Sujet : Traiter la douleur. | | Posté le 01-02-2006 à 17:59:03
| Il y a quelque chose de très rare qui se produit sur ce forum.... C'est comme une cascade. La pensée de l'un entraîne une pensée chez l'autre, de tout ce qui en découle naturellement et qui résonne en nous comme un écho. C'est ainsi bien souvent qu'un sujet entraîne l'ouverture d'un autre, un peu comme un arbre qui étend sa ramure avec une nouvelle branche. Une réflexion que tu as eue Solomon, m'a rappelé que j'avais sous la main des exercices pour traiter la douleur. Mais, avant toute chose, je tiens à citer ce qui est à l'origine de l'idée de ce topic, à savoir les quelques mots de Solomon : "Notre esprit lutte en effet brillamment pour nous aiguiller sur la mauvaise voie et il faut beaucoup d'acharnement pour découvrir ce qui se cache vraiment derrière un mal. Parfois on se persuade pour se rassurer qu'il s'agit de telle cause alors que ce n'est pas le cas. Dans un premier temps il faut déterminer de quoi on souffre et ça c'est pas évident. J'en suis presque venu à l'envie de tenir un cahier avec marqué toutes les petites choses contre lesquelles je remarque que j'ai du ressentiment afin de pouvoir revenir dessus ultérieurement." L'idée d'un cahier est excellente. J'ai ici trois exercices qui pourront t'y aider, non seulement toi mais aussi tous ceux qui désirent faire un travail sur eux. C'est tellement facile à réaliser !... Ca demande peu de temps, seulement un peu d'honnêteté envers les pensées et émotions qui nous habitent, de la lucidité et un tant soit peu de bonne volonté pour évacuer l'origine de notre douleur intérieure. Je tire ces exercices d'un ouvrage qui m'a beaucoup aidée dans ma quête intérieure d'intégrité. Il s'agit du Livre des coîncidences de Deepak Chopra ... eh oui je sais.... encore ! Bien que le titre n'a pas grand chose à voir en apparence avec le sujet, il faut savoir que ce livre comporte une quantité incroyable de petits exercices faciles à réaliser pour le développement personnel. Je n'ai pas trouvé sur le net la version pdf, donc je dois me borner à recopier à la main les exercices en question (n'ayant pas de scanner). C'est pourquoi je compte m'y prendre en plusieurs fois, c'est à dire trois, pour mettre par écrit ces exercices. Les trois sont complémentaires et je pense que le mieux c'est de les réaliser dans l'ordre dans lequel ils sont présentés. Voici le premier:
---------------------------------- TRAITER LA DOULEUR Cet exercice vous demandera une dizaine de minutes de tranquillité, dans un endroit où vous ne serez pas dérangé. Commencez par méditer quelques instants. Les yeux fermés, rappelez-vous un événement ou une situation passée qui vous a été très désagréable. Ce peut être une dispute, un moment où vous vous êtes senti blessé dans vos sentiments ou une rencontre inattendue qui vous a irrité. Quand vous avez fixé votre choix sur une situation contrariante ou affligeante, essayez de vous en remémorer le plus de détails possibles. Créez mentalement un film exact de ce qui s'est passé. Le premier stade du travail avec la douleur de cette situation est d'identifier votre ressenti avec précision. Quel mot décrit au mieux ce que vous éprouvez du fait de cet événement ou de cette situation ? Essayez de trouver un mot unique qui englobe autant de sentiments et d'émotions que possible, qui soit la meilleure description que vous puissiez faire. Maintenant, concentrez-vous sur ce mot pendant quelques secondes. Laissez votre attention passer progressivement de ce mot à votre corps. Quelles sensations physiques éprouvez-vous d'avoir revécu cette émotion ? Chaque émotion a des aspects mentaux et physiques qui ne peuvent être séparés. Nos sentiments se déroulent simultanément dans notre esprit et dans notre corps. Prenez contact avec les sensations que l'évocation de cet incident a générées. Vous êtes-vous retrouvé sans y penser avec les poings serrés ? Ressentez-vous une constriction au niveau de l'estomac ? Avez-vous mal au ventre ? Remarquez l'expérience physique de l'émotion et localisez-la au niveau d'une zone précise de votre corps. La prochaine étape est d'exprimer le sentiment. Posez les mains sur la partie de votre corps où vous sentez que ce loge l'émotion. A voix haute dites : " J'ai mal ici ." Si la douleur se trouve à plus d'un endroit, touchez chacun d'eux et répétez la phrase: " J'ai mal ici ." Nous avons en nous le pouvoir de faire disparaître la douleur de chaque blessure émotionnelle. Nos réactions aux événements extérieurs s'inscrivent dans notre corps. Nous créons des émotions qui, à leur tour, créent une douleur physique. Lorsque nous comprenons ce simple fait, nous pouvons apprendre à changer la façon dont nous répondons aux événements extérieurs. Nous pouvons choisir notre manière de réagir aux incidents du monde. Si nous réagissons avec colère, hostilité, dépression, anxiété ou par d'autres émotions intenses, notre corps suit le mouvement et produit les hormones et les contractions musculaires requises ainsi que d'autres manifestations physiques qui finissent par générer une douleur concrète. C'est pourquoi nous ne devons jamais perdre de vue que nous sommes responsables de ces effets, en cela que nous pouvons modifier nos réactions pour qu'elles soient moins nuisibles à notre personne. Nous pouvons nous libérer de l'agitation et des drames émotionnels. Méditez un moment sur le concept de responsabilité personnelle vis-à-vis des réactions émotionnelles. Lorsque vous avez localisé et reconnu la douleur, et une fois que vous en avez pris la responsabilité, vous pouvez la laisser aller. Posez votre attention sur l'endroit de votre corps où vous sentez la douleur. Ayez l'intention de libérer cette tension que vous retenez avec chaque expiration. Consacrez une demie minute à relacher, sur chaque expiration, la tension et la douleur. Laissez aller. Expulsez la avec le souffle. L'étape suivante est de partager la douleur. Imaginez que vous pouvez parler à la personne qui a été impliquée dans l'incident dont vous vous êtes souvenu pour cet exercice. Que lui diriez-vous ? Tandis que vous y réfléchissez, rappelez-vous que cette personne n'était pas la véritable cause de votre douleur. Vous avez eu une réaction émotionnelle qui s'est manifestée sous forme de douleur physique. Vous en avez pris la responsabilité. Sachant cela, que diriez-vous à cette personne ? Ce que vous choisirez de dire sera propre à vous et à votre situation. Tout ce que vous exprimerez pour partager la douleur que vous avez vécue aidera à évacuer pour toujours cette expérience de votre conscience. Partagez ce que vous avez ressenti, dites comment vous vous sentez maintenant et comment vous avez l'intention de traiter de tels sentiments dans le futur. Cet exercice peut être utilisé chaque fois que vous vous sentirez émotionnellement perturbé. Lorsque vous l'avez terminé, prenez un moment pour célébrer le fait qu'en pratiquant ce douloureux exercice, vous êtes passé à un niveau supérieur de conscience. Si vous y recourez régulièrement, vous parviendrez à vous libérer entièrement de l'agitation et de la souffrance émotionnelles, dégageant ainsi l'accès à l'expérience de synchronicité.
---------------------------------- Eh oui la synchronicité ces petits signes qui nous rappellent quand notre esprit est dans un parfait alignement avec l'Univers, ouvrant le champ de tous les possibles. Donc voici le premier d'une suite de trois exercices. Il m'a été et m'est toujours très utile parce que je suis d'un naturel émotif et que j'ai tendance par conséquent à somatiser. Arrivé à un certain stade on en a un peu marre de passer pour une éternelle victime. Et, en ce qui me concerne, j'ai persisté longtemps dans le déni de ma responsabilité envers mes maux et douleurs, rejetant systématiquement la faute à mon entourage. Ce simple exercice a été pour moi l'occasion d'une prise de conscience décisive qui amorça des changements dans ma vie, à commencer par la perception que j'avais de tout ce que j'interprétais comme agression. Je le recommande à toute personne qui, comme moi, est très émotive et j'espère qu'il sera utile à nombre d'entre vous. En attendant que je mette par écrit les deux autres exercices, n'hésitez pas à réagir sur le sujet, si le coeur vous en dit. @mitié ! |
| | Posté le 01-02-2006 à 22:22:25
| Tout d'abord merci Glingal de consacrer de ton temps à la recopie d'un texte. Je sais que c'est une tâche qui prend du temps. Aleister doit le savoir aussi qui est lancé dans sa traduction de livre ! Ca m'a l'air d'être une série de petits exercices bien utiles et je tâcherai de m'appliquer à faire le premier aussi souvent que possible. Moi aussi je somatise encore beaucoup et très souvent pour des futilités. Je connais pas mal de mes défauts et de mes réactions, je connais aussi les sujets qui me déstabilisent et ça devrait m'aider dans la tâche que je me suis fixé. C'est marrant que tu postes ce message maintenant, juste le soir où j'ouvre une nouvelle rubrique assez identique dans l'esprit... C'est vrai qu'il se passe des choses assez insolites avec ce forum que favorise le partage des connaissances. Je n'ai aucune idée de jusqu'où ça peut nous mener mais je vis l'expérience avec enthousiasme. Peut-être déménagerai-je ce sujet dans l'autre rubrique que je vais aller ouvrir de ce pas... on verra ! Je te tiens au courant des résultats et on attend alors les deux autres exercices. Dav |
| | Posté le 01-02-2006 à 23:41:00
| Ben ça me fait super plaisir que tu te sentes disposé à faire ce petit exercice. Tout le mal que je te souhaite c'est qu'il te soit aussi utile qu'il ne l'est pour moi au quotidien. Pas de soucis, déplace le sujet ou cela te parait le plus approprié. D'ailleurs j'ai longuement hésité avant de me décider à le lancer dans cette rubrique. J'ai vu que tu avais ouvert une nouvelle section "le laboratoire": c'est vraiment une idée inspirée. Bon les exercices que je partage ici ne sont pas des expériences transcendantes, parfois les résultats se font discrets, parce dans le secret et l'intimité des replis de l'être. Mais j'espère que, même si vous avez trop de pudeur pour parler de ce qui vous est intime, vous partagerez les effets des exercices. Je viens de mettre à plat le second exercice. Le voici :
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COMMUNICATION NON VIOLENTE Il y aura toujours dans votre vie des situations et des circonstances où quelqu'un franchira certaines frontières personnelles, déclenchant ainsi de fortes réactions émotionnelles. Cet exercice est tiré de l'excellent livre de Marshall Rosemberg, Introduction à la communication non violente. La communication non violente comporte quatre étapes essentielles, qui vont de pair avec quatre questions à se poser à soi-même lorsqu'on se trouve en train d'adopter une attitude défensive. Quand quelqu'un touche vos points sensibles, il est tentant de lui rendre la pareille. Mais cette réponse n'est pas la meilleure - elle n'est pas productive, elle fait perdre une précieuse énergie personnelle et elle augmente encore l'agitation du monde. Pour cet exercice, pensez à une situation récente dans laquelle quelqu'un vous a irrité ou contrarié d'une façon ou d'une autre. Tout en gardant cette expérience à l'esprit, parcourez les quatres étapes suivantes.
ETAPE N° 1 Distinguez observation et évaluation Déterminez ce qui s'est réellement produit, au lieu de vous baser sur votre interprétation de ce qui est arrivé. Soyez aussi objectif que possible en décrivant l'évènement. Demandez-vous : "A quoi suis-je réellement en train de réagir ? Que s'est-il réellement produit ? Qu'ai-je vu et entendu ?" Vous êtes par exemple en train de conduire votre voiture, vous demandant si vous avez besoin de quoi que ce soit pour le dîner de ce soir lorsque votre conjoint, remarquant votre silence, demande : "Qu'est-ce qui te contrarie ?" " Je ne suis pas du tout contrarié, répondez-vous, j'étais seulement en train de penser au dîner." Votre conjoint a réagi à votre silence par une évaluation et non par une observation. Chaque fois que vous attachez une signification à une action, vous faites une interprétation ou une évaluation. Voyez si vous distinguez une évaluation de l'observation pour les trois séries de phrases suivantes : 1. "Je t'ai vu en train de flirter avec cette femme pendant la fête." 2. "Je t'ai vu parler avec cette femme pendant plus d'une heure lors de la fête." 1. "Je remarque que pour toi, ton travail est devenu plus important que ta famille." 2. "Depuis trois semaines, tu pars tous les jours travailler avant l'aube et tu rentres à la maison après vingt-deux heures." 1. "Tu ne m'aimes plus." 2. "Tu ne m'embrasses plus lorsque tu rentres du travail." Dans chacune de ces trois séries, la première phrase est une interprétation ou une évaluation. Chaque fois que vous vous retrouvez à réagir émotionnellement, faites une pause l'espace d'un instant et essayer de discerner la différence entre l'interprétation que vous donnez de l'évènement et son observation objective. Les observations sont d'une importance cruciale, parce qu'elles nous permettent de reconnaître à quel point notre réaction aux autres est basée sur l'interprétation, et cela nous donne la possibilité de changer nos schémas de réaction vis-à-vis d'autrui.
ETAPE N° 2 Identifiez vos sentiments Demandez-vous : "Quels sentiments la situation a-t-elle éveillés en moi ? Qu'est-ce que j'éprouve ?" Tandis que vous décrivez votre ressenti, utilisez un langage qui ne reflète que les sentiments pour lesquels vous êtes responsable et évitez les expressions qui vous positionnent en tant que victime. Par exemple, vous pouvez vous sentir abasourdi, abattu, apprécié, anxieux, audacieux, bienheureux, calme, en colère, confiant, étonné, confus, courroucé, déprimé, détendu, distant, effrayé, étonné, euphorique, fatigué, jaloux, joyeux, libre, mécontent, optimiste, paresseux radieux, sensible, seul ou triste. Evitez d'utilisez des mots impliquant qu'une autre personne "fait en sorte" que vous éprouviez tel ou tel sentiment. Par exemple, vous ne pouvez pas vous sentir "attaqué" tout seul - cette émotion ne provient pas de vous, mais de votre réaction à autrui. Autres mots à éviter : abandonné, trompé, trahi, foncé, diminué, manipulé, incompris, exploité, rejeté, pas entendu, pas soutenu, pas pris en compte. Si vous utlisez ces mots pour identifier vos sentiments, cela signifie que vous donnez aux autres trop de pouvoir sur vos émotions. Si tel est le cas, vous aurez tendance à attirer des gens qui suscitent chez vous ces sentiments et vous serez pris dans un cercle vicieux. Il est très difficile d'être heureux, à moins de reconnaître ses propres émotions et d'en répondre.
ETAPE N° 3 Formulez clairement vos besoins Posez-vous la question : "De quoi ai-je besoin dans cette situation ?" Vous n'éprouveriez pas de si fortes émotions si tous vos besoins étaient satisfaits. Identifiez le besoin aussi précisément que possible. Commencez par votre réaction première puis remontez la chaîne de vos désirs jusqu'à ce que vous trouviez quelques exemples spécifiques de choses à demander. Par exemple : "J'ai besoin de me sentir aimé... Pourquoi ?" "Je me sens seul - j'ai besoin de me sentir moins seul... Pourquoi ?" " Je n'ai pas d'amis proches - j'ai besoin de trouver quelques amis et de dévelloper des relations." Cette ligne de pensée finit par aboutir à quelque chose que l'on peut demander à une autre personne. Vous ne pouvez pas demandez à quelqu'un d'autre de faire en sorte que vous vous sentiez aimé, c'est au-delà des capacités de quiconque. Mais vous pouvez demander à une autre personne d'aller au cinéma avec vous, de se joindre à une fête, de venir prendre une tasse de café.
ETAPE N° 4 Demandez, n'exigez pas Lorsque nous avons identifié un besoin et sommes prêts à faire une demande, il nous arrive souvent d'exiger - plutôt que de demander - que ce besoin soit satisfait. Les exigences ont moins de chance d'être satisfaites parce que les gens, fondamentalement, y réagissent mal. En revanche, la plupart des gns sont plutôt contnts de satisfaire une demande. Par exemple, au lieu d'exiger : "Ramasse le linge sec", vous aurez plus de chance d'obtenir une réponse positive en demandant: "Pourrais-tu ramasser le linge sec, s'il te plaît ?" De plus, comme à la troisième étape, vous souhaiterez peut-être faire la demande d'un comportement particulier. Plus cette demande sera spécifique, plus il est probable que votre demande soit satisfaite. Par exemple, au lieu de dire : "Aime-moi pour toujours", vous pourriez demander : "Voudrais-tu m'épouser ?" Au lei de poser la question, générale, "Pouvons-nous passer plus de temps ensemble ?", vous pourriez demander : "Pouvons-nous aller faire un tour au parc cette après-midi ?" Ces étapes sont utiles dans toutes les situations, mais elles le sont plus encore en cas de conflit. Chaque fois que vous êtes impliqué dans une situation tendue, permettez-vous de prendre un peu de recul par rapport aux émotions du moment et optez pour la communication consciente. Qu'observez-vous ? Comment vous sentez-vous ? Déterminez votre besoin. Faites une demande. Cela devrait contribuer à court-circuité une situation potentiellement explosive et vous permettre de maintenir votre équanimité - ou tout du moins la regagner. |
| | Posté le 02-02-2006 à 18:12:59
| Bon ben.... voilà le troisième exercice de la série. Cette fois, on va beaucoup plus loin puisqu'il ne s'agit pas moins d'une régression jusqu'à l'enfance afin de délier à la racine l'origine de la douleur. Un conseil perso, à faire avec précaution et seulement quand l'exercice 1 et 2 sont bien maîtrisés.
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GUERIR LA COLERE DE L' ENFANCE Pour cette exercice, vous aurez besoin d'approximativement dix minutes, sans interruption. Pensez à la journée d'hier. Imaginez que votre mémoire est une cassette vidéo que vous pouvez rembobiner jusqu'à l'époque de votre choix. Pour le moment, ramenez-la vingt-quatre heures plus tôt. Quelles sont les choses que vous avez faites pendant la journée ? Y a-t-il quelque chose qui vous a effrayé ou contrarié ? Il ne s'agit pas nécessairement d'un évènement important ou dramatique - peut-être que vous êtes-vous impatienté en faisant la queue, ou avez-vous vu quelqu'un se conduire grossièrement ou manquer d'égards. Pendant une minute environ, essayez de vous rappeler les évènements de la journée de la manière la plus détaillée possible. Focalisez-vous sur un moment de colère, en prenant conscience des sensations dans votre corps ainsi que des émotions dans votre esprit. Ensuite, rembobinez cette cassette vidéo en remontant plus loin dans le passé. Retournez précisément un an en arrière. Essayez de vous rappeler ce que vous faisiez il y a un an à cette même date où à un moment qui s'en approche le plus possible. Qu'aviez-vous à l'esprit, alors ? Vous souvenez-vous d'avoir été préoccupé ou fâché à propos de quelque chose ? Essayez de ressentir les émotions que vous éprouviez à cette époque, dans votre esprit et dans votre corps. Ces sentiments sont-ils les mêmes que ce que vous vous rappelez avoir éprouvés hier ? Rembobinez la cassettte jusqu'à une période encore antérieure, lorsque vous étiez adolescent. A nouveau, focalisez-vous sur une situation qui vous a effrayé ou contrarié. Revivez les sensations mentalement et physiquement. Remarquez en quoi la colère que vous avez éprouvé hier s'est construite sur des émotions qui dates de si longtemps. Essayez maintenant de vous souvenir d'un incident de votre enfance. Quelle est la première fois, dans votre vie, où vous vous rappelez avoir été vraiment en colère ? Amenez cette expérience à votre conscience. Où étiez-vous quand cela s'est produit ? Qui d'autre était présent ? Qui, ou quoi, vous a mis dans une telle colère ? Percevez toutes les sensations générées par cette colère. Remarquez comment la peur et la colère se sont accumulées au fil des années. Bien que vous ne puissiez vous le remémorer, il y eut un temps, dans votre vie, où vous n'aviez aucun ressenti ni colère ni peur, un temps de paix et de tranquilité absolues. Laissez-vous imaginer ce que a pu être cette expérience de félicité totale. Concentrez-vous sur une époque antérieure à la peur ou à la colère. Rembobinez cet enregistrement imaginaire de votre vie jusqu'à ce que l'écran devienne noir, et sentez s'évaporer les frontières entre vous-même et votre environnement. Durant la minute qui vient, éprouvez la perte totale de toute accumulation de colère, peur et ego. Tout en conservant ce sentiment de totale félicité dans votre conscience, faites à nouveau avancer cette cassette vidéo. Visionnez à nouveau les endroits de votre vie auxquels vous vous étiez précédemment arrêté - ces épisodes de peur et de colère de votre enfance, de votre adolescence, d'il y a un an et d'hier. Incorporez à ces scènes cette expérience de félicité en même temps que vous les revisitez. Au lie de laisser un instant de colère s'ajouter à un autre, commencez à effacer ces intants, l'un après l'autre, de votre plus tendre enfance à hier. Passez une minute, environ, à sentir comment la colère et la peur sont totalement effacées par ce souvenir de félicité, Et tandis que ces sentiments s'évanouissent, laissez l'accumulation toxique d'années de peur et de colère disparaître de votre esprit. Vous pouvez utiliser cet exercice à tout moment pour traîter le problème de la colère à sa racine. De nombreuses personnes trouvent particulièrement positif de le pratiquer le soir, juste avant de s'endormir, pour se sentir parfaitement heureuses au réveil, sans colère résiduelle. |
| | Posté le 13-02-2014 à 17:45:01
| [EDIT ABRA: Message original d'arcane - La fusion de post étant impossible je fusionne manuellement, post original ici: https://abrasax.alloforum.com/souffrance-douleur-conference-t4061-1.html ] Hello Cela faisait longtemps que je n'avais pas crée un sujet suite à une conférence. Hier 2 mars 2009 à 20h00, j'ai eu le plaisir d'écouter une conférence de Rosette Poletti c'est l'une des pionnière avec Élisabeth Kubler Rosse pour le traitement de la douleur sous tout ses formes. C'est une compagne contre la douleur qui est mis en fonctionnement dans ma ville voisine. Elle expliqué que la douleur pendant longtemps n'avais pas été prise en compte, malgré le faite que cela existe depuis que le monde et monde. Que la religion chrétienne avait mis la douleur dans ses écrits "tu enfanteras dans la douleur", "les souffrance sont rédemptrices et tu iras au paradis". Que pendant ces 50 ans qu'elle étudie la douleur, elle remarque qu'on le gère mieux maintenant qu'a son époque lorsqu'elle a fait un stage à Genève dans des isoloirs (ancêtre des centre palliatifs). Qu'il y a encore nombre d'idée reçu sur la douleur "souffrir pour être beau ou belle". Puis, qu'il y a des différence façon de gérer la douleur selon le pays que soit dans les pays du sud on dit plus facile la douleur, alors que dans les pays du nord cela est considéré comme de l'impudeur et peut-être un manque de force?.une faiblesse? Plus elle a donné une définition des différentes douleur: il y a la douleur aiguë qu'on peut définir comme un douleur déclenché lorsqu'on a mis sur une plaque et qu'on a la retire. Elle peut être aussi lors d'un accident ou après une opération. Globalement cette douleur la peut-être soigné par la médecine par des médicaments divers. il y a la douleur chronique qui se repete qui peut-être un mal de dos, arthrite, arthrose qui sont souvent les douleurs les plus difficile à traiter, car le dosage des médicament doit être ajusté et la problématique des inflammatoire qui peuvent avoir des influences sur d'autre organes. Elle expliqué qu'une douleur non traité se nourrissait elle-même. Le psychisme aussi influence sur la douleur qu'on peut même l'empirer, quelqu'un qui a mal qui en plus dis "j'ai mal oh! j'ai mal " tout la journnée aura encore plus mal que quelqu'un qui l'accepte. Puis, un autre détail qui m'a intéressé, ce n'est de pas être bloqué dans sa douleur évite ce cycle infernal. Comme pour les enfants dont on doit faire une piquure la mère attire son attention sur un jouet pour que la douleur soit moins forte. Autre point important que la douleur est un signal d'alarme qui doit être prise en compte, mais le laissé duré dans la longueur peut provoqué de la déprime ou parfois même pire. Elle est souvent physique et moral, il donne une sentiment d'impuissance pour celui qui le vit, puis ces proches lorsqu'elle ne peut-être soulagé. Il y a aussi la souffrance qui est souvent lié à la douleur physique et moral qui va dans la durée. Ensuite une difficulté non négligeable que chacun à sa façon de réagir à la douleur certain sont plus expressif et d'autre reste sans bouger paralyser par la douleur. D'ou les outils proposé aux personnes que se soit par des règles de 1 à 10 et surtout l'écoute aux malades. Ce que j'ai retiré de manière essentiel aussi Reconnaitre la douleur diminue déjà la douleur Écouté de manière active la personne qui a mal Surtout ne pas renié la douleur ou dire que la personne s'imagine des choses ou autre. Donné des idées positive à la personne douleureuse "souvenir agréable et surtout des moments ou elle se sentait "puissante" Ensuite l'idée qu'il faut souffrir pour évolué, d'un coté est vrai, mais d'un autre si elle dure trop ou y reste bloqué, c'est l'inverse qui arrive, cela nous détruit à petit feu. La douleur psychique est encore difficile a être reconnu à notre époque, car parfois il n'y pas de mot à mettre dans elle peut vous paralysé. Par contre elle une influence non négligeable sur notre corps physique. Voilà en espérant que cela vous inspira des commentaire et des réflexions car j'y suis particulièrement sensible, car une fois j'avais accompagné un homme en fin de vie dans EMS français en 2005, cela avait une lutte pour obtenir de la morphine qu'il est les soins les plus élémentaire pour son confort. Aucun respect pour celui qui allé mourir qui était nourri alors qu'il aura mieux fallu soigné ses douleurs physique. Une autre idée préconçu que la morphine accéléré la mort du mourant c'est inexacte. Sinon la réputation de la morphine est négative car la "mort" "fine" dans le cadre des pays francophone..dans les autres langues, il n'y a pas cette problématique. Arcane |
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