Sujet : Le solstice d'été - Litha | | Posté le 20-06-2006 à 15:35:42
| Bonjour, Demain, ce n’est pas seulement l’anniversaire de solomon, c’est aussi le solstice d’été, fête traditionel pour les chrétiens qui fête la saint-jean (le 24 juin) et aussi fête paiennes (un sabat) que les wiccans appel « litha » et qui remontent au racine de l’humanité. Le sostice un événement astronomique. Le solstice est le moment ou le soleil est le plus incliné par rapport à l’axe de rotation de la terre, par opposition l’equinoxe est le moment ou le soleil est dans l’alignement de l’axe de rotation de la terre. Il y a évidemment deux solstice celui d’été et celui d’hivers qui sont inverse suivant qu’on se trouve dans l’hemisphère nord ou dans l’hemisphère sud. Pour nous donc puisque nous sommes dans l’hemisphère nord, le sosltice d’été à lieu le 21 juin (et cette année ce sera à 12h26 UT pour être précis). En terme astronomique on dit que le soleil atteint ses positions les plus méridionale et septentrionale, aux tropique du Capricorne céleste et tropique du Cancer céleste respectivement. Lors du solstice d’été le jour est le plus long de l’année et lors du solstice d’hivers c’est la nuit qui est la plus longue de l’année (noel). La fête de la saint-jean Comme a son habitude l’église catholique a repris bon nombre de fête paiennes a son compte (noel par exemple, voir le post sur lucifer), le solstice d’été ne fait pas défaut a cette règle. La Fête de la Saint-Jean est traditonnellement accompagnée de grands feux, elle a lieu le 24 juin, date symbolique du solstice d'été. Saint Augustin, dans un sermon précise : "A la naissance du Christ le jour grandit, tandis qu'à la naissance du précurseur (Saint-Jean Baptiste), dernier prophète, il diminue." Ces feux sont certainement repris des traditions celtique, rites des moissons chez les celtes, ceux-ci avaient en effet l’habitude d'allumer des brasiers sur les sommets, selon Pline l'Ancien, les Romains eux aussi fêtaient le solstice d'été par de grands brasiers. Ce culte du feu associé au solstice d'été se retrouve également en Chine, en Turquie, dans les rites vaudous et chez les Incas. La pratique de sauter par dessus les braises une fois que le bucher s'est effondrée, viendrait plutôt d'un ancien rite de purification associé à la fête du printemps.
Citation :
Dans certaines régions, chaque ferme faisait son petit feu. Mais la règle générale était la réalisation d’un grand feu de joie commun qui devait se voir le plus loin possible. Dans les plus humbles villages, la veille ou le jour de la Saint-Jean, tous les gens de la commune apportaient le soir venu, à l’endroit désigné, des fagots de brindilles, des branches mortes, des combustibles divers que l’on empilait en tas, dans la gaieté générale. Parfois, on entassait tous ces matériaux autour d’un grand arbre coupé et fiché là depuis quelques semaines. Le sommet en était alors souvent décoré de fleurs en bouquet, en couronne ou en croix. […] Que faisait-on autour du feu ? Des danses bien sûr, car cette fête était d’abord l’occasion pour la jeunesse du pays, garçons et filles, de se retrouver et de se plaire… Mais tourner autour du bûcher avait un sens quasi magique, variable selon les régions. Dans l’Oise, les mamans tournaient trois fois autour avec leur nouveau-né dans les bras pour lui porter chance. En Bresse, quatorze fois “pour être assuré de ne jamais avoir mal aux reins”. Dans la Creuse, on en faisait le tour neuf fois si on voulait trouver femme ou mari. “Aussitôt que les flammes pétillaient, tous les assistants, jeunes et vieux, se prenaient par la main et se mettaient à danser des rondes autour de la jônée. Les jeunes filles surtout se livraient à cet exercice avec beaucoup d’entrain, car elles savaient qu’en dansant ainsi neuf fois autour des feux de la Saint-Jean, elles se marieraient infailliblement dans l’année. Les rites magiques autour des feux de Saint-Jean Des superstitions et croyances magiques étaient liées à ces feux de joie. Dans la Creuse et le Poitou par exemple, on jetait des pierres dans le brasier pour les récupérer ensuite et de les placer dans les champs de raves : plus grosses étaient les pierres, plus grosses seraient les raves ! En Touraine, en Limousin ou dans le Haut-Poitou, on y jetait des pierres marquées d’une croix pour que “la bonne Vierge vienne s’asseoir sur la plus jolie des ces pierres, de sorte que le lendemain on y voit de ses beaux cheveux d’or”. A Metz, on faisait brûler des bouquets d’armoise pour éviter les maux de reins des moissons. Pour obtenir le même résultat, on pouvait dans certaines régions se faire balancer au-dessus du feu. Dans les Charentes, balancer son petit enfant au-dessus du feu neuf fois, c’était lui assurer une croissance rapide. En Gironde, celui qui voulait avoir de l’argent toute l’année devait tourner autour du feu de la Saint-Jean en y jetant une pièce, qu’il lui fallait retrouver dans les cendres une fois le feu éteint et conserver précieusement. En Bretagne, pays où les morts sont toujours plus présents qu’ailleurs, des sièges étaient posés autour du feu pour que les ombres des défunts viennent s’y placer, écouter les chants et contempler les danses. Le saut par-dessus le brasier Sauter par-dessus le feu de la Saint-Jean était aussi un rite très fréquent. On disait tantôt que le saut permettrait de se marier dans l’année, tantôt qu’il préservait des furoncles ou des sortilèges, tantôt encore qu’il portait bonheur ou qu’il “donnait force aux os et préservait des rhumatismes”… Les vieillards qui ne pouvaient plus sauter par-dessus le feu se contentaient d’enjamber une braise ! On faisait aussi sauter ou plutôt passer les troupeaux à travers le brasier presque éteint ou bien on menait les bêtes à travers la fumée ou les cendres du feu de la Saint-Jean pour les protéger des épidémies le reste de l’année. Et après ? Une fois le feu éteint, chacun rentrait chez soi avec un tison. La tradition populaire affirme qu’on pouvait le saisir sans risque car “le feu de Saint-Jean ne brûle pas”. Enfermé dans une armoire ou placé près du lit des parents, conservé jusqu’à la Saint-Jean prochaine, il devait préserver la maison de l’incendie, de la foudre et de certaines maladies. On pouvait aussi en placer un morceau dans son champ pour protéger ses récoltes de la grêle, parfois aussi (disait-on) des chenilles et des limaçons. On utilisait jusqu’aux cendres de ce feu de joie, cendres auxquelles on attribuait des vertus bienfaisantes. Quant à l’origine de ces feux de Saint-Jean elle-même, elle reste aussi inconnue que les propriétés magiques de ses cendres puisque, selon le grand folkloriste français Arnold Van Gennep, il ne peut s’agir ni d’une résurgence celtique, ni d’un culte romain ou germanique christianisé… Le mystère demeure. Source: [url] http://www.france-pittoresque.com/traditions/11b.htm[/url] |
Cette tradition d’allumer de grands feux de joies existe aussi, au dennmark en finlande, en estonie et d’en beaucoup de pays européens. A noter également que la saint-jean (24 juin) est la fête national Quebecoise. Litha une fête paienne Litha est le nom que le wiccan donnent à ce sabbat, “litha” est un ancien mot germanique signifiant été. Cette fête est célebrer aussi par des mouvement néo-paganiste, c’est une des huit fêtes solaires traditionnel. Cette fête est opposé à Yule (dans la calendrier wiccan) est aussi parfois assimilée à Beltane (sabbat du 1er mai, Beltane veut dire mai en Gaélique). C’est la fête de la renaissance et de la fertilité. Les wiccans disent aussi que le voile entre les deux mondes est aussi mince quà Samhain (autre sabbat correspondant à halloween), ainsi on peut rencontrer les représentants du " Petit Peuple " (elfes et fées), et les esprits des morts peuvent plus facilement traverser la frontière. Les portes entre nos deux mondes sont ouvertes et les esprits peuvent voyager librement entre les deux, alors faite attention. Cette période est propice à la magie (surtout amour, guérison, protection), le pouvoir à ce moment est intense, car la nature est à l’apogée de sa puissance. Traditionnellement on récolte les herbes magiques qui seront utilisées pour les potions, les philtres et les charmes, car ceux préparés a cette occasion possédent une force et des pouvoirs accrus. C’est également une occasion pour couper les branches d’arbres utiliser pour façonner les baguettes magiques. Les Païens utilisent un chaudron entouré de guirlandes de fleurs, rempli d'eau ou de fleurs fraîches. Ils plongent une épée, un athamé ou une baguette dans un chaudron ou dans une coupe, symbolisant la procréation (la coupe élément feminin/eau symbolise la compassion et est opposé a la baguette élément masculin/eau qui symbolise la volonté) cela symbolise le faite que, la terre (au sens large et non symbolique) nage dans la fertilité de la Déesse et du Dieu. C’est un rituel de fertilité, au même titre que les feux de la saint-jean qui symbolise le soleil et sa victoire sur la nuit. Cette tradition de fête de la fertilité existe encore sous certaines forme en suède et en france, on dit en effet que la jeune filles qui coupe neufs fleurs et les posent sous son oreiller réveras de son futur maris (en suède). Chez les celtes, les druides cueillaient du Gui, car à cette période de l'année, il n'avait pas encore de baie. On détruisait en ce même jour les anciens talismans qui avaient perdu leur efficacité en les jetant dans les feux sacrés. On répandait ensuite les cendres sur la terre, encore une fois un symbole de renaissance et de fertilité. Traditionnelement en magie c’est le moment pour se débarasser quelque chose de gênant qui freine votre épanouissement afin de le jeter dans le feu (par exemple un petit papier a jeter dans le feu, avec un défaut ecrit dessus, ou une representation symbolique). Car le solstice d'été correspondant au zénith du premier cycle (on considère en magie que l'année comprend un cycle dit matériel qui commence à l'equinoxe de printemps et un cycle spirituel qui commence à l'équinoxe d'automne), lors du solstice d'été donc les energies en activités sont orientés vers des résultats d'ordre matériel.
Citation :
La Tradition requiert que l'on allume un feu afin que les Entités, oeuvrant sur le plan astral avec force, captent le message ou désir de chaque participant et le réalisent si cela est permis, évidemment, par le Karma du demandeur. [...] Vous pouvez donc allumer chez vous un petit brasero (barbecue, etc...) et priez devant les flammes dansantes en exprimant un de vos souhaits les plus profonds à ce moment - Alexandre Moryasson - La lumière sur le royaume |
Grüß Abra |
| | Posté le 22-06-2006 à 15:38:06
| Coucou, Un petit article sur les célébration lié au solstice d'été a stonehenge dont j'ai oublié de parler.
Citation :
Druides et militants "New Age" célèbrent le solstice d'été à Stonehenge Yahoo, mercredi 21 juin 2006 Quelque 17.000 personnes, dont une foule de druides, hippies et hédonistes de tout poil, se sont rassemblées à l'aube mercredi au site de Stonehenge, dans le sud-est de l'Angleterre, pour la traditionnelle célébration du solstice d'été. Chaque année des milliers de personnes affluent sur le territoire de la commune de Salisbury Plain, autour du cercle de pierres vieux de 5.000 ans de Stonehenge, pour célébrer le début de l'été. Et comme chaque année, mercredi matin, les festivités nocturnes ont culminé à 03h58 GMT avec le lever du soleil qui marque le jour le plus long de l'année. Si habituellement il n'est pas rare de rencontrer à Stonehenge des noctambules dansant et chantant nus, le temps n'était pas de la partie cette année avec des averses qui ont viré au déluge entre 2 et 3 heures du matin. Et c'est dans un ciel nuageux que s'est levé le soleil, loin de l'éblouissant spectacle observé en 2005. "Le lever de soleil de ce matin était spectaculairement peu spectaculaire", a commenté ironiquement une des personnes venues sur place. Selon la police du comté, le rassemblement de cette année a été plutôt calme, avec quatre arrestations pour troubles de l'ordre public seulement. Le site de Stonehenge, l'un des plus anciens sites préhistoriques du monde, appartient au patrimoine de l'Humanité depuis 1986 et malgré des années de recherche et d'études, la raison de l'érection de ces cercles de pierres de 3 à 6 mètres de haut reste inconnue. Source: http://fr.news.yahoo.com/21062006/202/druides-et-militants-new-age-celebrent-le-solstice-d-ete.html |
Extrait de "Les druides et la quête du Graal" de L.H.R.R. Merlhyn:
Citation :
Aujourd'hui encore, le 21 juin, jour du solstice d'été, des cérémonies druidiques s'y [Stonehenge] perpétuent. Mais le public est séparé de l'office religieux par la police depuis 1964. En effet, dans les années 50 et jusqu'à cette date-là, de nombreux actes d'hooliganisme furent commis, tant envers les druides qui officiaient qu'envers le monument. Mais l'utilisation du site pour célébrer un événement ne date pas d'aujourd'hui ! Un poème de la Myvirian Archaeology of Wales (M.A.W. I, 164) place le lieu du festin de Hengist (connu aussi sous le nom de "complot des longs couteaux" dans l'enceinte même de Stonehenge où à l'équinoxe se tient une assemblée de trois cents personnes. Le texte nous apprend que l'hydromel et le vin étaient distribués par un "Chevalier de l'enceinte". |
Lors du solstice d'été le soleil se lève exactement dans l'alignement de l'entrée du site et d'une pierre levé qui se situe devant. Ce qui donne des images comme celle-ci: Grüß Abra |
|
|
|