Sujet : La société du mensonge | | Posté le 31-08-2005 à 15:25:49
| recus par mail aujourd'hui meme LA SOCIETE DU MENSONGE, ET SI C'ETAIT UNE CHANCE ? par Olivier Clerc (Paru dans La Lettre de l'AGNVS et dans GHI) Issu du forum Arsitra On nous ment. On se ment. On ment tout le temps, à propos de tout. La publicité ment : elle fait croire aux propriétés mirobolantes de tel produit, au bonheur que procurera tel achat, elle fait rêver mais elle ment. Les politiciens mentent : ils allèchent les citoyens de programmes électoraux qu'ils ne suivent pas une fois élus, leur finalité première étant de se faire élire. Les autorités médicales mentent : elles se contredisent les unes les autres, manipulent les statistiques sur les taux de réussite de tel traitement, sur les effets secondaires de tel médicament ou les miracles de telle pilule, et promettent ainsi un "meilleur des mondes" grâce aux biotechnologies. Les médias mentent : les faits sont traités unilatéralement, déformés, biaisés, passés sous silence. Comment pourraient-ils faire autrement, quand on sait dans quelle minorité de mains ils sont regroupés et quels intérêts se trouvent derrière eux ? Rien ni personne n'est épargné par le mensonge, la manipulation, la séduction, la triche. Certains mentent délibérément, pour convaincre, pour vendre, pour leurrer, pour obtenir une position dominante. D'autres mentent par omission, ignorant certains faits ou n'en présentant qu'une part, en négligeant ce qui pourrait nuire à leurs intérêts. D'autres encore mentent parce qu'ils se leurrent eux-mêmes, prenant leurs propres illusions pour des réalités. On ment aussi parce qu'on finit par ne plus savoir où est la limite entre le vrai et le faux, tant le monde d'aujourd'hui existe davantage dans le virtuel, le cyberespace, sur des écrans, dans l'immatériel, en étant de plus en plus coupé du réel, du vivant. On ment à tout va, certes, mais faut-il s'en offusquer ?. Faut-il faire la chasse aux menteurs, aux manipulateurs, à ceux qui abusent de la confiance des autres ? C'est le parti que prennent divers organismes et quelques médias. C'est faire fausse route, à mon avis. Tout ce mensonge, toutes ces manipulations m'apparaissent comme un excellent moyen d'apprendre individuellement une des leçons les plus importantes qui soient : " Ne croyons rien ni personne ". Testons, véE0 telle autre. Nos vérités ne sont pas les mêmes et elles changent à mesure que nous évoluons et nous transformons.Si l'on devait se défaire de tout le savoir accumulé dans sa tête, que l'on n'a jamais pris la peine de vérifier, que resterait-il ?. Une toute petite proportion de vécu, d'expériences personnelles, de certitudes intérieures. On affirme : " Les Serbes sont comme ci. ", " Le cholestérol fait cela. ". Qu'en sait-on personnellement ? Ne fait-on que répéter ce qu'on a vu dans les médias, dont la fiabilité est incertaine ? Il serait sage d'apprendre à faire beaucoup plus grand usage du conditionnel, du mode hypothétique, et ne parler de ce qu'on n'a pas vérifié soi-même qu'en des termes laissant ouvert tous les possibles.Celui qui veut connaître le vrai ne peut plus aujourd'hui se fier aveuglément à qui que ce soit. Il doit apprendre à vivre avec l'incertitude, accepter le flou, être vigilant et critique, dans tous les domaines. " Malheur à l'homme qui, au moins une fois dans sa vie, n'a pas tout remis en question ", disait déjà Pascal. Cet adage est plus nécessaire aujourd'hui que jamais. TOUT remettre en question. Multiplier les points de vue, les informations. Se méfier de ses propres a priori, souvent influencés par nos conditionnement sociaux, éducatifs, religieux, etc. Transformer ses croyances en simples hypothèses, toujours susceptibles d'être révisées. On ne peut croire que dans un climat de confiance : à l'évidence cette condition est trop rarement remplie aujourd'hui par ceux qui demandent qu'on les croie. Alors ne croyons pas, ne croyons plus.Le mensonge est omniprésent, .et finalement c'est tant mieux ! Il est temps de retrouver ses vérités propres, ses vérités intérieures, loin des dogmes et des normes collectives. Un animal sauvage sait beaucoup moins de choses que nous, mais il en connaît souvent beaucoup plus. Le savoir intellectuel lui fait défaut, il n'a pas le mental humain pour se gaver de faits, chiffres et idées qui ne lui appartiennent pas, mais il a un vécu de première main plus important, il est encore connecté à sa sagesse instinctive, à l'intelligence de la vie. Une métaphore : à un immense grenier rempli de semences inutilisées, préférer un jardin bien entretenu avec des légumes et herbes que l'on connaît bien. A un mental truffé de données non vérifiées,préférer un vécu individuel riche et personnalisé.Un proverbe oriental dit ceci : " Si vous avez mal aux pieds, vous avez le choix entre recouvrir la terre entière de cuir. ou porter des chaussures. " Chacun a aussi le choix entre lutter contre toutes les sources de mensonge et de manipulation - vaste programme ! - ou renforcer son sens critique, multiplier ses expériences afin d'avoir, chaque fois que c'est possible, un vécu de première main, et garder du recul sur toute information qu'il n'est pas possible de vérifier. Le mensonge ambiant peut ainsi servir de terreau pour cultiver la vérité en s'enracinant dans le réel et le vécu. |
| | Posté le 04-09-2005 à 16:50:13
| c'est dans cette perspective que j'oppose beauté et vérité... le mensonge apporte souvent (toujours?) de la beauté mais éloigne de la vérité. je ressent la beauté et la vérité comme les 2 facettes d'une meme piece, on ne peux voir les 2 en meme temps, il nous faut choisir quel coté nous voulons contempler, mon experience m'indique effectivement que la beauté n'es generalement pas vraie, et la vérité n'est pas belle.... a vous de choisir |
| | Posté le 05-08-2006 à 00:10:06
| "La société du mensonge" quel titre accrocheur pour un débat si peu développé... Il est des choses, qui, avec le temps, perdent leur signification. Un peu comme des objets d'une banalité ennuyante que l'on retrouve conservés dans une vieille boîte, pour une raison qui nous dépasse. Deux solutions s'offrent alors à nous : réinventer une utilité aux objets ou les mettre à la poubelle. La société est une de ces choses. Pourquoi pensons-nous que l'organisation sociétaire est une institution immuable à l'encontre de laquelle nous ne pouvons faire aucune critique ? Les humains ne se sont pas toujours organisés comme le système d'aujourd'hui. Analysons ce système... La Terre est devenue une possession. Aujourd'hui, il n'y a plus de terra incognita , de zone libre. Tout appartient aux États, qui louent les parcelles de terre. La principale conséquence de ce fait est qu'un homme doit payer pour vivre dans un coin. Quand il ne sait pas payer, il est invité à dormir dans un dortoir commun ou pullulent les maladies, les infections et où il est encadré comme du bétail purulant que l'on tente d'isoler du troupeau. Pour garder leur liberté, ces hommes sont contraints de vivre dans la rue, sur la propriété publique et à exhiber leur détresse dans un monde convenu. Il faut donc indubitablement avoir un revenu pour vivre décement. Ce revenu est procuré par un emploi. Cet emploi se gagne par des formations successives. Ces formations commencent dès la plus petite enfance, où l'on apprend aux enfants les rudiments de la lecture et de l'écriture. S'ensuivra, petit à petit, une spécialisation poussée des apprentissages pour parvenir à la maîtrise d'une profession. On peut donc, sans exagérer, dire que l'école n'est autre qu'une entreprise qui fourni au système la main d'oeuvre dont elle a besoin. Le problème de cette perspective éducative est qu'elle fait l'impasse sur les besoins de l'être humain. La preuve la plus probante que l'on peut en donner est la limitation des cours proposés. Pourquoi restreindre l'enseignement à un carcan minimaliste des possibles?! Parce que tout ce qui déborde de cette fourchette n'est pas intéressant pour le système et sa productivité. Il en ressort chez les humains un profond sentiment d'inutilité, de ne voir à la vie aucun but. C'est ici qu'entre en scène l'élément coercitif du système. La répression qu'il effectue n'est pas violente, mais elle n'en reste pas moins contraignante. Cet outil de diffusion s'appelle le téléviseur. Ce média couvre l'humanité entière avec ses programmes sans intérêt. La télévision est dirigée par le divertissement. On en est venu à programmer des émissions qui offrent du rêve à portée de mains. Bien sûr, ces émissions ont une audience très large puisque l'on peut y gagner des voyages, des voitures en répondant, généralement, à des questions d'une débilité déconcertante. Ce que nous regardons pendant des heures, c'est l'espoire qu'un jour le miracle survienne et que nous soyons libéré. Mais l'argent est un mirage, une fausse échapatoire. Ce que nous regardons pendant des heures, ce sont les publicités qui égraines la programmation. Du pain et des jeux, il disait... Et nous gobons tout, sans rechigner. Lorsque l'on revient du boulot, exténué, on allume le téléviseur et on y passe toute la nuit. Qu'elle méthode plus efficace, dites-moi, y a-t-il pour formater un esprit? On regarde de tout, mais surtout des clips vidéo qui font les choux gras de la mode, les télé-réalités qui exultent nos passions de voyeurs, de sadiques, de mégalomane, les séries mièvres de riches adolescents en proie aux vicissitudes de la vie. On regarde nos vies, celles que l'on rêve sans trop y croire. On se voit riche et célèbre. On se voit superman, héro populaire et invincible. On se voit, mais on ne se voit plus. Celui qui n'arrive pas à entrer dans ce formidable système est voué aux voies de garage. Sans étude, pas de métier. Sans métier, pas d'argent. Sans argent, pas de considération. La considération est une des choses essentielles à l'homme. Comment pourrions-nous vivre sans dialoguer avec autrui. Vous autres qui lisez, n'avez-vous pas une carence affective, pour converser en toute quiétude avec des étrangers. N'êtes-vous pas à la recherche d'un interlocuteur, prêts à payer le prix fort. Des jours et des jours, avachis devant les tubes cathodiques de vos écrans mal réglés. La CONSIDERATION. C'est le sourire qui nous manque, c'est les gestes qui font défaut, c'est une attention de tous les instants. Mais où tout cela est-il parti ? Au profit de quoi? La rentabilité. Quel mot sordide. Au nom de la rentabilité, chaque année meurent des miliers de jeunes et moins jeunes, fauchés par le suicide, la drogue, la délinquance, l'oubli. La société crée ses propres abominations. Ce qu'elle tente de réduire est son produit et ne peut disparaitre qu'avec elle. Les politiciens sont les représentants du peuple. Est-ce pour cela qu'ils doivent outrepasser nos droits et ordonner nos vies comme bon leur semble? Ils se ressemblent tous. Comment peut-on faire un choix libre si le choix n'existe pas? Moi, j'ai choisi. Je veux vivre libre. Même si cela implique de se faire sodomiser par l'état. Mais un jour viendra... Un jour viendra...
Message édité le 05-08-2006 à 00:10:45 par Trotmany |
| | Posté le 09-08-2006 à 23:13:57
| Vous voulez savoir si une information est vraie ou fausse ? Cherchez, informez-vous , expérimentez, pratiquez... et ECOUTEZ votre petite voix intérieure, votre 6e sens... parce que dans le fond... vous SAVEZ. FOX |
| | Posté le 16-08-2006 à 22:03:41
| Si ce thème est si peu développé c'est qu'il est assez délicat à aborder... car cela implique de prendre du recul par rapport à nous-même et par rapport aux autres... ce qui amène à des remises en question : car il est des mensonges que l'on accepte par confort, confort de la conscience... " si Ils le disent et que ce n'est pas vrai, Je ne serai pas responsable des conséquences"... " non le nucléaire n'est pas dangereux"... "non les hommes politiques ne sont pas à la botte de la finance internationale"... "les médias sont objectifs"... "les médecins SAVENT et moi PAS ce qui est bon pour moi"... en fait n'acceptons nous pas tout mensonge qui viendrait d'une "Autorité" ? ... et ne sommes nous pas éduqués pour cela comme le disait Abrasax ? ... Le mensonge c'est la manipulation... qui d'entre nous ne l'utilise JAMAIS ? ne serais ce que par omission ? Mais dans un pays ou le système "D" ( comme dém---- ) est une institution, et où l'on accepte d'avoir des mafiosos au pouvoir, ... remettre en question la société du mensonge serait... Une Révolution !!!!!! Comme tu dis Trotman : un jour viendra ! Amicalement Vôtre FOX |
| | Posté le 17-08-2006 à 08:11:29
| Le boomerang des manipulateurs retourne toujours à l'envoyeur, ben malheureusement des fois trop tard regardez l'histoire et encore maintenant nombre de catastrophes que ce soit par exemple Tchernobyl. Combien d'années plus tard et combien de morts il a fallu? L'amiante aussi combien de mort encore il a fallu avant que le nécessaire soit fait. Le sang contaminé combien de morts aussi il a fallu? Que le nécessaire soit fait?.. La vérité n'est pas toujours accueillie à bras ouverts parfois elle est mésinterprété mais non c'est pas vrai car il y a le déni le refus, mais non c'est pas vrai c'est pas possible qu'ils aient laissé faire ça donc oui la vérité peut faire mal aussi, car celui qui se met parfois en avant prends le risque d'être dénigré par les siens ou ceux qu'il aime, et être incompris. Enfin mieux avoir le courage d'être ce qu'on est malgré le risque de n'être plus aimé, donc j'assume ce que je suis et je peux me regarder chaque jour dans le miroir et puis ma foi celui qui veut pas comprendre je lui dirai millle fois une fois si il faut jusqu'a ce qu'il comprenne tant que je considère qu'il en vaut la peine, si un jour j'arrête c'est que j'ai perdu espoir, il faut plus de courage pour dire non que pour dire oui. Ce monde est ce qu'il est et chaque jour nous agresse par ces violences et ces mensonges et parfois ils transforment les êtres les obligeant à mettre des systèmes de défense qui peuvent être considérés comme mensonges alors que non c'est qu'un masque de plus pour échapper à la dureté de ce monde, j'aimerais avoir ces défenses parfois. Je voudrais parfois être comme ces manipulateurs qui savent nous charmer. obtenir ce qu'ils désirent, vous vendre un aspirateur qui sert à rien, convaincre un employeur qu'il a tous les diplôme même si c'est totalement faux, mais je ne le suis pas quoi que je fasse, tôt ou tard je suis obligé de dire la vérité même si j'en paie le prix, surtout ceux que j'aime faire tombé du piédestal et dure, souvent je ne sais trouver les mots justes. Bref parfois je voudrais avoir un livre magique pour comprendre les hommes et que sur les pages soit inscrit comment parler à x ou y pour qu'ils comprennent atteindre le coeur sans faire mal juste de la douceur, mais c'est pas toujours comme ça . le chat de jade |
| | Posté le 03-04-2019 à 01:24:52
| mensonge,mensonge!!!! Quel beau theme. Personnellement,je fais mienne 2 phrases.L'une de Eliphas Levi("j'aime trop les hommes pour supporter l'hypocrisie),et que je voudrais paraphraser,en ajoutant :"je m'aime trop pour mentir". Et l'autre phrase,plutot une idée:"pense ce que tu dis,fais ce que tu dis". pour moi,celui qui n'a pas cette manière de voir les choses,est trop misérable pour que je m'y interresse. Maintenant,celui qui ment,qui accepte les mensonges des autres,ne peux même pas se dire qu'il a atteint la première marche d'une spiritualité.D'une recherche de Dieu. Car la recherche de Dieu implique de se purifier.Ce qui est ni plus ni moins que de chercher,et eradiquer tous ses défauts,vices,mauvais cotés,...Or pour cela,ce n'est que par la lucidité que l'on y arrive. pour etre lucide,c'est d'abord se voir tel que l'on est,accepter nos défauts,nos ratés,...Donc ne pas se mentir.Pour ensuite les éradiquer.Mais si l'on accepte de mentir aux autres,c'est que on se ment d'abord a soi même... et la recherche de Dieu,n'est pas la recherche de la verité?Dit autrement? apres chacun vit comme il veut.Mais comme dit encore ce brave Eliphas Lévi,"entre la vérité,et mes amis,j'irais toujours vers la vérité". Il mourut seul.Et moi,je vis seul!!!Mais je les plains,tout ceux qui sourient,et font des ronds de jambes a des personnes qu'ils ne supportent pas.Juste pour etre consideré?Mais qui est considéré?Certes pas l'etre qui parle,celui qui est au fond de ,car l'autre en face ne le connait pas,vu qu'il entend des mensonges.Qui est alors considérée?Quelqu'un qui n'est pas celui qui parle,qui n'existe pas... et cette manière,moi je peux pas.En plus,j'ai tres mauvaise mémoire,et suis completement incapable d'assumer un mensonge.Je me fais grillé ds les 5 mns... Le probleme est que dire ce que l'on pense,ne passe pas... Il en faut du courage pour etre libre... inversement,tout le monde est d'accord pour dire qu'un monde sans mensonge serait insupportable!soite,donc on ment pour eviter une bonne engueulade.Alors on est hypocrite...Et on se pourrit la vie interieurement...Mais en fait non,c'est même pas l'engueulade que l'on craint,que l'on ne veut surtout pas .Ce qu'on ne veut surtout pas,c'est d'entendre quelqu'un froisser(pourrir),notre égo!!!! Chacun vit comme il veut.... |
|
|
|