand cratère,
De sentir en soi du mystère
Entrer tout le frisson obscur,
D’aller aux astres, étincelle,
Et de se dire : Je suis l’aile !
Et de se dire : J’ai l’azur !

Allez, prêtres ! allez, génies !
Cherchez la note humaine, allez,
Dans les suprêmes symphonies
Des grands abîmes étoilés !
En attendant l’heure dorée,
L’extase de la mort sacrée,
Loin de nous, troupeaux soucieux,
Loin des lois que nous établîmes,
Allez goûter, vivants sublimes,
L’évanouissement des cieux !

Les Mages. Victor Hugo Janvier 1856.
Ivich
Ode à toi

Toi qui lis ces mots
Toi qui les fais vivre en toi
Deviens ce magicien que tu es
Celui que tu as toujours été
Sans le savoir
En le devinant parfois
Derrière une bonne action
Qui redonne le sourire
Ton si beau sourire
Derrière un désir d’enfant
De comprendre le monde
De croquer la vie avec curiosité
Derrière le besoin physique
De se surpasser
Derrière l’envie d’aimer
Et d’être aimé
Tu es aimé sois en certain
Et celui qui doit t’aimer le premier
C’est toi
Car c’est ainsi que tu libéreras
Ton pouvoir à aimer
Sois digne de toi
C’est difficile je sais
Tu as mal je sais
Le chemin est long
C’est à toi
Et seulement à toi
De décider où il va
Prend ces mots comme un panneau
Une indication
Celui que tu dois écouter
C’est toi
Prend soin de ce cœur
Peut-être est-il meurtri
Écoute-le attentivement
Car il est le seul
À connaître la voie
Peut-être apprendras-tu
À renoncer à ses blessures
Tu n’en serais que plus léger
Écoute-le
Il bat !
Ode à toi qui lit ces mots
Ode à toi qui vit
Comme je t’en remercie !

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Je ferai du temps un allié
Car durant l'existence
Poussière d'étoile
Je sèmerai au vent
Comme une part de mon corps
Le meilleur de moi-même
Ainsi va la vie
Ainsi va la mort
Et quand viendra la mort
Mon corps en son âme et conscience
Se rendra à la terre
Poussière d'étoile dans l'univers
Je nourrirai la Terre, mère nourricière
Pour refermer le cycle
De la vie et de la mort
Sans regret et sans peine
Sans peur et sans haine
Pour l'heure j'écris
Pour l'heure je vis
Le vent frais dans le visage
Tel un navire voguant
Aujourd'hui au large
Demain près d'un rivage
L'eau fait partie de moi
Et je fais corps avec l'eau
Parfois mon esprit se dilue
Dans les mers et rivières
Un jour viendra
Où je chanterai sous la pluie
Et la pluie lavera
Et la pluie arrosera
Et mes larmes se confondront
Avec l'eau de pluie
Et ma joie sera douce
Et ma tristesse immense
Mais mon cœur plein d'espoir
Ne battra pas seul
Il chantera à l'unisson
Et nous serons unis toi et moi
Pour refermer le cycle
De l'eau et de la vie

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Le sommeil nettoie les songes
Quand la nuit les plonge
Lentement dans l’oubli

De mes nuits lunatiques
De la lune facétieuse
Je partage les trêves
M’accordant de répondre
À l’appel des rêves

Le sommeil nettoie les songes
Abîme ceux de la veille
Conduit ceux d’aujourd’hui

Le soleil réveille les songes
Et moi comme une éponge
Qui boit de ses rayons
Comme des lampées de miel
Distillées par le ciel

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Ton nom se perd sous la voûte de mon crâne
Souveraine rémanence du monde parallèle
Où tu t’exerces à l’art des sculpteurs d’eau
Pour pétrifier mon cœur
Goutte après goutte
Que de soupirs tremblent les parois humides
Quand sous tes doigts se transforme la roche
Et que tes yeux nourrissent la terre
De folles fleurs sauvages
Aux corolles décloses
Qui tour à tour frémissent et succombent
Alors dans les gouffres fleurissent
Des cristaux de mémoire
Que nous irons cueillir
Au soir
Et rangerons avec soin
Dans la malle des rêves

---

De chatoiements nacrés se revêt l'instant pur,
Fulgurances d'éther par dédale psychique,
Rémanences voilées au dessein poétique,
Que rêve au firmament l'esprit du libre azur.

Dans les bras du Zéphyr, cette émotion s'élance,
Farandole taillée dans l'étoffe de soie,
Et dans la majesté des envolées de l'oie,
S'entremêlent les sens aux délices d'enfance.

---

Condamnée à siéger au cœur du mausolée,
Où demeure en secret dans la tiède torpeur,
L'étincelant joyau qui s'abîme en langueur,
Elle souffre à jamais l'oubli de l'exilée.

Elle arbore la mort de son teint pâle et froid,
De ses boucles de feux aux parures de ronces,
Dans la contemplation de ses yeux sans réponses,
Telle mâne perdue inspirant fol effroi.

Règne au mille tourments, trône de solitude !
Patrie des spectres noirs par la bête mordue,
Que ta reine égarée arrache sa part due
À cette triste vie qui n'est que lassitude...
Dalaha



Terre dans un passage, mère est sa nature


--- Si la vie était rose ; il n'y aurait plus d'ombre

Disciple de la vie est en sa conscience
Aux dedans de ce qui fut, ai construit son présent

De l’opposer à sa nature, il s’est éloigné
Aux dehors de leurs effets, il a observé

--Si l'Amour était présent ; Sa magie serait

Attiré en multiples couleurs, il a apprit leurs valeurs
Aux cotés de leurs attraits, il les a reliés

Terre dans un passage, mère est sa nature
Par delà des rêves , il vit sa vie

--Si les hommes savaient aimer ; Ils seraient ANGES

Unis au cœur palpitant, il est les mouvements
Au-delà des évidences, il avance en confiance

Partageant multiples souffles, l’unicité s’érige
Aux intérieures des paraîtres, il exprime le vivant


--Si l'ombre n'existait pas; il n'y aurait que LUMIERE....

Alimenté a l’Eau d’une source, ses substances sont essences
Aux supérieurs de l’âme, l’Esprit est sens.

Animé d’un Feu joyeux, des valeurs d’unité croissent
Aux mouvements réunis , l’Esprit est vie

-- S’il n’y avait que Lumière ; Terre serait Abstrait

Aux Antérieures éveillés, son Esprit est Lié
Vivant ce qui a été ou sera en ses présents, il approfondit l’instant

En des infinis révélés, son Esprit est projetés
Visitant les composés des étendues, il vit en des multidimensionnel

---Terre dans un passage, mère est sa nature
Dans ses mouvements, s’expriment les sens de son vivant.


Milie
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arcane
Merci

Merci à ceux qui ont séché mes larmes
que je me trouvais dans mes vieux drames,

Merci à ceux qui m'ont dis bouge ton cul
au lieu de resté frisonnant sans mettre ton pulle,

Merci à ceux qui m'ont réappris à sourire
Et souvent de plus en plus à rire,

Merci même à mes ennemis
qui m'ont fait me reveillé lorsque j'avais l'ennui,

Merci tout simplement à la vie
car malgré tout elle vaut d'être vécu malgré tout c'est et Si...

Merci à mes frères et soeurs du chemin
qui souvent m'ont tendu la main,

Merci à mes amis animaux qui m'ont soutenu par leur tendresse
quand mon coeur était dans la détresse.

Merci aux fleurs et à la nature qui rayonne de tout sa beauté
qui par celle donne son amour irradiant et doré.

Merci aux dieu ou dieu pour leur amour
qui est le plus fort qu'on puisse ressentir, car elle est sans détour,

Merci à mon âme pour sa sagesse,
Dont l'occasion d'y apprendre l'amour malgré parfois la détresse,

Merci à mes parents pour l'amour et leur soutient
meme si parfois de trop je me plains.

tout cela pour dire que je suis reconnaissant d'être ce que je suis, meme si je parfois je me plains ou je me comporte comme une imbécile, mais ça vaut la peine d'être la avec toutes ses rencontres que je fais chaque jours qui m'enrichsse le coeur.

avec tout mon amour.

arcane
Dalaha



( a méditer )


Réman'essence







Au dedans des corps, l'essence vibre

Irradiante pour qui, est en confiance

Elle initie des présents, avec des passés vivant



Aux delà des visibles, les invisibles vivent

Entretenues par croyances, ils s'attachent

Comme des empreintes en continues, de ce qui fut.



Aux affinitées des masses, les réman'essence s'étendent

Vivantes pour qui en a conscience

Elles s'expriment dans des chants d'infini



Dans des aux- dessus , se poursuit « des » ce qui a été

Essence exprimée dans des passés, vivante en réman'essence

Elles sont aussi sources d'inspirations, pour des re-créations


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Dalaha



Nous Sommes…



Son esprit est UN
il est une fusion entre CE QUI A ETE , PEUT ÊTRE et EST
Des élévations l’ont relies à sa source généreuse et primordial
ÊTRE est issue d’une ascension, il est LUMINEUX





Nous Sommes…



Les en –dessous

Nous sommes des croyances, nous sommes créés, nourries et entretenues…



Les profondeurs


Nous sommes les voix des raisons , une harmonie entre l’eau et le feu, dans des lucidités nous nous manifestons.

Les en nous et tout autour


Nous sommes des multiplicités, Humanité, Nous sommes NOUS.

Une harmonie entre le feu et l’air dans des agires constructifs et évolutifs.


La TERRE



Nous sommes ses multiples générosités, autant que ses rééquilibrages, dans nos mouvements de métamorphoses.

La nature



Nous sommes ses aspects matérialisés autant que ses émanations subtils.


L’invisible


Nous sommes ondes codés et consciences , en l’ esprit éclairé nous diffusons

Les aux-delà.



Nous sommes des continuités consciente, nous émanons et diffusons multiples valeurs .

Les à coté



Nous sommes des antérieures . En des profondeurs d’esprit nous apparaissons, aux clartés nous nous manifestons. . Nos jardins sont des couleurs dans les clartés .


Les aux dessus


Nous sommes des extensions , en l’esprit conscient du VIVANT . Nous sommes liés- reliés, dans ses continuités spontanées, nous l’abreuvons


Une source



Nous sommes une CONSCIENCE primordial issue d’un cycle. En nos essences animées, nous diffusons les connaissances de nos élévations. Les retransmissions spontanées créent les continuités .



UN


Nous sommes la réunion de tous , et sommes TOUT.

TOUT est VIVANT- AIMANT-CONFIANT- dans des instants présent CONSCIENT




ÊTRE


------------EST issue d'une ascension. EST lumineux-------


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Dalaha


Petit Ara


Posé sur une branche, mes sens ouverts, j’analyses les courants

Au dehors , au dedans voir tout autour.. J’écoute ..
l’air est murmures

Enivré par toutes ces beautés, mes rêves sont paix, mes intérieurs sont serein
En dedans, je retrouve ce qui est passé… J’exprime…
mon chant est raisonnant.

Entouré de fleurs, mes sens aiguisés par des odeurs grisantes, j’inspire et pressent.
En dedans je ressent ce qui est imminent… J’agis..
Mes actes sont survis.


Baigné dans des parfums d’ambiance, lié à tous, la nature je suis
Au-dedans, au –dehors et tout autour…A ETE, EST et SERA…...

-Une énergie en perpétuel mouvements….


(Milie)

Dalaha



Sérénité


Dans la douceur de mes intérieures,
je me ressources.
Plongeant dans mes profondeurs cachées,
Je décèle des passés scellés…


Dans le calme de mes pensées,
je m’inspire
Baignant dans mes couleurs innées,
Je génère des présents patient….


Dans la paix de mon cœur,
j’analyse
Observant tous les courants ambiant
Je discerne des après conscient…


Dans les repos de mon corps,
je voyage
Contemplant d’autres paysages
Je mémorise des valeurs en images…


Dans les quiétudes de ma conscience,
je créé
Utilisant mes fonctions dans les dons
Je partage les représentations de mes

Sérénités…..


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Dalaha




-------Antérieurs





Avec des profondes douleurs, des passés ce réveillent

En s’armant de douceurs, les profondeurs s’animent

En conscience, il est reliés à des avants



Dans des lâcher prises, l’inconnu ce dévoile

En s’équilibrant dans des réunions, les profondeurs s’ouvrent.

En conscience, il est attiré en son cœur



Plongeant en son centre, l’essence vibre et chante

En écoutant les raisons, les Antérieurs vivent aux présents

En conscience, il est uni par l’esprit



Vivant autant en dedans qu’aux dehors; l’esprit est nourrie

En recréant des harmonies, les antérieurs sont supérieurs

En conscience, il en redonne les chaleurs



Visitant le cœur de ses matières, d’autres esprits se connectent

En allant plus avant, en arrière et aux-delà , les antérieurs paraissent

En conscience, il vit le dimensionnel en intemporel



S’alimentant avec constance, l’essence croisse et s’élève

En perceptions sondées, les en nous et tout autour ne font qu’UN

En conscience, il accepte ses
transformations……



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Edité le 11-10-2007 à 08:49:43 par Dalaha


Dalaha




En partages, l'une de mes re-créations exprimé


Spiritualité


Les extérieures formulent, Il entend
Ses profondeurs s’expriment, Il écoute.

- En conscience, Il est air et eau


Ses intérieures s’expriment, Il est.
Les Antérieures s’animent, ils sont

-En conscience, Il est feu et eau


Ses actes sont équilibres, nous sommes
Son Esprit vit des multiples possibles

-En conscience , Il est feu et air


les réunifications créent les dynamismes
Les associations d’énergies créent des fusions

-En conscience, Il est terre, air, eau, feu…


En approfondissant , il a expérimenté l’inconnu
En éprouvant, il a analysé l’impensable

-En conscience, il a assimilé les teneurs
et valeurs de … Ses moteurs créateurs...


(Milie)

 
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