| Elenie | Inactif | | |
| Posté le 25-01-2007 à 13:09:10
| http://perso.orange.fr/ciel-a-la-terre/FR/Ego.htm Hum,pour m'exprimer de façon plus respectueuse envers ce site et l'idée qu'il avance:ego=mal,je souhaiterais réellement que quelqu'un m'explique pourquoi l'ego est tant diabolisé,mais de façon concrète,en me donnant un exemple,car ce qui est relatif à la pure théorie ne me parle pas. Pour moi,l'ego signifie en d'autres termes,notre personnalité,notre honneur,notre dignité,notre fierté aussi(ex:j'ai finit mon exposé qui était une initiative et remporte une bonne note>>je suis contente de moi) Quel mal y a t-il donc à cela? Pourquoi vouloir "laisser de côté" son ego? Vraiment,c'est pas du tout quelque chose qui me parle... |
| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 25-01-2007 à 23:07:56
| Salut Elenie, une chose important lis les autres sujets existent sur le forum qui parle de l'ego (la curiosité est une chose que j'apprécie Quand à ce site dont tu parles, je ne sais pas ou tu l'as trouvé, je me méfirais de ces dires. Quand à la diabiolisation de l'ego, c'est des outils des sectes pour prendre pouvoir sur les autres, mais attention te rejouis pas trop vite Elenie, en te disant ouais..pour une fois on est d'accord, je te vois sauté de joie devant ton écran. l'ego en tant que tel n'est pas négatif, être content de soi si on fait un travail dont à travaillé dure et eut une bonne note, c'est une bonne chose. Etre sur de soit avoir confiance aussi, une bonne estime de soi, c'est formidable. l'ego devient un problème, lorsqu'on croit avoir raison qu'on voit pas plus loin que le bout de son nez et la il prends le nom d'orgueil. l'ego est intéressent lorsqu'on sait le comprendre et trouvé le juste milieu entre trop d'ego ou pas assez ego. Quelqu'un dont l'ego a été détruit aurait plus du mal à s'imposé dans le monde il sera mou, presque trop. Quelqu'un qui a un ego surdeveloppé sera tellement imbu de lui-même qu'il croira avoir raison et écoutera pas les autres. le but c'est de trouvé le juste mlieux entre tout chose.. Voilà ma réponse Elenie.. un conseil: sinon j'aimerais mieux que tu te reféres moins à des liens et que tu réfléchis par toi-meme..que tu prennes plus le temps pour élaborer tes sujets que tu t'éparpilles moins dans tout les sens. courrir plusieurs lièvre à la fois, n'est pas toujours la bonne chose à faire. arcane
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| Silence | Membre du conseil | |
| Posté le 25-01-2007 à 23:27:27
| Bonjour Elénie, Pour faire simple, je dirais que l'égo est la partie la plus basse de notre être. Plus basse, donc plus matérialiste (au sens philosophique). Appartenant aux couches basses, il n'appartient pas au monde du parfait, donc présente souvent des défauts. Des défauts comme la vanité, le narcissisme, l'excès de fierté proviennent de l'égo. C'est en cela que certain voient l'égo comme leur pire ennemi, et que beaucoup de mystique travaillent à ce que l'on appelle "la dissolution de l'égo". Une fois dissolu, ils peuvent librement parcourir les hautes sphères. Personnellement je n'adhère pas à cette conception des choses. Pour moi, rien n'existe par hasard, et voir l'égo comme un ennemi, alors qu'il fait parti de nous n'est pas la voie que je choisis. Finalement tout dépend de la vision de la spiritualité que tu as. Certains veulent s'élever à tout prix dans les hautes couches et oublier les basses, d'autre comme moi voient la spiritualité comme "les pieds sur terre, la tête dans les étoiles". Si tu fais parti de cette deuxième catégorie, tu préfèreras sans doute apprivoiser et dompter ton égo plutôt que de le dissoudre. Ce qu'il faut, c'est que chaque couche de ton être soient en harmonie et fonctionne de concert. Pour finir, un ami me disait à ce sujet : "l'égo, c'est notre cheval". Si on voyait l'esprit comme un homme, l'égo serait ses jambes qui le font avancer, et l'âme la tête qui dirige ces jambes. L'erreur, c'est de mettre l'égo au dessus de tout, ça ce n'est pas son rôle. Voilà, j'espère avoir répondu à ta question EDIT : Euh, le sens de "dissolution" ? bah ouvre le dico, ça sera plus simple
Message édité le 26-01-2007 à 17:31:21 par Silence |
| Elenie | Inactif | | |
| Posté le 26-01-2007 à 13:41:57
| Ok Silence,seulement à présent,c'est la notion de dissolution d'ego que je comprend pas....
le_chat_de_jade a écrit :
sinon j'aimerais mieux que tu te reféres moins à des liens et que tu réfléchis par toi-meme |
lol mais tu sais chat_de_jade,c'est pas parce que je m'appuie sur ce lien pour dire que beaucoup affirment que ego=le Mal lol que forcément j'adhère béatement à ce qui se dit dans le site... Je suis tombée dessus,et ma réaction à moi ça a juste été de me dire que décidément et d'après mes précédentes connaissances,beaucoup de "mystiques" ou ce genre de personne-là associaient une connotation très péjorative à cette notion. En ce qui me concerne,ça n'est pas mon cas(surement parce que j'évite de tout "théoriser" ou "intellectualiser"...),donc j'ai voulu avoir votre opinion.
Message édité le 29-03-2007 à 18:03:59 par siburdroc |
| Silence | Membre du conseil | |
| Posté le 27-01-2007 à 17:03:21
| Je me rends compte que j'ai dit une demi-bétise, du moins je me suis mal exprimé, et ça manquait de précision. Si personnellement je ne prône pas la disparition définitive de l'égo, j'ai omis de dire que malgré tout, si on veut évoluer, il faut quand même le faire temps en temps. Et même très régulièrement. C'est ce que vise la méditation. Le non-être, le non-agir, le lacher-prise. Tout cela est nécessaire pour que notre esprit ou notre âme retrouve sa liberté, et par là même, son pouvoir et sa vraie nature. C'est un peu comme le symbole du yin et du yang, parfois l'égo doit être présent, parfois il doit être absent. C'est ma vision des choses... PS : pour le mot dissolution, si tu n'as pas cherché dans le dictionnaire, imagine que ton égo c'est un morceau de sucre, et que tu le plonges dans de l'eau chaude, il va se dissoudre dans l'eau, tout comme l'égo peut se dissoudre dans l'univers. |
| Elenie | Inactif | | |
| Posté le 28-01-2007 à 10:32:39
| Merci Silence,je sais très bien ce que signifie "dissoudre".C'est juste que pour moi ça revient à "dissoudre" sa personnalité...ce qui me parait complètement dingue. |
| Silence | Membre du conseil | |
| Posté le 28-01-2007 à 20:59:53
| Sans doute parce que tu ignores l'ampleur de ton être, et que tu crois à tort qu'il se limite à l'infime partie dont tu as conscience. C'est normal, c'est comme ça pour tout le monde... il faut beaucoup de temps pour appréhender qui nous sommes, et la majorité des gens n'y sont pas parvenu au terme de leur vie. C'est toute une exploration. Mais ça vaut le coup. De toute façon, il faut quand même se faire à l'idée de cette dissolution, car selon mes recherches personnelles, l'égo est périssable, c'est une partie de nous qui est mortelle, tout comme notre corps (d'ailleurs j'aimerais savoir si vous êtes d'accord avec moi sur ce point, Pèlerin, Sol et les autres : pour vous l'égo meurt-il avec notre corps comme je le pense ?). Bref, si mon intuition est bonne, cette chose "complètement dingue" ( ) qu'est la dissolution de l'égo nous arrivera à tous, donc autant travailler tout de suite sur la partie éternelle de notre être, sans quoi nous serons condamnés à stagner d'une vie à l'autre. |
| morpheus | Membre | |
| Posté le 30-01-2007 à 13:39:08
| salut vous ben moi aussi j'ai du mal a concevoir l'ego comme etant le mal absolu, s'il existe, c'est qu'il doit bien avoir une raison.... personellement, je pense que l'ego est un fantastique outil de survie pour un individu; plus tordus encore, je pense aussi qu'on peut se servir de l'ego pour avancer sur le chemin... la vanite, la fierete, ca peux aider a franchir des obstacles et c'est alors positif! ... et rien que de ce point de vue la, je ne vois pas l'utilite d'avoir un ego dans une dimension que l'on suppose eternelle, detachee du temps. ouaip' il me semble que l'existence de l'ego est intimement liee a la survie ; a l'existence d'une echeance un de mes professeurs de francais nous suggerais que c'est la quete de l'immortalite qui pousse tant d'homme vers la politique, la guerre et la creation artistique... tant de moyens de s'inscrire dans l'histoire et de lutter contre l'oubli les femmes, elles, ayant deja accedes a l'immortalite a travers l'enfantement, ressentent moins ce besoin.... mouais, je suis pas certain qu'on puisse dire que les femmes ont moins d'ego que les hommes..... mais je suis d'accord pour dire qu'elles sont plus proche que nous de l'immortalite... ... et detruire cet ego, serait-ce detruire la personalite? ou est-ce deux choses differentes? complique cette question... de quoi parle t-on exactement, quand on dit "personnalite" celle que je crois etre, ou celle que les autres percoivent ? si je n'ai plus d'ego, la personnalite que je crois etre n'a plus d'importance, et pour autant, j'existe toujours dans les yeux des autres... alors? ... ce que les autres percoivent de moi... si je n'ai plus d'ego, il me semble (mais corrigez moi si j'me plante) que je serai percu comme plus agreable et moins arriviste (que si j'en ai un gros) mais ceci dit, mes aspirations profondes, mes gouts, mes choix, seront les memes j'aime bien cette image du corps pour designer l'ego: ce serait nos jambes alors que l'ame serait la tete... voui, ca colle assez avec ma vision des choses: impossible d'avancer sans les jambes, mais il n'est pas bon de les laisser guider la marche... et a l'occasion, s'arreter 5mn pour reflechir, c'est pas mauvais non plus... |
| Trotmany | Membre du conseil | | |
| Posté le 24-02-2007 à 21:23:15
| Bien des personnes se fourvoient dans l'idée saugrenue que la dissolution de l'ego amènerait la plénitude totale de l'être. Imaginant qu'une part d'eux, acquise dès la naissance, les rattache à une source de souillure, de perversion et d'aliénation profonde. Une part d'eux qui les assujetti donc à la tentation, aux désirs, aux pulsions. Ces idées sont nées avec le traité de "psychologie" de Samuël Aun Weor. Il vise la création en nous d'un univers psychologique par le travail ésotérique, gnostique et christique en utilisant l'alchimie, l'Apocalypse et le Bouddhisme. Le traité annonce une grande catastrophe qui se prépare et va détruire les races. Il préconise la destruction de l'ego, le "moi" (orgueil, vanité) afin de devenir un "soi" impersonnel (l'amour). Samuël fonde en 1961 la Société Internationale Gnostique au Mexique. Elle sert de vecteur à une secte reconnue : l'AGEASAC : Association Gnostique d'Etudes d'Anthropologie et Sciences, Association Culturelle. Recevant la faveur d’adolescents en crise identitaire et du sentiment partagé que quelque chose d’important se prépare, les idées de Samuël se sont répandues rapidement dans la sphère occultiste. Elles se sont ensuite développées de manière incontrôlée, se travestissant au gré des émetteurs. Aujourd’hui, le message a perdu de sa cohérence et devient extrêmement contestable. Auparavant, Ego représentait la contraction d’égoïsme, d’égotisme. Soit, une tendance à la centralisation des forces vitales vers soi. Aujourd’hui, Ego a été traduit textuellement comme le Moi freudien. Soit, comme l’instance de la personnalité qui unifie tout notre être. C’est-à-dire que l’on appelle à la destruction du Moi en tant qu’individualité indépendante. Conséquence manifeste de cette dissolution : nous devenons une entité informe et dépendante. Cet état peut se résumer en une fragilité identitaire et une dépendance à la conformité sociale. Autrement dit, on devient extrêmement manipulable. L’idée de départ, d’amener l’individu à s’unifier au TOUT, n’est pas mauvaise en soi. La méthode l’est beaucoup plus. Personnellement, je suis plutôt partisan de l’androgynie adamique. |
| piece_of_infinity | Membre du conseil | | |
| Posté le 11-03-2007 à 19:24:13
| Personnellement, d'après moi, l'ego est, entre autres, cette bulle qui nous pousse à tout enfermer dans des concepts limités à vouloir s'accrocher aux choses par l'intermédiaire du raisonnement. Il ne faut pas "détruire" l'ego en tant que tel parce que c'est lui qui nous permet d'affronter l'extérieur, c'est quelque part un gardien, un chien de garde qui a tendance à devenir envahissant et à se retourner contre nous. Il faut pousser l'ego jusqu'à ses propres limites, développer ses concepts jusqu'à ce qu'ils s'effondrent (parce qu'un concept ne peut pas assimiler la réalité, c'est une sorte de parodie). Le problème de l'ego, c'est qu'il sépare les choses en deux : "moi" et les autres, le "bien" et le "mal",... Mais ce qui est véritablement utile pour soi l'est aussi pour l'autre (et invérsement), s'il s'agit juste de "profiter" de quelqu'un ou quelque chose, ça ne sert véritablement à personne. L'ego, par l'intermédiaire de la raison, est une bulle de protection. Si nous perdons cette raison, il y a certaines chances pour que nous devenions "fou" (même si le raisonnement est lui-même une sorte de folie rationnelle). Pourtant, le raisonnement tourne en rond, il est cyclique et c'est pour ça qu'il ne mène nulle part. Comme l'a exprimé, il me semble, Trotmany, ce n'est pas en éliminant l'ego qu'on va trouver un appui supplémentaire, une stabilité dans la vie mais en trouvant la force de s'appuyer sur ce vide qu'il n'y aura plus de "malentendu" dans la façon d'interpréter les choses. Pour plus d'informations au sujet de l'ego, je conseille les personnes intéressées de se renseigner sur les reptiliens (il faut quand même rester prudents quant aux informations), Zecharia Sitchin qui a réinterprété les tablettes de la création sumériennes (qui rejoignent comme d'autres textes ou documents la genèse biblique) et qui a écrit plusieurs livres à ce sujet et les livres de Credo Mutwa, un chamane zoulou qui parle, entre autres, des chitauli/chitauri (les reptiliens). (En ce qui concerne les tribus africaines, il y a aussi le peuple dogon qui a beaucoup de connaissances en astronomie,... et qui proviendrait de Sirius B (il faut préciser qu'ils avaient certaines connaissances au sujet des étoiles Sirius avant qu'on ne les (re)découvrent de manière scientifique...) Ce serait un peu long à résumer ici, mais l'espèce des reptiliens serait venue sur notre planète il y a longtemps et aurait croisé les premiers "humains" avec leur race pour les utiliser ensuite comme esclaves/travailleurs dans les mines. Différents peuples, du moins chez les africains, prétendent qu'au départ l'homme avait différentes facultés (télépathie et autres) et communiquait avec les animaux. Un jour, des étrangers leur auraient donné la parole mais à partir de là, ils ont perdu leurs facultés "surnaturelles". On peut aussi souligner que les Elohim (présents dans la bible) seraient aussi une race extra-terrestre. On pourra aussi faire référence, par exemple, en ce qui concerne les différents extra-terrestres aux livres de Meurois-Givaudan (en tous cas, ceux concernant Jésus) sur les "frères des étoiles" venant de Vénus. Il y a, par contre, une difficulté évidente à faire le tri entre ces différentes races qui seraient venues (et viennent encore, pour certaines, du moins) sur notre planète. En ce qui concerne ces reptiliens et autres, c'est trop résumé, j'imagine pour sembler cohérent mais beaucoup d'éléments se rejoignent, ça mérite de faire des recherches à ce sujet, je trouve (et sur l'origine de l'utilisation de la raison chez l'homme, le lien avec l'ego,...) En ce qui concerne le raisonnement, je conseillerais les différents livres de Castaneda (et indirectement ceux de Florinda Donner-Grau et Taisha Abelar) qui font référence aux "ombres", certains "êtres inorganiques" qui nous transmettent "nos" pensées rationnelles en nous faisant croire qu'elles nous appartiennent. Le 7e chakra y serait lié et aurait un mouvement d'arrière en avant à l'inverse des autres centres qui tournent en spirale. Le fait de "maîtriser" cette tendance au dialogue intérieur rétablirait l'équilibre du 7e chakra (MAIS il est précisé dans ces livres qu'on ne peut pas travailler directement dessus et qu'il faut renforcer les autres centres (chakras) pour corriger le déséquilibre). En ce qui concerne le post de Trotmany, il ne s'agit pas de "Samuël" mais de "Samaël Aun Weor". Je dirais que certains de ces livres sont douteux mais qu'en même temps on y trouve certaines informations probables tout en étant assez rares (comme sur le développement négatif de la kundalini par certaines sectes auquel il fait référence dans certains livres (et sur certains chakras "infernaux" situés dans le "bas-ventre"). |
| piece_of_infinity | Membre du conseil | | |
| Posté le 12-03-2007 à 16:24:01
| le_chat_de_jade a écrit :
l'ego est intéressent lorsqu'on sait le comprendre et trouvé le juste milieu entre trop d'ego ou pas assez ego. |
Quelqu'un dont l'ego a été détruit aurait plus du mal à s'imposé dans le monde il sera mou, presque trop. Quelqu'un qui a un ego surdeveloppé sera tellement imbu de lui-même qu'il croira avoir raison et écoutera pas les autres." Je suis d'accord avec toi mais à mon avis, il y a un problème dans la manière de l'exprimer, je pense qu'il s'agirait aussi/plutôt (?) d'avoir un ego "subtile" (qui en passe en quelque sorte plus inaperçu). La contemplation "samatha", par exemple, (qu'on appelle plus souvent "méditation" permet de rendre l'ego plus "subtile" et pourtant, il est toujours là... L'ego, d'après moi, c'est un peu comme des vêtements trop petits, ils nous protègent mais nous étouffent en même temps. À mon avis, tu as oublié de parler du "coeur" ou de ce qu'on appelle le "higher self" en anglais, "l'intention" (qui se manifeste en partie par l'intuition, certaines fois, elle se "recouvre" de pensées (la pensée est un masque), je pense qu'il faut qu'il y ait un lien suffisant avec le vrai soi, il ne s'agit pas seulement de l'ego en tant que tel je pense.
Message édité le 29-03-2007 à 18:05:44 par siburdroc |
| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 14-03-2007 à 10:08:27
| salut Old demon, vi le coeur est une chose, dont j'ai oublié de parlé, il a tous son importance, je pense qu'il fait parti de l'ego aussi. d'ailleurs, c'est l'outil a utiliser dans la pratique magique, je le mele souvent à l'intutition..mais en meme temps, il faut être attentif car parfois il se mele à l'impulsivité et le coté émotionnel.. Donc être attentif à ne pas se laissé emporter..je te rejoins la dans le coté du ego plus subtile.. parfois, je vois l'ego comme un animal qui doit être apprivoisé sans pour autant être maltraité..un instinct de survie.. un homme sans ego est mort à mon avis ou alors très très très sage.. le chat de jade ~^+^~
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| piece_of_infinity | Membre du conseil | | |
| Posté le 14-03-2007 à 19:22:23
| Je suis assez d'accord mais, d'après moi, le coeur ne fait pas partie de l'ego loin de là... Mais les émotions qui le recouvrent, oui. |
| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 14-03-2007 à 22:21:50
| Salut old demon, le coeur est ce qui dompte l'ego peut-être si on pars dans cet autre sens. la compassion peut-elle vraiment s'accompagné d'ego?... est ce que l'amour et l'ego peuvent vraiment s'entendre.. le chat de jade en réflexion
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| piece_of_infinity | Membre du conseil | | |
| Posté le 15-03-2007 à 20:31:51
| le_chat_de_jade a écrit :
le coeur est ce qui dompte l'ego peut-être si on pars dans cet autre sens. |
Je ne sais pas si on peut dire ça mais je dirais que la "compréhension" au niveau de la conscience doit être privilégiée en quelque sorte par rapport à la "compréhension" au niveau intellectuel, au niveau du raisonnement.
le_chat_de_jade a écrit :
la compassion peut-elle vraiment s'accompagné d'ego?... |
Ca dépend ce qu'on appelle "compassion"... Personnellement, pour moi, la compassion ou du moins ce que je pense être la "compassion idéale", c'est le fait de prendre en compte les autres sans s'identifier à eux émotionnellement parce que sinon c'est de la pitié et l'ego a de toute façon son rôle à ce niveau. Ensuite, je pense que il ne faut pas privilégier plus soi que les autres mais donner de l'importance à soi AVANT d'en donner aux autres (ce qui n'implique PAS de mépriser les autres ou de ne pas les considérer).
le_chat_de_jade a écrit :
est ce que l'amour et l'ego peuvent vraiment s'entendre.. |
Ce que la plupart des gens appelle "amour" est "au coeur" de l'ego si on peut dire ça comme ça... L'amour qu'on appelle "inconditionnel", c'est-à-dire "désinteressé", c'est déjà différent mais le terme "amour" ne me semble plus très juste à ce niveau s'il s'agit d'aimer qqch. Si on faisait référence au fait que cet "amour" nous "traverse" qu'il ne s'adresse pas à quelqu'un ou quelque chose en particulier alors, oui, le mot semble déjà plus juste.
le_chat_de_jade a écrit :
le chat de jade en réflexion |
Personnellement, je n'ai rien contre mais la réflexion commence à me "fatiguer" en ce qui concerne mon intellect...
Message édité le 29-03-2007 à 18:09:18 par siburdroc |
| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 15-03-2007 à 21:32:44
| Salut Olde demon, c'est vrai que le coeur et l'intellect cela n'est pas forcément ensemble. que un moment donné lorsqu'on parle d'ego..c'est comme si tout cela commence à irriter. d'ailleurs, je vais laissez dormir peut-être..mon coeur a faim d'autre chose que mots. le chat de jade
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| piece_of_infinity | Membre du conseil | | |
| Posté le 16-03-2007 à 23:39:24
| Je trouve que la réflexion nous fait tomber dans trop de pièges, de faux "chemins". Il n'y a pas de réflexion juste mais il n'y a qu'une réflexion utile ou inutile. Si on réfléchit à quelque chose, on passe d'une pensée à une autre et, finalement, on revient à la pensée de base donc tout ça ne sert à rien si on ne tire pas de conclusion(s) de ses réflexions et même une conclusion, ce n'est qu'un moyen de s'accrocher aux choses, de nous donner la fausse impression qu'on les gère. En ce qui me concerne, à l'époque où je pratiquais la méditation/contemplation (samatha, la concentration), je sentais plus ou moins ce comportement "égotique" ou du moins lié au déséquilibre de l'ego. Malheureusement, trop souvent, on y fait pas attention. (Il m'arrivait aussi que je sente, il me semble, plus ou moins ce que ressent une personne, la manière dont il faut lui parler ou lui expliquer les choses, ce genre de truc ou encore d'avoir un sujet en tête sans vraiment y réfléchir et que mon intuition - mais je pense que ce serait plus exact de dire le "vrai soi" (lequel s'exprime en général à travers l'intuition) - s'exprime à travers ma voix mais ceci n'a un peu rien à voir avec le sujet. Il m'arrivait aussi de me "traquer" sans vraiment savoir que ça portait ce nom alors que je commençais tout juste à m'intéresser aux livres de Castaneda ((désolé, Abraxas, mais j'aurais énormément de mal à résumer la "traque", tout ce que je peux ajouter, c'est que ce n'est pas de la manipulation, hormis peut-être celle de l'ego (par lui-même ??)).) [Si j'écris ça, c'est juste parce que ça me semble intéressant au niveau de l'impact de la méditation (mais c'est vrai que je pratiquais aussi la suspension du jugement et la désidentification (par exemple, en regardant les choses comme si on regardait un film, sans "être dedans"... (Enfin, c'est un peu dur à expliquer)] |
| Trotmany | Membre du conseil | | |
| Posté le 17-03-2007 à 11:19:45
| olddemon a écrit :
Personnellement, d'après moi, l'ego est, entre autres, cette bulle qui nous pousse à tout enfermer dans des concepts limités à vouloir s'accrocher aux choses par l'intermédiaire du raisonnement. |
Personnellement, je n'emploie pas un mot dont je réinvente la définition. Ce que tu désignes comme "ego" trouvera plus de vraissemblance dans le terme "habitus". Bien à vous...
Message édité le 30-03-2007 à 10:39:11 par siburdroc |
| piece_of_infinity | Membre du conseil | | |
| Posté le 17-03-2007 à 16:00:20
| Trotmany> Je ne cherche pas à "réinventer" quoi que ce soit. L'ego comme le véritable soi est au-delà de toute définition (qui soit réellement exacte (c'est le propre de l'incapacité de la raison et des mots). Aussi, il n'y a pas qu'un seul aspect dans l'ego. En ce qui concerne l'habitus (qui, c'est vrai, n'est pas un mot/concept que je connaissais), ça ne me semble pas très correspondant à ce à quoi je faisais référence (mais peut-être que tu m'as mal compris). Voici un extrait de wikipedia [http://fr.wikipedia.org/wiki/Habitus_(sociologie)] : " En latin, habitus est un mot masculin définissant une manière d'être; une allure générale; une tenue; une disposition d'esprit. Cette définition est à l'origine des divers emplois du mot habitus en philosophie et sociologie. La notion d'habitus se trouve déjà largement définie et utilisée chez Aristote, sous le terme de hexis dont habitus est la traduction latine. L'hexis n'est pas une habitude car si les habitudes peuvent être puissantes, elles ne s'inscrivent pas profondément dans les êtres. C'est la connaissance authentique qui est à même d'engager l'âme d'un être dans son entier, un type de connaissance qu'Aristote lie à la vertu. Dans l' Éthique, il identifie la vertu morale à une hexis. Le terme de hexis est lui-même débattu dans le Théétète de Platon : Socrate y défend l'idée que la connaissance ne peut pas être seulement une possession passagère, qu'elle se doit d'avoir le caractère d'une hexis, c'est à dire d'un avoir en rétention qui n'est jamais passif, mais toujours participant. Une hexis est donc une condition active, ce qui est proche de la définition d'une vertu morale chez Aristote. " Personnellement, je tiens à préciser que je ne suis pas un Maître spirituel mais seulement un "chercheur de Vérité", en quelque sorte, donc, au cas où je me tromperais à ce sujet, peu importe les mots du moment que la vision des choses est cohérente (et surtout utile). http://dictionnaire.la-connaissance.net/dictionnaire-definition_mot-egotisme_3_e_g_21773.html "définition du mot : éGOTISME n. m. Habitude d'esprit ou Doctrine qui rapporte tout à la préoccupation du moi. Cet écrivain fait profession d'égotisme. " http://dictionnaire.la-connaissance.net/dictionnaire-definition_mot-egoisme_3_e_g_21767.html "définition du mot : éGOïSME n. m. Défaut qui consiste à rapporter tout à soi. Un sot égoïsme. Les calculs de l'égoïsme. "
Message édité le 30-03-2007 à 10:42:16 par siburdroc |
| Trotmany | Membre du conseil | | |
| Posté le 21-03-2007 à 16:34:16
| Egotisme et Egoïsme ont bien pour racine commune le terme "ego" ; mais n'en sont pas les miroirs... Littéralement l'égo est le "moi". Qui tue l'égo se tue lui-même. C'est par ce genre de raccourcis sémantiques (ego = égoïsme) que l'on parvient à mélanger tout un tas de choses qui n'ont en fait pas de connivence particulière. Je ne te vise par particulièrement olddemon, mais tout le monde commet ce genre de biais qui ne permet pas de construire un développement valable. Maintenant, si tu transformes dans ta pensée le terme "ego" par "egoïsme", alors là, je ne peux que t'applaudir. Mais, tachons de savoir utiliser les bons mots. Je pense que cela est essentiel. Au point de vue de la définition de Wikipedia sur l'habitus, je faisais plutôt référence à celle donnée par Bourdieu. Mais elle ne te sera pas très facile d'accès dans ce genre d'article qui cherche souvent la concision au détriment d'explications complètes et accessibles. |
| piece_of_infinity | Membre du conseil | | |
| Posté le 21-03-2007 à 18:01:03
| Trotmany a écrit :
"Qui tue l'égo se tue lui-même." |
Je suis d'accord, au moins partiellement. S'il faut tuer l'ego, ce n'est pas par implosion, de l'extérieur, mais par explosion comme une bulle qui gonfle, il faut nourrir l'ego.
Trotmany a écrit :
"Je ne te vise par particulièrement olddemon, mais tout le monde commet ce genre de biais qui ne permet pas de construire un développement valable." |
J'ai, maintenant, une vision beaucoup plus claire de l'ego que celle que j'avais à l'époque du genre "vouloir détruire l'ego à tout prix" mais je dirais que vouloir le conserver et le maintenir, c'est la même folie...
Trotmany a écrit :
"Maintenant, si tu transformes dans ta pensée le terme "ego" par "egoïsme", alors là, je ne peux que t'applaudir." |
Je ne suis pas sûr de comprendre exactement ce que tu veux dire. (?)
Trotmany a écrit :
"Mais, tachons de savoir utiliser les bons mots. Je pense que cela est essentiel." |
Oui, je le pense aussi mais même avec les bons mots, certains comprendront toujours (?) tout de travers... C'est pour cela qu'il vaut mieux ne pas trop s'attacher aux mots. Il faut accorder de l'importance à ce qu'on croit être soi, l'ego, comme il faut en apporter à l'extérieur ; d'abord à soi, ensuite à l'extérieur. Personnellement, je vois ça comme une balance où l'ego et "l'extérieur" ((qui est d'un certain point de vue aussi l'ego)) doivent être en équilibre. (Je ne sais pas si tu vois ce que je veux exprimer, si c'est clair.)
Trotmany a écrit :
"Au point de vue de la définition de Wikipedia sur l'habitus, je faisais plutôt référence à celle donnée par Bourdieu. Mais elle ne te sera pas très facile d'accès dans ce genre d'article qui cherche souvent la concision au détriment d'explications complètes et accessibles." |
OK. Peut-être qu'il y a du vrai mais j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de blabla et de rationnalisme excessif dans la façon dont tous ces gens en parlent et le considèrent. (Enfin, si tu as un site où ils en parlent et qui soit simple à comprendre et sans prise de tête, je veux bien.) Mais plutôt que parler "d'habitus", pourquoi ne pas tout simplement parler "d'habit"... (?)
Message édité le 30-03-2007 à 10:45:45 par siburdroc |
| Silence | Membre du conseil | |
| Posté le 28-03-2007 à 15:23:05
| (Petite aparté hors sujet concernant les mots : les mots vont souvent bien plus loin que leur définition donnée dans les dictionnaires. On a souvent tendance à croire que les dictionnaires font foi en matière de définition, et pourtant, elles sont quand même écrites de façon arbitraire par une personne, ou un groupe de personne. Il va de soi que la définition produite est largement influencée par l'état d'esprit de cette personne, par son rapport avec le mot, et dans une certaine mesure par la philosophie de vie de la personne. Par exemple je doute fort que ces personnes s'intéressent à l'ésotérisme, donc dans notre cas, la portée du mot EGO en est nettement réduite. Je préfère donc pour ma part sentir l'essence des mots, enrichie de leurs usages. Par ailleurs, on voit bien que dans la littérature, le choix par un auteur d'un mot plutôt que d'un autre, est bien lié à cette part de sens qui comme la partie immergée d'un iceberg fait 90% de l'essence du mot D'ailleurs anecdote, je me souviens une fois être en désaccord sur le sens d'un mot avec un ami, et que le dictionnaire lui donna raison... puis tout à fait par hasard quelques temps plus tard, lire un poème qui employait ce mot EXACTEMENT comme je le sentais ! Bien-sûr donner aux mots un sens ineffable fiche en l'air la rigueur et le formalisme, dans la transmission de mes pensées, mais je ne suis de toute façon pas quelqu'un qui marche par formalisme (une méthode de pensée que je trouve trop lente et trop limitative). Je préfère quand je discute avec quelqu'un, que mes mots stimulent son intuition plutôt que sa raison... L'important, c'est que notre pensée ne soit pas réduite en esclavage par les mots, que les mots soient des vecteurs de pensées et non pas les rouages de nos raisonnements comme c'est souvent le cas... ) |
| Trotmany | Membre du conseil | | |
| Posté le 29-03-2007 à 17:28:03
| Silence a écrit :
les mots vont souvent bien plus loin que leur définition donnée dans les dictionnaires. On a souvent tendance à croire que les dictionnaires font foi en matière de définition, et pourtant, elles sont quand même écrites de façon arbitraire par une personne, ou un groupe de personne. |
Les mots sont des unités conventionnelles de sens. Puisqu'il s'agit de conventions, ils sont donc arbitraires. Pourquoi désigner un tel objet du mot "clavier"?! Parce qu'une minorité d'individus issus de la bourgeoisie l'a décidé ainsi et que pour se comprendre, nous utilisons ce système de référence. On retrouve dans les dictionnaires l'ensemble des mots de la langue française (pour le cas en présence) mis en parallèle avec leur signification. Dès lors, pourquoi vouloir sortir de ces conventions lorsqu'il y a des mots pour désigner tout ce qui est possible. Et même si la réalité traitée ne convient à aucun mot, pourquoi ne pas en inventer de nouveaux? Les mots étant des unités conventionnelles, on ne peut les utiliser de manière imprécise sans impliquer automatiquement des erreurs de compréhension, un manque de clarté, un certain hermétisme qui ne peut être dépassé que par la connaissance intime de la vision du mot qu'en a l'auteur. Le seul cas où l'emploi incorrect de mots est toléré est dans les effets de style - comme la métonymie - dont font souvent usage les poètes. Le sens du mot est alors détourné, mais le contexte de son emploi suffit à lui donner une nouvelle sémantique. De plus, un rapport subtile persiste entre la véritable définition du mot et son emploi détourné. Autre exception, le travail sur la symbolique, qui permet de relativement étendre le champ d'application d'un mot. Mais attention, la symbolique ne s'attache pas au mot en lui-même, mais à l'objet qu'il désigne. Si nous employons un mot pour un autre, ce lien avec la réalité énoncée ne se fait pas. On se retrouve toujours avec le même problème.
Message édité le 30-03-2007 à 10:47:08 par siburdroc |
| Siburdroc | Membre du conseil | | |
| Posté le 30-03-2007 à 12:09:13
| Hello! Je fais une petite apparté pour porter a votre connaissance les trucs et ficelles de la balise citation que j'ai utilisé pour remttre en page les messages de ce sujet. Ce n'est vraiment pas difficile de l'utiliser et ça simplifie la vie. Vous trouverez comment faire dans l'aide du forum et plus précisément ici ou encore directement à l'aide complète concernant cette même balise ici.
Message édité le 30-03-2007 à 12:14:48 par siburdroc
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''Hier est derrière, demain est un mystère, aujourd'hui est un cadeau et c'est pour ça qu'on l'appelle le présent''. Maitre Oogway, (Kung Fu Panda). |
| sandy | Membre | | |
| Posté le 02-04-2007 à 18:56:06
| Bonjour à tous ! La question de l'égo est vaste. Pour moi, l'égo est le "moi", d'ailleurs c'est ainsi que la psychanalise le défini, mais le sujet n'est pas là. L'égo étant ce qui fait l'être en son entier, il est bon de connaitre les 2 côtés que nous avons. Pour moi, l'égo c'est l'acceptation globale de ce que l'on est,qui permet de l'assumer puis de l'oublier, sans pour autant oublier ce que l'on est. (je ne sais pas si vous avez suivi, mais je vois pas d'autres mots pour l'expliquer !) Une fois que l'on a assumé ce que l'on est, donc notre égo, sans oublié notre humanité, on regarde aisement plus loin, car nous existons, tout simplement, sans être obligé de se focaliser sur nous face à ce qui nous entoure. "Un égo démesuré" est une expression bien connue qui caractérise les gens qui ramènent tout à eux. Donc, le meilleur remède est de se connaitre et de s'accepter tel que l'on est pour avoir un équilibre intérieur, et c'est cet équilibre qui va servir de base solide pour voir tout ce qui nous entoure. Qu'en pensez-vous ? |
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