Abraxas |
Il y a 3 concepts qui se mélangent, celui des gardiens des directions « célestes », celui des gardiens des directions « terrestre », et celui des signes du zodiaque. Il y a dans les rituels magiques, l’idée fondamental d’un « alignement » entre ce qui est en haut (les directions « céleste » ![]() Les égyptiens avaient une religion « protéiforme » suivant les lieux de cultes et les périodes, et on retrouve cette idée de « gardien » des directions dans plusieurs textes, plusieurs lieu, mais la personnification en animaux de ces gardiens est « tardive » dans le sens qu’elle se passe à l’époque hellénistique, à l’époque donc ou les égyptiens découvre le zodiaque par les échanges culturels avec les grecs, c’est-à-dire entre -500 et -100 avant JC. Avant cela les égyptiens usent une astronomie/astrologie, basé sur une décomposition « décannique » du ciel, c’est-à-dire en 36 décans, ou groupement d’étoiles. En plus de cela nous avons des personnifications complexes d’étoiles à des divinités. Concernant les « gardiens » des directions célestes, s’ils sont bien les marquant des équinoxes et des solstices à la période mésopotamienne, ils n’ont pas ce caractère universelle, et ne sont pas stricto-sensus identiques, à la fois avec la personnification faite par les égyptiens, et celle plus tardive faite par les chrétiens. Pour les égyptiens nous avons plusieurs représentations possibles : soit le serpent (terre), le rapace (air), le lion (feu), le taureau (eau), soit des divinités à tête de bélier pour remplacer le taureau et/ou le rapace ou encore les personnifications faites par les fils d’horus (c’est-à-dire l’homme pour le sud, la chacal pour l’est, le singe pour le nord et l’aigle pour l’ouest). Ces personnifications ne sont pas des relations zodiacales, mais des relations mythologiques et surtout reliés aux qualités élémentaires des vents. Concernant la personnification des évangélistes, qu’on retrouve sur l’illustration de la carte « le monde » du tarot, on retrouve, l’ange (ou l’homme), l’aigle, le taureau et le lion, le « scorpion » a mystérieusement disparu de cette représentation, c’est parce que ces représentation reprennent l’idée des chayot de la tradition hébraïque et ne sont pas directement des relations zodiacales. Enfin pour terminer, et souligner ce que j’exposais avant, c’est-à-dire le caractère « non universelle » de ces représentations, on peut se pencher plus avant sur l’astrologie chinoise, qui elle utilise une toute autre forme de personnification, à savoir les « quatre animaux » : le dragon azur (est-bois), le tortue serpent noire (nord-eau), le tigre blanc (ouest-metal) et le phénix (sud-feu). On peut se pencher également sur d’autres zodiaque, même si moins connu comme le zodiaque méso-amérindiens, tout cela pour dire que ce « fait étrange » de la prédominance des signes fixes comme représentation des marqueurs des saisons, et toute relative, elle nous vient de la tradition mésopotamienne, et on pourrait dire sans autre qu’elle est purement occidental, car elle nous est parvenu à travers les grecs et les romains. On peut se pencher sur d’autres cultures, que ce soit en Australie, en Amérique du sud, en afrique équatoriale et du sud, ou dans l’ensemble de l’orient, et nous nous apercevrions rapidement que ces représentations ne sont en rien universelle mais bien dépendante du référentiel spirituel qui les a vus naitre. Ce qui reste cependant, ce cette extraordinaire relation de l’homme avec les étoiles fixes et les planètes (qui elles sont mobiles) et qui sont la source de nombreuses mythologies dans l’ensemble du globe, simplement parce que le simple fait que la voute étoilée soit constitué de corps qui semble fixe et d’autres qui semblent mobile, est une source d’interrogation et de fascination, et je renvois ici à l’autre texte que j’ai essayé de faire pour transmettre la fascination que cela exerce. Voir également : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fils_d%27Horus https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9tramorphe https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatre_animaux Grü Abra |
Silence |
Je ne suis pas un spécialiste de ces domaines, mais pour le peu que je connaisse, il me semble que les égyptiens avait quand même au moins un début de zodiaque. Beaucoup pensent que le sphinx était à l'origine un lion, qui a par la suite été retaillé à l'effigie d'un pharaon bien longtemps après sa création. L'égyptologie officielle est un vrai champ de mine bourrée d'incompétents notoires tournant en rond en pleine autarcie intellectuelle, mais quelques scientifiques indépendants ont quand même fait des constats étranges. Les géologues, qui sont donc loin du carcans des historiens, nous disent que le sphinx aurait 12000 ans, grâce à une datation de sa base et l'étude de son érosion. Coïncidence ou pas: au point vernal (équinoxe de printemps), le sphinx regardait exactement dans la constellation du lion il y a 12000 ans. Il est aussi possible que beaucoup d'anciennes civilisations, avant d'avoir leur zodiaque complet à 12 signes, avaient au moins 4 signes sur 12: ceux marquants les équinoxes et solstices. Fait étrange: il s'agit à chaque fois du lion, du scorpion, du verseau et du taureau ou assimilé. Ces quatre signes là semblent plus importants que tous les autres, au point même que les 4 évangiles sont chacun associés à un de ces 4 signes. Or si l'on tient compte de la précession des équinoxes, ces 4 signes étaient mis en avant à l'ère du taureau (époque de Mardouk) ou alors plus antérieurement à l'ère du lion, soit il y a plus de 12000 ans. Ces 4 constellations sont marquées par 4 étoiles dite royales: Aldébaran (taureau), Régulus (Lion), Antarès (scorpion) et Fomalhaut (verseau): https://en.wikipedia.org/wiki/Royal_stars. |
Abraxas |
L’astrologie ou pour être plus exact, simplement « le ciel », sont une source de fascination je pense pour l’humanité, ce qui est d’autant plus fascinant pour nous qui vivons dans ce nouveau monde interconnecté ou l’information est directement disponible derrière un simple clic de souris, c’est de s’apercevoir de la variété des conceptualisations humaines qui existent de ce « ciel ». Les chinois ont leur zodiaque, les méso-amérindien en avaient un, les indiens d’Amériques ont des constellations différentes, et nous avons hérité du modèle mésopotamien, passé au filtre de la vision élémentariste et mythologique des grecques, enrichi par les arabes pour finalement terminé sa route, appauvri et terriblement simplifié dans les magazines de mode féminin. Le zodiaque est avant tout un calendrier, une roue cyclique de l’année qui, par la position du soleil et par la position de la lune dans ce dernier, permet de déterminer précisément un mois (signe solaire) et un jour (signe lunaire). La « suite » des signes, pour autant qu’on puisse la rapprocher de son modèle original mésopotamien, est donc lié au cycle des mois, et chaque animal ou personnification, reprend les attributs du mois en question. Evidemment il faut comprendre le décalage temporel lié à la précession des équinoxes pour admirer la cohérence de ce modèle. Pour les mésopotamiens, c’est le taureau qui débute le cycle. Pour eux, la « création du monde », c’est Mardouk (jupiter) qui tue tiamat (la voie lacté ![]() Le « ciel » est donc la source des mythes humains. Le taureau est chez les mésopotamiens le signe de l’équinoxe de printemps, départ du cycle de saisons, et signe « fixe » de l’astrologie occidental dont nous avons gardé une trace persistance, également à travers l’image des roues du char de dieu de la vision d’Ezéchiel, de la personnification des archanges gardiens du temple de dieu, et dans une vision déformé, des quatre évangélistes qui sont les gardiens du « monde », comme cela se retrouve illustré dans l’arcane correspondante du tarot. Ainsi les signes, originellement, suivaient l’idée d’un cycle, et particulièrement celui de la nature à l’intérieur de l’année solaire. Le taureau démarre le cycle avec l’équinoxe de printemps, le lion symbole solaire par excellence est au solstice d’été, le scorpion est celui qui apporte le poison qui tue la nature et annonce l’équinoxe d’automne, le verseau « EA » le plus grand des dieux est la personnification du solstice d’hiver. Chez les mésopotamiens, c’est ce « ciel » qui raconte l’histoire de Dumuzi et d’Innana (Ishtar), c’est l’histoire de la mort et de la renaissance de la nature, Osiris et Isis chez les égyptiens, Perséphone chez les grecs et enfin Jésus dans la chrétienté, qui lui aussi meurt et renait au solstice d’hiver. Je note en aparté que les égyptiens ne connaissait pas le zodiaque avant la période romaine, est que leur zodiaque est un héritage tardif, même s’ils avaient un culte des étoiles fixes et des corps céleste « mobile », comme quasiment l’ensemble des cultures humaines. Voir aussi : http://abrasax.alloforum.com/histoire-astrologie-occidentale-t4316-1.html Grüssi Abra |
Petrus |
aleister.c |
Abraxas |
Le Zodiaque Le Zodiaque est une zone imaginaire a l’intérieur de la quel le soleil semble se déplacer. En faite la terre se déplace suivant un plan géométrique que l’on nomme l’écliptique, ce plan contient les 12 constellations du zodiaque. Le nom zodiaque vient du mot grec zoon, « animal », puisque toutes les constellations du Zodiaque (sauf la Balance) figurent des créatures vivantes. Le zodiaque n’est donc pas réellement la zone dans laquelle le soleil se déplace, mais bien une zone dans laquelle il semble se déplacer du point de vue de la terre. Le zodiaque est donc un découpage de l’écliptique, en astrologie, le zodiaque est constitué de douze découpage de cet écliptique égaux entre eux ce qui donne en faite 12 zones de 30° chacune (360° en tout). Ces zones, ne correspondent pas exactement aux signes du zodiaque, en faite le soleil se déplace dans 13 constellations et non 12, la dernière constellation se nomme Ophiuchus est se trouve entre le scorpion et le sagittaire ![]() Si le zodiaque est une zone dans la quel le soleil « semble » se déplacer au cours d’une année, il en existe une autre particularité pour un observateur sur terre. En effet la terre se déplace autour de son axe. Vous avez peut-être déjà entendu parler du terme barbare de « précession des équinoxes ». Cet Hipparque le premier qui énonceras ce phénomène. Le point vernal (c'est-à-dire le point ou le soleil croise le plan de l’écliptique a l’équinoxe de printemps) se déplace, dans le sens des aiguilles d'une montre, à raison de 1° tous les 72 ans. Qu’est ce que cela signifie ? Cela signifie que nous avons une grande année cosmique de 360° x 72 ans = 25920 ans. Chaque signe du zodiaque valant la douzième partie de la circonférence soit 30°, ce qui correspond à chaque mois terrestre, devient alors un grand mois cosmique de 360° x 72 ans = 2160 ans.Conclusion, du au variation de l'inclinaison terrestre, au bout de 2160 ans le soleil change de constellation. Le soleil entre en ce moment d’ailleur lentement dans une nouvelle constelation, lil passe lentement de la constelation du poissons à celle du verseau. Si vous demandiez d’où vient le terme new-age et bien ca vient de là (voir le post 2012 ). ![]() Cliquez sur l'image pour un agrandissement Les égyptiens connaissait déjà le zodiaque. L’image ci dessus représente le fameux zodiaque de denderah du nom du temple de l’actuelle Louxor dont il provient (il est à voir au Louvres). La voûte céleste est représentée par un disque soutenu par quatre femmes, les piliers du ciel, aidées par des génies à tête de faucon. Sur son pourtour, 36 génies symbolisent les 360 jours de l’année égyptienne. Puis on trouve des constellations, au nombre desquelles figurent les signes du Zodiaque. Pour la plupart, leur représentation reste proche de leur désignation. On peut ainsi facilement reconnaître le Bélier, le Taureau, le Scorpion, le Capricorne. D’autres ont une iconographie plus égyptienne : le Verseau est représenté comme le dieu de l’inondation Hapy, tenant deux vases d’où jaillit de l’eau. En faite l’invention du zodiaque revient au mésopotamiens (et oui encore eux) Ils avaient défini les constellations du Zodiaque au moins au 12ème siècle avant JC, et au 7ème, avaient divisé le Zodiaque en 12 segments de 30° chacun.
Dans la civilisation mésopotamienne ce sont les chaldéens qui s’occupe des prévisions astrologiques, leur réputation fut si grande que les auteurs antiques utilisent souvent leur noms comme synonyme de babyloniens. Les chaldéens sont ceux auprès de qui Pythagore s’instruira (entre autre voir le post sur Pythagore) Voir : http://astrocours.free.fr/histoire_astro/origines.htm http://www.phys.uu.nl/~vgent/babylon/babybibl_fixedstars.htm |