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florentyoga
Bonjour,

C est avec grand plaisir que je découvre ce site d'echange sur la méditation, et j aimerais vous faire partager mon experience de sahajayoga, qui est un moyen d'atteindre l'état de méditation de façon spontanné. Cela fonctionne grace à une expérience que l'on nomme :"La réalisation du soi".

pour ceux qui ne peuvent pas attendre et veulent expérimenter directement voici le site www.sahajayoga.fr

l'experience complete guidée en audio
http://www.sahajayoga.asso.fr/experience_realisation_du_soi/experience_realisation_du_soi_protocol.htm

Le texte qui suit est tres complet et explique en détail sahajayoga. C'est la personne qui est a l'origine de cette méthode: Shri Mataji Nirmala Devi, qui en est l'auteur.




UNE DECOUVERTE SANS PRECEDENT

L'homme, dans sa quête de la joie et du bonheur, fuit son propre Etre, le Soi, qui est la source réelle de toute joie. Il se trouve des plus laids et ennuyeux car il ne sait pas comment établir un rapport intime avec le Soi. L'être humain cherche la joie dans l'argent ou les possessions matérielles, dans le pouvoir ou dans l'amour humain limité, et en dernier lieu dans la religion, qui l'attire également en-dehors de lui-même. Le problème : comment peut-on intérioriser son attention ?

Cet être intérieur, qui est notre conscience, est une énergie (je l'appelle l'énergie de l'Amour Divin). Toute évolution et toute manifestation de l'énergie matérielle est guidée par l'énergie suprême de l'Amour Divin. Nous ne réalisons pas l'incroyable puissance et intelligence de cette énergie. Le travail silencieux de la conscience est si automatique, minutieux, dynamique et expansif que nous ne lui rendons pas son dû.

La manifestation initiale de cette énergie s'exprime en des vibrations silencieuses, rythmiques, que nous sentons à l'intérieur de nous-mêmes après notre réalisation. Parce que nous sommes incapable de fixer notre attention sur quelque-chose qui n'a pas de forme, notre attention erre dans le monde des formes extérieures. Mais à ce tournant de l'histoire du temps présent, une méthode a été découverte pour puiser le pouvoir Divin, et cette méthode s'appelle Sahaja Yoga.

Il me faut dire dès le début que la pratique du Sahaja Yoga est très simple, quoique le mécanisme à l'intérieur de l'être humain soit vraiment compliqué. Par exemple, si vous désirez regarder la télévision, c'est très simple. Mais donner une explication technique du fonctionnement d'un poste de télévision devient très difficile et compliqué. Et il faut un ingénieur qualifié pour le comprendre et l'expliquer. Je vais essayer de vous donner une explication aussi simple que possible. La meilleure façon d'apprécier la télévision, c'est de l'allumer d'abord. Ensuite on peut apprendre son fonctionnement. Je suis une mère. J'ai donc des capacités : je dirais que je vous ai préparé votre repas. Pourquoi vous préoccuper du comment ? Si vous avez faim, mangez. Si vous n'avez pas vraiment faim, mais êtes simplement curieux, qu'y puis-je ? Je ne peux ni vous forcer à manger, ni vous donner de l'appétit en discutant ou en faisant des discours. Je vous laisse, dans votre sagesse et dans votre liberté, percevoir le désir de votre Etre intime.

"Sahaja" (Saha + Ja) signifie "inné". Tout ce qui est inné se manifeste sans aucun effort. Donc le nom "Sahaja Yoga" qualifie ma méthode, qui est sans effort ni tension, facile et spontanée. C'est le propre de la Nature (la source de la vie, l'élan vital ou le Divin).
Pour comprendre la vie, observons le vivant.

Prenons par exemple la germination d'une graine. La graine, de par elle-même, devient un arbre, qui fleurit, et dont les fleurs se transforment en fruits. Aucun effort humain ne peut affecter le processus de croissance de la graine qui devient un arbre. De la même manière, la croissance de votre conscience dans le processus de l'évolution se déroule sans effort.

Quand le foetus humain atteint l'âge d'à peu près deux ou trois mois dans le sein de sa mère, le faisceau de rayons de la conscience, émis par l'omniprésent Amour Divin passe à travers le cerveau pour l'illuminer. Le cerveau étant en forme de prisme, ce faisceau se réfracte et se divise en quatre canaux différents, qui correspondent aux trois aspects du système nerveux (plus un dont nous ne parlerons pas ici : le système nerveux central, notre lien cognitif avec le monde objectif).
Ce sont :

Le système nerveux parasympathique.


Le système nerveux sympathique (droit).


Le système nerveux sympathique (gauche).



Les rayons qui tombent sur la fontanelle (le sommet de la tête, appelé "Talou" la percent au centre et passent directement dans la moelle épinière à travers le canal de la Sushumna. Cette énergie ayant laissé une trace très fine et filiforme dans la moelle épinière, va se fixer, enroulée sur elle-même en exactement 3½ replis, dans l'os triangulaire qui se trouve à la base de la colonne vertébrale (Mooladhara). Cette énergie est appelée "Kundalini".

L'énergie subtile fait son entrée par le centre du cerveau (Sahasrara Brahmarandra), et se précipite dans les six autres centres qui se trouvent sur son chemin. La manifestation matérielle de cette énergie subtile dans la Sushumna (le canal de la colonne vertébrale) est appelée système nerveux Parasympathique, et les "chakras" (centres d'énergie) se manifestent en tant que plexus en dehors de la colonne vertébrale. Il est surprenant de découvrir que le nombre de plexus et de sous-plexus correspond exactement au nombre de "chakras" et de leurs pétales à l'intérieur de celle-ci. La médecine connaît fort peu de choses au sujet de ce système nerveux.

On l'appelle le système nerveux autonome, le système qui fonctionne tout seul spontanément. Par exemple, si nous désirons augmenter le nombre de battements de notre coeur, nous pouvons le faire en imposant un effort à notre coeur (activité du système nerveux sympathique), mais nous sommes incapables de réduire le nombre des battements (activité du système nerveux parasympathique). Le système nerveux peut se comparer à une pompe à essence qui nous emplit d'Amour Divin. Mais aussitôt que l'enfant est né et que l'ombilic est coupé, il se crée une brèche dans la "Sushumna" (le canal subtil dans la moelle épinière), et aussi entre le plexus solaire et le nerf vague du système nerveux parasympathique. Dans la pensée hindoue, cet espace est appelé Maya (Bhav Sagar). Plus tard, quand le "moi" (ego) et le "surmoi" (superego) se gonflent comme des ballons et recouvrent notre cerveau, au sommet des systèmes nerveux sympathiques droit et gauche, la fontanelle se calcifie, et l'on est coupé de la force vitale et omniprésente de l'Amour Divin.
Alors l'être humain se perçoit comme un être séparé, et il est gouverné par la conscience du "moi" (Aham). C'est pourquoi l'homme ne connaît par son "inconscient universel". Il en est coupé par son "moi".


Le système nerveux sympathique a été créé pour utiliser cette énergie vitale. Il existe deux systèmes : l'un sur le côté droit, l'autre, sur le côté gauche. Ces deux canaux, qui transportent cette énergie, sous sa forme subtile, dans la moelle épinière, sont appelés respectivement Ida et Pingala. Le système droit (chez un droitier) fournit de l'énergie aux activités conscientes (efforts, activités mentales, exercices physiques, etc...), et le système gauche (médicalement on le dit à l'état potentiel), fournit de l'énergie à la partie subconsciente de la psyché (libido).

Hatha Yoga vient des mots Ha et Tha, qui signifient Soleil et Lune. Ces deux systèmes nerveux sont appelés respectivement canal solaire et canal lunaire (Surya nadi et Chandra nadi). Par ce yoga, on arrive à contrôler l'activité du système nerveux sympathique, c'est-à-dire qu'on peut utiliser plus d'énergie que ce qu'on en a accumulé ou, au contraire, arrêter complètement l'activité du sympathique, pour un bref moment. En utilisant l'énergie accumulée, vous n'obtiendrez pas le flux éternel du Divin.

En contrôlant le sympathique, vous pouvez ralentir ou même arrêter le coeur pendant quelque temps, et reproduire toutes les manifestations physiques d'activité parasympathique, mais vous ne pourrez pas activer le parasympathique, qui est la voie de votre véritable yoga union avec le Divin). Avec le Hatha Yoga, vous pourrez même contrôler votre activité cérébrale. Mais un esprit ainsi contrôle devient très alourdi par le conditionnement, et ne peut aisément prendre son envol vers le Divin. On peut se maintenir sain de corps et d'esprit, pour être un bon citoyen dans la société, mais ce n'est pas le seul but dans la vie.

Le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique agissent tous deux sur les plexus, mais en opposition : le parasympathique les décontracte, alors que le sympathique les contracte en exprimant l'énergie. L'un fournit la vitalité, l'autre l'épuise. Il existe un espace discontinu dans le système nerveux parasympathique (Sushumna)- mais non pas dans le sympathique au niveau du nombril . Cet espace est l'obstacle qui réduit à néant toutes nos recherches et tous nos efforts d'entrer dans le parasympathique. Ce système peut être comparé à trois échelles, dont deux touchent par terre, alors que celle du milieu est suspendue en l'air. De ce fait, lorsque nous essayons d'augmenter notre niveau de conscience, nous ne pouvons agir que sur le système nerveux sympathique. Si nous allons vers la droite, nous entrons dans le champ d'activité qui va faire enfler le ballon du "moi". Nous nous sentons actifs et responsables. Quand cette activité dépasse les limites, comme un arbre qui pousse sans avoir de racines suffisantes, l'individu s'écroule. La suractivité du système nerveux sympathique produit la tension, l'insomnie et, à la fin, toutes les maladies mortelles telles que le cancer, qui est produit par la constriction des plexus, dont l'énergie vitale est ainsi épuisée.

L'antidote est de faire en sorte que le côté droit soit contrôlé par le parasympathique. Ainsi toutes les maladies et symptômes du côté droit peuvent être automatiquement guéris.


Le système nerveux sympathique gauche (libido) a le pouvoir d'accumuler tout ce qui est mort en nous. C'est ce qui vous relie aux entrepôts du subconscient, et aussi au subconscient collectif (Bhootloka ou Paraloka). A l'arrière du cerveau, au sommet de ce canal, nous trouvons le "surmoi", qui est comme un ballon. Il s'alourdit par l'accumulation du conditionnement de la psyché à travers la libido. Si la tension devient trop intense, le surmoi se fragmente. Si vous continuez à le sur-activer, par le conditionnement, un vide partiel se crée qui attirera une entité morte du subconscient collectif (Paraloka) ; elle viendra se loger dans votre subconscient. Si donc, dans votre poursuite de la vérité, vous redoublez d'efforts et vous vous adonnez à l'entraînement mental, ou à l'abstinence forcée, ou à une méditation artificielle ou à l'esclavage complet aux attaches émotives et mentales, la libido, à l'aide du surmoi perturbé, vous reliera au subconscient collectif (Paraloka) où existent tous les esprits défunts, bons, mauvais ou saints. Ces esprits se manifestent à travers vous, et vous pouvez obtenir des siddhis ou des perceptions extra-sensorielles. En fait, ce sont ces différentes entités subtiles (mortes) qui vous dominent à travers le surmoi.

Il existe une autre méthode qui peut être utilisée sans effort de la part de nombreux soi-disant "maîtres", qui consiste à tourner les chakras dans le sens de la libido. Ceci peut vous plonger dans votre subconscient. Par cette méthode, l'aspirant ou bien entrera en transe, ou acceptera d'être complètement dominé par les esprits des morts introduits par le "maître" à travers les chakras.
Dans le premier cas, le Sadhaka (aspirant) se sent détendu, l'activité cérébrale s'arrête, mais au bout de quelques années de ces pratiques, Il se rend compte de sa faiblesse, qui l'empêche de confronter la réalité, et il cherchera un refuge mythique dans la drogue. Dans le second cas, l'aspirant devient l'esclave total du maître, et commence à se débarrasser de toutes ses possessions matérielles au profit du maître, sans comprendre ce qui lui arrive. Ces maîtres, ces faux prophètes, n'expliquent jamais leur technique et ne confèrent leurs pouvoirs à personne. Bref, tous les efforts que vous pouvez déployer au nom de la religion, ou de la manipulation de la Kundalini par des individus qui prétendent être réalisés, ne peuvent qu'activer le système nerveux sympathique (lda et Pingala). Cela n'amène aucun progrès dans la mise en oeuvre harmonisante du parasympathique.

Tous les pouvoirs magiques tels que les pouvoirs de matérialisation, la réduction en esclavage des masses pour l'argent, le pouvoir ou la célébrité, les pouvoirs visionnaires (Drishti siddha), les pouvoirs oratoires (Vani siddha), les pouvoirs de guérison, la sensation de transcendance (le pouvoir d'arrêter l'activité cérébrale), les voyages astraux et nombres d'autres pouvoirs se manifestent très souvent chez ceux qui pratiquent le contrôle des entités (Preta siddhi ou Smashan Vidya, c'est à dire la magie noire).

Tous ces pouvoirs proviennent du monde occulte des morts, un fait qui peut se prouver dans n'importe lequel de nos centres expérimentaux.
Ces pouvoirs ne sont pas divins, car le Divin n'a aucun intérêt dans ces domaines grossiers. Le seul intérêt du Divin est le miracle de l'Etre intérieur et sa manifestation consécutive qui actualise l'étape suprême de l'évolution humaine. Ainsi donc ceux qui se permettent de gaspiller leur attention (chitta) sur ces pouvoirs occultes (siddhis), ainsi que ceux qui courent derrière ces montreurs de miracles, ont de la peine à suivre Sahaja Yoga.

Nous avons remarqué que, confrontés à Sahaja Yoga, ces gens se mettent à frissonner (et à trembler à l'instar des déments, qui réagissent de la même manière). Si une telle personne parvient à atteindre, avec grande difficulté, l'état de la réalisation du Soi, elle perd complètement tout intérêt dans les pouvoirs occultes et leurs exhibitions. En fait, c'est alors seulement que la personnalité est véritablement libérée de toutes les entités défuntes qui la dominaient. Il n'est pas nécessaire de passer à travers les marches du subconscient pour rejoindre l'inconscient.

Le subconscient est une fin en soi, quiconque s'enfonce dans ses méandres finit par se perdre. Les divers domaines cosmiques sont placés verticalement, et la seule voie directe s'ouvre dans la Sushumna du système nerveux parasympathique. C'est la voie centrale, qui vous conduit au Divin. L'inconscient Universel est atteint par la grâce de Sahaja Yoga.

Il est très dangereux de faire usage des pouvoirs du subconscient, car ils peuvent devenir incontrôlables et torturer l'apprenti-sorcier. Ceux qui bénéficient d'avantages temporaires peuvent, à la longue souffrir de dommages irréparables dans leur corps, dans leur esprit, ou dans leur grâce.

Toutes les grandes religions ont promis le silence intérieur lorsque vous entrez dans l'état de grâce de la réalisation du Soi, et non pas une vulgaire jonglerie. La Bhagavad Gita dit que vous devenez le témoin (Sakshi Swarup) du jeu du Divin. De nombreux penseurs contemporains parlent également de la conscience nouvelle. Celle-ci a été décrite comme une conscience au-delà de la pensée (méta-mentale) qui s'épand dans une conscience collective. Nous avons entendu maintes prophéties faites par d'anciens sages et par des auteurs modernes, qui parlent de l'évolution d'une nouvelle race d'êtres surhumains doués d'une conscience unique. Ce ne sont plus aujourd'hui de vaines promesses.

Grâce à la découverte de Sahaja Yoga, il devient possible de réaliser la métamorphose de la conscience humaine dans cette condition supérieure qui a été promise par les différents visionnaires.
Le sujet de la Kundalini n'est plus un sujet théorique. Vous pouvez contempler à l'oeil nu la respiration de la Kundalini au niveau de l'os triangulaire (Mooladhara), et vous pouvez aussi sentir dans vos doigts les vibrations des différents chakras qui existent dans la moelle épinière. Auparavant, il était impossible de franchir le vide dans la Sushumna. C'était le problème insurmontable. Mais nous avons découvert que si ce vide peut être rempli des vibrations du pouvoir de l'Amour Divin, la Kundalini s'élève, telle une mère majestueuse, et perce le sommet du crâne (Brahmarandra), sans créer le moindre ennui à son enfant. Cela se passe dans une fraction de seconde, dans l'espace infime qui sépare deux pensées.

Evidemment, si l'aspirant est malade, ou si ses chakras sont convulsés par la suractivité du système nerveux sympathique, la Kundalini, qui est la mère spirituelle en chaque individu, et la quintessence de l'amour, de la connaissance et de la beauté, sait comment révéler son amour en toute beauté et délicatesse, et donne la seconde naissance à son enfant sans lui causer aucune douleur.
Il existe de nombreuses descriptions de la Kundalini qui nous mettent en garde contre les dangers et périls de l'apprivoisement de la Kundalini. De même, beaucoup de livres décrivent une variété d'expériences de l'éveil de la Kundalini qui sont particulièrement grossières ou effrayantes. En fait, ces expériences confirment que la Kundalini ne peut pas s'élever sans Sahaja Yoga. En d'autres termes, si quelqu'un qui n'est pas réalisé essaie d'éveiller la Kundalini, elle ne répond pas à cette invitation. Le principe gardien de la Kundalini est l'Enfant Dieu, Shri Ganesha, qui réside dans le Mooladhara chakra et représente la pureté intégrale et l'innocence divine (le même principe qui s'incarne en Jésus-Christ contrôle l'Agnya chakra : le chakra du "troisième oeil").

L'Enfant Dieu s'irrite si quelqu'un tente d'insulter sa mère Kundalini, et sa colère met en jeu l'énergie du système nerveux sympathique. Si l'on commet le blasphème de confondre l'éveil de la Kundalini et l'acte sexuel, des ondes de chaleur brûlent le système et causent la constriction ou le blocage des plexus, et la voie de la Kundalini est complètement détruite. Parfois on entre en transe, on gesticule, on perd toute conscience du monde extérieur. Pire encore, avec la manipulation de la Kundalini, due à l'esprit de lucre, la perversion, ou l'ignorance du maître, les chances de réalisation du disciple sont très sérieusement menacées. La réalisation du soi peut devenir impossible.

Le mental qui est très conditionné, ou celui qui est l'esclave de la faiblesse des sens, de l'égoïsme en actions ou en pensées se trouve aussi être dans une position difficile pour recevoir la grâce de Sahaja Yoga. Même si vous lisez trop au sujet du déconditionnement du mental, vous ne faites qu'y ajouter un conditionnement supplémentaire. Si vous essayez de vous déconditionner par l'effort, vous ne pouvez qu'accroître le fardeau de vos conditionnements. Le déconditionnement n'est possible que par la grâce de l'Amour Divin. Sahaja Yoga peut vous offrir cette libération, tout en respectant à chaque instant votre libre-arbitre et votre volonté.

Lors de la réalisation par Sahaja Yoga (le vrai baptême), la personne demeure absolument consciente et alerte ; elle reçoit l'expérience et le silence intérieur sans faire aucun mouvement artificiel, Elle reste assise, parfaitement confortable et détendue, et peut même s'étendre (Sahajasana ou Shavasana). La respiration est plus lente que normale.

Les religions que nous vénérons sont aussi les expressions des expériences des êtres réalisés, les visionnaires. Ils parlent tous de l'être intérieur, de la seconde naissance et de la réalisation du Soi. Au début, en Inde, ils essayèrent d'orienter l'attention vers l'intérieur de l'Etre au moyen de l'introduction de symboles représentant la présence de l'Etre Universel (l'inconscient Universel des psychologues) à l'intérieur de nous. Malheureusement, ces symboles engendrèrent un panthéisme désarticulé et l'attention des fidèles se fixa sur les symboles (Sakar) et les rituels extérieurs, ce qui bien sûr, allait à l'encontre du but poursuivi.

L'autre genre d'expérimentation religieuse, celle qui consiste à ne parler qu'en termes abstraits (Nirakar), engendra beaucoup d'autres religions qui, à la fin, se perdirent en dogmes et en "ismes". La raison en est claire : ce n'est pas en faisant des discours sur les fleurs ou sur le miel que vous allez pouvoir y goûter. Au contraire, cela ne fera que créer des dogmatismes dans votre cerveau. Il faut devenir abeille pour arriver au miel : il faut renaître. Ceci doit se passer à l'intérieur de vous-même, afin que l'attention se dirige vers l'intérieur de l'Etre.
Cela parait trop immense et incroyable, mais je sens que la quête des âges a apporté de grands résultats.

Un mental doté d'une innocence enfantine, obtient très vite des résultats. Quels que soient ses fardeaux, si l'aspiration est sincère et intense, plus tôt ou plus tard, l'aspirant obtiendra sa réalisation. En atteignant cet état, les vibrations commenceront à être émises des extrémités (mains et pieds). Elles sont décrites par Adi Shankaracharya dans son oeuvre Ananda Lahiri.
Ces vibrations sont les ondes de l'Amour Divin, qui peuvent aussi remplir l'Etre intérieur d'autrui, et ainsi conférer l'expérience de la Réalisation du Soi. En d'autres termes, il se produit une réaction en chaîne. Une lampe allumée en allume d'autres.

Les manifestations physiques sont les suivantes : Les pupilles se dilatent (activité du système nerveux parasympathique), le visage devient radieux, le corps devient léger, les tensions se dissipent complètement, l'ascension de la Kundalini est nettement ressentie par l'aspirant, elle est visible à autrui. D'abord, une pulsation est ressentie au niveau du Sahasrara (sommet du cerveau), et quand elle s'arrête, tout l'être et toute la conscience sont remplis par le silence, on sent descendre sur nous la grâce qui rafraîchit l'être tout entier. Comme l'attention se déplace vers le subtil, les attachements grossiers lâchent prise. La personne se détache peu à peu de la fausseté et de l'artificialité. Dans la matière, elle perçoit la beauté et non plus la valeur de possession. Dans le champ de la connaissance, elle s'identifie avec la vérité et ne craint pas de la professer. Elle ne joue plus le jeu des fausses apparences, et ne fait plus de compromis avec un double critère de valeurs. Le flot de son amour devient spontané, généreux, sans trace d'attachement, de possession, ni de retour. L'âge n'a plus d'importance pour une personnalité devenue translucide.

Voyons maintenant ce qui se passe à l'intérieur : l'attention de la conscience se meut vers l'intérieur (la Kundalini). Comme le fil (sutra) d'un collier passe à travers chaque partie d'un collier, ainsi la conscience intérieure passe à travers chaque être humain.
Aussitôt que notre attention se déplace vers notre conscience intérieure, nous pouvons nous mouvoir sur la Kundalini d'autrui. On commence à sentir la Kundalini, sa nature, sa position chez les autres. Ainsi, la conscience collective s'établit. Vous devenez maintenant une personnalité universelle. Après quelques temps, vous ne pourrez plus dire "qui est l'autre ?".

Le pouvoir est si immense, si dynamique, que vous pouvez, par le simple mouvement de vos doigts, mouvoir la Kundalini de milliers de personnes. Cela devient un jeu d'enfant.
C'est ainsi que se produira l'évolution collective de l'humanité. Tels sont les signes de la venue de l'Age d'Or de Vérité (Satya Yuga). Oublions donc tout ce que nous avons souffert auparavant, dans notre quête. Il n'importe pas que beaucoup n'aient pu atteindre leur but. Il faut être ouvert et comprendre que cette découverte sans précédent ne diminue aucunement l'aspirant ni ses prédécesseurs. Peu importent les tentatives et les expériences dans lesquelles nous nous sommes lancées, pour autant qu'ultimement nous découvrions la voie. C'est un résultat collectif. Peut-être que dans le chaos de la kaliyuga, les choses devaient se passer ainsi, et beaucoup d'entre nous, qui ont intensément cherché la vérité au cours de nombreuses vies antérieures, sont nés à nouveau pour que le Divin puisse tenir envers eux Sa promesse. Peut-être étions-nous nos propres prédécesseurs.

Sur l'arbre de la vie, il y a eu, jusqu'à ce jour, bien peu de fleurs, mais maintenant la saison de la floraison est arrivé. Le parfum du désir a collectivement matérialisé la manifestation de Sahaja Yoga. Beaucoup entreront dans le royaume de la conscience méta-mentale, où vous faites connaissance avec vous-mêmes et commencez à vous identifier avec votre nature universelle. Ceux qui le méritent obtiendront le trône de leur être intérieur, qui règne sur les cieux de la paix et sur les ondes de l'Amour Divin, et la suprême connaissance intérieure, qui est infinie.

SHRI MATAJI NIRMALA DEVI



www.sahajayoga.fr

fraternellement florent
pelerin sur le sentier
Pour ceux, qui trouvent la pratique de la Concentration comme je l'ai défini, et le chemin qui y mene, trop ardu, il y a une voie parallèle, qui n'amene pas vraiment au meme resultat dans l'immediat, mais qui facilitera, le travail de Concentration par la suite.

Cette seconde voie vers la meditation, ce premier pas, est ce que l'on appelle l'attention.

Ne perdons pas de vue, que la meditation, est un etat, et non une action ou une inaction...on ne "medite "pas, on ne medite pas sur...etc, mais, on est en meditation....

Cette voie, de l'attention, est moins "mécaniste", moins porté sur le fonctionnement du mental, et si mes mots, sont un peu faux l'idée est là, l'attention porte plus sur le coeur, que sur la tete contrairement à la concentration. cette derniere remarque, etant métaphorique, d'où cette part de faux.

L'attention, peut se traduire, toujours, par un état. c'est tout simplement, prendre conscience, de soi, et de son environnement, de maniere, attentive. L'un des buts principaux de l'atttention, similaire à la concentration, est de faire taire, le dialogue interieur.

Disons, que souvent, 60% de votre mental, est affairé à penser à quelque chose, si ce n'est plus, vous etes ainsi, perdu dans vos pensées, ou sans cesse dedans, meme si c'est en toute conscience. C'est d'ailleurs en cela, que la pratique de la Voie de la meditation constitue un petit Eveil, on s'ouvre au monde, au Soi, par un premiers pas : la réalisation de l'etre pensant, qui devient un principe controlé.

Ainsi, au lieu, de focaliser toute notre conscience, ou notre "attention" sur les pensées, nous allons faire autre...25% sur la respiration, 25% sur l'environnement, 25% sur notre corps, et enfin 25% sur ce que nous faisons. Et ne pas laisser de place, à l'etre pensant. En somme, ETRE LA totalement.

La concentration veut faire fixer le mental, sur un unique point, l'energie suit une ligne. En temps normal et chaotique, disons que nous sommes semblable, à un point qui irradie dans tous les sens, de maniere asynchrone, et desordonné. La concentration ramene, l'energie en un point. L'attention, elle, va ordonnée ces radiations. J'y vois en elle, un phenomene d'expansion controlé et harmonieux.

La concentration, sera comme une lance, si je puis dire ainsi, s'elançant vers l'Ame. L'attention, sera, une sphère grandissante, qui brisera, le petit soi par le manque de place, et l'appauvrissement de celui ci. la concentration elle, le perce...Au final, l'Ame est le but.

Je tiens à dire toutefois, que l'attention, ne permettra pas d'aller directement vers l'Ame (si cette expression est permise), car elle est un premiers pas.

Pour résumer et souligner cette notion d'attention, elle est une attitude, une méthode, qui consiste à prendre conscience des choses, à agir, en plein conscience, et à faire taire le mental. une sorte d'"epanchement", qui toutefois comporte une deviance : l'emergence d'une trop forte emotion, ou devotion, transformant, le travail mental, en transe emotionnel, ce qui n'est pas le but, et qui est meme un obstacle vers l'Ame, car l'etre ne serait plus mené vers elle, mais vers son plaisir personnel ou le ressenti. Donc, bien que le devotion soit un pas, elle doit etre dépassée. Ainsi, le calme reste de mise, et la serenité aussi.

L'attention, deviendra, conscience attentive, c'est à dire, que le mental, de lui meme, sera attention, et cela ne sera plus effort volontaire. cette méthode, est je crois proche des meditations bouddhiste.

Prendre conscience de ses actes, de ce que nous faisons, cela réalise, un pas de la concentration : fixer le mental, sur autre que les pensées divergentes et involontaires.

Dans la pratique meme de la voie de la meditation, il s'agit, un peu, de respirer la Terre et le monde entier, tout en restant conscient du travail fait, sinon, si l'attention lache, on retombe, en expansion incontrolée, le seau se perce, toute l'eau est perdu, de meme, la personne en meditation, doit etre attentif à elle meme, à ses emotions, pas dans le sens où celles ci doivent occuper ses pensées, mais dans le sens, où une partie de l'attention, reste, sur ce que nous faisons, c'est a dire, etre en meditation, et ainsi, eviter la transe...

Si mes propos ne sont pas clair, j'eclaircirais à votre demande....c'est un premier jet.

je tiens à dire, car cela, est de mise dans la meditation, que les questions que vous pouvez avoir, sur sa pratique, trouveront leur vraie reponse dans la pratique meme. il ne s'agit pas de savoir, ou de connaissance, mais de vécu. l'experience reste personnelle, il faut faire connaissance avec soi meme, par la meditation. les livres, textes, avis du forum, sont un guide, mais qui s'arrete là : au moment où vous commencez la meditation. on ne se lance pas dans la meditation, avec un bouquin ou un savoir en tete, qui nous guidera au fur et a mesure de l'experience. Ainsi, lisez, faites vous votre avis, possédez le savoir, qu'il soit vous, et pratiquez.

Bien à vous tous, et Bonne Chance.
pelerin sur le sentier
Un extrait du livre "De l'intellect à l'intuition" d'Alice Ann Bailey, sur la concentration..

Edition lucis, page 70 version française, page 105 version originale.


Le mot "concentration" vient du latin con : ensemble, et centrare : centrer. Il signifie rassembler, ou amener vers un centre commun ou point de concentration ; il implique le rassemblement de nos pensées errantes et de nos idées ; l’application ferme et soutenue de l’intellect à l’objet de notre attention immédiate, sans flottement ni distraction ; l’élimination de tout ce qui est étranger à l’objet de notre observation ; Patanjali en donne la définition suivante :

L’enchaînement de la conscience à une certaine région constitue l’attention ou la concentration.

Ceci implique nécessairement une distinction entre le Penseur, l’appareil de la pensée et ce que le Penseur considère ; entre nous-mêmes, celui qui pense et ce dont nous nous servons pour penser : l’intellect.
Alors intervient un troisième facteur, ce qui est pensé. L’élève fera bien, dès le début de sa pratique de la méditation, de se familiariser avec ces distinctions et de prendre l’habitude de les établir en lui-même, chaque jour.

Il doit séparer :

1. Le Penseur, le Soi réel ou l’Ame ;
2. Le mental, ou l’appareil que le Penseur cherche à utiliser ;
3. Le processus de la pensée, ou le travail du Penseur imprégnant
l’intellect de ce qu’il pense, lorsque l’intellect est équilibré ;
4. Le cerveau imprégné à son tour par l’intellect, agissant comme l’agent du Penseur, dans le dessein de transmettre renseignements et
impressions.

La concentration est donc la faculté de fixer la conscience sur un sujet
donné et de l’y maintenir à volonté ; c’est la méthode de la perception adéquate, la faculté de se représenter correctement les images, la qualité permettant au Penseur de percevoir et de connaître le champ de la perception. Un synonyme de "concentration" c’est le mot "attention", au sens d’attention maintenue dans
une seule direction.
Il est intéressant de noter ce que le Père Maréchal dit à ce propos. Il signale que "l’attention est un chemin direct, menant à la perception
totale, à l’hallucination, ou plus généralement à la croyance... Cela amène une unification au moins momentanée de l’intellect, par la prédominance d’un groupe mental...
Mais cette unité mentale, réalisée à un degré quelconque, dans le phénomène de l’attention, est aussi la seule condition subjective qui, nous l’avons vu, accompagne toujours la perception véritable ou fausse de la vérité".

Quel est le moyen le plus facile d’apprendre à se concentrer ? Un proverbe français répond : "Le meilleur moyen de déplacer est de remplacer" et le moyen à employer est d’utiliser ce que l’on appelle "la force expulsive d’une nouvelle affection".
L’intérêt profond pour un sujet nouveau, dynamique, tendra automatiquement à fixer l’intellect sur un seul point. Un autre moyen peut être donné : soyez attentifs à tout ce que vous faites, tout le jour et tous les jours. Si nous cultivons l’exactitude dans les affaires de la vie courante nous développerons rapidement la concentration.
L’exactitude dans les propos nous forcera d’être attentifs à ce qui a été dit, lu, entendu. Cela implique nécessairement la concentration et la développera.

La vraie méditation est, après tout, une attitude mentale et résultera d’une attitude concentrée. Le but de nos efforts est donc d’entraîner notre intellect pour en faire notre serviteur et non pas notre maître et de cultiver notre faculté de concentration préalablement à la pratique de la méditation.

L’élève sérieux se montrera, par conséquent, attentif dans la vie journalière et, ainsi, apprendra à réglementer son intellect, appareil de la pensée. Que l’on me permette d’insister ici sur la nécessité de cette attitude dans l’existence.

Le secret du succès réside en deux mots : faire attention.

Dans la conversation, quand vous lisez ou écrivez, concentrez-vous sur ce que vous faites et vous développerez graduellement cette faculté essentielle.

Cette attitude doit être complétée par des exercices de concentration
appropriés, faits chaque jour avec persévérance. Cela suppose la fixation de l’intellect sur un objet déterminé, ou bien sur un sujet de pensée précis. Vient ensuite la question d’apprendre à soustraire la conscience au monde extérieur et aux conditions exotériques, pour la reporter à volonté surn’importe quel thème.

La pratique quotidienne de la concentration nous permet de vaincre
graduellement la difficulté du contrôle et aboutit à certains résultats que l’on peut énumérer comme suit :

1. La réorganisation de l’intellect ;

2. La polarisation de l’homme, dans son véhicule mental et non plus dans son véhicule émotionnel ;

3. Le retrait de l’attention des perceptions sensorielles et l’apprentissage de la concentration dans le cerveau. La plupart des gens utilisent, comme les animaux, leur plexus solaire ;

4. Le développement d’une faculté de concentration instantanée,
préalablement à la méditation ;

5. La capacité de concentrer fermement l’attention sur n’importe quelle
pensée-semence.
pelerin sur le sentier
Salut Soledad!

Je tiens encore à dire, que le Soleil, meme, s'il est la manifestation d'un logos planetaire majeur, il reste le fait, que toute personne qui médite ne le vois pas ainsi. A mes yeux, il n'est pas ce qu'il y a de plus haut, cela etant le systeme tout entier.

Bref, l'important, c'est une image, qui eleve la devotion du meditant, et le fais se tourner vers l'Ame et la Divinité. pour certain le soleil, pour d'autre le Christ (a peu pres idem, je le sais), pour d'autre bouddha...etc...comme j'en ai parlais plus haut!!


Sol
Salut Pélerin et les autres,

Tu n'as pas conseillé de faire le vide, c'était juste pour rassurer Aleister qui expliquait qu'il avait le cerveau en "perpétuelle ébulition"

Enfin, Soledad, tu parle de mediter sur le Soleil, la nature... je dis oui, et non. oui , car en effet, c'est bien plus sympa, et profitable que la meditation sur un objet (cela étant encore, du niveau de la concentration)...et non, car, l'objet de la concentration , ce sur quoi se fixe le mental, doit etre un sujet qui eveille la Devotion, puis l'ardente aspiration vers l'Ame.

Il ne s'agit pas de méditer sur le Soleil parce que c'est plus "sympa" ! Mais justement parce qu'il n'y a rien qui élève davantage l'âme que le Soleil.
C'est le pôle masculin par exellence, ainsi que la meilleure représentation physique de l'élément Feu. Le Soleil donne, toujours, depuis des milliards d'années, sans jamais reprendre. Et il donne de la Lumière, celle que nous recherchons tous, la Lumière qui peut éclairer les Ténèbres, régénérer notre corps et notre âme. Pas étonnant que le Soleil ait été assimilé au Dieu suprême par de nombreuses civilisations (Egyptions, Incas et d'autres), qu'il soit également la "planète" la plus importante d'un thème astral, ou qu'il soit associé à la séphira centrale (Tiphéret) de l'arbre de vie, et même au Christ lui-même. Certains yogas sont entièrement consacrés au Soleil, sans parler de la fâmeuse Salutation au Soleil, l'un des exercices les plus célèbre de Yoga.
Bref, le Soleil n'est pas juste une image "sympa"... c'est la source de tout. Regarder le Soleil, extérieurement ou intérieurement, c'est se réconcilier avec l'Univers tout entier
A bientôt,
Sol
pelerin sur le sentier
Je réponds séparemment pour ton avis sur "faires taires les pensées" Soledad.

Il est sur, que la comprehension d'un phenomene, dissoudra la question....

La question, resulte que le mental dans son accroissement, capte des Idées du Plan Causal, Monde des Idées.... mais d'une maniere tres partielle, et cela arrivant au champ de la conscience de la Personnalité, le penseur, veut comprendre cela, cette part de nouveauté et d'inconnu, et ainsi, en appuyant ses recherches, accroit, son champ d'expansion de la Connaissance, capte mieux, le monde causal auquel est lié la question qui devient Connaissance personnelle, et donc, qui se dissout.

Mais le savoir est sans limites, et il y aura toujours des questions. il est certain qu'il faut eviter les questions sur tout, le savoir ne fait qu'ancrer l'etre sur le monde Inferieur, dans l'illusion de la matiere, en concentrant le Mental sur le Soi et le monde d'en bas, et non sur l'Ame. L'effet de la concentation va justement, etre, un desinteressement de toutes ces questions, car le mental, sera fixeé sur son point d'interet, l'Ame.

Pour faire taire ses pensées, pas de formule magique, il faut "dresser", orienter le mental dans la direction voulu, et faire en sorte qu'il n'en sorte pas!

Et cette conduite du mental, le rendra moins "baladeur" sur tout et tout, et il sera plus calme, et plus sous controle.

C'est l'Homme qui decidera de son champ d'investigation et non le mental. Car enfin, il ne faut pas oublier, que Manas, au debut, et tres lié à Kama, Force de Desir, et qu'il a tendance a vouloir faire connaissance avec tout et tout, de s'aggripper, comme le fait le Desir ; face à un "non-soi" inconnu, il est interessé, et convoite..etc...

Le mental a au debut la meme attitude, mais par l'effort de la concentration, il se detache de Kama, et devient moins "baladeur", et au lieu de poser "ses yeux" sur tout ce qu'il entoure, il le fait sur le sujet de la concentration... comme cela arrive, quand on se concentre longtemps sur un sujet, on y repense bien souvent encore apres... Mais là encore, il y a Kama, et si Kama est conservé dans le travail de méditation, on va vers la Devotion certaine...passage obligé, mais qui doit etre dépassé...

Voilà tant à dire!


pelerin sur le sentier
Merci de participation Soledad

oui en effet, le vide mental est à eviter (l'ai je conseiller ...? .... ), certains adepte, comme Franz Bardon, dans le Chemin de la Veritable Initiation Magique, recommande ce vide, certes, mais pour les etudiants assidus, il suit plusieurs exercices, dont certains de purification et de connaissances de soi meme...merci pour cette petite precision, tres importante en tout cas, soledad!

Mais dans un travail comme celui de la meditation, il ne faut pas rechercher le Vide Mental, mais la Concentration de du mental Inferieur. Le vide aurait tendance, à calmer le mental et si celui ci n'est pas assez "pur", "libre", il s'en resultera, un plus grand attachement à certaines formes pensées, ce qui n'est pas tres bon.

Ainsi, la concentration, est la premiere étape vers la Méditation. Il ne s'agit pas de reflechir. Il est vrai que j'ai fais une remarque que celle ci se developpe quand nous sommes penché sur un devoir : dans le sens, ou notre attention, ne se detourne de rien, et fais prendre à notre mental, une ligne droite.

L'objectif de la Méditation, est d'instaurer un état particulier au mental.

La méditation peut etre utilisé afin d'obtenir des reponses sur un sujet, ou meme, de cultiver certaines qualités mentales. La meditation dont il est question dans ce post, est celle du Raja Yoga, une meditation comme je l'ai dit, visant à établir un lien avec l'Ego ou Ame. Le moyen etant de polariser l'Homme sur son mental, et non plus sur son vehicule emotionnel. Tout cela dans le but, de détacher Manas de Kama, et de "lier" le mental inferieur (Manas inferieur) au manas superieur, et par là au sous plan concerné, qui correspont au point de l'Ame. J'en reviens donc à cet edification de l'Anthakarana. Je demande à ceux qui lisent, et veulent utiliser ces dires, de verifier, et faire leur recherche, sur la notion d'antakharana, car il est possible que je me trompe.

Enfin, Soledad, tu parle de mediter sur le Soleil, la nature... je dis oui, et non. oui , car en effet, c'est bien plus sympa, et profitable que la meditation sur un objet (cela étant encore, du niveau de la concentration)...et non, car, l'objet de la concentration , ce sur quoi se fixe le mental, doit etre un sujet qui eveille la Devotion, puis l'ardente aspiration vers l'Ame.

Tu parle ensuite, de l'état de Vide...oui il arrive par la suite, apres une concentration tres prolongée... l'on ressent le Vrai Vide, absence de toute pensées et toutes emotions! cela souvent, perturbe, et peut meme créer l'angoisse, tant il n'y a rien. C'est l'obscurité avant la Lumiere, avant le contact avec l'Ame. S'ensuit le vrai état meditatif, puis...la contemplation etc... à noter que le Vide, ressenti apres la longue periode de concentration est different du Vide, que donne franz bardon... il ne resulte pas d'une inactivité du mental, mais plutot d'une elevation de la conscience vers le Haut mental.

mais la concentration est le premier pas.


Sol
Salut tout le monde,
Si je peux apporter une petite pierre à cet édifice...
Comment faire taire les pensées ? Tant qu'on se pose des questions, forcément, on cherche des réponses. La première chose à faire est peut-être, justement, de comprendre. Comprendre quoi ? Ben tout, la Vie, l'Univers. Toutes ces connaissances, que l'on intègre et que l'on vit peu à peu, transforment notre être progressivement, et le libère de toutes ces questions sans réponse. Beaucoup de gens, par exemple, ont peur de mourir ou de vieillir. Même si cette angoisse n'est pas omniprésente, elle les empêchera inconsciemment de méditer. Il leur faudra donc comprendre en quoi la mort n'a rien d'inquiétant. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que la compréhension des choses soit totale.
Ensuite, méditer en faisant le vide mental est je crois dangereux si l'on n'a pas d'abord entrepris un certain travail sur soi. Tout vide est appelé à se remplir. Et qu'est ce qui va venir remplir ce vase vide du mental ? Selon la loi d'affinité, l'individu va attirer ce qui lui ressemble. Un homme obnubililé par la réussite sociale, s'il se met à faire le vide mental tous les matins, risque d'être de plus en plus obnubilé. Le résultat obtenu est donc contraire à la recherche du départ. Voila pourquoi la méditation n'est pas une activité à prendre à la légère, surtout quand on n'a jamais entrepris le moindre travail sur soi-même.
Se concentrer, oui, voilà ce qu'il faut faire. Mais, juste pour préciser la pensée de Pélerin (arrête moi si je me trompe), cette concentration n'a rien à voir avec celle de l'intellect, qu'on adopte devant un problème de maths par exemple, ou une difficulté quelconque. Il s'agit plutôt de poser sa pensée sur un objet. Certains conseillent un objet neutre, comme une bouteille vide ou un carré. Je ne vois pas trop l'intérêt. Il est tellement plus enrichissant de penser aux merveilles de la nature, à la beauté éblouissante du Soleil, ou à l'infini de l'espace
Une fois cette habitude prise, le vide se fera tout seul, sans même qu'on le recherche. C'est une sensation merveilleuse, reposante, qui vaut mille fois plus que toutes les pillules énergétiques qu'on trouve en pharmacie. C'est juste une sensation d'infinie douceur, comme si on se retrouvait "parachuté" des années et des années en arrière, au temps où nous n'étions encore qu'un gentil foetus
A bientôt,
Sol

Message édité le 23-03-2006 à 17:48:45 par Soledad666
pelerin sur le sentier
Conseils adressés a celui qui entreprend de méditer


C'est pourquoi je dis d'une façon très concise à l'homme qui entreprend de tout coeur le processus de la méditation occulte :

a. Connais-toi toi-même.
b. Procède lentement et avec prudence.
c. Etudie les effets.
d. Cultive la perception que l'éternité est longue, et que ce qui est lentement édifié demeure à jamais.
e. Aspire à la régularité.
f. Comprends toujours que les véritables effets spirituels sont reconnus dans la vie exotérique de service.
g. Souviens-toi également que les phénomènes psychiques n'indiquent pas un succès découlant de la méditation.

Le monde verra les effets et sera un meilleur juge que l'étudiant lui-même. Par-dessus tout, le Maître saura, car les résultats sur les niveaux causals Lui apparaîtront longtemps avant que l'homme lui-même soit conscient du moindre progrès.


"Compilation" Alice A. Bailey
pelerin sur le sentier
La méditation doit tendre à la construction d'un pont vers l'Ame, que l'on nomme l'Antakharana.

En d'autre terme, la méditation doit amener, un contact avec l'Ame.

Elle vise l'Amour, et le developpement de l'intuition. Elle va vers le Coeur.

et c'est cela qui doit guider l'etre sur le Chemin...l'Amour.

Ce pont se construit donc aussi, par le developpement de l'intuition, en faisant confiance en celle ci et en la favorisant.

De plus l'expressions de l'Amour en toutes choses que nous faisons aide à établir ce lien avec notre Ame...


 
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