Sujet :

La diabolisation de l'ego

Elenie
   Posté le 25-01-2007 à 13:09:10   

http://perso.orange.fr/ciel-a-la-terre/FR/Ego.htm

Hum,pour m'exprimer de façon plus respectueuse envers ce site et l'idée qu'il avance:ego=mal,je souhaiterais réellement que quelqu'un m'explique pourquoi l'ego est tant diabolisé,mais de façon concrète,en me donnant un exemple,car ce qui est relatif à la pure théorie ne me parle pas.
Pour moi,l'ego signifie en d'autres termes,notre personnalité,notre honneur,notre dignité,notre fierté aussi(ex:j'ai finit mon exposé qui était une initiative et remporte une bonne note>>je suis contente de moi)
Quel mal y a t-il donc à cela?
Pourquoi vouloir "laisser de côté" son ego?
Vraiment,c'est pas du tout quelque chose qui me parle...
arcane
   Posté le 25-01-2007 à 23:07:56   

Salut Elenie,

une chose important lis les autres sujets existent sur le forum qui parle de l'ego (la curiosité est une chose que j'apprécie

Quand à ce site dont tu parles, je ne sais pas ou tu l'as trouvé, je me méfirais de ces dires.

Quand à la diabiolisation de l'ego, c'est des outils des sectes pour prendre pouvoir sur les autres, mais attention te rejouis pas trop vite Elenie, en te disant ouais..pour une fois on est d'accord, je te vois sauté de joie devant ton écran.

l'ego en tant que tel n'est pas négatif, être content de soi si on fait un travail dont à travaillé dure et eut une bonne note, c'est une bonne chose.

Etre sur de soit avoir confiance aussi, une bonne estime de soi, c'est formidable.

l'ego devient un problème, lorsqu'on croit avoir raison qu'on voit pas plus loin que le bout de son nez et la il prends le nom d'orgueil.

l'ego est intéressent lorsqu'on sait le comprendre et trouvé le juste milieu entre trop d'ego ou pas assez ego.

Quelqu'un dont l'ego a été détruit aurait plus du mal à s'imposé dans le monde il sera mou, presque trop.

Quelqu'un qui a un ego surdeveloppé sera tellement imbu de lui-même qu'il croira avoir raison et écoutera pas les autres.

le but c'est de trouvé le juste mlieux entre tout chose..

Voilà ma réponse Elenie..

un conseil:

sinon j'aimerais mieux que tu te reféres moins à des liens et que tu réfléchis par toi-meme..que tu prennes plus le temps pour élaborer tes sujets que tu t'éparpilles moins dans tout les sens.

courrir plusieurs lièvre à la fois, n'est pas toujours la bonne chose à faire.

arcane
Silence
   Posté le 25-01-2007 à 23:27:27   

Bonjour Elénie,

Pour faire simple, je dirais que l'égo est la partie la plus basse de notre être. Plus basse, donc plus matérialiste (au sens philosophique).
Appartenant aux couches basses, il n'appartient pas au monde du parfait, donc présente souvent des défauts. Des défauts comme la vanité, le narcissisme, l'excès de fierté proviennent de l'égo.

C'est en cela que certain voient l'égo comme leur pire ennemi, et que beaucoup de mystique travaillent à ce que l'on appelle "la dissolution de l'égo". Une fois dissolu, ils peuvent librement parcourir les hautes sphères.

Personnellement je n'adhère pas à cette conception des choses. Pour moi, rien n'existe par hasard, et voir l'égo comme un ennemi, alors qu'il fait parti de nous n'est pas la voie que je choisis.

Finalement tout dépend de la vision de la spiritualité que tu as. Certains veulent s'élever à tout prix dans les hautes couches et oublier les basses, d'autre comme moi voient la spiritualité comme "les pieds sur terre, la tête dans les étoiles". Si tu fais parti de cette deuxième catégorie, tu préfèreras sans doute apprivoiser et dompter ton égo plutôt que de le dissoudre. Ce qu'il faut, c'est que chaque couche de ton être soient en harmonie et fonctionne de concert.

Pour finir, un ami me disait à ce sujet : "l'égo, c'est notre cheval".
Si on voyait l'esprit comme un homme, l'égo serait ses jambes qui le font avancer, et l'âme la tête qui dirige ces jambes. L'erreur, c'est de mettre l'égo au dessus de tout, ça ce n'est pas son rôle.

Voilà, j'espère avoir répondu à ta question



EDIT : Euh, le sens de "dissolution" ? bah ouvre le dico, ça sera plus simple

Message édité le 26-01-2007 à 17:31:21 par Silence
Elenie
   Posté le 26-01-2007 à 13:41:57   

Ok Silence,seulement à présent,c'est la notion de dissolution d'ego que je comprend pas....

le_chat_de_jade a écrit :

sinon j'aimerais mieux que tu te reféres moins à des liens et que tu réfléchis par toi-meme


lol mais tu sais chat_de_jade,c'est pas parce que je m'appuie sur ce lien pour dire que beaucoup affirment que ego=le Mal lol que forcément j'adhère béatement à ce qui se dit dans le site...

Je suis tombée dessus,et ma réaction à moi ça a juste été de me dire que décidément et d'après mes précédentes connaissances,beaucoup de "mystiques" ou ce genre de personne-là associaient une connotation très péjorative à cette notion.

En ce qui me concerne,ça n'est pas mon cas(surement parce que j'évite de tout "théoriser" ou "intellectualiser"...),donc j'ai voulu avoir votre opinion.

Message édité le 29-03-2007 à 18:03:59 par siburdroc
Silence
   Posté le 27-01-2007 à 17:03:21   

Je me rends compte que j'ai dit une demi-bétise, du moins je me suis mal exprimé, et ça manquait de précision.

Si personnellement je ne prône pas la disparition définitive de l'égo, j'ai omis de dire que malgré tout, si on veut évoluer, il faut quand même le faire temps en temps. Et même très régulièrement.

C'est ce que vise la méditation.
Le non-être, le non-agir, le lacher-prise.
Tout cela est nécessaire pour que notre esprit ou notre âme retrouve sa liberté, et par là même, son pouvoir et sa vraie nature.

C'est un peu comme le symbole du yin et du yang, parfois l'égo doit être présent, parfois il doit être absent. C'est ma vision des choses...



PS : pour le mot dissolution, si tu n'as pas cherché dans le dictionnaire, imagine que ton égo c'est un morceau de sucre, et que tu le plonges dans de l'eau chaude, il va se dissoudre dans l'eau, tout comme l'égo peut se dissoudre dans l'univers.
Elenie
   Posté le 28-01-2007 à 10:32:39   

Merci Silence,je sais très bien ce que signifie "dissoudre".C'est juste que pour moi ça revient à "dissoudre" sa personnalité...ce qui me parait complètement dingue.
Silence
   Posté le 28-01-2007 à 20:59:53   

Sans doute parce que tu ignores l'ampleur de ton être, et que tu crois à tort qu'il se limite à l'infime partie dont tu as conscience. C'est normal, c'est comme ça pour tout le monde... il faut beaucoup de temps pour appréhender qui nous sommes, et la majorité des gens n'y sont pas parvenu au terme de leur vie.

C'est toute une exploration.
Mais ça vaut le coup.

De toute façon, il faut quand même se faire à l'idée de cette dissolution, car selon mes recherches personnelles, l'égo est périssable, c'est une partie de nous qui est mortelle, tout comme notre corps (d'ailleurs j'aimerais savoir si vous êtes d'accord avec moi sur ce point, Pèlerin, Sol et les autres : pour vous l'égo meurt-il avec notre corps comme je le pense ?).

Bref, si mon intuition est bonne, cette chose "complètement dingue" ( ) qu'est la dissolution de l'égo nous arrivera à tous, donc autant travailler tout de suite sur la partie éternelle de notre être, sans quoi nous serons condamnés à stagner d'une vie à l'autre.
morpheus
   Posté le 30-01-2007 à 13:39:08   

salut vous

ben moi aussi j'ai du mal a concevoir l'ego comme etant le mal absolu, s'il existe, c'est qu'il doit bien avoir une raison....


personellement, je pense que l'ego est un fantastique outil de survie pour un individu; plus tordus encore, je pense aussi qu'on peut se servir de l'ego pour avancer sur le chemin... la vanite, la fierete, ca peux aider a franchir des obstacles et c'est alors positif!

... et rien que de ce point de vue la, je ne vois pas l'utilite d'avoir un ego dans une dimension que l'on suppose eternelle, detachee du temps.

ouaip' il me semble que l'existence de l'ego est intimement liee a la survie ; a l'existence d'une echeance

un de mes professeurs de francais nous suggerais que c'est la quete de l'immortalite qui pousse tant d'homme vers la politique, la guerre et la creation artistique... tant de moyens de s'inscrire dans l'histoire et de lutter contre l'oubli

les femmes, elles, ayant deja accedes a l'immortalite a travers l'enfantement, ressentent moins ce besoin....

mouais, je suis pas certain qu'on puisse dire que les femmes ont moins d'ego que les hommes..... mais je suis d'accord pour dire qu'elles sont plus proche que nous de l'immortalite...


... et detruire cet ego, serait-ce detruire la personalite? ou est-ce deux choses differentes?

complique cette question... de quoi parle t-on exactement, quand on dit "personnalite" celle que je crois etre, ou celle que les autres percoivent ?

si je n'ai plus d'ego, la personnalite que je crois etre n'a plus d'importance, et pour autant, j'existe toujours dans les yeux des autres... alors?

... ce que les autres percoivent de moi... si je n'ai plus d'ego, il me semble (mais corrigez moi si j'me plante) que je serai percu comme plus agreable et moins arriviste (que si j'en ai un gros) mais ceci dit, mes aspirations profondes, mes gouts, mes choix, seront les memes


j'aime bien cette image du corps pour designer l'ego: ce serait nos jambes alors que l'ame serait la tete... voui, ca colle assez avec ma vision des choses: impossible d'avancer sans les jambes, mais il n'est pas bon de les laisser guider la marche... et a l'occasion, s'arreter 5mn pour reflechir, c'est pas mauvais non plus...
Trotmany
   Posté le 24-02-2007 à 21:23:15   

Bien des personnes se fourvoient dans l'idée saugrenue que la dissolution de l'ego amènerait la plénitude totale de l'être. Imaginant qu'une part d'eux, acquise dès la naissance, les rattache à une source de souillure, de perversion et d'aliénation profonde. Une part d'eux qui les assujetti donc à la tentation, aux désirs, aux pulsions.

Ces idées sont nées avec le traité de "psychologie" de Samuël Aun Weor. Il vise la création en nous d'un univers psychologique par le travail ésotérique, gnostique et christique en utilisant l'alchimie, l'Apocalypse et le Bouddhisme. Le traité annonce une grande catastrophe qui se prépare et va détruire les races. Il préconise la destruction de l'ego, le "moi" (orgueil, vanité) afin de devenir un "soi" impersonnel (l'amour). Samuël fonde en 1961 la Société Internationale Gnostique au Mexique. Elle sert de vecteur à une secte reconnue : l'AGEASAC : Association Gnostique d'Etudes d'Anthropologie et Sciences, Association Culturelle.

Recevant la faveur d’adolescents en crise identitaire et du sentiment partagé que quelque chose d’important se prépare, les idées de Samuël se sont répandues rapidement dans la sphère occultiste. Elles se sont ensuite développées de manière incontrôlée, se travestissant au gré des émetteurs. Aujourd’hui, le message a perdu de sa cohérence et devient extrêmement contestable.

Auparavant, Ego représentait la contraction d’égoïsme, d’égotisme. Soit, une tendance à la centralisation des forces vitales vers soi. Aujourd’hui, Ego a été traduit textuellement comme le Moi freudien. Soit, comme l’instance de la personnalité qui unifie tout notre être. C’est-à-dire que l’on appelle à la destruction du Moi en tant qu’individualité indépendante. Conséquence manifeste de cette dissolution : nous devenons une entité informe et dépendante. Cet état peut se résumer en une fragilité identitaire et une dépendance à la conformité sociale. Autrement dit, on devient extrêmement manipulable.

L’idée de départ, d’amener l’individu à s’unifier au TOUT, n’est pas mauvaise en soi. La méthode l’est beaucoup plus. Personnellement, je suis plutôt partisan de l’androgynie adamique.
piece_of_infinity
   Posté le 11-03-2007 à 19:24:13   

Personnellement, d'après moi, l'ego est, entre autres, cette bulle qui nous pousse à tout enfermer dans des concepts limités à vouloir s'accrocher aux choses par l'intermédiaire du raisonnement.

Il ne faut pas "détruire" l'ego en tant que tel parce que c'est lui qui nous permet d'affronter l'extérieur, c'est quelque part un gardien, un chien de garde qui a tendance à devenir envahissant et à se retourner contre nous. Il faut pousser l'ego jusqu'à ses propres limites, développer ses concepts jusqu'à ce qu'ils s'effondrent (parce qu'un concept ne peut pas assimiler la réalité, c'est une sorte de parodie).

Le problème de l'ego, c'est qu'il sépare les choses en deux : "moi" et les autres, le "bien" et le "mal",... Mais ce qui est véritablement utile pour soi l'est aussi pour l'autre (et invérsement), s'il s'agit juste de "profiter" de quelqu'un ou quelque chose, ça ne sert véritablement à personne.

L'ego, par l'intermédiaire de la raison, est une bulle de protection. Si nous perdons cette raison, il y a certaines chances pour que nous devenions "fou" (même si le raisonnement est lui-même une sorte de folie rationnelle). Pourtant, le raisonnement tourne en rond, il est cyclique et c'est pour ça qu'il ne mène nulle part.

Comme l'a exprimé, il me semble, Trotmany, ce n'est pas en éliminant l'ego qu'on va trouver un appui supplémentaire, une stabilité dans la vie mais en trouvant la force de s'appuyer sur ce vide qu'il n'y aura plus de "malentendu" dans la façon d'interpréter les choses.


Pour plus d'informations au sujet de l'ego, je conseille les personnes intéressées de se renseigner sur les reptiliens (il faut quand même rester prudents quant aux informations), Zecharia Sitchin qui a réinterprété les tablettes de la création sumériennes (qui rejoignent comme d'autres textes ou documents la genèse biblique) et qui a écrit plusieurs livres à ce sujet et les livres de Credo Mutwa, un chamane zoulou qui parle, entre autres, des chitauli/chitauri (les reptiliens). (En ce qui concerne les tribus africaines, il y a aussi le peuple dogon qui a beaucoup de connaissances en astronomie,... et qui proviendrait de Sirius B (il faut préciser qu'ils avaient certaines connaissances au sujet des étoiles Sirius avant qu'on ne les (re)découvrent de manière scientifique...)

Ce serait un peu long à résumer ici, mais l'espèce des reptiliens serait venue sur notre planète il y a longtemps et aurait croisé les premiers "humains" avec leur race pour les utiliser ensuite comme esclaves/travailleurs dans les mines.
Différents peuples, du moins chez les africains, prétendent qu'au départ l'homme avait différentes facultés (télépathie et autres) et communiquait avec les animaux. Un jour, des étrangers leur auraient donné la parole mais à partir de là, ils ont perdu leurs facultés "surnaturelles".
On peut aussi souligner que les Elohim (présents dans la bible) seraient aussi une race extra-terrestre.
On pourra aussi faire référence, par exemple, en ce qui concerne les différents extra-terrestres aux livres de Meurois-Givaudan (en tous cas, ceux concernant Jésus) sur les "frères des étoiles" venant de Vénus. Il y a, par contre, une difficulté évidente à faire le tri entre ces différentes races qui seraient venues (et viennent encore, pour certaines, du moins) sur notre planète.
En ce qui concerne ces reptiliens et autres, c'est trop résumé, j'imagine pour sembler cohérent mais beaucoup d'éléments se rejoignent, ça mérite de faire des recherches à ce sujet, je trouve (et sur l'origine de l'utilisation de la raison chez l'homme, le lien avec l'ego,...)

En ce qui concerne le raisonnement, je conseillerais les différents livres de Castaneda (et indirectement ceux de Florinda Donner-Grau et Taisha Abelar) qui font référence aux "ombres", certains "êtres inorganiques" qui nous transmettent "nos" pensées rationnelles en nous faisant croire qu'elles nous appartiennent. Le 7e chakra y serait lié et aurait un mouvement d'arrière en avant à l'inverse des autres centres qui tournent en spirale. Le fait de "maîtriser" cette tendance au dialogue intérieur rétablirait l'équilibre du 7e chakra (MAIS il est précisé dans ces livres qu'on ne peut pas travailler directement dessus et qu'il faut renforcer les autres centres (chakras) pour corriger le déséquilibre).


En ce qui concerne le post de Trotmany, il ne s'agit pas de "Samuël" mais de "Samaël Aun Weor". Je dirais que certains de ces livres sont douteux mais qu'en même temps on y trouve certaines informations probables tout en étant assez rares (comme sur le développement négatif de la kundalini par certaines sectes auquel il fait référence dans certains livres (et sur certains chakras "infernaux" situés dans le "bas-ventre").
piece_of_infinity
   Posté le 12-03-2007 à 16:24:01   

le_chat_de_jade a écrit :

l'ego est intéressent lorsqu'on sait le comprendre et trouvé le juste milieu entre trop d'ego ou pas assez ego.


Quelqu'un dont l'ego a été détruit aurait plus du mal à s'imposé dans le monde il sera mou, presque trop.

Quelqu'un qui a un ego surdeveloppé sera tellement imbu de lui-même qu'il croira avoir raison et écoutera pas les autres."

Je suis d'accord avec toi mais à mon avis, il y a un problème dans la manière de l'exprimer, je pense qu'il s'agirait aussi/plutôt (?) d'avoir un ego "subtile" (qui en passe en quelque sorte plus inaperçu).
La contemplation "samatha", par exemple, (qu'on appelle plus souvent "méditation" permet de rendre l'ego plus "subtile" et pourtant, il est toujours là...
L'ego, d'après moi, c'est un peu comme des vêtements trop petits, ils nous protègent mais nous étouffent en même temps.

À mon avis, tu as oublié de parler du "coeur" ou de ce qu'on appelle le "higher self" en anglais, "l'intention" (qui se manifeste en partie par l'intuition, certaines fois, elle se "recouvre" de pensées (la pensée est un masque), je pense qu'il faut qu'il y ait un lien suffisant avec le vrai soi, il ne s'agit pas seulement de l'ego en tant que tel je pense.

Message édité le 29-03-2007 à 18:05:44 par siburdroc
arcane
   Posté le 14-03-2007 à 10:08:27   

salut Old demon,

vi le coeur est une chose, dont j'ai oublié de parlé, il a tous son importance, je pense qu'il fait parti de l'ego aussi.

d'ailleurs, c'est l'outil a utiliser dans la pratique magique, je le mele souvent à l'intutition..mais en meme temps, il faut être attentif car parfois il se mele à l'impulsivité et le coté émotionnel..

Donc être attentif à ne pas se laissé emporter..je te rejoins la dans le coté du ego plus subtile..

parfois, je vois l'ego comme un animal qui doit être apprivoisé sans pour autant être maltraité..un instinct de survie..

un homme sans ego est mort à mon avis ou alors très très très sage..

le chat de jade ~^+^~
piece_of_infinity
   Posté le 14-03-2007 à 19:22:23   

Je suis assez d'accord mais, d'après moi, le coeur ne fait pas partie de l'ego loin de là... Mais les émotions qui le recouvrent, oui.
arcane
   Posté le 14-03-2007 à 22:21:50   

Salut old demon,

le coeur est ce qui dompte l'ego peut-être si on pars dans cet autre sens.

la compassion peut-elle vraiment s'accompagné d'ego?...

est ce que l'amour et l'ego peuvent vraiment s'entendre..

le chat de jade en réflexion
piece_of_infinity
   Posté le 15-03-2007 à 20:31:51   

le_chat_de_jade a écrit :

le coeur est ce qui dompte l'ego peut-être si on pars dans cet autre sens.

Je ne sais pas si on peut dire ça mais je dirais que la "compréhension" au niveau de la conscience doit être privilégiée en quelque sorte par rapport à la "compréhension" au niveau intellectuel, au niveau du raisonnement.

le_chat_de_jade a écrit :

la compassion peut-elle vraiment s'accompagné d'ego?...

Ca dépend ce qu'on appelle "compassion"...
Personnellement, pour moi, la compassion ou du moins ce que je pense être la "compassion idéale", c'est le fait de prendre en compte les autres sans s'identifier à eux émotionnellement parce que sinon c'est de la pitié et l'ego a de toute façon son rôle à ce niveau.
Ensuite, je pense que il ne faut pas privilégier plus soi que les autres mais donner de l'importance à soi AVANT d'en donner aux autres (ce qui n'implique PAS de mépriser les autres ou de ne pas les considérer).

le_chat_de_jade a écrit :

est ce que l'amour et l'ego peuvent vraiment s'entendre..

Ce que la plupart des gens appelle "amour" est "au coeur" de l'ego si on peut dire ça comme ça...
L'amour qu'on appelle "inconditionnel", c'est-à-dire "désinteressé", c'est déjà différent mais le terme "amour" ne me semble plus très juste à ce niveau s'il s'agit d'aimer qqch. Si on faisait référence au fait que cet "amour" nous "traverse" qu'il ne s'adresse pas à quelqu'un ou quelque chose en particulier alors, oui, le mot semble déjà plus juste.

le_chat_de_jade a écrit :

le chat de jade en réflexion

Personnellement, je n'ai rien contre mais la réflexion commence à me "fatiguer" en ce qui concerne mon intellect...

Message édité le 29-03-2007 à 18:09:18 par siburdroc
arcane
   Posté le 15-03-2007 à 21:32:44   

Salut Olde demon,

c'est vrai que le coeur et l'intellect cela n'est pas forcément ensemble.

que un moment donné lorsqu'on parle d'ego..c'est comme si tout cela commence à irriter.

d'ailleurs, je vais laissez dormir peut-être..mon coeur a faim d'autre chose que mots.

le chat de jade
piece_of_infinity
   Posté le 16-03-2007 à 23:39:24   

Je trouve que la réflexion nous fait tomber dans trop de pièges, de faux "chemins". Il n'y a pas de réflexion juste mais il n'y a qu'une réflexion utile ou inutile.
Si on réfléchit à quelque chose, on passe d'une pensée à une autre et, finalement, on revient à la pensée de base donc tout ça ne sert à rien si on ne tire pas de conclusion(s) de ses réflexions et même une conclusion, ce n'est qu'un moyen de s'accrocher aux choses, de nous donner la fausse impression qu'on les gère.
En ce qui me concerne, à l'époque où je pratiquais la méditation/contemplation (samatha, la concentration), je sentais plus ou moins ce comportement "égotique" ou du moins lié au déséquilibre de l'ego. Malheureusement, trop souvent, on y fait pas attention.

(Il m'arrivait aussi que je sente, il me semble, plus ou moins ce que ressent une personne, la manière dont il faut lui parler ou lui expliquer les choses, ce genre de truc ou encore d'avoir un sujet en tête sans vraiment y réfléchir et que mon intuition - mais je pense que ce serait plus exact de dire le "vrai soi" (lequel s'exprime en général à travers l'intuition) - s'exprime à travers ma voix mais ceci n'a un peu rien à voir avec le sujet. Il m'arrivait aussi de me "traquer" sans vraiment savoir que ça portait ce nom alors que je commençais tout juste à m'intéresser aux livres de Castaneda ((désolé, Abraxas, mais j'aurais énormément de mal à résumer la "traque", tout ce que je peux ajouter, c'est que ce n'est pas de la manipulation, hormis peut-être celle de l'ego (par lui-même ??)).)
[Si j'écris ça, c'est juste parce que ça me semble intéressant au niveau de l'impact de la méditation (mais c'est vrai que je pratiquais aussi la suspension du jugement et la désidentification (par exemple, en regardant les choses comme si on regardait un film, sans "être dedans"... (Enfin, c'est un peu dur à expliquer)]
Trotmany
   Posté le 17-03-2007 à 11:19:45   

olddemon a écrit :

Personnellement, d'après moi, l'ego est, entre autres, cette bulle qui nous pousse à tout enfermer dans des concepts limités à vouloir s'accrocher aux choses par l'intermédiaire du raisonnement.


Personnellement, je n'emploie pas un mot dont je réinvente la définition. Ce que tu désignes comme "ego" trouvera plus de vraissemblance dans le terme "habitus".

Bien à vous...

Message édité le 30-03-2007 à 10:39:11 par siburdroc
piece_of_infinity
   Posté le 17-03-2007 à 16:00:20   

Trotmany>
Je ne cherche pas à "réinventer" quoi que ce soit.
L'ego comme le véritable soi est au-delà de toute définition (qui soit réellement exacte (c'est le propre de l'incapacité de la raison et des mots).
Aussi, il n'y a pas qu'un seul aspect dans l'ego.

En ce qui concerne l'habitus (qui, c'est vrai, n'est pas un mot/concept que je connaissais), ça ne me semble pas très correspondant à ce à quoi je faisais référence (mais peut-être que tu m'as mal compris).
Voici un extrait de wikipedia [http://fr.wikipedia.org/wiki/Habitus_(sociologie)] :

" En latin, habitus est un mot masculin définissant une manière d'être; une allure générale; une tenue; une disposition d'esprit. Cette définition est à l'origine des divers emplois du mot habitus en philosophie et sociologie.

La notion d'habitus se trouve déjà largement définie et utilisée chez Aristote, sous le terme de hexis dont habitus est la traduction latine. L'hexis n'est pas une habitude car si les habitudes peuvent être puissantes, elles ne s'inscrivent pas profondément dans les êtres. C'est la connaissance authentique qui est à même d'engager l'âme d'un être dans son entier, un type de connaissance qu'Aristote lie à la vertu. Dans l' Éthique, il identifie la vertu morale à une hexis. Le terme de hexis est lui-même débattu dans le Théétète de Platon : Socrate y défend l'idée que la connaissance ne peut pas être seulement une possession passagère, qu'elle se doit d'avoir le caractère d'une hexis, c'est à dire d'un avoir en rétention qui n'est jamais passif, mais toujours participant. Une hexis est donc une condition active, ce qui est proche de la définition d'une vertu morale chez Aristote.
"

Personnellement, je tiens à préciser que je ne suis pas un Maître spirituel mais seulement un "chercheur de Vérité", en quelque sorte, donc, au cas où je me tromperais à ce sujet, peu importe les mots du moment que la vision des choses est cohérente (et surtout utile).


http://dictionnaire.la-connaissance.net/dictionnaire-definition_mot-egotisme_3_e_g_21773.html
"définition du mot : éGOTISME
n. m. Habitude d'esprit ou Doctrine qui rapporte tout à la préoccupation du moi. Cet écrivain fait profession d'égotisme. "

http://dictionnaire.la-connaissance.net/dictionnaire-definition_mot-egoisme_3_e_g_21767.html
"définition du mot : éGOïSME
n. m. Défaut qui consiste à rapporter tout à soi. Un sot égoïsme. Les calculs de l'égoïsme. "

Message édité le 30-03-2007 à 10:42:16 par siburdroc
Trotmany
   Posté le 21-03-2007 à 16:34:16   

Egotisme et Egoïsme ont bien pour racine commune le terme "ego" ; mais n'en sont pas les miroirs... Littéralement l'égo est le "moi". Qui tue l'égo se tue lui-même. C'est par ce genre de raccourcis sémantiques (ego = égoïsme) que l'on parvient à mélanger tout un tas de choses qui n'ont en fait pas de connivence particulière. Je ne te vise par particulièrement olddemon, mais tout le monde commet ce genre de biais qui ne permet pas de construire un développement valable.

Maintenant, si tu transformes dans ta pensée le terme "ego" par "egoïsme", alors là, je ne peux que t'applaudir. Mais, tachons de savoir utiliser les bons mots. Je pense que cela est essentiel.

Au point de vue de la définition de Wikipedia sur l'habitus, je faisais plutôt référence à celle donnée par Bourdieu. Mais elle ne te sera pas très facile d'accès dans ce genre d'article qui cherche souvent la concision au détriment d'explications complètes et accessibles.
piece_of_infinity
   Posté le 21-03-2007 à 18:01:03   

Trotmany a écrit :

"Qui tue l'égo se tue lui-même."

Je suis d'accord, au moins partiellement. S'il faut tuer l'ego, ce n'est pas par implosion, de l'extérieur, mais par explosion comme une bulle qui gonfle, il faut nourrir l'ego.

Trotmany a écrit :

"Je ne te vise par particulièrement olddemon, mais tout le monde commet ce genre de biais qui ne permet pas de construire un développement valable."

J'ai, maintenant, une vision beaucoup plus claire de l'ego que celle que j'avais à l'époque du genre "vouloir détruire l'ego à tout prix" mais je dirais que vouloir le conserver et le maintenir, c'est la même folie...

Trotmany a écrit :

"Maintenant, si tu transformes dans ta pensée le terme "ego" par "egoïsme", alors là, je ne peux que t'applaudir."

Je ne suis pas sûr de comprendre exactement ce que tu veux dire. (?)

Trotmany a écrit :

"Mais, tachons de savoir utiliser les bons mots. Je pense que cela est essentiel."

Oui, je le pense aussi mais même avec les bons mots, certains comprendront toujours (?) tout de travers... C'est pour cela qu'il vaut mieux ne pas trop s'attacher aux mots.
Il faut accorder de l'importance à ce qu'on croit être soi, l'ego, comme il faut en apporter à l'extérieur ; d'abord à soi, ensuite à l'extérieur. Personnellement, je vois ça comme une balance où l'ego et "l'extérieur" ((qui est d'un certain point de vue aussi l'ego)) doivent être en équilibre. (Je ne sais pas si tu vois ce que je veux exprimer, si c'est clair.)

Trotmany a écrit :

"Au point de vue de la définition de Wikipedia sur l'habitus, je faisais plutôt référence à celle donnée par Bourdieu. Mais elle ne te sera pas très facile d'accès dans ce genre d'article qui cherche souvent la concision au détriment d'explications complètes et accessibles."

OK. Peut-être qu'il y a du vrai mais j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de blabla et de rationnalisme excessif dans la façon dont tous ces gens en parlent et le considèrent. (Enfin, si tu as un site où ils en parlent et qui soit simple à comprendre et sans prise de tête, je veux bien.)
Mais plutôt que parler "d'habitus", pourquoi ne pas tout simplement parler "d'habit"... (?)

Message édité le 30-03-2007 à 10:45:45 par siburdroc
Silence
   Posté le 28-03-2007 à 15:23:05   

(Petite aparté hors sujet concernant les mots : les mots vont souvent bien plus loin que leur définition donnée dans les dictionnaires. On a souvent tendance à croire que les dictionnaires font foi en matière de définition, et pourtant, elles sont quand même écrites de façon arbitraire par une personne, ou un groupe de personne. Il va de soi que la définition produite est largement influencée par l'état d'esprit de cette personne, par son rapport avec le mot, et dans une certaine mesure par la philosophie de vie de la personne. Par exemple je doute fort que ces personnes s'intéressent à l'ésotérisme, donc dans notre cas, la portée du mot EGO en est nettement réduite.

Je préfère donc pour ma part sentir l'essence des mots, enrichie de leurs usages. Par ailleurs, on voit bien que dans la littérature, le choix par un auteur d'un mot plutôt que d'un autre, est bien lié à cette part de sens qui comme la partie immergée d'un iceberg fait 90% de l'essence du mot

D'ailleurs anecdote, je me souviens une fois être en désaccord sur le sens d'un mot avec un ami, et que le dictionnaire lui donna raison... puis tout à fait par hasard quelques temps plus tard, lire un poème qui employait ce mot EXACTEMENT comme je le sentais !

Bien-sûr donner aux mots un sens ineffable fiche en l'air la rigueur et le formalisme, dans la transmission de mes pensées, mais je ne suis de toute façon pas quelqu'un qui marche par formalisme (une méthode de pensée que je trouve trop lente et trop limitative). Je préfère quand je discute avec quelqu'un, que mes mots stimulent son intuition plutôt que sa raison...

L'important, c'est que notre pensée ne soit pas réduite en esclavage par les mots, que les mots soient des vecteurs de pensées et non pas les rouages de nos raisonnements comme c'est souvent le cas... )
Trotmany
   Posté le 29-03-2007 à 17:28:03   

Silence a écrit :

les mots vont souvent bien plus loin que leur définition donnée dans les dictionnaires. On a souvent tendance à croire que les dictionnaires font foi en matière de définition, et pourtant, elles sont quand même écrites de façon arbitraire par une personne, ou un groupe de personne.


Les mots sont des unités conventionnelles de sens. Puisqu'il s'agit de conventions, ils sont donc arbitraires. Pourquoi désigner un tel objet du mot "clavier"?! Parce qu'une minorité d'individus issus de la bourgeoisie l'a décidé ainsi et que pour se comprendre, nous utilisons ce système de référence. On retrouve dans les dictionnaires l'ensemble des mots de la langue française (pour le cas en présence) mis en parallèle avec leur signification. Dès lors, pourquoi vouloir sortir de ces conventions lorsqu'il y a des mots pour désigner tout ce qui est possible. Et même si la réalité traitée ne convient à aucun mot, pourquoi ne pas en inventer de nouveaux?

Les mots étant des unités conventionnelles, on ne peut les utiliser de manière imprécise sans impliquer automatiquement des erreurs de compréhension, un manque de clarté, un certain hermétisme qui ne peut être dépassé que par la connaissance intime de la vision du mot qu'en a l'auteur.

Le seul cas où l'emploi incorrect de mots est toléré est dans les effets de style - comme la métonymie - dont font souvent usage les poètes. Le sens du mot est alors détourné, mais le contexte de son emploi suffit à lui donner une nouvelle sémantique. De plus, un rapport subtile persiste entre la véritable définition du mot et son emploi détourné.

Autre exception, le travail sur la symbolique, qui permet de relativement étendre le champ d'application d'un mot. Mais attention, la symbolique ne s'attache pas au mot en lui-même, mais à l'objet qu'il désigne. Si nous employons un mot pour un autre, ce lien avec la réalité énoncée ne se fait pas. On se retrouve toujours avec le même problème.

Message édité le 30-03-2007 à 10:47:08 par siburdroc
Siburdroc
   Posté le 30-03-2007 à 12:09:13   

Hello!

Je fais une petite apparté pour porter a votre connaissance les trucs et ficelles de la balise citation que j'ai utilisé pour remttre en page les messages de ce sujet.

Ce n'est vraiment pas difficile de l'utiliser et ça simplifie la vie.

Vous trouverez comment faire dans l'aide du forum et plus précisément ici
ou encore directement à l'aide complète concernant cette même balise ici.



Message édité le 30-03-2007 à 12:14:48 par siburdroc
sandy
   Posté le 02-04-2007 à 18:56:06   

Bonjour à tous !

La question de l'égo est vaste.
Pour moi, l'égo est le "moi", d'ailleurs c'est ainsi que la psychanalise le défini, mais le sujet n'est pas là.

L'égo étant ce qui fait l'être en son entier, il est bon de connaitre les 2 côtés que nous avons. Pour moi, l'égo c'est l'acceptation globale de ce que l'on est,qui permet de l'assumer puis de l'oublier, sans pour autant oublier ce que l'on est. (je ne sais pas si vous avez suivi, mais je vois pas d'autres mots pour l'expliquer !)
Une fois que l'on a assumé ce que l'on est, donc notre égo, sans oublié notre humanité, on regarde aisement plus loin, car nous existons, tout simplement, sans être obligé de se focaliser sur nous face à ce qui nous entoure.

"Un égo démesuré" est une expression bien connue qui caractérise les gens qui ramènent tout à eux. Donc, le meilleur remède est de se connaitre et de s'accepter tel que l'on est pour avoir un équilibre intérieur, et c'est cet équilibre qui va servir de base solide pour voir tout ce qui nous entoure.

Qu'en pensez-vous ?
Trotmany
   Posté le 02-04-2007 à 20:38:27   

Personnellement, je pense que tu as raison.

Ceux qui cherchent, tant bien que mal, à détruire leur égo essayent de se rapprocher du TOUT, de Dieu, de l'état primal, du Nirvana ou qu'importe le nom qu'on lui donne. Ce faisant, ils renient leur condition terrestre et tentent d'accélérer un processus naturel. Comme nous l'enseignent les NDE, ce retour au TOUT amour est un chemin inévitable à la mort.

C'est en cela que je trouve cette pensée de destruction de l'égo très dangereuse. Elle sous entend une mortification et un déni du principe même de la vie : une somme d'individualités prospère.
piece_of_infinity
   Posté le 03-04-2007 à 19:40:28   

Silence>
Silence a écrit :

Bien-sûr donner aux mots un sens ineffable fiche en l'air la rigueur et le formalisme, dans la transmission de mes pensées, mais je ne suis de toute façon pas quelqu'un qui marche par formalisme (une méthode de pensée que je trouve trop lente et trop limitative). Je préfère quand je discute avec quelqu'un, que mes mots stimulent son intuition plutôt que sa raison...

L'important, c'est que notre pensée ne soit pas réduite en esclavage par les mots, que les mots soient des vecteurs de pensées et non pas les rouages de nos raisonnements comme c'est souvent le cas... )

Oui, ce n'est pas tellement important de vouloir afficher un mot plutôt qu'un autre parce qu'une personne le comprendra de manière différente d'une autre. Mais dans sa propre compréhension des choses, on pourra choisir un mot plus qu'un autre.


siburdroc>
OK, merci.


sandy>
sandy a écrit :

La question de l'égo est vaste.
Pour moi, l'égo est le "moi", d'ailleurs c'est ainsi que la psychanalise le défini, mais le sujet n'est pas là.

Oui, elle est vaste.
Je peux me tromper mais il me semble que la psychologie (et autres psychanalyses) appelle(nt) l'ego, le "surmoi" et non le "moi".

sandy a écrit :

L'égo étant ce qui fait l'être en son entier, il est bon de connaitre les 2 côtés que nous avons. Pour moi, l'égo c'est l'acceptation globale de ce que l'on est,qui permet de l'assumer puis de l'oublier, sans pour autant oublier ce que l'on est. (je ne sais pas si vous avez suivi, mais je vois pas d'autres mots pour l'expliquer !)

Ce qui fait l'être dans son entier, ça, j'en doute...
Par contre, en ce qui concerne la deuxième phrase, je ne vois pas tout à fait où tu veux en venir (bien que j'ai l'impression de le savoir) alors je ne sais pas si ça parlera à d'autres mais pour reprendre du Castaneda, je dirais qu'il faut créer un "inventaire" pour s'en débarasser ensuite, définir les choses, se construire mais pour mieux s'en détacher.

sandy a écrit :

"Un égo démesuré" est une expression bien connue qui caractérise les gens qui ramènent tout à eux. Donc, le meilleur remède est de se connaitre et de s'accepter tel que l'on est pour avoir un équilibre intérieur, et c'est cet équilibre qui va servir de base solide pour voir tout ce qui nous entoure.

Par l'utilisation de tes mots, ce que tu as écrit me semblait un peu douteux mais là ça éclaire mieux les choses et je suis assez d'accord avec toi.
Je ne me souviens pas si je l'avais déjà écrit mais, finalement, l'ego, ce n'est pas celui "soi-même", c'est aussi l'autre, c'est la barrière qui crée un déséquilibre entre soi et l'extérieur, le "juge" et la victime,... Ce qui ammène au fait que si l'on veut respecter l'autre et y faire vraiment attention, on ne pourra vraiment le faire sincèrement qu'en ayant accordé l'importance nécessaire à soi-même (par exemple, certaines personnes auront tendance à trop s'occuper des autres et pas assez d'elles-mêmes ou l'inverse, si l'on accorde la priorité à soi-même mais sans créer un de ces excès alors il y a un certain équilibre, une sorte d'état où il n'y a pas de gain ou de perte mais seulement un gain, où tout se qui profite à soi ou aux autres profite de toute manière pour soi).


Trotmany>
Trotmany a écrit :


Ceux qui cherchent, tant bien que mal, à détruire leur égo essayent de se rapprocher du TOUT, de Dieu, de l'état primal, du Nirvana ou qu'importe le nom qu'on lui donne. Ce faisant, ils renient leur condition terrestre et tentent d'accélérer un processus naturel.

Déjà, il faudrait différencier le fait de vouloir se réintégrer au Tout du nibanna (nirvana). Le yoga, par exemple, cherche l'union mais pas le bouddhisme. D'ailleurs, au niveau pratique, on trouve aussi dans le bouddhisme la "méditation" vipassana (qui correspond à cette "dimension" si on peut dire). Pourtant, ces deux pratiques (samatha et vipassana) ne sont pas nécessairement opposées l'une à l'autre mais complémentaires...
Ainsi, il faut harmoniser l'ego avant de le dépasser.

Trotmany a écrit :

Comme nous l'enseignent les NDE, ce retour au TOUT amour est un chemin inévitable à la mort.

Tout dépend ce que tu veux dire par là mais je pense qu'il ne faut pas tout mélanger : les sorties hors du corps peuvent être utiles pour mieux gérer sa vie et je pense que c'est une bonne chose d'en pratiquer (d'ailleurs, ça se passe chaque nuit, consciemment ou non derrière le masque des rêves).

Trotmany a écrit :

C'est en cela que je trouve cette pensée de destruction de l'égo très dangereuse.

Dangereuse, oui, mais ça ne veut pas dire que l'ego n'est pas d'une certaine manière négatif (et surtout limitatif). D'un côté, c'est bien qu'il ait mauvaise réputation, ça peut inciter les gens à faire attention.
Trotmany
   Posté le 12-05-2007 à 20:12:10   

Tu as une compréhension du dépassement de l'égo qui est plus complexe que celle que j'entends habituellement et contre laquelle je m'insurge. Je comprends mieux ton point de vue.

Ainsi, il faut harmoniser l'ego avant de le dépasser.

C'est là la clé. Mais je pense qu'il n'y a pas besoin de dépassement. Il est déjà inscrit dans l'harmonisation des tendances.

Message édité le 12-05-2007 à 20:12:44 par Trotmany
piece_of_infinity
   Posté le 13-05-2007 à 15:23:39   

Trotmany a écrit :

Ainsi, il faut harmoniser l'ego avant de le dépasser.

C'est là la clé. Mais je pense qu'il n'y a pas besoin de dépassement. Il est déjà inscrit dans l'harmonisation des tendances.

Oui, je pense qu'il faut l'harmoniser mais il y a un point qu'il ne faut pas oublier : en méditant, par exemple, l'ego se fera plus discret, en "l'harmonisant", il ne nous dérangera moins mais il ne faut pas oublier qu'il est là, il y a toujours une partie en nous qui cherche à "profiter", à trouver un intérêt quelque part et c'est en quelque sorte "normal" pour autant que ça reste dans une certaine mesure.

En ce qui concerne le "besoin de dépassement", je ne sais pas s'il est tellement "automatique" mais il me semble que si la personne prend conscience des limitations de l'ego, de notre façon de réagir aux choses et qu'elle est sincère, il n'y a pas à évoquer même la notion de dépassement...
Enfin, c'est vrai qu'on ne peut jamais être véritablement sûr de savoir si on avance ou si on "recule" sur le plan personnel...
Sol
   Posté le 20-05-2007 à 15:08:19   

Bonjour,

L'Ego, qui vu de l'extérieur s'appelle "la personnalite" ou "le caractère", est changeant, il n'est jamais le même. C'est flagrant au fil des années, mais même jour après jour, il bouge, imperceptiblement. Ce qui prouve que l'Ego n'a pas vraiment de réalité, il n'est pas immuable. Voila pourquoi il est bien dommage de l'élever ou de le glorifier : à quoi bon avoir de l'admiration pour quelque chose d'éphémère, et qui tôt ou tard finira par mourir ? Alors que l'Esprit est éternel.

Mais l'Ego, c'est surtout le petit enfant en nous. S'il avait été parfaitement aimé (ce qui est impossible), il serait épanoui et n'existerait plus, car il engloberait le monde entier. Mais puisqu'il a été baffoué, à un degré plus ou moins fort, eh bien il pleure et crie, il est bien malheureux Ceux qui prétendent "tuer l'égo" n'ont jamais vraiment essayé. Parce que tuer l'égo, c'est tuer l'enfant en nous. La seule solution, c'est de l'aimer, car l'amour le fera grandir dans le bon sens, et l'Ego finira par grandir jusqu'à englober le monde entier, ce qui revient à dire qu'il n'existera plus. D'ailleurs ceux qui disent qu'ils ont un "gros Ego" ou un "Ego surdéveloppé" se trompent : ils ont juste un égo atrophié et bafoué, et donc frustré. Et il est tout petit...

Quant à ceux qui aiment la compétition, la gloire, les honneurs, la reconnaissance, ils ne se rendent pas compte qu'ils ne satisfont pas leur égo, bien au contraire ils le frustrent toujours d'avantage, et le résultat obtenu est contraire à celui désiré : le malheur et la souffrance, toujours. C'est clair comme de l'eau de roche, et pourtant, les gens continuent de refuser de le reconnaître.

A bientôt,
Sol
piece_of_infinity
   Posté le 21-05-2007 à 19:51:17   

Sol>
Salut,

C'est parce qu'il y a toujours beaucoup de malentendus au niveau des mots pour parler de ce qui est relatif à l'ego.
Finalement, qu'on considère l'ego inharmonieux comme "atrophié" ou "surdéveloppé" n'a pas tellement d'importance, si ça ne nous pose pas de problème pour le gérer mais c'est normal qu'il soit considéré comme tel à cause de sa "réputation" : il n'est pas seulement impermanent, il est aussi extrêmement limité par nature, une limite qu'on essaie de repousser en élargissant l'ego et ses conceptions (la relativité bien/mal, par exemple,...). Il s'agit du fait d'enfermer les choses dans des catégories (hormis seulement la façon dont on se voit de par le comportement des autres à notre égard).
Silence
   Posté le 21-05-2007 à 20:33:23   

Citation :

Mais l'Ego, c'est surtout le petit enfant en nous. S'il avait été parfaitement aimé (ce qui est impossible), il serait épanoui et n'existerait plus, car il engloberait le monde entier. Mais puisqu'il a été baffoué, à un degré plus ou moins fort, eh bien il pleure et crie, il est bien malheureux Ceux qui prétendent "tuer l'égo" n'ont jamais vraiment essayé. Parce que tuer l'égo, c'est tuer l'enfant en nous. La seule solution, c'est de l'aimer, car l'amour le fera grandir dans le bon sens, et l'Ego finira par grandir jusqu'à englober le monde entier, ce qui revient à dire qu'il n'existera plus. D'ailleurs ceux qui disent qu'ils ont un "gros Ego" ou un "Ego surdéveloppé" se trompent : ils ont juste un égo atrophié et bafoué, et donc frustré. Et il est tout petit...

Bravo Sol ! C'est exactement ça ! J'avais j'amais réussi à le formuler correctement, et à avoir les idées assez claires à ce sujet... pas mal...

Au lieu de le rétrécir jusqu'à ce qu'il soit annihilé, il faut l'étendre en dehors de nous-même, jusqu'à ce que l'extérieur soit "moi" (et perde du coup sa dénomination d'exterieur).

Tout est clair maintenant
Ca mérite un : merci !
Solomon Kane
   Posté le 28-05-2007 à 19:41:14   

Salut tous !

Je vois que l'Ego fait toujours autant parler de lui sur les forums ésotériques. C'est bon signe : ça veut dire qu'il est toujours en bonne santé . Haaa ça fait bizarre de retaper quelques topics dans ce forum qui me reste toujours aussi familier. Je me sens comme Kurim revenant dans "The World" après des mois d'absence (clin d'oeil totalement hors propos au dessin animé Hack.Sign pour ceux ou celles qui connaissent - fin de citation).

J'ai le souvenir d'avoir énormément parlé de l'Ego au début de ce forum. C'est vrai qu'il se retrouvait souvent affublé de toutes les fautes. Le vilain petit canard. Pourtant nos discussions initiales avaient montré que c'était loin d'être le cas. Chose que le fil de la discussion sur ce topic a parfaitement montré et je ne me répéterai donc pas maintenant pour vous donner ma façon de penser qui, de toute façon, doit déjà être exprimée quelque part dans les entrailles de ce forum.

Au fil du temps, l'Ego devient un compagnon de vie tantôt amusant, tantôt irritant. Du moins quand vous arrivez à déterminer le rôle qu'il joue dans votre manière d'agir, de penser ou de vous comporter. Tuer l'Ego ? Quelle folie ! L'apprivoiser, le comprendre, oui ! Lui dire "je sais ce que tu fais mais maintenant on va faire à ma manière" , le reléguer au second plan en l'assurant qu'il ne disparaîtra pas, ça ça me semble une bonne idée en revanche. En définitive, l'Ego, c'est un mec sympa, un pote un poil envahissant qui a des rêves de grandeur. Ca fait de lui un allié utile car l'ambition et la fierté, entre autres exemples, ne sont pas vaines. Ca devient plus préoccupant quand le rêve vire à l'obsession, que l'ami secret s'immisce dans votre système de pensée pour y souffler des mensonges. L'Ego a cette facheuse manie de vouloir en faire trop, de briller sous les feux de la rampe. Cela peut entraîner de lourdes conséquences si ce désir n'est pas maîtrisé. L'Ego ne sait pas de lui-même revenir à sa place. Il faut lui dire et parfois sèchement. Vous le reconnaissez facilement quand vous vous laissez déborder par l'irritation alors que vous auriez probablement préféré être calme. Vous l'identifiez quand vous êtes tenté de commettre un acte que vous tenez pour répréhensible mais que vous mourrez pourtant d'envie de voir réalisé. C'est lui, la petite voix fluette qui projette des images alléchantes dans votre esprit. C'est lui, qui trouve toujours les bonnes excuses pour justifier d'aller jusqu'au bout de cette envie. C'est lui, enfin, qui vous susurre "allez, c'est la dernière fois que je fais ça, après j'arrête" . Ca de l'Ego tout craché.

Alors je vous l'accorde parfois ça donne envie de lui faire fermer son clapet définitivement. Pourtant on a besoin de lui c'est vrai. Tout est une question de mesure, de dosage si vous préférez. Mais tout ça a déjà été brillamment expliqué dans les messages précédents. Je reviens sur la question de la "dissolution de l'Ego". J'ai déjà entendu ce terme et ça m'a relativement fait peur. Ceux - et celles - qui me connaissent d'avant se souviennent peut-être que je suis amateur d'expériences à base de produits psychotropes. D'ailleurs je pars en Amérique du Sud à l'automne pour répondre à certaines questions que je me pose en matière de spiritualité. Il y a plusieurs lieux dans le monde où j'ai prévu de me rendre et le Pérou en fait partie. Bref... Tout ça pour dire que les chamans des contrées sud-américaines emploient de nombreuses plantes pour accéder à un état de transe et pénétrer des niveaux de conscience supérieurs. L'une d'elle est nommée " Ayahuasca ". J'en avais parlé dans un antique topic consacré je crois aux animaux-totems. La plante était aussi au coeur d'un épisode d'X-Files appelé " Métamorphoses " également. La dite plante est en vente sur le net avec d'autres de ses cousines, fait que je dénonce totalement car c'est parfaitement irresponsable de vendre de pareilles substances à nos pays occidentaux qui vont à coup sûr l'utiliser dans un mauvais contexte. Or, sur ces dits sites, il est quand même précisé qu'à hautes doses, l'absorption d'Ayahuasca peut mener à la dissolution de l'Ego. Kezako ?

Cet hiver, j'ai eu l'occasion de voir un documentaire réalisé par Jan Kounen et dont j'ai malheureusement perdu le nom. Vous devriez pouvoir le retrouver sur le web en tapant Jan Kounen dans un moteur de recherche. Ce reportage amenait le réalisateur belge (entre autre de Dobermann ) lui aussi en quête d'explications sur la spiritualité, au coeur de l'univers des chamans. En compagnie de l'un d'eux il participa à plusieurs cérémonies où il prit de l'Ayahuasca. Son film et ses commentaires décrivent ce qu'il a alors vu. Pour résumer : la lumière affrontant l'ombre. L'ombre ici, dans son esprit, était personnifiée par des milliers de serpents plus vrais que nature qui l'attaquèrent. Le film devient alors édifiant. On voit le corps de Kounen en pleine crise de terreur, totalement détaché de la réalité de référence. Seule la voix et le chant rassurants du chaman lui permirent de revenir à un état de transe plus tranquille. Il explique qu'il est possible de se perdre pendant des jours dans ces rêves et ces cauchemars ouvrant la porte vers un monde que le néophyte ne comprend pas. A ce moment, j'imagine, on perd pied et on peut considérer l'Ego comme dissout.

Je ne me souviens pas avoir jamais lu dans ce forum qu'il fallait tuer son Ego. Je crois en revanche que l'attention a toujours été attirée pour le visiteur sur le fait que l'Ego était indispensable mais qu'il était nécessaire de lui trouver une place où il serait toléré et moins envahissant. Contentez vous de lui montrer qu'il existe, que vous ne l'avez pas oublié mais ne le laissez pas déborder sur vos choix, vos actes ou vos paroles. Ne le laissez pas prendre de l'influence sur ceux-ci. A ce stade, et puisque c'est à elle que revient la paternité de ce très beau dernier message, je ne peux que vous encourager à retenir ce qu'a dit Sol à propos de l'Ego. C'était en effet magnifiquement formulé mais on ne pouvait pas en attendre moins de toi Sol. Et désolé, pour le coup, de venir flatter ton petit garnement à toi. Après tout, voilà bien longtemps que nous ne nous étions pas "virtuellement" revus !

A bientôt !

Dav
piece_of_infinity
   Posté le 29-05-2007 à 19:42:02   

Salut,
Solomon Kane a écrit :

Pourtant on a besoin de lui c'est vrai. Tout est une question de mesure, de dosage si vous préférez.

Si on considère que l'ego est une canne pour celui dont les muscles sont atrophiés alors, oui, on a besoin de lui mais il ne faut pas oublier que bien qu'il nous permette d'appréhender les choses, de les conceptualiser, l'ego nous enferme dans nos limites, nos conceptions, nos perceptions faussées.

Solomon Kane a écrit :

L'une d'elle est nommée " Ayahuasca ". J'en avais parlé dans un antique topic consacré je crois aux animaux-totems. La plante était aussi au coeur d'un épisode d'X-Files appelé " Métamorphoses " également. La dite plante est en vente sur le net avec d'autres de ses cousines, fait que je dénonce totalement car c'est parfaitement irresponsable de vendre de pareilles substances à nos pays occidentaux qui vont à coup sûr l'utiliser dans un mauvais contexte. Or, sur ces dits sites, il est quand même précisé qu'à hautes doses, l'absorption d'Ayahuasca peut mener à la dissolution de l'Ego. Kezako ?

On peut mentionner, par rapport à l'ayahuasca, que la boisson qui porte ce nom est préparée avec deux plantes, l'une contient de la DMT (diméthyl-tryptamine) et l'autre contient de l'harmaline, harmine ou autre substance proche de la pinoline.
La DMT et la pinoline sont produites aussi dans le cerveau par l'épiphyse (glande pinéale). La pinoline, l'harmaline et l'harmine sont des MAOI (inhibteurs de mono-amine oxydase (une enzyme).
D'après les Amérindiens, la plante principale serait celle contenant le MAOI et l'autre, celle contenant la pinoline (ce qui est un peu bizarre parce que c'est le MAOI qui devrait renforcer l'effet de l'autre drogue).
En ce qui concerne la vente, je ne trouve pas que ce soit une mauvaise chose sauf dans le cas où une personne "dérègle" son ego sans être prête mais tout dépend si on parle de "dissolution de l'ego" pendant la consommation ou à long terme. Ce qui est clair, c'est que les gens qui consomment de l'ayahuasca (et/ou (?) du DMT) sont en meilleure santé que ceux consommant d'autres drogues (qu'elles soient légales ou non et considérées ou non comme drogues), que leur état s'améliore depuis qu'ils consomment. Différents effets positifs à long terme ont été relevés.
[À propos de l'ayahuasca et des "hallucinations" des chamanes, je vous recommande "L'ADN et le serpent cosmique" de Jeremy Narby.]

Solomon Kane a écrit :

Cet hiver, j'ai eu l'occasion de voir un documentaire réalisé par Jan Kounen et dont j'ai malheureusement perdu le nom. Vous devriez pouvoir le retrouver sur le web en tapant Jan Kounen dans un moteur de recherche. Ce reportage amenait le réalisateur belge (entre autre de Dobermann ) lui aussi en quête d'explications sur la spiritualité, au coeur de l'univers des chamans. En compagnie de l'un d'eux il participa à plusieurs cérémonies où il prit de l'Ayahuasca. Son film et ses commentaires décrivent ce qu'il a alors vu. Pour résumer : la lumière affrontant l'ombre. L'ombre ici, dans son esprit, était personnifiée par des milliers de serpents plus vrais que nature qui l'attaquèrent. Le film devient alors édifiant. On voit le corps de Kounen en pleine crise de terreur, totalement détaché de la réalité de référence. Seule la voix et le chant rassurants du chaman lui permirent de revenir à un état de transe plus tranquille. Il explique qu'il est possible de se perdre pendant des jours dans ces rêves et ces cauchemars ouvrant la porte vers un monde que le néophyte ne comprend pas. A ce moment, j'imagine, on perd pied et on peut considérer l'Ego comme dissout.

Je ne sais pas où mais j'ai l'impression qu'il y a comme une confusion quelque part sur cette "dissolution"... (?)
En ce qui concerne le nom du documentaire, ce ne serait pas "D'autres mondes" (de Jan Kounen, justement) ?
Je l'ai vu aussi, ce n'est pas nécessairement très "instructif" mais c'est bien fait visuellement.

Message édité le 30-05-2007 à 16:55:03 par olddemon
Dupont-levis
   Posté le 24-08-2010 à 17:46:23   

Je suis admiratif de la qualité des questions qui sont soulevées sur ce forum,et de la pertinence des réponses proposées.
En réponse à Silence et à sa perplexité vis-à vis du bien-fondé de la
"dissolution de l'Ego".

Ego signifie Moi .C'est le sujet conscient et pensant selon le dictionnaire.La mode du "New-age" dans les années 60 et 70 en a fait un usage abusif dans lequel ce terme fut employé un peu à tort et à travers. Résultat aujourd'hui il a souvent une connotation négative,lié à "égoisme, suffisance, Moi-je, voir nombrilisme ou narcissisme dans les cas graves"!

En fait, nous avons un moi intime,
un moi supérieur qui est notre Être total,notre conscience pure.Cet Être ,une fois incarné ici-bas,ne peut exprimer qu'une toute petite partie de lui-même,et encore cette petite partie ne s'exprime qu'à travers des filtres qui la déforme plus ou moins.Ces filtres sont les émotions, et le mental.Le résultat est une illusion. L'illusion que notre pensée ou notre Ego,est une entité séparée, indépendante .

Bref ,notre pensée se prend pour une entité ,un sujet , alors qu'elle n'est en réalité qu'une fonction,un outil!Dès lors, ce qu'il faut dissoudre est l'illusion de croire à un Ego.Cette illusion provenant simplement d'un reflet déformé de notre vrai Moi.

Il ne faut pas confondre d'autre part la personnalité et l'individualité.
La personnalité vient de "persona"qui signifie le masque,ce qui renvoie au théâtre antique dans lequel les acteurs portaient des masques pour indiquer leur caractère et leur fonction dans la pièce. La personnalité est donc un masque social que l'Etre se construit pour jouer son rôle dans la société. Ce n'est donc EN AUCUN CAS LUI,au contraire ,la personnalité c'est tout ce qui n'est pas soi-même,tout ce qui a été appris de l'extérieur,par l'éducation, l'école,etc.Bref la personnalité est du domaine de l'Avoir.

Inversement ce qui est vraiment soi,qu'on appelle l'essence,(essence qui peut éventuellement se transformer en Ame),c'est l'inné, l'intemporel, du domaine de l'Etre.La encore il faut préciser les choses.Ce qui semble opposer les adeptes de la main gauche,dit encore la voie lunaire ou voies lucifériennes, à ceux de la main droite, ou voies solaires, ou encore dites "divines"est à la base une perception différente de la destinée du Moi.

Les adeptes lucifériens croient que le "nirvana" est une dissolution
du Moi en Dieu, et donc qu'il n'y a pas "d'immortalité" personnelle ,mais simplement une fusion dans la source. Il se révoltent donc à juste titre contre une telle destinée peu enviable il faut bien le reconnaitre et recherche une "immortalité personnelle" avec leur Moi, et pour cela se démarque nettement ,voir prennent le contre-pied de la voie dite "divine".

En réalité ,quelle que soit la voie, le MOI ne disparait jamais,tout simplement parce qu'il ne le peut pas. Le MOI (je parle du MOI TOTAL bien sur),le MOI EST, hors du temps et de l'espace,de toute éternité.
Il n'est pas différent de Dieu. Aussi la distinction entre voie de gauche et voie de droite est là encore dû au prisme déformant à travers lequel nous avons pris l'habitude de percevoir toute choses en ce monde. Le travail initiatique ,consiste à nous extirper de toutes ces illusions,et à s'éveiller d'un long sommeil de l'Etre.

Je ne sais plus qui a dit:"Nous sommes des dieux endormis en train de rêver que nous ne sommes que des hommes !"

Mais le Christ lui-même n'a t-il pas dit:"Ne savez-vous pas que vous êtes des dieux!"

C'est l'illusion et l'ignorance que l'on doit dissoudre!!!
Dupont-levis
   Posté le 24-08-2010 à 18:12:01   

Pardon,mais c'était à Helenie que s'adressait ma réponse.
J'ajouterai enfin, que lorsque l'Eveil est atteint on s'aperçoit enfin que le Moi ne disparait jamais ,car il n'a jamais existé,tout n'était qu'illusion, On EST certes, pour l'éternité, mais on est pas Moi,ce que l'on est est impossible à concevoir et inexprimable avec des mots.
VillaChicoubis
   Posté le 24-08-2018 à 03:23:45   

Oui pourquoi lobotomiser l'égo....?

Quand Moise demande son nom à D.ieu celui ci lui répond : Je suis celui qui est....

Le simple principe de l'être nous amène donc au développement de l'égo par lequel passe précisément la conscience d'être.

Partant de là si on veut se construire selon le modèle D.ieu ou une sorte de schéma divin en rapport, on va pas y arriver en ruinant l'égo en le ramenant à zéro.

En toute chose la loi est équilibre .... Nous ne devons donc pas détruire l'égo, mais le travailler, le construire en lui faisant comprendre que : oui il est.... Mais l'égo des autres est aussi... Et qu'on doit faire non pas suivant le JE mais suivant le JEU = la partie menée tous ensemble, au degré du NOUS.
mutation divine
   Posté le 27-11-2018 à 21:24:07   

L'ego...eh oui,l'ego...
Si l'ego n'etait pas....Imaginez la vie...on ne serait que des animaux qui vivent,regit par leurs instints...
C'est grace a l'ego que le libre arbitre existe...

L'ego,c'est le mental,c'est l'ange Lucifer qui renie dieu,et qui refuse sa domination...C'est ce sur quoi la raison de chacun se base,pour vivre,

L'ego,c'est ce qui perds beaucoup d'humain...illustre par nos joyeux scientifique qui n'ont d'autre fonction que de se prouver que l'humain est plus fort que dieu...Voir un livre genial(la formule de dieu).lisez le,c'est top!Là on atteint peut etre le paroxysme de l'orgueil!

Si on a pas d'ego,en ce bas monde,on devient un rien.Faut pas se leurrer,c'est lui qui nous pousse a etre,a nous surpasser,a nous faire grandir,evoluer...Ds tous les domaines.

ds des religions,l'ego est en combat(donc,au choix en association!),avec le coeur,et sa maniere de voir les choses.Le coeur a ses raisons que la raison ignore.Et l'inverse est vrai.

le coeur,lui agit par amour,compassion,ou autre...Or pour aimer,il faut etre deux.C'est a dire que tout ceux qui pronent la dissolution de l'ego pour faire un avec l'autre,ça coince au niveau religieux...

Chez les chretiens,la croix,est de deux barres...Chez les coreens,c'est le Yin et Yang.Chez les occultistes,c'est les deux serpentsdu caducée..

Par definition,ils sont de puissances egales,donc,l'un ne peut tuer l'autre.Et vous me direz ce que vous voudrez,mais la force du diable(Lucifer),est de faire croire qu'il n'existe pas...C'est a dire que meme pour les plus gds sages de certaines philosophies,du style"passer du soi au Soi",ou comment tuer son ego pour ressentir l'univers en nous,en y reflechissant,le Soi,c'est qd meme moi...Donc decreter que l'univers est en moi..Si ça c'est pads de l'orgueil..Je m'y connait pas...

J'ai lu plus haut que tout est questions de moment....
En fait,j'adhererais plus a cela....etre hyper orgueilleux,qd il faut..car c'est grace a ce sentiment exacerbe qui fait que des sportifs depassent des records,ou que nous memes arrivions a passer brillament des examens,des entretiens,et tout et nous...

Dieu dit:que la lumiere soit,et la lumiere fut.Dieu vit que la lumiere etait bonne,et il separa la lumiere des tenebres"3eme phrase de la genese.
Ca veut dire que l'ego doit aussi savoir ceder son trone a la raison du coeur...Pour que le coeur regne en maitre durant une periode...

Voilà un des gds secrets de l'esoterisme chretien.Enfin,secret,pour celui qui veut y mettre un secret,sinon,pour les autres y'a qu'a lire...C'est que tout le monde veut regner sur les autres en permanence....Erreur fatale...C'est pourquoi les guerres,les conflits,avec les autres,mais aussi avec soi meme...

Au passage,c'est là ,la seule association des contraires possible ....l'explication de la papesse du tarot,qui peut se voir devellopper par le mvt des cruches de la temperances.un coup c'est la cruche de la main droite qui est en haut,et l'autre coup ,celle ci est en bas...D'ou inversion du fluide de vie qui circule .
Chacun son tour,mais l'orgueil de chacun,fait que personne n'y pense..L'ego de tout le monde,ne pense qu'a une chose:regner en permanence(ben oui,moi:m'abaisser a laisser l'autre(mon coeur,ou ma raison me guider,non m'est t'es malade ou quoi?)

Et si vous me dites de mieux devellopper,je vous dirais negatif...Pourquoi?J'ai vu un sujet sympa sur le "SE TAIRE "piliers des occultistes...A suivre la bas donc!

Voili voilou,2eme posts donc....Dites que je suis un grand malade...