Sujet : Stop la pub | | Posté le 07-09-2005 à 12:42:58
| Bonjour, La Publicité est-elle un mal pour notre société, est-elle seul responsable de nos comportements ? Certainement pas mais elle y contribue grandement. On ne peut pas nier l'influence de la publicité, mais on ne peut pas non plus l'accusé de tout les maux. Ce n'est evidemment que mon avis. Je pense aussi que la pub "pollue", une pollution visuel, auditive et surtout psychologique, qu'on devrait au moins tenter de "freiner" mais je ne suis pas sur que les actions de "barbouillage" soit le meilleur moyen, meme si celle ci permettent d'attirer l'attention des gens et on contribuer a l'ouverture d'un débat sur le sujet..
le Monde diplomatique a écrit :
UN MOUVEMENT LEGITIME QUE CONVOITENT QUELQUES VAUTOURS L’« antipub », un marché porteur L’invasion publicitaire se poursuit. Déjà nombre de restaurants, de cafés et de supermarchés imposent une rasade supplémentaire de « réclame » entre deux musiques d’ambiance. On parle désormais d’« assouplir » la directive européenne Télévision sans frontières afin de donner aux animateurs une plus grande marge de promotion des marques dans leurs émissions. Le développement du mouvement « antipub » témoigne d’un refus croissant de cette dégradation commerciale de l’espace public. Soudain, à la fin de l’année dernière, les médias se sont avisés qu’il y avait de la publicité dans le métro. Que des groupes de jeunes, excédés, s’étaient lancés à l’assaut des affiches pour y bomber des formules libératrices. Et que la Régie autonome des transports parisiens (RATP), outrée, réclamait 1 million d’euros à une soixantaine d’activistes pris sur le fait. Journaux et revues ont alors multiplié les reportages faisant de l’affaire un sujet « tendance », au risque d’inquiéter les annonceurs qui les financent. D’où sortent ces brigades éclaboussant soudain l’ordre publicitaire ? Et pourquoi les médias ont-ils paru orchestrer la dénonciation du système qui les fait vivre ? Le 17 octobre 2003, environ trois cents « barbouilleurs » se rendent dans le métro pour couvrir de peinture, de croix noires et d’aphorismes vengeurs des centaines de panneaux publicitaires (« Au lieu de dé-penser : pensez ! »). Ils ont répondu à l’appel d’un site Internet, lancé par le collectif Stopub, constitué d’intermittents du spectacle, d’étudiants, d’enseignants, de chômeurs, de précaires, etc. Tous dénoncent la marchandisation du monde et des esprits, dont « les pubs » sont à la fois la vitrine et le vecteur. Tous, refusant la personnalisation médiatique du mouvement, se présentent ironiquement sous le même nom : Robert Johnson. Cette première action, suivie d’une autre le 7 novembre, a très peu d’échos dans la presse, aucun à la télévision. Le 28 novembre, ce sont un millier de militants qui rejoignent les stations d’où doit partir une nouvelle action d’envergure. Mais, pour faire régner l’ordre publicitaire, la RATP a mobilisé des cars entiers de policiers. Près de trois cents militants sont cueillis à froid et arrêtés, souvent même avant d’avoir eu le temps d’agir. Simultanément, le premier hébergeur du site (Stopub.Ouvaton) doit livrer à la justice le nom du seul responsable qu’il connaisse : celui d’un jeune informaticien qui a bénévolement mis en place le site incriminé. C’est alors que les médias, frappés par l’événement-poncif action-répression, semblent découvrir le sujet dont ils vont faire un (épi)phénomène de société. Le 19 décembre, stimulés par la répression du 28 novembre et l’intérêt croissant de certains journaux, les collectifs « antipub » reprennent l’initiative d’une soirée de barbouillage, dans plusieurs villes de France. La RATP et Métrobus choisissent alors d’assigner en justice soixante-deux militants, parmi les centaines d’activistes interpellés, et leur réclament solidairement la modique somme de 1 million d’euros. Dès lors, les médias s’agitent : de décembre 2003 à février 2004, on ne compte plus les demandes d’entretien adressées aux associations, aux militants un peu connus, aux analystes de l’idéologie publicitaire, sans parler des reportages souterrains sur ces jeunes qui osent, de façon festive et non violente, braver les armes et les symboles de la société de consommation. Libération, Le Nouvel Observateur, Technikart, Le Monde 2, VSD, puis encore Libération, Le Figaro et L’Echo des savanes y vont tous de leurs articles illustrés d’images, de citations approximatives ou de portraits singuliers – avec l’assentiment des intéressés, qui utilisent ce tam-tam médiatique pour braquer les feux sur un procès ignominieux. Les radios puis, plus modérément, les télévisions suivent. Le 10 mars enfin, Libération consacre sa « une » à l’affaire, sous ce titre ambigu : « Antipub : la génération spontanée en procès (1) ». « Tout se vend » Pour saisir la genèse du mouvement, il faut éviter d’expliquer l’actualité par l’actualité. Certes, les manifestations se sont produites dans le sillage de la grève des enseignants, du mouvement des intermittents du spectacle (lire Le grand retour des intermittents du spectacle), des attaques contre la recherche en France, qui ensemble ont nourri la critique de la « marchandisation de la culture et des esprits ». Pour autant, ces détonateurs événementiels ne font pas du mouvement antipublicitaire le produit d’une « génération spontanée ». Ce surgissement a des causes profondes qui nous assurent de sa persistance. Elément premier, la recrudescence de la pression publicitaire depuis quatre ans. Envahissement de l’espace public : bus pelliculés, marketing olfactif dans les gares, pubs sonores dans les couloirs du métro, « placement de produits » dans les films long métrage ; pénétration du système dans les écoles : panneaux intérieurs, parrainage de certains cours, étalage des signes publicitaires – et pas seulement religieux ; sexisme de plus en plus violent : mode du porno chic, spectacles télévisés visant le bas de la ceinture, entrelardés de tunnels publicitaires qui recherchent la même destination. Le resserrement de l’étau publicitaire suscite des soubresauts sans rapport avec une quelconque « haine de la gaieté (2) ». Plus profondément, la distorsion croissante entre la précarisation de la France d’en bas (celle du métro, justement) et les mythes de l’abondance étalés sur les affiches rend de moins en moins supportable le dévergondage publicitaire. Les faux bonheurs de l’hyperconsommation ne cessent de frustrer une partie de ceux qui s’y adonnent ; l’omniprésente célébration de l’argent ne cesse d’insulter les victimes d’une paupérisation qui s’étend. Or, depuis une vingtaine d’années, les analyses du système médiatico-publicitaire et le travail militant d’un certain nombre d’associations ont créé les voies d’une résistance face à l’idéologie du « tout se vend (3) ». Dossiers spéciaux, essais et documents (du No logo de Naomi Klein au Putain de ta marque ! de Paul Ariès), revues spécialisées (Casseurs de pub, Paysages de France, L’Ecologiste) ont orchestré une « publicritique » de plus en plus mordante, dont l’actuel mouvement dit des « antipub » s’est largement nourri pour penser son action. On comprend dès lors que cette contestation ne se limite plus à un rejet épidermique de la déferlante publicitaire. Elle entre en phase avec d’autres prises de conscience militantes : critique radicale du libéralisme économique et de la cartellisation d’un « monde-marchandise », constat de la dévastation écologique de la planète directement liée aux modèles de vie prônés par les sociétés de consommation, faillite des démocraties dévoyées par les impératifs de l’économisme. Devant l’affiche publicitaire, les plus mûrs des activistes ne se contentent pas d’un coup de griffe ou de gueule : ils font le lien entre le global et le local, entre l’impérialisme du marché et l’idéologie de la consommation. L’un des collectifs le déclare nettement : « Notre espace public est devenu la proie d’une poignée de transnationales qui sont à la tête de l’économie de marques, avec son cortège de maux planétaires : délocalisations, exploitation éhontée du tiers-monde, marchandisation des ressources naturelles, de la culture, et, pour finir, des êtres humains eux-mêmes. » D’où le sens et la nécessité d’une riposte publique. Mais voilà : si la soudaine prédilection des revues et journaux pour les « croisés » de l’antipub (papier glacé, deux pages de texte, images hautes en couleur) a pu surprendre l’observateur, la lecture des articles consacrés au mouvement l’aura rassuré. Hâtivement ficelés, ils s’inscrivent dans la droite ligne de la récupération médiatique, et de ses procédés bien connus. D’abord, un effet de vaccin. On concède qu’en effet, ici ou là, la publicité abuse de son pouvoir (prolifération, sexisme, abêtissement). Nos journalistes, entrant en connivence avec cette cause salutaire, sont alors allés, non sans une certaine condescendance, humer le parfum de rébellion soixante-huitarde que les barbouillages avaient répandu underground. Cela soulage tout le monde, et notamment les plus subtils défenseurs de la « pub ». Car cette liberté libertaire, face aux dérives publicitaires, prouve paradoxalement qu’on peut s’accommoder du système, comme le souligne sans ambages l’éditorialiste de Libération : « Puisque trop de pub tue la pub, la contestation ne peut pas faire de mal. Surtout si elle aide à renouveler le genre (4). » Le deuxième procédé est celui de l’amalgame. Un peu comme naguère l’expression « antimondialiste », l’appellation « antipub » permet d’étiqueter le phénomène tout en se dispensant de lui chercher une cohérence, qui serait politique. On donne à croire qu’on saisit le réel alors qu’on le construit, selon le schéma bien connu du phénomène de société dont le surgissement échappe à la raison. C’est significativement l’expression « pêle-mêle » qui revient dans les articles sur les antipub. Se dessine un regroupement hétéroclite de saturés du système, d’écologistes plus verts que les Verts, de publiphobes archaïques (trop illuminés pour que le lecteur dans la norme souhaite les rejoindre), d’étudiants « néo-situationnistes » à leur insu, d’anars clandestins qui fleurissent au grand jour, de tagueurs non violents qui s’adonnent au « free style », et même d’intégristes du voile islamique, tous plus ou moins entrés en « désobéissance civile » (expression reprise mais non élucidée). Pour faire informé, on ajoute quelques références aux associations militantes (légalistes, mais dépassées), aux revues engagées, aux publicitaires repentis ou aux jansénistes de la première heure. Bref, on filme un phénomène au lieu d’analyser les fondements d’un mouvement. L’ensemble produit une sorte d’effet galaxie sur lequel on tente de « brancher » en direct les lecteurs, c’est-à-dire le public-cible à qui l’on vend, cette semaine, de l’antipub... Or, tout en peignant ce beau désordre, dont la seule unité semble tirée du mot « anti », les articles tracent une ligne de partage entre les anciens et les nouveaux, entre l’arrière-garde qui pense (publicritiques par trop rigides, publiphobes institutionnels, associations structurées) et l’avant-garde qui « bouge » (réactivité immédiate, contacts Internet, génération spontanée). Les reporters branchés, imprégnés des canons de la postmodernité, saluent chez les néo-publiphobes la prévalence du pulsionnel sur le rationnel. Ce qui plaît aux médias, c’est l’apparent « jeunisme », l’hypermobilité des « acharnés de la bombe à peinture », leur pratique de la gué-guérilla métropolitaine – qui conduit par exemple Technikart, pour être tout à fait « in », à nous parler anglais : « No pub last night, underground, free style. » C’est « par sa façon free style d’agir politiquement (5) » que le mouvement antipub est jugé convaincant. S’inscrivant en effet dans ce qui est tendance, il ne peut être qu’une mode passagère, et donc inoffensive. La subtilité de ce traitement médiatique peut néanmoins paraître bien vénielle devant l’énormité de la récupération institutionnelle tentée par la RATP. Celle-ci, en effet, joignant la carotte au bâton, annonça soudain en mars 2004 qu’elle allait offrir, pendant une semaine, quarante-sept panneaux (soit un dix millième de l’affichage publicitaire annuel de la RATP) à la « libre expression » des artistes en tout genre. Des panneaux de pub pour les antipub, en somme... Peu après, tombant « dans le panneau », la très verte association Agir pour l’environnement se félicita d’avoir acheté à Métrobus quelques espaces publicitaires pour dénoncer la pollution publicitaire, ce qui lui valut un communiqué de Casseurs de pub sévère mais justifié (6). Car s’il est difficile pour les militants d’échapper à la récupération, il est vraiment futile de prétendre récupérer leurs récupérateurs. La stratégie du petit poisson qui entre dans le gros pour le dévorer de l’intérieur... n’a pas encore fait toutes ses preuves. FRANÇOIS BRUNE. LE MONDE DIPLOMATIQUE | MAI 2004 | Page 3 |
Conclusion de tout ce remue-ménage, outre que l'exploitation mercantile n'a pas encore montrer toute ses ressources, la fermeture du site http://stopub.ouvaton.org/ causé par la regie publicitaire de la RATP (Metrobus) la genese de l'affaire : http://metrobus.ouvaton.coop/ et un autre article interessant sur le sujet : http://www.01net.com/article/224258.html Un chtit frere est né (juste un forum) http://www.stopub.tk/ Grüß Abra |
| | Posté le 17-11-2005 à 22:08:04
| militez contre la pub en parfaite légalité! toutes les emaines, que dis-je, tous les jours, je reçoit des kilos de pubs dans ma boite aux lettres... ça m'oblige, vu que je pense à recycler, a me rendre régulièrement à la benne à papier.... c un peux comme descendre les poubelles, c'est vite fait, mais ça fait quand même bien chier, surtout en hivers... dans ces pubs, un certain nombre d'entre elles comprennent une enveloppe "T" (c'est à dire dont le port est payé) au cas ou j'aurais une envie frénétique de consommer leur je ne sais quoi... le port est payé??? ben alors profitons-en! je fourre dans l'enveloppe "T" de chez afflelou toutes mes pub de chez carrouf! c'est toujours ça de moins à emmener à la benne! avec l'essort d'internet et la concurence des courriers privés, la poste est en baisse de régime, mais en renvoyant ces enveloppes, messieurs carrouf et afflelou contribueront au renfloument de cette merveilleuse institution publique! je précise, pour ceux qui ne le saurait pas, qu'une enveloppe "T" n'est pas PREpayée , elle est payée a la poste seulement en cas d'utilisation..... et biensur au prorata du poid transporté... n'hésitez donc pas à la bourrer au maximum si par miracle les pubs vous font défaut pour bourrer l'enveloppe, vous pourrez avantageusement les remplacer par des emballages de fromages ou de poisson (par ex) c'est une idée qui m'est parvenue via internet, n'hésitez pas à la faire tourner, lorsque nous seront des millions a la mettre en pratique, messieurs carrouf et afflelou seront bien obligé d'embaucher des salariés supplémentaire pour traiter tout ce courrier, comme quoi y a pas qu'une "bonne guerre" pour relancer l'emploi, une toute petite révolution peut tres bien faire l'affaire remarque pour les distraits: ces enveloppes "T" sont généralement accompagnées d'un courrier à votre nom, si vous souhaitez rester anonyme, faites attention à ne pas glisser ce courrier dans l'enveloppe mais à bien le remplacer par d'autres pubs enfin, dans la série "j'aime-bien-emmerder-ceux-qui-m'enmerdent"(les habitués du salon pourront l'interpréter comme un retour de karma) je rappelle que le courrier adressé à l'élysée n'a pas besoin d'être affranchi! je suggère donc d'envoyer à l'élysée toutes les pubs de produits nettoyants et de nettoyeurs haute pression en leur demandant de faire suivre à l'interessé...... adresse: monsieur le président de la république palais de l'Elysée 55 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris vive la révolution postale! rico. ps: dans le doute je vous communique aussi l'adresse actuelle du petit nicolas, mais je ne sais pas ce qui se passe si on lui envoie du courrier sans l'affranchir..... ministère de l'interieur place beauvau ( ) 75008 paris enfin, pour ceux qui recherchent des infos sur le petit nicolas, vous trouverez son site perso de la manière suivante: tapez " iznogoud " dans google puis cliquez sur le troisième lien!!! c'est-y pas bien trié les info chez google hein??? |
| | Posté le 11-05-2006 à 16:03:45
| Bonjour, La manip d'aleister est tout bonnement incroyable et effectivement parfaitement légal. Un bon moyen de lutter contre la pub abusive si on s'y met tous.. Pour info le forum a une bannière de pub en haut, renseignement pris on ne peut pas l'enlever.. enfin si... si vous cliquer dessus la banière n'apparaitras plus. Ètant donné que cela subventionne le service d'alloforum qui est gratuit, je clique dessus systématiquement en début de journée... Pour finir je ne peut m'empecher de vous faire partager cette publicité détourné. L'image tout le monde la connait c'est celle de la campagne de pub contre l'alcool au volant. Il existe plusieurs version de cette pub et à chaque fois celui qui conduit à des yeux étranges... Grüß Abra |
| | Posté le 28-05-2006 à 18:46:09
| Bonjour tout le monde, Nous avons beaucoup parlé, dans d'autres topics, du couple Etre / Avoir. L'Etre, qui nous fait grandir et nous mène à la Lumière, à l'Esprit, et l'Avoir, qui nous fait chuter et nous mène aux Ténèbres, à la Matière. Qu'y a-t-il de plus centré sur l'Avoir que la pub ? Bon... nous parlons bien sûr dans ce topic de la publicité sauvage. Car une pub, quand elle s'intègre bien au cadre, quand elle n'est pas imposée, n'a rien de néfaste. Même le meilleur produit au monde, s'il n'est pas un tout petit peu mis en avant, passera inaperçu. Et nous les premiers, si nous avons notre voiture à vendre, on ne va pas attendre que l'acheteur vienne sonner comme par miracle à notre porte : au minimum on épinglera quelques affiches, et on collera un panneau sur le pare-brise arrière. Dans la publicité sauvage on a l'ensemble des pubs qui passent à la télé , l'ensemble des affiches publicitaires, et des magazines détestables qu'on bourre dans notre boîte aux lettres. Qu'est ce que c'est que toutes ces cochonneries qu'on voudrait nous faire acheter, et dont on voudrait nous imposer le besoin ? La publicité, c'est la partie visible du grand ice-berg du tout-commercial, de la consommation de masse. Ils jouent avec notre Etre, notre pauvre petit Etre qui n'a pourtant pas besoin de ça pour être malheureux. Ce monde nous fait souffrir, et on vient nous donner le coup de grâce avec ces spots qui ne ressemblent à rien. Souchon l'a magnifiquement exprimé :
Souchon a écrit :
Oh la la la vie en rose Le rose qu'on nous propose D'avoir des quantités de choses Qui donnent envie d'autre chose [...] On nous fait croire Que le bonheur c'est d'avoir De l'Avoir plein nos armoires Dérision de nous dérisoires [...] On nous inflige Des désirs qui nous affligent On nous prend faut pas déconner Pour des cons alors qu'on est Des foules sentimentales |
Notons, au passage, qu'il utilise le mot "Avoir" comme nom commun et non comme verbe, preuve qu'il est bien question du Principe Avoir. Souchon n'est sûrement pas un ésotériste, mais on voit tout de suite qu'il a cogité à la question. Moi, cette chanson m'a souvent fait pleurer. Par des larmes de tristesse, non, plutôt des larmes de dégoût, de pitié... Je me demande quand tout ce cirque va s'arrêter Je pense surtout à toutes les jeunes filles (j'en ai connues) qui prennent pour modèle ces femmes si belles qui passent à la télé, qui sont souvent très minces, voire carrément maigres. Cela conduit aux maladies comme l'anorexie et la boulimie. Quelle horreur ! je ne rejète pas l'entière responsabilité sur la publicité, ce serait trop facile. Et puis la publicité n'est que l'une des nombreuses ramifications de cette société de consommation... A bientôt, Sol |
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