Sujet :

L'univers caché du sommeil

Solomon Kane
   Posté le 11-09-2005 à 11:09:19   

Bonjour cher(e)s ami(e)s du forum !

En ce dimanche matin et après quelques jours de labeur voici un nouveau sujet à découvrir en exclusivité eh oui je dis ça, non pas pour me faire mousser mais parce qu'à la base ces textes sont destinés à être insérés dans le zine consacré à l'ère nouvelle que je suis en train de monter. Cela fait donc de vous mes premiers lecteurs ! Alors cette fois j'ai eu envie d'explorer (en surface) l'univers du sommeil et tout ce qu'il sous-entend en terme de développement spirituel et de bien-être général. J'espère que cela vous plaira. A la prochaine et bonne lecture !

QUE SE CACHE-T-IL DERRIERE LE RIDEAU DE NOS NUITS ?
par David Genestal

La nuit a toujours été pour moi un moment particulier. Quand le soleil se couche et que les étoiles s’allument les unes après les autres dans le ciel, je me sens emporté par l’immensité de notre galaxie, je me mets à m’imaginer arpentant le ruban lumineux de la voie lactée, je m’égare volontairement par-delà les constellations dans une quête éternelle d’infini. Autour de moi c’est un autre monde qui se façonne où les ombres pourchassées par la fée électricité se recroquevillent dans des recoins obscurs drapant la réalité d’un inquiétant rideau de ténèbres. Magique pour les uns, cauchemardesques pour les autres, la nuit est un univers de mystère où tout paraît possible. Au-delà des interdits qui y sont bravées, des légendes ancestrales qui y sont associées, la nuit est aussi et surtout le théatre d’une activité essentielle à l’homme : le sommeil. Pendant longtemps j’ai considéré le sommeil comme un moment fatidique coupant court à mes activités diurnes. Une entracte forcée inculquée par l’enseignement « la nuit, c’est fait pour dormir ». Rideau donc. Pendant longtemps j’ai dormi en ignorant qu’en faisant cela, je pénétrais un monde secret, franchissait l’ultime limite permettant à l’âme de retrouver sa liberté. Le sommeil était en fait une cour de récréation pour mon esprit harcelé par mon égo à longueur de journée. La science s’est depuis largement consacré à cette activité que tout le monde connaît sans toutefois connaître. C’est par les travaux scientifiques que ma perception classique du sommeil a été ébranlée. La palette de troubles du sommeil répertoriés n’est effectivement pas moins surprenante que les effet qu’elle produit sur les dormeurs. Comment un individu peut-il à la fois être profondément endormi et néanmoins se lever pour exécuter des gestes précis, voire se mettre à parler à haute et intelligible voix ? Par quel mécanisme complexe les rêves et les cauchemars rythment nos périodes de sommeil ? Que se passe-t-il réellement en nous quand nous nous endormons ? Ce sont partie des questions que je me suis longtemps posé jusqu’à ce qu’une ultime interrogation me tenaille : le sommeil est-il une porte ouverte pour l’esprit vers les autres dimensions ? Que s’est-il passé au cours de la nuit dont je ne parviens à ne garder en mémoire que des bribes incohérentes ? Pour répondre à ces questions il est nécessaire de distinguer deux phases du sommeil : les rêves et le sommeil profond, sans rêve.

Quand vous fermez vos yeux à la recherche du sommeil vous démarrez un cycle parfaitement rodé se répétant nuit après nuit. Passée une première phase de somnolence vous entrez dans l’univers du sommeil lent, préparatrice de votre nuit à venir. Cet épisode est insolite car, tandis que vos paupières deviennent lourdes – pour reprendre l’expression favorite des adeptes de l’hypnose – vous prenez conscience que votre pensée vous échappe peu à peu, que votre mental bascule en position éteinte. En effet la continuité logique de vos pensées vous échappe, celles-ci sont à la limite du rêve et promptes à prendre siège dans l’absurdité. Parfois on s’en rend compte et on combat ce phénomène pour reprendre le fil de notre pensée d’origine. Mais on ne peut lutter très longtemps et le sommeil lent devient paradoxal. C’est l’univers du rêve. Cette phase, que les chercheurs savent maintenant provoquer à l’aide d’injections chimiques, se déclenche spontanément, selon un cycle régulier, par émission dans le cerveau d’acétylcholine. C’est une fonction neurophysiologique rythmique qui est donc le temps du rêve et de sa mémorisation. Apparu il y a 180 millions d’années chez les premiers mammifères et les oiseaux, il s’accompagne d’une amélioration spectaculaire des performances cérébrales notamment et inaugure toute la vie neuropsychique. Son rôle dans le développement du système nerveux est capital. En revanche le sommeil paradoxal est particulièrement gourmand en énergie car le cerveau, lancé dans une véritable épreuve sportive équivalente à un effort anaérobie (effort comparable à l’endurance : un cycliste en anaérobie optimise sa puissance en vue de trouver un équilibre lui permettant de couvrir une grande distance à un rythme élevé) qui va consommer du glucose (les sucres) et de l’xygène. Par ailleurs la régulation de la respiration, du cœur, de la circulation mais aussi des fonctions neuro-végétatives va être perturbée. Pour le corps c’est du sport. Oui mais l’esprit qu’advient-il de lui ? Où donc le sommeil nous entraine-t-il ? Si l’état de veille est directement rattaché à la perception du monde matériel et de la dimension organique, qu’il est l’état où l’individualité s’affirme et se manifeste le plus complètement, semblant asservir l’individu aux règles rigoureuses de l’espace, du temps et de la causalité, le sommeil paradoxal en revanche projette le dormeur dans un univers imaginaire créé par un état d’inconscience naturelle où il perd ses repères et brave ses interdits. « dans l’état de rêve, tout contact avec le monde extérieur est momentanément coupé » (Shankara). L’homme devient un créateur et a la possibilité de façonner ses désirs. Le rêve devient exutoire, le lieu où se révèlent ses véritables pulsions et son comportement. Il existe même des personnes capables d’interagir avec leurs rêves qui vont jusqu’à les fabriquer presque consciemment et à en diriger le scénario. Comment est-ce possible ? Pour le comprendre, plongeons au cœur du plus merveilleux instrument de l’évolution : le cerveau humain.

Aucun ordinateur au monde, aucune avancée technologique toute aussi incroyable sera-t-elle ne pourra jamais concurrencer la fantastique ingéniérie que constitue le cerveau humain. J’évoque souvent le phénomène énergétique et vibratoire inhérent à tout individu, reprenant ainsi les enseignements de nombreux Maîtres et Etres de Lumière insistant sur l’importance de cette compréhension. Vous entendez ou avez peut-être déjà entendu parler qu’il était possible de communiquer avec des Etres vivant à des niveaux de conscience plus élevés en élevant ses vibrations. Certain(e)s d’entre vous savent de quoi je parle mais peut-être pas tous. Pour simplifier mon explication sans risquer d’être trop longtemps hors sujet, je m’adresse à ces personnes en leur disant d’imaginer ceci : vous êtes conscient de ne pouvoir entendre tous les sons réparties du début à la fin de la grande palette auditive. Infrasons et ultrasons échappent à votre audition sans que vous ne contestiez néanmoins leur existence. Il en va de même pour chaque sens : nous ne sommes pas tous en mesure de sentir, voir, toucher, entendre l’échantillonage complet de sensations existant dans la Nature. Or ces sensations sont des vibrations. Qu’est-ce qu’un son sinon une vibration de l’air ambiant ? Ainsi votre « réalité » n’est constituée que de vibrations qui vous sont perceptibles. Cela veut-il dire qu’au-delà de votre champ de perception il n’existe plus rien ? Non, deux fois non. Au contraire. Et les vibrations du cerveau participent à cette élaboration de votre monde réel, palpable. Le sommeil les modifie inconsciemment, vous projetant dans des univers extraordinaires. Qu’en serait-il si vous les modifiiez consciemment ? Mais d’abord que sont ces ondes ? « Le cerveau vibre à des fréquences diverses : entre 15 et 40 Herz on trouve le traitement général de l’information qui correspond au rythme vibratoire en état de veille logé dans l’hémisphère gauche. C’est le rythme bêta. Le droit vibre en effet à des fréquences plus lentes : 7 à 12 Hz : c’est le rythme alpha présent dans les rêves et la méditation légère. En alpha, nous commençons à accéder à la richesse créative qui se situe juste sous notre conscience éveillée. C’est le portail, le point de passage qui conduit à des états de conscience plus profonds. Les ondes alpha favorisent la coordination mentale globale, le calme, l’attention, la conscience intérieure, l’intégration corps-esprit et l’apprentissage. Le rythme alpha est aussi le domaine de la fréquence-cadre RS qui se propage presque sans atténuation autour de la planète. Lorsque nous générons intentionnellement des ondes alpha et que nous entrons en résonance avec cette fréquence de la Terre, nous nous sentons naturellement mieux, rafraîchis, accordés, en harmonie. Il s’agit en fait d’une synchronisation à l’environnement. », explique le docteur C.T Schaller dans le journal Epoch Times. Ainsi nous comprenons-mieux comment nous pouvons influer sur le corps énergétique de notre Terre Gaïa par la seule force de notre pensée concentrée et jouer un rôle actif dans l’équilibre de son activité géologique. Mais poursuivons dans notre étude des différentes phases de sommeil. C’est le sommeil profond qui succède au sommeil paradoxal et qui constitue également une phase d’inconscience naturelle. On peut en lire la définition suivante sur Philosophie et Spiritualité : « il est torpeur, mutisme, ignorance du monde extérieur, réclusion en soi-même, mais aussi paix sereine due à l’absence de tout conflit entre le moi et le monde. Dormir, c’est se débarrasser du monde, des autres et aussi de soi-même. » Le sommeil profond constitue la véritable plate-forme de l’esprit vers les niveaux de conscience supérieur. Que se passe-t-il à ce moment là au niveau du cerveau ? Les ondes alpha atteignent une fréquence encore plus basse située entre 4 et 7 Hz et deviennent ainsi ondes thêta qui est la même que lors d’un état de méditation profonde. On constate donc les similitudes qui existent entre le sommeil et la pratique méditative. Si la démarche du méditant pour atteindre cet état est volontaire on voit que chez le dormeur il peut être recréé involontairement ! Nos sens sont retirent du monde extérieur et se concentrent sur le paysage mental générant les signaux internes. « Le sommeil profond est l’arrêt de tout genre de perception. Ici, le mental revêt une forme extrêmement subtile ; il demeure à l’état séminal. » (Shankara, Le plus beau fleuron de la discrimination ). L’être se retrouve pacifié et unifié dans la félicité de l’indifférencié, totalement délié de ses précédentes limitations. Par-delà les frontières du mystère, les ondes thêta augmentent la créativité et permettent l’exploration d’autres réalités que le monde matériel. « Quand l'homme est plongé dans un sommeil profond, son corps physique inerte repose sur le lit, c'est alors qu'il est conscient et actif dans le royaume de l'Esprit. Il n'est plus gêné par son corps physique." Peut-on maintenant pousser notre voyage encore plus loin que l’univers des rêves ? Bien évidemment car le territoire des songes ne constitue pas, comme d’aucun pourraient le penser, la connexion avec les plus hauts plans de conscience. « Ce qui reste absolument réel, c’est (le) Soi, exclusivement » , précise René Guénon dans son livre L’Homme et son devoir selon le Vedanta . « c’est ce que ne peut atteindre toute conception qui … se renferme dans la considération des objets externes et internes … et qui … nous tient tout entière dans les limites de la manifestation formelle et de l’individualité humaine. » C’est à ce moment qu’interviennent les notions de corps astral et de corps spirituel.

Vous aurez probablement déjà entendu parler de voyage astral ou encore de décorporation. Il s’agit de phénomènes bien réels qui permettent à l’âme de se séparer momentanément du corps par le biais de l’enveloppe astral. Vous n’êtes pas sans savoir que le corps humain est enveloppé par d’autres surfaces qu’on rassemble souvent à tort sous le qualificatif d’auras. Le corps physique, lieu d’échange d’informations liées aux sens, est suivi du corps éthéré, zone d’expressions de nos sensations et de nos sentiments. Au-delà se trouvent le corps astral puis le corps spirituel. Le premier permet des immersions dans le monde du même nom, une sorte de zone de transition entre le monde des vivants et celui qu’on appelera monde des esprits pour plus de simplicité. Il existe des personnes capable de sortir de leur corps d’initiative et d’aller explorer le monde de l’astral. Je ne m’étendrai pas sur ce sujet car tel n’est pas l’objet de cet article. Il est en revanche important de savoir que la pratique volontaire du voyage astral pendant le sommeil profond est déconseillée car elle est la manifestation par l’homme d’anticiper son retour vers d’autres dimensions et c’est aller à l’encontre de la nature des choses. De surcroit, aucun esprit rencontré lors de ces sorties de corps ne s’y trouve pour délivrer d’enseignement. Le voyage astral est un jeu dangereux dont le pouvoir monte souvent à la tête de celui qui le pratique. L’état de rêve et de voyages astraux se rapportent donc au corps astral. Ce qui nous intéresse davantage se passe un niveau au-dessus encore, c’est-à-dire dans le corps spirituel et lors d’une phase particulière de sommeil profond. A ce moment là, les ondes thêta faiblissent encore, atteignant 1 à 4 Hz et signalant un sommeil non seulement profond, mais sans rêve. Ce sont les ondes les plus hautes en amplitude qui peuvent également être mesurées lors d’une séance de méditation très intense. C’est le moment privilégié par le corps pour stimuler la récupération et la guérison car à ce stade est produite une hormone de croissance qui les favorise toutes deux. C’est également le moment où la conscience, souvent à l’insu du dormeur, voyage dans les plus hautes sphères. « Cet état de sommeil profond dont nous faisons tous l’expérience chaque nuit préfigure en quelque sorte la conscience délivrée du sage, dont l’être, établi et immergé en Brahman (c’est-à-dire la révélation du Soi dans la tradition hindoue, NdA), adhérant complètment à l’éternel ici-maintenant, est Un avec la totalité du réel. » raconte Patrick Ravignant dans son Grand Livre de la Spiritualité Orientale . Ainsi faisons-nous tous l’expérience d’une dimension supérieure à chaque nuit passée ! Extraordinaire ! Combien en gardent le souvenir ? Peu malheureusement. Mais n’est-ce pas une nouvelle réjouissante de savoir que nous allons retrouver nos frères de Lumière et nos Guides respectifs chaque fois que nous fermons les yeux ? Ce contact inconscient est d’ailleurs considéré comme un voyage astral lui aussi. Mais non volontaire donc « approuvé » si je puis dire. D’autant que les Etres de Lumière ne restent pas inactifs si l’on en croit le message canalisé par Monique Mathieu. Voici ce qu’on y lit : « Par contre, tous les voyages astraux que vous faîtes la nuit pendant votre sommeil, tandis que votre corps se régénère et se repose sont très importants. Nous dirions même qu'ils sont absolument nécessaires ! Lors de ces sorties, vous êtes très grandement enseignés, mais cet enseignement ne vous est souvent restitué qu'au fur et à mesure que vous en avez besoin. (…)…afin que vous puissiez continuer à œuvrer dans la matière, à expérimenter la vie sur ce monde, en accord avec vous-mêmes et vos enseignants, vous n'avez qu'une toute petite souvenance de ce que vous avez pu expérimenter, de ce que vous avez pu vivre, de ce que vous avez pu faire pendant votre sommeil. La conscience humaine a des milliers de possibilités, mais nous allons vous dire ceci chacun essaye, avec plusieurs méthodes de les retrouver, et ne les retrouve que partiellement ou pas du tout. Lorsque vous aurez atteint un certain degré de Sagesse, de compréhension, de maîtrise et d'Amour vos possibilités seront bien au-delà de ce que vous pouvez imaginer. » Voilà qui est encourageant et qui inciterait presque à dormir tout le temps. Pourtant ce ne serait pas la bonne solution car le corps n’a besoin que d’un court laps de temps pour récupérer. Mauvaise nouvelle pour les adeptes de la grasse matinée : aujourd’hui ce qu’il faut c’est dormir peu mais dormir bien !

Voici pour finir quelques conseils qui vous permettront de mettre à profit vos aventures nocturnes tout en étant d’attaque pour vos activités de pleine journée. Contrairement aux idées reçues, il est inutile de dormir plus que le nécessaire. Céder à la tentation de la farniente vous privera nécessairement d’une grosse partie de la journée et finira par vous laisser un manque. Ne vous-êtes jamais dit en vous levant tard : « mince la matinée est déjà quasiment passée… » On finit par s’en vouloir d’avoir été si paresseux. De plus trop de sommeil n’est pas la solution à la fatigue : au contraire elle l’accroit. D’où notre incrédulité quand on se sent encore vidé malgré des heures considérables de sommeil. Aux nuits trop longues, on préfèrera quand c’est possible de petits sommes réparateurs. Mettez ces formules à profit particulièrement lors de vos vacances. Les conditions du sommeil sont donc primordiales : faites de votre lit un havre de paix dans lequel vous êtes heureux de plonger. D’où la nécessité de prendre le temps le matin de bien le remettre en ordre. D’une manière générale faites de votre chambre un lieu sain et agréable, ordonné et aéré. On dit souvent que ceux pour qui l’existence est triste et ennuyeuse sont ceux qui ont toujours sommeil : écrasés par le poids des ennuis et des responsabilités, dormir devient un moyen de fuir la réalité. C’est une mauvaise chose. Soyez heureux de vivre et heureux de dormir. Ne laissez jamais filer votre premier sommeil, ne luttez pas contre en refusant d’aller vous coucher. L’organisme est merveilleusement réglé et, plus précis qu’une horloge, vous indique que c’est le moment d’y aller pour que votre récupération soit réussie. Le matin, le signal est identique : levez-vous quand vous vous sentez pleinement réveillé. Vous parviendrez ainsi à déterminer votre temps exact de sommeil quotidien. Ni plus, ni moins : tel est le secret. Pour vous endormir vite et en paix, chassez la moindre de vos pensées. Faites le vide dans votre esprit. Concentrez vous sur votre respiration en fermant vos yeux. Sentez l’air gonfler puis vider votre ventre. Plus efficace que de compter les moutons, cette méthode vous garantit un endormissement prompt et paisible. Ainsi vous mettez toutes les cartes de votre côté pour optimiser votre temps de régénération. A toutes et à tous je souhaite donc de très belles et bonnes nuits et de merveilleux voyages de l’âme dans ces plans supérieurs peuplés d’êtres merveilleux qui nous tendent les bras pour nous inonder de leur Amour inconditonnel.



Message édité le 31-08-2006 à 12:49:50 par glingal
Abraxas
   Posté le 13-09-2005 à 10:39:19   

Bonjour,

Encore un post très intéressant et très instructif, J'aimerais juste dire un mot sur les phases de sommeils,

Notre vie est aussi modulée par des cycles et notre sommeil aussi, beaucoup de cycle influe sur la qualité de notre sommeil, que ce soit des cycles journalier, comme l'alternance de lumière et d'obscurité, e que l'on nomme cycle Circadien ou Ultradien (si ces cycles sont inférieur à 24h). Manger à heures fixes, influe par exemple sur notre rythme de sommeil.

Mais notre sommeil est aussi influencé par des cycles à rythmes lents, dits Infradien. À titre d'exemple le plus connus est sans doute le rythme mensuel. Certaines insomnies sont visiblement rythmées par le cycle mensuel, et les statistiques de criminalité montrent une indiscutable aggravation au moment des pleines lunes !

D'autres rythmes, encore plus lents, saisonniers, bi annuels, annuels, voire tous les trois ou cinq ans, sont nettement repérables chez certains d'entre nous. Par exemples les syndromes dépressifs minimes survenant pour une même personne chaque année à la même période (et ouais encore un an de plus !!!).

De même, en hiver, nous sommes plus vulnérables, plus sensible aux infections, et nos besoins de sommeil sont plus importants. Mais l'éclairage artificiel et le chauffage central nous ont désappris un besoin physiologique profond de repos. À l'opposé, notre société a inventé les vacances d'été, repos au moment de notre plus grande capacité de travail, de moindre besoin de sommeil, et de nos meilleures performances physiques et intellectuelles...

Mais revenons-en a nos fameux cycle, quand j'ai passé mon monitorat de voiles, ou nous a expliqué que la durée d'un cycle varie entre 1h 30 et 2 heures. Ce qui signifie que un "somme" doit être fait en fonction de son propres cycle de manière a être vraiment reposé.

La durée exacte d'un cycle est constante pour chacun d'entre nous, remarquablement stable tout au long de notre vie. Nous enchaînons d'abord une phase de sommeil profond pendant environs 1h30, puis environs 15min de sommeil paradoxale, si quelqu'un se réveille pendant cette période de sommeil paradoxale, il se souviendra de son rêve.

Une nuit complète représente l'enchaînement de 4, 5 ou 6 de ces cycles. La fin du sommeil paradoxal est marquée par une phase de pré éveil très courte, insensible pour un dormeur normal, mais où l'éveil serait très facile. Si aucune stimulation particulière ne nous tire de notre sommeil, on enchaîne un nouveau cycle.

Connaître son cycle permet de donc, de programmer sa nuit de manière a être en forme.



Et pour finir quelques anecdotes, le temps ne s'écoule pas de la même manière dans un rêve, ce qui dure 1 sec dans la réalité peut très bien vous semblez toute une vie dans le monde du rêve.

Les couleurs, ne sont pas perçues de la même manière dans un rêve, en faite nous ne percevons pas vraiment de couleur dans un rêve nous les "inventons".

Les dauphins ne dorment que d'un oeil ou plutôt que d'un cerveau, il laisse une partie de leur cerveau éveillé pendant que l’autre dort.


Grüß

Abra
arcane
   Posté le 17-03-2006 à 22:38:19   

j'ai lu ce que vous avez mis toi et abrasax, mais que faire pour les personnes qui ont tendance a avoir des cauchemards...

n'oublions pas que certain personne on besoin de dormir 9h00 de temps pour être en forme et d'autre moins..

ensuite comment faire pour ceux qui travaillle la nuit? j'en connais se regénére t'il moins bien que les autres...?
piece_of_infinity
   Posté le 15-06-2007 à 17:56:17   

arcane a écrit :

j'ai lu ce que vous avez mis toi et abrasax, mais que faire pour les personnes qui ont tendance a avoir des cauchemards...

n'oublions pas que certain personne on besoin de dormir 9h00 de temps pour être en forme et d'autre moins..

Je n'ai pas lu vos différents posts mais les cauchemards sont une bonne opportunité de devenir lucides (des fois, la peur favorise la lucidité).
En ce qui concerne le temps de sommeil, je dors habituellement 9-10 h. En essayant de dormir moins, j'ai remarqué que la "fatigue" est plus "compacte" mais plus "lourde" aussi.
Personnellement, je pense qu'il y a un nombre d'heures optimal pour le repos mais ça ne fait pas tout. En ce qui me concerne, la méditation (samatha (?) est la seule qui m'a aidé à améliorer la qualité de mon sommeil (et les cristaux, aussi).
J'ai l'impression que pas mal de personnes trouvent que c'est normal que la qualité du sommeil diminue après l'enfance. Pourtant, ce n'est pas irréversible...