Sujet :

la paranoia

arcane
   Posté le 02-01-2007 à 19:01:55   



ben voilà comme j'entends souvent ce mot la que soit dans les journaux et ailleurs..je me suis dis plonge toi pour comprendre cette chose la qui caractérise nombre de dictateur, gourou.

le 4 traits d'un paranoïaque
[url] http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/s271/maladies/paranoia.html[/url]

"La personnalité paranoïaque est composée de quatre traits principaux



- l'hypertrophie du moi : cette surestimation de soi-même est au centre de la personnalité paranoïaque. Elle entraîne la mégalomanie, l'orgueil, le mépris des autres, la vanité parfois cachée derrière une fausse modestie superficielle.

- la psychorigidité : le paranoïaque est incapable de se remettre en cause, de se plier à une discipline collective. Il a toujours raison et est autoritaire. Cette inadaptation sociale fait qu'il finit souvent par s'isoler et à privilégier les apprentissages autodidactes.

- la Méfiance et la suspicion : le paranoïaque pense que les autres cherchent à le tromper car ils sont jaloux de sa supériorité. Il se sent en permanence entouré de personnes envieuses et malintentionnées. Du coup, il est susceptible et toujours sur ses gardes.

- la fausseté du jugement : le paranoïaque suit sa propre logique, laquelle est basée sur une série d'interprétations fausses mais dont il est absolument convaincu. Il cherche d'ailleurs souvent à imposer ses opinions de manière tyrannique et intolérante à ses proches. "
Les délires paranoïaques

Les délires paranoïaques sont très construits et peuvent parfois être convaincants. En dehors des thèmes sur lesquels il délire, le paranoïaque peut tenir des propos tout à fait cohérents. Mais les moments délirants sont bien du registre des psychoses, c’est à dire de troubles où l’individu a perdu tout contact avec la réalité et n’a donc pas conscience de souffrir d’un trouble mental. Le grand risque de ces délires est alors le passage à l'acte sur la personne qui est présumée par le paranoïaque être au centre du complot. "


et voilà encore d'autre pistes

"Il y a trois types de délires paranoïaques


1- Les délires passionnels

Ils sont centrés autour d'une idée de base qui est fausse. En dehors du thème sur lequel il délire, le paranoïaque peut tenir des propos tout à fait cohérents.

On distingue:

- les délires de revendication : procès multiples pour demande de réparation de préjudices que le paranoïaque est convaincu d'avoir subis (ex: inventeur dépossédé de son invention, revendication d'une filiation)

- les délires érotomaniaques : conviction délirante d' être aimé(e) par une personne, en général de statut social plus élevé. Ce délire est plus fréquent chez la femme et débute vers la trentaine. Il évolue en 3 phases : espoir d'être aimé, dépit lorsque la personne s'aperçoit qu'elle ne l'est pas et enfin rancune. Lors de cette dernière phase, il faut se méfier d'un risque de passage à l’acte agressif sur l'être qui a été aimé.

- les délires de jalousie
:conviction délirante d’être trompé dans sa relation de couple. Les hommes seraient plus souvent atteints que les femmes. Là aussi il y a un grand risque de passage à l'acte agressif sur le conjoint et le présumé amant.



2- Le délire d'interprétation


Ce délire n'est pas centré qu'autour d'une seule idée mais de plusieurs. En effet, il s’enrichit progressivement et le sujet se sent de plus en plus persécuté. Les complots présumés sont d'abord professionnels puis également familiaux. Finalement, tout fait nouveau est interprété comme ayant une signification dans ce délire de persécution.



3- Le délire de relation des sensitifs


Il survient chez des personnes ayant une personnalité dite sensitive, c'est à dire marquée par la méfiance, la susceptibilité, la scrupulosité, la tendance à la culpabilité et à l'hyperémotivité.

Ce délire comporte aussi des idées de persécution. Le sujet, souvent une femme, a l'impression que ses collègues ou ses proches se moquent d'elle, la critique. Mais, au lieu d'être revendicative et agressive, la personne sensitive va développer des sentiments de honte et d'infériorité par rapport aux accusations dont elle se croit victime. "


je tiens à préciser que de nature, on est tous un peu parano pour éviter de gober n'importe quoi.

Ensuite, quelqu'un qui a subit une secte ou une mauvaise expérience le sera plus facilement.

il arrive aussi qu'une foule soit rendu paranoïaque, c'est une des techniques que utilise les sectes joué sur les peurs des gens pour les rendre paranoïaque et les dictateurs aussi "il faut avoir peur de machin ou du machine parce que il va volé votre emploi ou tué vos enfance"

l'esprit humain est délicat il suffit peut pour le déréglé, donc soyons attentif tous à toutes pour toujours trouvé la limite entre la trop de confiance ou la surméfiance....

tichat en réflexion ~^+^~
morpheus
   Posté le 03-01-2007 à 12:25:34   

vouaip' ... si j'etais un guru (du genre de ceux qui m'entourent en ce moment, ... je suis a rishikesh) je te dirais certainement:

ton ego est hypertrophie!
donc, cela t'empeche de recevoir pleinement MES enseignements

notez que c'est justement le premier boulot du maitre: reduire l'ego du disciple a la portion congrue


tu es psychorigide! tu pense tout savoir par toi meme, et, du coup, tu es hermetiques a mes enseignements (a mon influence...)
interessant cette critique de l'autodidactisme.... ca viens d'ou ton truc? publications illuminati on-line?
certains que si vous suivez un enseignement classique, avec prof et tout, vous resterez plus facilement dans les rails... sous controle....

ben desole, moi je reve d'un monde libre (je reve de trop...je sais...)


enfin je pourrais continuer la liste longtemps...

etant paranoiaque moi meme (je vous laisse le soin de juger jusqu'a quel degre) je note aussi que tous les arguments me font bondir!

certe, on pourrais definir ainsi une personnalite paranoiaque, mais si on cherchais a manipuler les masses et a s'assurer que tout le monde marche bien dans la meme direction.... et que personne n'essaye une voie que MOI le grand dictateur redacteur de ces lignes , ignore , ben je ne changerais pas une virgule...

c'est pas toi que j'accuse, tit chat mais plutot le .... manuel international de medecine psychatrique, publie par les americains.... j'imagine que la page suivante comporte les listes de medicaments que le praticien peux prescrire.......


je suis moi-meme un gros fumeur de ganja, cannabis et autres...
on me dit parfois que c'est pas tres bon, parce que la ganja rend paranoiaque.... est-ce vraiment le cas?

ou est-ce que la ganja rend plus sensible a une situation dont nous sommes habituellement aveugle?


neo et morpheus voient des agents smiths a tout les coins de rue... hallucinations? delires paranoiaques?

OUI! du moins ce sera la version officielle de la matrice donnee a tous ceux qui dorment encore


putaindebordeldedieu! on vis sur une planete qui est a l'agonie, on se prepare la guerre la plus meurtriere que l'histoire humaine ait jamais connue, on vis a une epoque de gros, meme tres gros progres materiels, industriels, nedicaux, et la majorite de tout cela est utilise pour le profit de tres peux au detriment de beaucoup...

on vis dans un systeme politico-economique plus que fragile, voue a se casser la gueule sans prevenir, du jours au lendemain, on ruine jusqu'a l'os notre habitat naturel et on detruit les connaissances qui permettent d'en tirer parti sans inconvenient....

et si je regarde tous cela en face, si j'accepte cette verite et la nomme en en parlant autour de moi alors, c'est MOI le paranoiaque? c'est moi le fou? c'est moi le deprime?

euh... dites moi juste comment avancer en siflottant gaiement dans ce monde, une fois qu'on l'a ainsi vu???


y a un tit truc que j'ai pas suivi, dans matrix: qu'est-ce qui pousse neo a se sacrifier pour des choses (hommes ou machines) qui n'auront aucune reconnaissance???


....morpheus,
qui laisse tomber et part garer son vaisseau pret du bordel le plus proche, histoire d'en profiter pendant qu'il en est encore temps!
arcane
   Posté le 03-01-2007 à 15:33:21   

Salut morpheus

ben c'est pour ça que j'ai mis cela pour voir provoqué une réaction.

Et surtout j'en avais marre qu'on me dis tout le temps "t'est parano tichat" (même si c'est vrai dans certain cas )

bon étudions si je le suis vraiment hein?..

je vais donné la réponse oui et non, et heureusement qu'on l'est un peu sinon on sera vraiment mal parti.

sinon la psychiatrie sous certain aspect peut être utile, si c'est utilisé à bon escient pour diminué les souffrance psychique rendre les personne libre, par contre la ou je te suis, si c'est pour nous rendre des moutons bellant qui suivre la masse non.

A, mon avis rien n'est vraiment mauvais, c'est comment l'homme l'applique ou interpréte sa façon de faire.

Comme le shite ou l'herbe en tant que tel, je ne suis pas contre, si c'est dans cadre rituelique ou comme du chocolat qu'on en mange de temps en temps, ce qui me gene c'est quand cela devient une dépendance psychologie qu'on soit obligé d'en prendre pour se détendre, laché prise

Vi ce fameux laché prise, dont j'essaie atteindre de manière despéré que je réussi le plus souvent à atteindre dans un état de deprime profond ou de grand joie, c'est bête, j'aimerais mieux pouvoir cassé les barrière de mon esprit, tout les limites que je me suis crée que se soit de manière volontaire ou involontaire, être une femme libre.

le vraie parano, je pense qu'il est tellement dans ces idées qu'il n'est pas capable d'accepté quelque chose et de recevoir, il désire tout controlé ce qu'il entour, comme un dictateur qui a tellement peur qu'on le tue des milliers de gens..mais sera tout de même tué quoiqu'il fasse.

Le vrai parano croit toujours avoir raison et n'est pas capable de changé d'avis.

enfin tout cela est ma définition comme je vois la choses.

ètre libre c'est long et dur, car on voit qu'on est pas libre en réalité que à chaque fois on doit dénouer noeud sur noeud.

bisou tichat ~^+^~
Siburdroc
   Posté le 04-01-2007 à 14:38:51   

Attention attention,

Il ne faut pas mélanger paranoïaque et... paranoïaque.

On peut se faire traîter de parano quand on regarde le monde sous un aspect pessimiste un peu comme tu le fais Morpheus. Mais là où il faut bien différencier les choses c'est que même pessimistes, tes analyses sont justes.

Hors, au sujet de la parsonnalité paranoïaque on nous dit quand même ceci:

...La paranoïa est un délire structuré et systématisé, c'est-à-dire clair et cohérent, élaboré à partir d'une idée précise. Le raisonnement est parfaitement logique mais se développe à partir de postulats faux , d'erreurs ou d'illusions résultant d'une affectivité anormale....
(http://georges.dolisi.free.fr/Terminologie/P/par_para.htm)

Voir la réalité en face, sans le voile de la matrice, Morpheus, et s'accorder ensemble plus ou moins sur ce même fait, je ne crois pas que celà soit un délire paranoïaque.

Maintenant, étant hors cadre da la société par cette manière de voir, nous nous éloignons de la normalité sociétale qui va elle nous refouler et nous faire passer comme tels, des paranos. Y a des chances.

Seulement, fort heureusement, en psychologie il existe d'autres normes pour évaluer la normalité de quelqu'un.

Il y a son rapport à la moyenne qui ressemble un peu a la norme sociétale, à la différence que plus il y aura de personnes en marge de la société pour les mêmes raisons qe lui, plus le sujet se rapprochera de la moyenne générale.

Et encore, la norme subjective qui représente votre propre sentiment d'être ou de ne pas être fou, parano, schizo, etc...

Donc de part ces normes, il faut aussi comprendre que la psychologie est une études des personnalités basées sur les valeurs et caractéristiques de la société. Ce qui veut tout simplement dire que si vous vous écartez des preceptes de la masse, du troupeau des moutons, vous risquez donc bien d'êtres montré du doigt comme malade, fou, parano... par cette même psychologie qui n'a pour seuls maîtres, parents et inspiration, la société et la science.

Donc aux yeux de ce monde et de sa psychologie, je veux même bien me déclarer comme un être pathologique.


Elenie
   Posté le 04-01-2007 à 16:26:32   

Mais non enfin !! ne te considère pas comme tel.

Personnelement, moi j'ai l'impression que je ne réagis pas pareil que toi aux malheurs du monde.

Certaines personne, on dirait que le fait d'apprendre qu'il y a eu tel attentat en Irak, des gens morts,etc, que cela vas les déprimer.

Et moi, je ne possède pas cette sensibilité-là.
Je suis sensible seulement à mon environnement proche (voisins, famille, etc) cela peut me toucher.

Mais sinon, les malheurs du monde, je les prend avec indifférence.

Je ne suis pas de ceux qui regardent les news à la télévision chaque soir pour apprendre quoi? :
qu'il y a eu une bagarre qui a mal tourné dans un collège de seine-et-marne?
qu'un fille s'est faites brûlée vive en seine-st-denis?
qu'on arrive pas à signer X traité de paix, car y a des personnes qui ont fait nimporte quoi ce jour-là?etc etc.

Mais je m'intéresse quand même aux problèmes du monde.

Seulement, quand je le fais, j'essaie d'avoir une vision globale d'un problème, de voir des éléments de sa résolution, d'être constructive, d'aller au fond des choses et non pas me déprimer inutilement.

Quand aux problèmes pour lequels je ne vois pas actuellement de solution du fait de mon ignorance,je ne m'arrête pas là-dessus.

De toute façons, même si ça peut me faire passer pour un coeur de pierre, ça m'est égal, c'est loin d'être le cas.

Je pense vraiment comme avait dit une certaine personne que face aux problèmes du monde, il faut réagir de façon détachée sans être affecté, mais en se sentant concerné.

C'est peut-être la réaction la plus positive qui soit.
arcane
   Posté le 07-07-2009 à 08:08:57   

Hello

Alors je ressors ce vieux sujet et confirme une chose de manière définitive, je ne suis parano

J'en ai rencontré un de vrai parano, ben je vous garantie que cela fait peur

Quoique vous disiez par la personne interprète que vous lui voulez du mal.

Inutile d'essayer de dialogué avec une personne comme ça, c'est toujours vous qui avez tord.

Il est impossible de rassuré une personne comme ça dans sa vision du monde, si vous avez "trahi" sa confiance, il est impossible que vous changiez.

En plus j'ai eu le summum vu que que cette personne est pervers narcissique (c'est sensé être rare )

définition de la manipulation mental sur Wiki sur les victimes

Citation :

La manipulation mentale s'appuie de manière récurrente sur divers registres :

* le registre émotionnel ; la peur, l'angoisse, la honte, la pudeur, la timidité, l'espoir, le besoin de reconnaissance et de justice, la confiance, le lien familial, l’amitié, le besoin d’amour, le désir, l'envie, la conscience professionnelle... sont des sentiments qui peuvent tour à tour être exploités par le manipulateur.
* l'exploitation des biais cognitifs, par des informations fausses, les simplifications ou jargons rhétoriques et les sophismes ou les injonctions paradoxales ;
* des pression physiques et/ou psychiques, répétées ou continues, individuelles ou dans une dynamique de groupe que le manipulateur cherche à contrôler ;
* l'entretien de rôles de type bouc émissaires, où un groupe devient "persécuteur" d'une victime que le manipulateur maintient isolée, avec l'appui plus ou moins inconscient ou conscient du groupe ;
* le registre de la domination, qui joue sur la peur et les principes de « récompense », de « punition », de « maître » et de soumission.

Une mauvaise estime de soi, le sentiment de culpabilité et d’infériorité rendent les individus beaucoup plus vulnérables à la manipulation. ainsi que d'autres facteurs ou contextes tels que :

* la dépression, qui peut elle-même résulter de la manipulation mentale ;
* un choc traumatique et les situations de perte de repères (perte des parents, mort d'un ou plusieurs proches, rupture, divorce, perte d'emploi, exil, attentat, viol, prison, situation de guerre, de guerre civile, maladie, accusations graves et injustes, incitations à la violence, etc.) ;
* un traumatisme refoulé ayant eu lieu durant l'enfance, (théorie Freudienne / Jungienne) ;
* une schizophrénie ou schizoïdie de l'individu.
* Certaines substances chimiques, drogues, médicaments ou toxines, incluant l'alcool atténuant la lucidité semblent pouvoir rendre les individus, au moins provisoirement, plus vulnérables à la manipulation mentale
* L'âge : les enfants et individus jeunes sont réputés plus influençables et donc potentiellement manipulables, mais les personnes âgées (dépendantes notamment), peuvent aussi être sensibles aux arguments basés sur la peur, la dépendance, la mort, etc.



Enfin bref, je survivrais, mais il est certain si j'en repère un la prochaine fois, c'est courage fuyons.

Arcane
arcane
   Posté le 27-12-2009 à 12:14:38   

Finalement cela c'est bien terminé pour moi, mais dire que j'ai envie de revivre l'expérience de fréquenté quelqu'un de paranoïaque, hors de question

Par contre, je vais analysé la situation et prendre mes responsabilités pour ne pas me retrouver dans une situation similaire.

Je me souviens quand j'avais introduit le sujet, je l'avais vu sous un point vu personnel et en aucun cas réaliste. Cela n'était que des théorie psychologie et psychiatrique, mais lorsqu'on est confronté à cela dans la réalité c'est une autre affaire.

Sinon tout à chacun peut être à des moments parano, c'est normal, c'est notre mode de fonctionnement dans le sens en temps qu'humain nous cherchons à prévoir ce qui est, mais parfois l'image qu'on se fait ne corresponds pas du tout à la réalité.

J'en ai mieux compris le sens suite à une lecture d'un livre "les paranos Mieux les comprendre " Damien Guyonnet et Gérard Tixier.

Il y a plusieurs forme de paranoïa et qui sont plus ou moins visible:

Une de leur caractéristique, c'est qu'ils sont souvent beaucoup d'imagination, une idée très élevé d'eux-même, aime les images de prestige (médecin, avocat), la loi est très important pour eux et tendance de se mettre en victime tout en harcelant autrui.

Cela peut touché des homme et des femmes dans certain cas aussi des personnes âgés lors d'altération mental.

Il peut très bien s'intégré dans le monde du travail sans quel cela dérange qui se soit mais il suffit qu'un changement dans sa routine qu'il puisse peté un cable.

Il peut se fondé sur une réalité et broder autour jusqu'à qu'on croit que ce qu'il dit est vrai.

Surtout, il ne se croit pas malade, il n'a aucune conscience et même si vous vous permettez de lui dire qu'il est parano, attendez à ses foudres.

ils peuvent rendre dingue leur partenaire en imaginant qu'il est infidèle alors que ce n'est pas le cas.

Dans certain cas imaginez entendre des voix ou voir des syncronicité dans n'importe quoi dans le sens "le corbeau à croisé 3 fois c'est pour ça que ma mère est morte" ou encore imaginé que le voisin à fais du mauvais œil.

la liste peut être encore longue.

Voici un extrait du livre qui nous permet un peu mieux de comprendre ce qui se passe dans l'esprit d'un parano

"tout s'explique.." la quête de la vérité

"une logique bien à lui

Pour le paranoïaque, la moindre situation peut-être sujette à interprétation et quel que soient les éléments observés, les contradictions apportés par l'entourage, du fait de sa certitude, la véracité de ses arguments ne saurait être remise en cause, réfutée. Comme dans la logique classique qu'il attribue au événements.

La logique à son délire, construit sur un point de certitude, emporte une vérité qu'il tient pour indéfectible et qu'il entend faire connaître. Pour cela, il va mobilisé des informations recueillies à droit et gauche, dans le but d'apporter plus de consistance à son édifice mental.

Mais, il n'est pas logicien pour autant. Ce dernier, en tant que chercheur, part de matériau signifiante, travaille avec du symbolique ( des lettres, des formules), afin d'appartenir quelque chose du réel, de l'impossible, du hors-mot, qu'il fera enter dans un calcul, donc démontrera.

Le paranoïaque quand à lui, aux prises avec le point d'énigme, la signification personnelle (ça lui est adressé, voir l'hallucination, est déjà au contact d'un élément réel, hors symbolique."

la vérité en psychanalyse

On considére en psychanalyse comme un fait de structure psychique que la vérité, loin de toute se dire, ne fait que se mi-dire, se dire partiellement. Quelque chose manque pour pouvoir dire entièrement.

Reste à savoir, pour chacun, quelles sont les coordonnées de ce manque.

Plusieurs conséquence pour la vérité:

- Elle est toujours située dans un ailleurs, puisque jamais conclus ive en tant quel telle. Vouloir la dire toute, en être passionnée, c'est s'intéresser à celle qui n'est pas encore formulée, pas encore dévoilée (donc non advenue et / ou cachée). Elle se dire qu'en se glissant entre les lignes ( Donc de manière métonymique)."

"Le paranoïaque quand à lui refuser ce point réel où la vérité ne peut pas toute se dit. Ce qui est de l'ordre de la structure sera donc interprété par le paranoïaque comme suspect, d'où l'introduction d'un Autre inquisiteur, via son délire, pour le justifier.

Comme il cultive un idéal de transparence, rien ne devant demeurer caché, on a tendance à soutenir qu'il est passionné de la vérité, Ne veut-il pas "tout" la savoir, "toute" la découvrir. Bien sûr, c'est impossible, aussi va-t-il refuser de nous la livrer sous couvert de méfiance ou de réticence, quand ce n'est pas l'autre qu'il menace de venir la lui prendre ou de vouloir le bâillonner pour lui interdire de la révéler.

Pensons à l'agent des services secrets de Sa Majesté dans le prisonnier, en quête de la vérité, pour lequel l'angoisse sera d'autant plus forte que qu'il n'arrive pas à trouver l'interlocuteur l'Autre, responsable de son enfermement, ainsi que ces vrais intentions.

Voici un extrait de youtube pour ceux qui ne connaisse pas cette série

http://www.youtube.com/watch?v=wZ9238qH1Sk

j'ajouterais d'autre extrait de film et autre dans le projet sujet.

Arcane
arcane
   Posté le 28-12-2009 à 10:41:28   

un exemple toujours de l'extrait du livre

"une parole interprétée

Katia, fonctionnaire dans une administration des transports, entretien avec David un relation professionnelle tout à fait cordiale jusqu'au jour où ce dernier débarque violemment dans son bureau, n'hésitant pas à hausser le ton à la limite de l'insulte.

Certes il se calme rapidement, mais dans son emportement proclame des menaces. Il lui reproche d'avoir tenu des propose désobligeants à son égard et aussi de l'avoir regardé d'un air accusateur.

Il dit l'avoir repéré depuis un certain temps et s'être abstenu de toute réaction, mais maintenant il se montre décidé à obtenir des explications.

"il semblerait qu'il ait surréagi à une parole de trop de ma part lors d'une réunion d'équipe deux heures avant", nous dit-elle.

Elle se souvient de vagues remarques qu'il a faites à l'issue de la réunion dont elle n'a pas compris le sens et dont elle s'est sortir avec un sourire.

Il suffit de presque rien, d'une expression qui échappe, d'un simple geste, absolument dirigé sur personne, pour que le paranoïaque s'autopersuade que cette manifestation lui est tout spécialement destinée.

L'altercation dura 5 longue minutes qu'elle subira en silence, interloquées, puis il décida de s'éloigner tout en maugréant.

Elle tenta en vain de lui signifier que ces propose pas lieu d'être et de le rassurer sur sa bienveillance et sa sympathie.

Passèrent plusieurs jours où elle s'arrangea pour éviter toute rencontre, nécessitant une constante observation. Elle nous dira être devenue très méfiante, guettant le monde de ses mouvement.

De son coté, lui-même ne semblait pas enclin à la croiser.

Plus de discussion possible, chacun est sur ses gardes, un fossé s'est vraiment creusé entre les deux protagonistes.

Une réaction légitime

Deux semaines plus tard, il recommence à lui parler sans la moindre colère, mais avec des allusions systématique, laissant entendre qu'elle se moquait de lui.

C'est l'amorce d'une "manipulation" dont elle n'a pas conscience. Perplexe, anxieuse, prudente, elle préfère s'abstenir de tout réflexion.

Seulement, ces sous-entendus devenant récurrents, elle finit par beaucoup s'en inquiéter. Elle cherche alors à tout prix à le fuir.

Puis, alors qu'il insiste toujours autant, elle décide à son tour de poser un stop! Finalement, il obtient que katia perde son contrôle et se démasque: "il est certain, dit-elle rétroactivement, qu'il a dû me trouver menaçant puisque je lui ai dit alors ses quatre vérités. Mais pouvais-je faire autrement, il m'aurait rendu parano".

A ce stade, une phrase du style : "sois gentil, laisse-moi tranquille" aurait eu les mêmes effets, ceux d'installer le paranoïaque dans la position sûr de la victime. Toute parole est à ses oreilles un projectiles; nous sommes entrée au cœur d'une spirale.

Étrangement, David ne réagit pas !

Katia croit avoir pris de la distance tandis que son collègue est seul face à ces raisonnements. l'un souffle, satisfait d'avoir enfin réagi, l'autre fulmine en secret; prépare-t-il une riposte? n'est-pas condamné à surenchérir, légitimement?

Une réaction plus violente.

Mais ce n'est que de courte durée car trois jours après il débarque de nouveau en force dans son bureau, lui assignant de mettre en terme à toutes les médisances qu'elle professe à son encontre.

il vient de croiser dans un couloir un collègue qui a détourné les yeux, gêné au moment où il prononçait le nom de Katia, signe indubitable à ses dires que ça le concernait.

Il l'accuse de continuer à raconter des choses malsaines à son égard.

il la menace également en lui annonçant qu'il connaît des choses sur elle et que s'il est amené à les divulguer, elle ne gardera pas longtemps son poste.

Malgré tout ses efforts, elle est devenue une pauvre victime d'un homme qui est convaincu qu'elle est son bourreau au sein d'un complot encore indiscernable.

Un sujet affecté.

Complètement effondrée, Katia rentre chez elle ne comprennent plus ce qui lui arrive. Domine l'impression que les choses se sont inversées. "Cet escogriffe s'est fait passé pour une victime alors que c'est moi qui ai dû subir son agressivité."

Elle décide alors de ne plus mettre les pieds au travail et demande un arrêt d'une semaine. Pendant cette brève coupure, elle nous dit avoir ressassé continuellement les événements, se culpabilisant pour les propose qu'elle avait tenu. " je pensais être allée trop loin, j'en arrivais à me demander moi-même, si je n'étais pas devenue paranoïaque!"

Après cette semaine de convalescence, elle retrouve avec une forte appréhension son poste de travail.

A sa grande surprise son collègue n'est plus la, ayant posé un congé maladie.

Elle apprendre alors que durant toute la semaine plusieurs autres collègues ont eu des problèmes avec lui; il était devenu très irritable et injurieux. Il sera hospitalisé quelques semaines après, puis transféré dans un autre services.


Ce témoignage est intéressent à plus d'un tire. D'abord parce qu'il pointe parfaitement que ce qui est fondement de la réaction paranoïaque ne peut saisir en temps que tel, par le sujet victime.

Le mécanisme interprétatif est avant tout un phénomène psychique qui n'a pas besoin d'une réalité complaisante pour se développer; il inclut la dimension de la surprise et de la contingence, ainsi qu'une interprétation délirante des faits. Mais il enseigne aussi sur des attitudes qu'il faudrait éviter en la présence d'une telle confrontation, bien que l'on y soit conduit, forcé, comme celle de notre propre réaction teintés d'agressivité.

Enfin ce témoignage met en exergue le désarroi du sujet aux prises avec un sujet paranoïaque, qui se demande à un moment, et à juste titre, sil ne devient pas fou lui-même, forcé qu'il est d'interpréter tout les réactions de l'autre, de trouver la moindre situation de la vie courantes menaçante. "

Cet extrait m'a éclairé sur l'expérience que j'ai vécu même si il avait des détails différents.

Arcane