| Abraxas | Membre du conseil | | |
| Posté le 17-05-2006 à 18:37:58
| Bonjour C'est le dernier article du monde que j'ai posté dans le post sur l'eau de boisson qui m'a fait "tiquer". On annonce depuis janvier la venu d'une sécheresse exptionnel en europe. Alors je me suis dit que ce serais bien de rassembler ici, les différents articles sur le sujet histoire de suivre un peu l'évolution de la chose... Janvier 2006
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Sécheresse en vue pour 2006 Une nouvelle sécheresse est à craindre en France, cette année, selon la ministre de l'Ecologie, qui en appelle au civisme des agriculteurs et des consommateurs. «L'hiver 2004-2005 fut sec. L'automne 2005, où la pluie était attendue avec impatience, est tout aussi aride», a-t-elle dit. Nelly Olin envisage des coupures d'eau potable dans les villes, l'été prochain. Libération 06/01/06 |
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Sécheresse - Nelly Olin : "les agriculteurs doivent prendre les mesures qui s’imposent en terme de plantation" Les nappes phréatiques de la France sont au plus bas, et un nouvel épisode de sécheresse semble inévitable d’ici l’été prochain, a prévenu ce jeudi 5 janvier Nelly Olin, la ministre de l'Ecologie et duDéveloppement durable. Elle en appelle à la responsabilité des citoyens, en particulier des agriculteurs, et leur demande de privilégier les cultures moins consommatrices en eau dans leurs achats de semences cet hiver. " Nous nous acheminons, hélas, vers une année historique sur le plan de la sécheresse " a prévenu Nelly Olin. La ministre de l’environnement souhaite prendre des mesures dès la fin de l’hiver, afin de prévoir et de " gérer au plus près du terrain " la sécheresse qui s’annonce. " La situation est extrêmement préoccupante, et même s’il pleut beaucoup d’ici la fin mars cela ne suffira pas " a-t-elle indiqué. Le niveau des nappes phréatiques est au plus bas. Les trois années de sécheresses consécutives et les faibles pluies de l’automne n’ont pas pu les reconstituer. Les barrages, eux, ne sont remplis qu’à 50 %. Nelly Olin a donc souhaiter lancer l’alerte le plus tôt possible. Les préfets réuniront les comités sécheresse départementaux " pour se faire une idée précise de la situation ". Dès le 14 février, uneréunion nationale du comité sécheresse sera organisée, " pour mettre en place les mesures qui s’imposent. " La ministre en appelle à la responsabilité de tous pour économiser l’eau dès maintenant. Auxagriculteurs, elle demande " de prendre en compte leurs semences en fonction du manque d’eau. " " Le monde agricole s’est montré en 2005 très engagé dans les recherches d’économies d’eau, avec 20 % en moins de cultures consommatrices d’eau ", a-t-elle rappelé. Il est normal, selon elle, de leur demander de prendre les mesures qui s’imposent au moment où les exploitants font leurs achats de semences. Si la sécheresse est aussi sévère qu’annoncée, des coupures d’eau potable pendant la journée pourraient intervenir en ville. " J'espère ne pas en arriver là, mais si la situation devait se révéler extrêmement tendue, il faudra le faire ", a souligné Nelly Olin. Et de préciser : " l’eau est un bienextrêmement rare. Il faut une gestion intelligente et économe ". C’est pourquoi la ministre de l’Environnement souhaite que la loi sur l’eau soit définitivement adoptée d’ici l’été prochain.Source : Milfeuille Presse / TV Agri - Auteur : Elise Moreau Terre-net.fr 05/01/06 |
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Sécheresse : les producteurs de maïs refusent d'être pris pour cible Les mises en garde du ministre de l'Écologie sur le manque d'eau irritent ces producteurs charentais, déjà pénalisés l'an dernier.Sophie Austruy (à Angoulême) C'est avec un sentiment de colère et d'injustice que les producteurs de maïs charentais ont accueilli,hier, l'appel lancé par le ministre de l'Écologie, Nelly Olin, aux agriculteurs pour qu'ils tiennentcompte de la sécheresse à venir pour établir leurs plans de culture. «Encore une fois on se trompe de cible», tempête Fabrice Blanchard, un maïsiculteur installé à Mouthiers-sur-Boème, au sud d'Angoulême. Souvent pointés du doigt, les producteurs de maïs de ce département, particulièrement touché par la sécheresse, vivent avec amertume la polémique sur ce mode de culture dénoncé comme gourmand en eau. «Ce ne sont pas nos prélèvements qui sont à l'origine des déficits d'eau», tient à souligner M. Blanchard. Un point de vue partagé par Claudine Férané, responsable de l'irrigation et de la gestion de l'eau pour la Chambre départementale d'agriculture charentaise. «Certes, l'irrigation prend de l'eau dans les rivières et les nappes phréatiques mais de plus en plus d'agriculteurs essaient aujourd'hui de limiter l'impact de leurs prélèvements sur le milieu naturel», affirme-t-elle. A titre d'exemple,lorsque le Né, un des principaux affluents de la Charente, présente un débit d'étiage normal, soit 3,9 millions de mètres cubes, seuls 150 000 m3 sont utilisés pour l'agriculture, selon elle. Moins d'eau, c'est la baisse des rendements L'été dernier, tous les producteurs charentais ont cependant été contraints, par arrêté préfectoral, de mettre fin à l'irrigation dès le mois d'août. «Cela a entraîné pour moi une baisse de rendement de 20 % et je n'ai donc pas fait de bénéfices», explique Christian Bourdier, exploitant agricole à Saint-Laurent-des-Combes. Aujourd'hui, nombre de ces maïsiculteurs ont du mal à envisager une diversification de leur production. «Nos terres sont particulièrement bien adaptées à la culture dumaïs», assure M. Blanchard, qui produit environ 70% de maïs, 15% de blé et 15% de tournesol. Pour tous ces producteurs, l'orge, le blé et le tournesol sont des cultures beaucoup moins rentables. «Et il ne faut pas oublier que, contrairement aux idées reçues, le blé a besoin d'autant d'eau que le maïs», précise Christian Bourdier. Mais, contrairement au blé, le maïs utilise l'eau l'été, au momentoù les débits des rivières sont au plus bas. Selon les chiffres de la Chambre d'agriculture, la culture du blé et du colza est pourtant déjà en augmentation de 10 000 hectares par rapport à l'année dernière, au détriment du maïs. «En ce début d'année, comme le temps reste sec et les débits faibles, je pense que les agriculteurs vont choisir de planter plus de pois et d'orge», prévoit Mme Férané. En attendant, soucieux, les agriculteurs ont les yeux rivés vers le ciel. «L'hiver n'est pas terminé et dame nature ne va pas fermer les robinets comme ça», espère Paul Berthaud, installé depuis plus de quarante ans à Chadurie. Le Figaro 06/01/06 |
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Nelly Olin menace de couper l'eau Si la sécheresse, qui sévit encore aujourd'hui sur une grande partie du territoire, persévère jusqu'au mois de mars, alors «nous prendrons des mesures draconiennes», a annoncé Nelly Olin, le ministre de l'Écologie en précisant : «Nous devrons agir durant l'été comme dans les pays chauds, en procédant à des coupures d'eau potable dans la journée.» Et même s'il pleut normalement dans les trois mois à venir, «les nappes phréatiques ne seront pas remplies», a ajouté le ministre. Un message essentiellement destiné aux agriculteurs. Ils achètent en ce moment leurs semences et font le choix entre des cultures «gourmandes» en eau, comme le maïs. Nelly Olin a par ailleurs annoncé que les compteurs individuels d'eau allaient devenir obligatoires lors de la constructiond'immeubles collectifs. M. C. Le Figaro 06/01/06 |
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Sécheresse : des coupures d'eau potable envisageables l'été prochain PARIS (AFP) 05 janvier 2006 – Les pouvoirs publics pourraient être amenés à décider de coupures d'eau potable pendant la journée dans certaines villes l'été prochain, si la sécheresse devait être aussi sévère qu'annoncé, a prévenu jeudi la ministre de l'Ecologie et du Développement durable Nelly Olin."J'espère ne pas en arriver là, mais si la situation devait se révéler extrêmement tendue, il faudra le faire", a souligné Mme Olin, lors d'une conférence de presse organisée à l'issue d'un Comité nationalde l'eau. Mme Olin a précisé que des mesures pourraient être annoncées fin mars, une fois estimé plus précisément le niveau des nappes phréatiques à la fin des pluies d'automne et d'hiver. "Elles seront certainement beaucoup plus draconiennes que celles annoncées l'an dernier," a-t-elle prévenu. D'ores et déjà, "la situation est très inquiétante et nous n'avons pas aujourd'hui un grand optimisme sur une sortie de crise", a-t-elle dit.Selon la ministre, 2006 pourrait être une année "très difficile, voire historique en matière de sécheresse". L'automne 2005 a été aride, alors que la France a déjà connu trois années de faibles précipitations."Il manque entre un tiers et 50 % des pluies sur une large partie du territoire. Seul le sud a été épargné en quantité, mais les pluies brutales contribuent mal à la recharge" des nappes phréatiques, a-t-elle relevé."Même s'il devait pleuvoir d'une manière régulière jusqu'à fin mars, nous n'atteindrons pas une situation normale", a-t-elle poursuivi. Actuellement, les barrages ne sont remplis qu'à moitié de leurs capacités, alors que six départements - "c'est du jamais vu !" - continuent à appliquer des mesures de restriction d'eau. Mme Olin a lancé un appel aux agriculteurs pour qu'ils tiennent compte de l'inéluctable sécheresse à venir pour établir leurs plans de culture. Les agriculteurs, notamment ceux qui produisent du maïs, sont régulièrement montrés du doigt pour l'importance de leurs prélèvements en eau. Pour la ministre, il n'est toutefois pas question "de faire la morale à quiconque", d'autant que le monde paysan a fait l'an dernier "des efforts importants" pour réduire sa consommation d'eau pendant l'été. Le directeur de l'Eau au ministère de l'Ecologie, Pascal Berteau, a souligné de son côté que les coupures d'eau n'étaient pas inéluctables, comme le montre l'exemple de Niort qui a pu échapper l'an dernier à une telle mesure en mettant très tôt dans l'année des mesures d'économie. Parmi les initiatives annoncées par le ministère figure la signature d'un accord avec les gestionnaires de terrains de golf, avec pour objectif une réduction de 30 % en trois ans de leur consommation d'eau. L'Etat va aussi rendre obligatoire l'installation dans les immeubles collectifs neufs de compteurs individuels d'eau, pour responsabiliser les utilisateurs.Le volet répression aura toute sa place dans le dispositif gouvernemental. L'an dernier, quelque 2.000 infractions ont été constatées. Elles ont été verbalisées à 90 %, avec des amendes pouvant dépasser 1.000 euros. La France se prépare à une année de sécheresse exceptionnelleAprès la sécheresse de 2005, la France doit se préparer à un nouvel été difficile. Alors que l'année commence tout juste, la ministre de l'écologie, Nelly Olin, lance déjà un appel à tous les acteurs économiques en prévision des difficultés à venir. "Il est exceptionnel de lancer l'alerte aussi tôt, reconnaît-on dans l'entourage de la ministre. Mais si au final nous avons eu tort, tant mieux !" MANQUE DE PLUIE À L'AUTOMNE Les pluies de l'automne ont été très insuffisantes. Selon la ministre, "aujourd'hui, nous sommes à mi-chemin de la période de recharge des nappes phréatiques et il manque, grosso modo, 50 % de pluies sur la plus grande partie du territoire". Tout n'est pas encore joué, mais, même s'il devaitpleuvoir avec abondance dans les toutes prochaines semaines, la situation serait encore extrêmement difficile cette année. "Si on continue sur la tendance actuelle, nous pourrions avoir une sécheresse historique", ajoute Nelly Olin.Les orages ne contribuent guère à restaurer les nappes car l'essentiel de l'eau ruisselle sur le sol. Laneige pénètre mieux la terre mais "ne change pas la donne", puisque 10 centimètres de neige correspondent à 1 cm d'eau. Entre le 1er septembre et le 30 novembre, les "pluies efficaces" ont été inférieures à la moyenne calculée depuis 1946 sur la quasi-totalité du territoire. Le Languedoc-Roussillon tire son épingle du jeu, mais une majorité de départements n'ont reçu que 30 % ou moins des précipitations habituelles pour cette période de l'année. Dans le Poitou-Charentes, déjà très affecté par la sécheresse en 2005, le déficit pluviométrique dépasse même celui de 1976, année de sécheresse mémorable. MESURES GOUVERNEMENTALES EN AMONT Le niveau des nappes phréatiques ne pourra être estimé précisément qu'à la fin du mois de mars, moment où le ministère décidera des mesures à prendre. Mais selon la ministre de l'écologie,"même s'il devait pleuvoir d'une manière régulière jusqu'à fin mars, nous n'atteindrons pas une situation normale". Une série d'actions est donc déjà décidée. Une campagne d'information sera lancée en deux temps, d'abord en direction des agriculteurs, ensuite, peu avant l'été, pour sensibiliser le grand public. L'Etat obligera les constructeurs d'immeubles collectifs neufs à équiper chaque appartement d'un compteur individuel d'eau, pour responsabiliser les utilisateurs. Une charte sera aussi signée avec les gestionnaires de terrains de golf pour obtenir une réduction de 30 % en trois ans de leur consommation d'eau. Fin janvier, les préfets devront avoir réuni les comités sécheresse départementaux. Une réunion sera ensuite tenue au niveau national. Si la sécheresse devait être aussi sévère qu'annoncé, les pouvoirs publics pourraient être amenés à décider de coupures d'eau potable pendant la journée dans certaines villes l'été prochain. Le directeur de l'eau au ministère de l'écologie, Pascal Berteau, a toutefois souligné que les coupures d'eau n'étaient pas inéluctables, citant l'exemple de Niort (Poitou-Charentes), qui a pu échapper l'an dernier à une telle mesure en prenant très tôt dans l'année des mesures d'économie. Avec AFP L'Espagne également touchée Cette année devrait être "plus sèche" que l'année dernière et pourrait "mettre en danger l'approvisionnement aux populations", selon le directeur général de l'eau espagnol. Les pluies ont été très faibles depuis novembre, et la sécheresse de 2005 accentuera encore la sécheresse prévisible de cette année. Les réserves d'eau sont actuellement à 45 % de leur capacité totale,contre plus de 55 % l'an dernier à cette date. Le Monde 05/01/06 |
Fevrier 2006
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Le gouvernement veut sensibiliser les Français à une sécheresse annoncée LEMONDE.FR | 16.02.06 Pour prévenir la troisième année de sécheresse consécutive qui s'annonce, le gouvernement entreprend de lutter contre le gaspillage l'eau. La ministre de l'écologie, Nelly Olin, a ainsi annoncé une prochaine campagne de sensibilisation, mercredi, à l'issue d'une réunion du comité sécheresse en présence de son collègue de l'agriculture, Dominique Bussereau. "Y AURA-T-IL ASSEZ D'EAU POUR TOUT LE MONDE ?" Le projet de loi sur l'eau devrait passer passer avant l'été Les agriculteurs, gros consommateurs d'eau pour l'irrigation – en particulier pour les cultures de maïs –, vont recevoir un courrier les incitant "à la plus grande vigilance dans le choix de leurs cultures du fait de la situation actuelle", a précisé M. Bussereau. "Il faut continuer à irriguer mais il faut le faire de manière raisonnée", a-t-il indiqué, soulignant que "les agriculteurs se sont déjà impliqués fortement l'an dernier dans la réduction de la consommation d'eau". Les surfaces ensemencées en maïs grain doivent en effet baisser de 9 % en 2006 par rapport à 2005, soit une baisse de près de 20 % en deux ans, depuis 2004, a-t-il précisé. Au-delà, cette campagne se déroulera dans les médias, et se veut un appel au civisme de l'ensemble des citoyens, avec pour slogan "Y aura-t-il assez d'eau pour tout le monde ?". La majeure partie du territoire français va connaître sa troisième année de sécheresse consécutive, et cela même si les pluies sont abondantes ce printemps : "Nous constatons un important déficit de pluies à l'automne et au début de l'hiver. Il se cumule avec celui de l'année précédente : il manque un tiers à 50 % des pluies sur une large partie du territoire", a souligné Nelly Olin. Résultat, la recharge des nappes phréatiques, qui se fait habituellement de septembre à novembre, est "timide ou inexistante". Et sur une grande partie du territoire, le débit des cours d'eau est inférieur de 20 % à 70 % aux normales saisonnières, a-t-elle précisé."Le déficit en eau persiste dans l'Ouest et s'étend sur le quart nord-est du territoire", a-t-elle averti, jugeant la situation "extrêmement préoccupante". Déjà, le déficit d'écoulement des rivières a mis à sec près de 3 800 kilomètres de cours d'eau. Les points les plus critiques se trouvent dans le Bassin parisien, dans le sud et l'ouest de la région Centre, le nord du Poitou, en Champagne-Ardenne et le nord de Rhône-Alpes. Aussi, le ministre a demandé aux agences de l'eau de réserver une dotation d'un million d'euros afin de pouvoir intervenir en urgence en cas de problème avec l'eau potable, notamment pour des interconnexions de réseaux. STRATÉGIE DE GESTION EUROPÉENNE Autre initiative, la charte prévue par le Plan de gestion de la rareté de l'eau, établie le 26 octobre 2005 par le ministère, sera signée le 2 mars avec la Fédération française de golf (FFG), l'objectif étant de réduire de 30 % la consommation d'eau des terrains de golf, en trois ans. Le prochain comité sécheresse se tiendra le 12 avril. D'ici là, Nelly Olin compte présenter au conseil européen des ministres de l'environnement, le 9 mars, son plan pour"une stratégie de gestion de la rareté de l'eau" en Europe. |
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La Grande-Bretagne également touchée par la sécheresse LExpansion.com 27/02/2006 Loin d'être pluvieux depuis deux hivers, le sud-est de l'Angleterre manque d'eau et pourrait même connaître sa pire sécheresse depuis 100 ans, selon l'Agence de l'environnement de l'Angleterre et du Pays de Galles. Les précipitations n'avaient pas été aussi faibles depuis 1921. Des restrictions d'eau, dont l'interdiction d'arroser, touchent déjà 3,4 millions de personnes dans le Sussex et le Kent. L'agence, qui prévient que la fourniture d'eau est en danger, a demandé à toutes les compagnies d'eau et aux pouvoirs publics d'agir dès maintenant pour maîtriser la consommation d'eau. |
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France: une nouvelle année de sécheresse annoncée L’automne et le début de cet hiver n’ont pas été assez pluvieux et le niveau des nappes phréatiques, qui normalement se remplissent entre septembre et mars, est très préoccupant. Les ministres de l’écologie et de l’agriculture ont donc dès ce mois de février convoqué un Comité sécheresse pour se préparer à un inévitable manque d’eau. La situation pourrait être plus grave qu’en 2005, a souligné Nelly Olin, ministre de l’écologie et du développement durable. Les précipitations ont été très insuffisantes depuis septembre et ce déficit vient s’ajouter à celui de l’année dernière. La recharge des nappes est «timide ou inexistante» selon Mme Olin. Quant au débit des cours d’eau, il est 20 à 70% en dessous des normales saisonnières de janvier sur presque tout le territoire. Les nappes les plus asséchées se trouvent dans le Bassin parisien, la région Centre, le Poitou, la Champagne-Ardenne et le nord de la région Rhône-Alpes. Sans attendre la crise de l’été, les ministres demandent aux préfets de réunir leur comité sécheresse et d’envisager les mesures à prendre. Les premiers concernés sont les agriculteurs qui irriguent leurs champs. Il leur est demandé de cultiver moins de maïs, céréale très gourmande en eau. Les surfaces cultivés de maïs ont déjà baissé en 2005 et cette tendance continue. La réduction pourrait être de 20% en deux ans, ont souligné les ministres. Autre surface très consommatrice d’eau : les golfs. Une charte doit être signée le 2 mars avec la Fédération française de golf pour réduire la consommation d’eau de 30% en trois ans. Une campagne d’information à destination du grand public va aussi être lancée très prochainement sur le thème «Y aura-t-il de l’eau pour tout le monde?». C.D. (Sciences & Avenirs 16/02/06) |
Mars 2006
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Chronique d’une sécheresse annoncée Publié le 18 mars 2005 par Laurent Mignaux. L’application précoce de mesures de limitation des prélèvements d’eau est d’ores et déjà engagée dans les départements des Deux-Sèvres et de la Vienne où des cellules de crise ont été mises en place par les préfets. Un premier arrêté de limitation des usages de l’eau a été pris, dès le 4 mars, dans le département des Deux-Sèvres. Toutes les conditions d’une sécheresse à venir sont en place : après une première période sèche sur l’ensemble du pays depuis le 1er septembre 2004 et un mois de février 2005 très sec dans les régions méditerranéennes et sur une moitié ouest de la France, les risques de sécheresse se précisent pour cet été, d’autant que les chutes de neige de début mars n’auront pas été suffisantes pour combler le déficit pluviométrique. Ce déficit se répercute actuellement sur les débits des rivières, dont la faiblesse n’avait pas été telle depuis plus de 10 ans, réduisant d’une part les capacités de remplissage des barrages réservoirs servant à maintenir un débit minimum (soutien d’étiage), d’autre part la recharge des nappes souterraines dont les niveaux sont globalement très inférieurs aux moyennes saisonnières. fin de limiter les effets d’une sécheresse prévisible, les services de l’Etat recommandent aux agriculteurs :de tenir compte dès à présent du niveau de la ressource en eau dans leur département ; dans la mesure du possible, d’implanter, les cultures de printemps les moins consommatrices d’eau, notamment dans des terrains à sol superficiel ;de mettre à profit le printemps pour s’engager résolument dans une organisation collective de l’irrigation par bassin versant. ministère de l'écologie et du développement durable |
Mai 2006
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Le sud-est de l'Angleterre menacé par la pire sécheresse depuis un siècle LEMONDE.FR | 17.05.06 | 13h02 Les gens ont parfois l'impression qu'il y a beaucoup d'eau, mais en fait nous en avons moins que dans certaines parties du Soudan ou du Maghreb", a mis en garde, mardi 16 mai, le directeur de l'eau au sein de l'Agence de l'environnement britannique, David King. Selon les statistiques de la météorologie nationale, les pluies sur le sud-est de l'Angleterre depuis dix-huit mois ont été bien inférieures à celles constatées sur la région avant la canicule de l'été 1976 et sont au niveau des dramatiques étés 1933 et 1934. Et le niveau des nappes phréatiques, à l'origine de 85 % de l'approvisionnement en eau dans certains secteurs, a chuté de façon alarmante. Le principal fournisseur d'eau de Grande-Bretagne, Thames Water, réfléchit sérieusement à la possibilité de remorquer des icebergs depuis l'Arctique vers Londres pour résoudre le problème. "Nous devons examiner toutes les alternatives possibles, y compris remorquer des icebergs depuis l'Arctique et provoquer des pluies", a déclaré Richard Aylard, de Thames Water, filiale du groupe allemand RWE, cité mercredi par le Times. RATIONNEMENT Décidé à prendre les devants, le gouvernement a pris une mesure radicale lundi en autorisant pour la première fois depuis onze ans une compagnie de distribution d'eau à rationner ses clients, soit quelque 270 000 foyers dans le sud-est du pays. Suite au feu vert donné par le secrétaire d'Etat à l'environnement à la Sutton and East Surrey Water, une des 23 compagnies de distribution d'eau du Royaume-Uni, ce sont en fait 650 000 personnes qui seront privées d'eau dans leur jardin à partir du 27 mai. Et l'interdiction ne se limitera pas à l'alimentation en eau des plantes vertes ou des pelouses. Terminé également le remplissage des piscines privées, le nettoyage des voitures ou des fenêtres extérieures des habitations ou encore l'arrosage des parcours de golf. Mais le rationnement pourrait prendre une ampleur bien plus importante dans les prochaines semaines. Trois autres sociétés de distribution d'eau, la Southern, la Mid-Kent et l'Essex and Suffolk Water devraient bientôt disposer des mêmes pouvoirs que la Sutton and East Surrey Water. Et 2,5 millions de personnes seraient alors visées. LONDRES POURRAIT ÊTRE CONCERNÉE Londres pourrait être concernée. Thames Water est fortement incitée par l'Agence de l'environnement à demander les mêmes pouvoirs. Et 10 millions de personnes devraient alors laisser leurs jardins se dessécher. Toutes ces mesures ont pour but d'éviter la pénurie constatée durant l'été 1976, quand des dizaines de milliers de foyers furent privés d'eau durant la journée. A l'époque, le gouvernement avait même nommé à la hâte un ministre de la sécheresse et des mesures d'urgence avaient été adoptées. Les conseils prodigués aux Britanniques consistaient par exemple à utiliser l'eau de la vaisselle pour remplir les chasses d'eau des toilettes. Et il était interdit de prendre un bain dans une baignoire remplie de plus de 5 inches (12,7 centimètres) d'eau ! Avec AFP |
En tout cas, on ne pourras pas dire qu'on a pas été prévenu. Grüß Abra
-------------------- Carita bene ordonata incipit a se met ipso |
| Abraxas | Membre du conseil | | |
| Posté le 25-07-2006 à 13:49:28
| Bonjour, Il fait chaud, terriblement chaud, mais tout ça était prévu de longue date non ? Pendant les vacances les journaux télévisés ou écrit ne parlaient que d’une chose: La canicule. Au point que les gens du midi, sage parmi les sages en matière de chaleur, s’empressait de me rappeler que d’une il ne faisait pas aussi chaud qu’en 2003, et que de deux, jusqu’à présent il n’y avait pas encore d’interdiction d’utilisation de l’eau pour l’irrigation…Deux points qui sont certainement sur le point de changer… Comme toujours il y a bataille d’expert pour savoir si tout se chambardement climatique est du au réchauffement de la planète, ce que je trouve très hypocrite quand on sait que les grands dénonciateur de se réchauffement avait prévue depuis une trentaine d’année la multiplication des catastrophes naturelles et des écarts de températures… Je vous parie qu’en septembre on va avoir droit de nouveau a de gigantesque tornade sur la cote américaine… Enfin quoi qu’il en soit pour continuer cette „chronique“ (que personne n’a continué pendant mon absence) il n’y a que l’embarras du choix sur les articles de presses, je me contenterait d’en mettre quelques uns ici, tellement évocateur de ce qui nous attend…
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Des températures aussi élevées qu'en 2003 LE MONDE | 24.07.06 | 14h22 La France va encore avoir très chaud dans les jours à venir. Météo France prévoit une prolongation de la canicule pour la dernière semaine de juillet. La canicule est avérée lorsque les températures dépassent 20 degrés la nuit et 34 degrés pendant la journée, et cela pendant plusieurs jours de suite. "Celle qui fait actuellement souffrir le pays est due à la présence d'une cellule anticyclonique (hautes pressions) centrée sur l'Europe de l'Ouest, explique Michel Daloz, ingénieur prévisionniste à Météo France. Elle empêche les perturbations de passer sur le pays et elle dirige un flux de sud sur la France avec de l'air chaud provenant de la Méditerranée et du Sahara. Les températures de la mer près des côtes méditerranéennes sont anormalement élevées, de l'ordre de 26 à 27 degrés. Tout cela explique que le mois de juillet soit largement aussi chaud que celui de 2003." On a ainsi battu un record historique à Dunkerque (Nord) avec 38,6 degrés. Mais le pays n'a pas encore atteint les températures estivales supérieures à 40 degrés qui ont marqué l'été 2003. Elles pourraient advenir, car le mois d'août est généralement le mois le plus chaud. "ANNÉES EXCEPTIONNELLES" La France n'est pas la seule à avoir souffert de la chaleur. Des valeurs exceptionnelles ont aussi été relevées en Europe de l'Ouest. Pour l'instant, on n'assiste pas à un blocage des masses d'air très chaudes comme en 2003, une situation qui avait généré une canicule historique. "Nous avons quelques passages orageux qui ne s'étaient pas manifestés en 2003", note Michel Daloz. Les très fortes chaleurs du mois de juillet succèdent aux températures déjà très élevées pour la saison de la dernière quinzaine du mois de juin. Mais sans vagues de chaleur très fortes. Globalement, le mois de juin a été moins chaud que celui de 2003. Pendant cette période, la cellule anticyclonique était centrée sur les îles britanniques. Ce qui envoyait un flux de nord-ouest sur la France, et rendait la chaleur plus supportable. La canicule actuelle est-elle à mettre au compte du réchauffement climatique ? Les météorologues restent prudents, et estiment qu'il est trop tôt pour tirer des conclusions. Ils effectueront un bilan à ce sujet à la fin de l'été. "Nous nous posons la question, précise le spécialiste de Météo France, car les années très chaudes se rapprochent. Entre 1976 et 2003, deux années exceptionnelles au plan météorologiques, il s'est écoulé vingt-sept ans. Et seulement trois ans entre 2003 et 2006." Ces constatations correspondent au scénario d'un réchauffement climatique : des évènements météorologiques extrêmes (tempêtes, pluies diluviennes, sécheresses ou canicules) plus nombreux et répétitifs d'ici à la fin du siècle. |
Comme le précise cette article, la canicule ça n’est pas seulement en France mais dans toute l’Europe, et je confirme en vous disant que le niveau d’eau du Rhin a pratiquement diminué de moitié depuis mon retour, ce qui est assez impressionnant, si on considère qu’il y a deux mois les berges inondables était inondés (trop d’eau) et qu’hier un container néerlandais est resté coincé dans le Rhin (pas assez d’eau) du coté de Cologne… Bref la sécheresse est là…
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La vague de chaleur déferle sur l'Europe LE MONDE | 22.07.06 | 13h18 GRANDE-BRETAGNE. Le pays connaît une canicule sans précédent depuis un siècle. Le record de température pour un mois de juillet a été battu, mercredi 19 juillet. Le baromètre a atteint 36,3 degrés au sud de Londres. La température moyenne en juillet au Royaume-Uni est de 23 degrés. Londres a pris des allures de station balnéaire : les enfants jouent dans les fontaines et l'on croise des cyclistes torse nu dans les rues de la City. Des camions sablent l'asphalte pour l'empêcher de coller aux roues. Les syndicats ont recommandé aux employeurs d'alléger le code vestimentaire. La reine, elle, se désole : la pelouse de Buckingham Palace est jaune, les restrictions de l'usage de l'eau ne permettant pas de l'arroser. ALLEMAGNE. Des terrasses de café pleines, l'affluence chez les marchands de glaces, mais aussi des pompiers et des services d'urgence très sollicités : l'Allemagne a battu cette semaine ses records de chaleur de l'année, la température culminant, jeudi 20 juillet, à 38,9 degrés dans la commune de Bernburg-Saale (Saxe-Anhalt), selon le DWD, la météo allemande. Vendredi en fin d'après-midi, l'avertissement à la canicule concernait quasiment tout le pays. L'Office fédéral de l'environnement a demandé aux automobilistes d'emprunter d'autres moyens de transport. La canicule devrait réduire de 10 % à 15 % le produit des moissons par rapport à 2005 et même de 30 % à 40 % dans les régions les plus concernées, notamment l'ex-RDA. D'autre part, les groupes énergétiques E. ON et Vattenfall ont annoncé jeudi une réduction de 5 % à 25 % de la production de trois de leurs centrales nucléaires au bord de l'Elbe, l'eau du fleuve étant trop chaude pour assurer le refroidissement des réacteurs. ITALIE. La Péninsule, habituée à des températures dépassant partout les 30 degrés depuis près d'un mois, devait connaître un pic de chaleur au cours du week-end, avec des pointes à 40 degrés dans les grandes villes du nord et du centre du pays. A Gênes et dans toute la Ligurie, la protection civile a déclenché l'alerte canicule maximale (niveau 3) en raison d'un taux élevé d'humidité dans l'air, s'ajoutant aux températures extrêmes. Depuis la mi-juillet, le ministère de la santé a mis en service un numéro vert qui centralise les appels et fournit des conseils aux particuliers. La vague de chaleur s'accompagne cet été d'une sécheresse qualifiée d'historique. Les pertes de récoltes sont déjà estimées à 82 millions d'euros. En Sicile, la sécheresse attise de nombreux feux de forêt. ESPAGNE. Des températures supérieures à 35 degrés frôlant parfois les 40 ont été enregistrées, ce qui est courant pendant l'été. Cinq hommes sont cependant morts de coups de chaleur en cinq jours. Plusieurs régions ont été placées en alerte (Cantabrie, Pays basque, Baléares, communautés de Valence et Murcie) et leur nombre devrait augmenter. |
On notteras dans cette article que les allemands ont décidé de réduire leur production d’énergie pour ne pas chauffer trop les eaux de rivière.. on aurait pu attendre un geste similaire de la France, et bien non chez nous c’est tout le contraire…
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Les centrales nucléaires d'EDF autorisées à rejeter des eaux plus chaudes LEMONDE.FR | 23.07.06 | 09h09 En raison de la canicule, le ministère délégué à l'industrie a décidé, samedi 22 juillet, d'autoriser, exceptionnellement et sous conditions, les centrales nucléaires d'EDF situées en bordure des fleuves à rejeter des eaux de refroidissement à des températures supérieures aux normes en vigueur. Un arrêté interministériel (industrie, environnement, santé) précisant les conditions de ces dérogations devait être publié au Journal officiel de ce dimanche, a précisé le ministère délégué dans un communiqué publié samedi soir. Il doit concerner les seules centrales nucléaires situées sur la Garonne, le Rhône, la Seine, la Meuse et la Moselle, a-t-on détaillé au ministère. L'arrêté doit donner à Réseau français de transport d'électricité (RTE), qui gère en temps réel l'offre et la demande d'électricité sur le territoire, la responsabilité de requérir ces dépassements de normes en cas de besoin, souligne le communiqué. PLUSIEURS RÉSERVES "Du fait de la canicule, la température de l'eau des fleuves en amont des centrales de production d'électricité atteint des niveaux très élevés, proches des seuils réglementaires de température de rejet d'eau" en aval, explique-t-il. Or, "le dépassement de ces seuils de température pourrait entraîner l'arrêt de plusieurs centrales de production électrique", rappelle-t-il. Et d'annoncer : "Dans ces conditions et de manière préventive, le gouvernement a décidé de répondre favorablement à la demande d'EDF en autorisant les centrales de production électrique à effectuer si nécessaire des rejets d'eau à une température supérieure à celle prévue par la règlementation en vigueur". Le ministère a toutefois assorti sa décision de plusieurs réserves. Outre la tutelle de RTE, il exige aussi la limitation des "atteintes" à la faune et la flore des fleuves concernés, et le maintien dans des limites "strictes" de l'écart de température des eaux de rejet et des eaux en amont de la centrale. Tout en réclamant des dérogations aux niveaux de températures de rejet, EDF avait déjà précisé, samedi, que les centrales nucléaires de Golfech (Tarn-et-Garonne), sur la Garonne, et de Bugey (Ain), sur le Rhône, fonctionnaient "d'ores et déjà selon les modalités de situations exceptionnelles définies dans les arrêtés réglementaires". A Golfech, l'eau restituée l'est à un maximum de 30 degrés contre 28 degrés habituellement, tandis qu'à Bugey, elle l'est à un maximum de 27 degrés, contre 24 degrés normalement, avait précisé le groupe dans un communiqué. "SACRIFIER L'ENVIRONNEMENT" La requête d'EDF auprès du gouvernement a provoqué la colère du réseau Sortir du nucléaire, qui l'a accusé, dans un communiqué, de "sacrifier l'environnement au profit de la production nucléaire". Pour l'association, le nucléaire est "condamné par le réchauffement climatique" et le parc français va être de plus en plus souvent "mis en grande difficulté". "La question des rejets d'eau trop chaude est d'ailleurs loin d'être le seul problème grave", remarque aussi l'organisation. Elle dénonce ainsi "l'aggravation en période de canicule des émissions de légionelles mortelles par les tours de refroidissement des centrales nucléaires", "l'aggravation du danger nucléaire dans les quatre centrales situées en bord de mer" qu'EDF fait selon elle "fonctionner à flux tendu". Elle accuse les centrales nucléaires de procéder à des "rejets chimiques massifs" dans des rivières "au débit trop faible". De nombreuses centrales nucléaires ont été construites en France le long de fleuves qui leur fournissent l'eau nécessaire au refroidissement de la vapeur qui actionne les turbines génératrices d'électricité. L'eau est ensuite rejetée dans des conditions contrôlées pour éviter un impact trop important sur la faune et la flore des fleuves et des rivières. |
Et de l’autre coté nos politiques espèrent tirés de cette canicule une manne d’électeur providentielle, en faisant comme si il pouvait contrôler l’incontrôlable… Le plan national canicule Il est pas beau le monde ? Grüß Abra
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| Abraxas | Membre du conseil | | |
| Posté le 26-09-2006 à 12:13:02
| ET l'année prochaine ca ne seras certainement pas mieux....
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La baisse de l'enneigement va peser sur la gestion de l'eau LE MONDE | 25.09.06 | 15h28 • Les montagnes sont les zones du globe les plus sensibles aux conséquences du réchauffement climatique . Or le recul des glaciers et la diminution de l'enneigement entraîneront des modifications importantes dans l'approvisionnement en eau des populations. 60 % de l'eau douce présente sur Terre descend des montagnes - jusqu'à 90 % dans les zones arides. Gestionnaires de l'eau et experts du milieu montagnard ont sonné l'alarme sur la nécessité de gérer correctement cette ressource , lors d'une rencontre à Megève (Haute-Savoie), qui a eu lieu du 20 au 22 septembre. Dans les Alpes, les conséquences du réchauffement se font déjà clairement sentir. Selon les mesures effectuées par le centre d'étude de la neige de Grenoble, la couche a diminué en moyenne de 1,5 cm par an depuis quarante-cinq ans . A 1 500 mètres d'altitude, le nombre de jours où la neige est présente au sol a diminué d'une demi-journée par an. Avec un réchauffement moyen de 1,8 0C prévu d'ici à 2050, la période d'enneigement à 1 500 mètres raccourcirait de un à deux mois. A 3 000 mètres, cette diminution serait de moins d'un mois. Toujours dans cette hypothèse, la moitié des glaciers français auront disparu dans un siècle . Déjà, les stations de sport d'hiver des Alpes doivent de plus en plus systématiquement recourir à la fabrication de neige artificielle . Pour la fabriquer, les stations pompent dans les rivières, voire s'approvisionnent sur le réseau d'eau potable, ce qui entraîne une pression inédite sur la ressource aquatique. Pour pallier cette situation, de plus en plus de stations s'équipent de retenues de stockage. Elles sont 70 aujourd'hui dans les départements alpins et une vingtaine sont en projet. CRUES ET SÉCHERESSES D'autres conséquences sont à prévoir. "La chute de précipitations sous forme de pluie et non de neige entraînera un ruissellement important, au moment où les cours d'eau de plaine ont déjà un fort régime, explique Jean-François Donzier, directeur de l'Office internationale de l'eau. La gestion des crues deviendra de plus en plus problématique." Autres menaces : des sols gelés, aujourd'hui stables, ne le resteront pas. En parallèle, la diminution de la neige et de la glace, qui servaient de stocks d'eau douce pour les périodes sèches, aboutira à des sécheresses estivales plus marquées . Ces phénomènes menacent tous les massifs du monde, mais leurs conséquences seront plus difficiles à maîtriser dans les pays pauvres. "En Equateur, certaines populations sont déjà confrontées à la modification de leur approvisionnement en eau. Il est devenu continu, ce qui bouleverse leurs pratiques d'irrigation, relève Thomas Hofer, chef de la division des montagnes à l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Ces sociétés vont être confrontées à des bouleversements très rapides." L'Unesco a mis sur pied le programme HELP, un réseau de 67 bassins versants répartis sur tous les continents, afin d'y améliorer la gestion des ressources en eau. Environ la moitié des sites affirment subir des événements attribués au changement climatique, en particulier des sécheresses plus longues . |
Grüß Abra
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| Solomon Kane | Membre | | |
| Posté le 26-09-2006 à 14:16:57
| Bon alors tout ça me fait quand même doucement rigoler car, une fois n'est pas coutume, les médias aiment bien dramatiser, faire peur à tout le monde et brandir leur grand bâton de marabout au nez des gens plutôt que de chercher des solutions. La canicule, la canicule... Elle a été quand même géographiquement très limitée cette canicule cet été... Personnellement, j'avais pignon sur rue cet été au niveau climatique pour savoir si la période estivale a été caniculaire ou non. Et elle ne l'a pas été bien que des modifications importantes du climat soient à prendre en considération. Ainsi, sur l'Europe centrale avons-nous eu ceci : un hiver qui se prolonge jusqu'à la mi-juin avec des températures basses et des chutes de neige. Ensoleillement à partir de mi-juin avec remontée des températures. Grosses chaleurs en juillet avec quelques pointes de canicule et, surtout, des orages. Mois d'août catastrophique avec nouvelle chute des températures et abondance de précipitations. Septembre mitigé : redoux sur les quinze premiers jours puis nouvelles intempéries. Vous appelerez ça un été caniculaire si le coeur vous en dit, mais de ma fenêtre, c'était plutôt l'hiver en été. Je précise que je n'englobe pas les zones de plaine dans mon analyse mais uniquement les zones montagneuses du centre Europe, en l'espèce les Alpes. Ces sautes de températures, sans aucune transition, ont eu des conséquences désastreuses : nouveau recul des glaciers, fonte du permafrost, effondrement accéléré des montagnes (cette année la face nord de l'Eiger est partie en fumée...). Je peux vous dire qu'il s'est rarement passé un jour où nous n'avons pas entendu, jour et nuit, des pierres partirs et des éboulements se produire. De l'aveu même des guides de Chamonix, cette saison estivale fut un désastre : les conditions d'ascension et de progression en terrain glaciaire étaient périlleuses. Beaucoup de sommets ont été interdits et n'ont pu être gravi qu'au cours d'une fenêtre très courte. Alors se focaliser sur la canicule, c'est esquiver une toute autre partie du problème et jouer la carte du sensationnel en agitant les souvenirs de l'été 2003. C'est une technique purement médiatique et donc sans intérêt. De toute façon les faits sont là : le climat change. Et, davantage qu'à une canicule, je pense qu'on peut se préparer à une chute des températures liée... au réchauffement de la planète. Pour preuve : allez vous renseigner sur l'état du Gulfstream et voyez quelles conséquences cela va avoir sur l'Europe... Bonne enquête ! Dav
-------------------- "On n'est pas le meilleur parce qu'on le croit, mais parce qu'on le sait." |
| cert.pop | Membre du conseil | | |
| Posté le 03-10-2006 à 09:44:19
| Bonjour. Un été caniculaire, où ca ? Un manque d'eau ? Depuis quand ? J'habite dans l'Est de la France et je peux vous dire que nous avons passé tout le mois d'Août sous la pluie (triste pour ceux qui étaient en vacances). Le manque d'eau ici on ne connaît pas, la végétation est toute verte à tel point que l'on peut s'allonger dans l'herbe sans se piquer. Mais il est vrai que dans certains coins de la France le manque d'eau commence à se voir sérieusement, j'adore la randonnée et je me suis fait avoir plusieurs fois en espérant trouver à boire dans des ruisseaux qui n'étaient plus là malheureusement. Il y a aussi le gaspi de certains, je ne parle pas que des particuliers, mais aussi des municipalités laissant l'eau couler en permanence 24 h sur 24 avec l'eau qui déborde partout sur la route, tout ça pour arroser un rond point alors que autour tout est grillé. Il serait bien que les gens prennent conscience que l'eau se raréfie. Parce que c'est pas une fois que l'on aura plus rien de potable qu'il faudra dire "si j'avais su". René
Message édité le 03-10-2006 à 09:46:09 par cert.pop |
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