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 Evoluer, d’accord mais c’est quoi?

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Siburdroc
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Siburdroc
   Posté le 13-02-2007 à 15:02:02   Voir le profil de Siburdroc (En vacances)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Siburdroc   

Hello,

Quand on s’intéresse à l’ésotérisme, on se soucie bien souvent de son évolution, on souhaite avancer sur le chemin. Mais seulement voilà, sommes nous tout à fait au clair avec le sens profond de ces concepts ? Nous sommes nous posés la question de savoir qu’est ce que vraiment évoluer et comment réellement on y parvient ?

Quels sont les buts a atteindre finalement ?

Que sommes nous censé faire et devenir ?

Sommes nous censé nous gaver de savoir ?
Nous essayer à la magie, tenter de comprendre la Kaballe, à chercher des réponses dans la théosophie ?

Peut-être, peut-être pas.

Un intérêt pour la spiritualité est-il vraiment essentiel pour évoluer ?
Faut-il croire en Dieu, en l’homme, en soi ?

Beaucoup de questions en sommes pour peu de réponses. Des questions qui sont en elles-mêmes de véritables quêtes du sens de notre vie ici bas.

Parlons-en du sens de la vie tiens !

Qu’est-il vraiment ?
Y a-t-il un chemin commun à suivre ou chacun à t-il quelque chose de précis à accomplir ?
Si oui, devons-nous nous mettre à la recherche de nos objectifs ou attendre que le destin nous fasse signe ?
Y a-t-il une destinée, un kharma, qui nous mets sur des rails qui nous amènent à ce pourquoi nous sommes là ?
Comment comprendre et interpréter les choses que nous vivons, le contexte de nos vies ?

Je vais laisser pas mal de ses questions en suspens pour le moment pour m’intéresser à l’une d’entre elles en particulier.

Y a-t-il un chemin commun à suivre ou chacun à t-il quelque chose de précis à accomplir ?

Pour mieux comprendre le sens de cette question, je vais faire du contexte dans lequel elle est apparue et la réflexion qui en est à l’origine.

C’était pas plus tard qu’hier soir en fait.
Très bizarrement, je me suis découvert lundi de la semaine passée un léger intérêt pour la politique. Encore plus bizarrement d’ailleurs pour la politique française, alors que je vis en Belgique. C’était lors de l’émission sur Tf1 « J’ai une question à vous poser » où ce jour là un certain Nicolas Sarkozy présentait son programme en fonction des questions ou des attaques que le public lui posait.

Alors qu’habituellement je zappe ce genre de manifestation politique, je me suis pris au jeu de voir comment les débats tournaient et je dois dire que l’émission de ce lundi avec d’autres candidats, je l’attendais.

Je me suis alors demandé ce qui pouvait bien motiver les gens à faire de la politique, sans prendre en considération le pouvoir et les gains financiers que cela apporte. Puis plus généralement ma question est devenue : « Qu’est-ce qui motive certains à vouloir tenter de trouver des solutions pour rendre la société meilleure » et puis : « Qu’est-ce qui pousse les gens à se casser le cul pour la masse, pour le groupe, pour la société, alors qu’il est tellement plus facile de ne s’occuper que de ses propres intérêts ??? ». En gros, même en très gros, pourquoi la solidarité et se soucier du prochain ?

Cela a bien sûr soulevé d’autres questions et hypothèses. « Est-ce parce qu’il est pénible et douloureux de voir d’autres personnes dans la souffrance ? »
« Est-ce que c’est pour mettre un terme a ma propre souffrance de voir l’autre souffrir que je l’aide ? »

J’y ai donc réfléchi et au travers de diverses hypothèses qui me sont venues en tête, j’en retiens une en particulier.

Je crois que dans toutes les manifestations de générosité, d’entraide, de solidarité se trouve l’envie d’évoluer.

Beaucoup pensent qu’évoluer, c’est faire le bien. Donc par l’aide, le soutien que l’on apporte aux autres, on fait le bien et donc on évolue.

Seulement, cela ne colle pas avec mes convictions qui me disent que le bien et le mal ne sont que des notions absolues et fluctuantes qui forment un ensemble de valeurs autour desquelles les sociétés humaines se sont plus ou moins mises d’accord mais c’est ici un autre débat.

Je pense donc plutôt que la vraie réponse se trouve dans une définition de l’évolution.
Et en réflexion a tout ça m’est venu ceci :

Evoluer c’est tendre à quelque chose, c’est vouloir se rapprocher d’un but que l’on s’est fixé. Evoluer en tant qu’humain pour moi ou que tout être vivant s’est de s’harmoniser le plus possible avec le monde qui nous entoure.

Les règles universelles ne sont peut être pas très nombreuses mais elles sont le fondement même de toute chose.

Et j’aime à croire que l’une d’elle nous dit que toute chose existante se doit de trouver son équilibre, que tout ce qui existe cherche a se stabiliser, à s’équilibrer.

L’équilibre ici se passe donc au niveau de l’harmonie avec la nature, avec soi-même mais aussi et surtout avec nos semblables.

Je crois donc que toutes les manœuvres visant à aider les autres, à œuvrer pour une société, un monde meilleur visent l’objectif de s’harmoniser avec notre univers.

Je crois donc aussi que s’il existe un objectif commun a chacun avant tout autre, c’est celui-ci. S’harmoniser avec son monde, trouver l’équilibre parfait, car ce n’est qu’en faisant qu’un avec notre univers, qu’en étant complètement en harmonie avec ce dernier que nous pourrons entrevoir les plus hautes sphères et passer à un stade supérieur d’évolution.

Voici donc mon point de vue à ce sujet.

Je voulais le partager et connaître le vôtre sur toutes ces questions qui nous traversent tous et pour lesquelles on croit parfois détenir les réponses avant que tout s’envole pour mieux se reconstruire car bien souvent les questions ne sont pas tellement là pour apporter des réponses mais pour pousser la réflexion toujours plus loin.


Abraxas
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Abraxas
   Posté le 15-02-2007 à 11:16:43   Voir le profil de Abraxas (Offline)   Répondre à ce message   http://abrasax.chez.tiscali.fr   Envoyer un message privé à Abraxas   

Bonjour,

J’aime beaucoup ce sujet, et j’ai envie d’y apporter ma pierre. D’abord j’aimerais dire que pour moi la spiritualité c’est avant tout la question de la place de l’Homme dans l’univers, j’entend par là que les questions d’ordre spirituelles sont celles qui contiennent l’Homme et son environnement, sa place dans celui-ci et son interaction avec celui-ci. La spiritualité, à la différence d’autre discipline comme la philosophie ou la sociologie, ne s’intéresse pas uniquement au domaine physique et au domaine mental, mais aussi au domaine spirituelle, c’est à dire aux questions relatives à l’esprit et à l’âme. Comme c’est un sujet qu’on ne peut pas vraiment définir avec des mots ou des concepts forcément clair, la spiritualité est avant tout quelques choses de personnelles. C’est pour cette raison que lorsqu’on parle de développement ou d’évolution sur ce forum on rajoute toujours derrière le mot „personelle“. L’évolution à mon sens, ce fait de manière individuelle et non en groupe (mais nous avons déjà moultement traiter ce sujet dans d’autre thread).

Je reviens au questions existentielles de sibu. La première est la plus importante à mon avis. Y-a-t-il un but à atteindre, on pourrait dire, y-a-t-il un but à la vie ? Je crois que non. En faite je crois que ça fait partis des questions qui n’auront jamais de réponse, mais qu’il est bon de se poser. Le but n’est pas une fin en soi, une fois atteint, il révèle toujours de nouveaux but, de nouveaux objectifs, en gros, on ne s’arrête jamais de chercher ou d’avancer parce qu’on a atteint un but précis. Je crois que l’important ce n’est pas le but à atteindre en soi, mais plutôt la manière d’y parvenir.

Bien sur, il est important pour avancer de se fixer des objectifs, des buts, mais on dit souvent qu’un but doit être MALIN (Mesurable, Atteignable, Limité dans le temps, Identifiable et Négociable ), hors si il y a un but à la vie alors il n’est pas mesurable, il est difficilement atteignable, il n’est pas limité dans le temps, il est difficilement identifiable et il est certainement non négociable. Bref le but de la vie, est un de ces objectifs sur lequel on ne devrait peut-être pas trop s’attarder, car on risque de ne pas avancer vraiment a essayer de le définir.

L’évolution n’est pas un but, c’est un chemin, un moyen, un outil pour l’Homme. Comme disent les bouddhiste, le but c’est le chemin, et comme disait Castenada (voir bibliothèque en ligne), l’important c’est de se poser la question „mon chemin à –t-il du coeur?“. C’est a chacun de définir le chemin qu’il veut suivre. Chacun doit savoir, en son âme et conscience si il a envie de faire de la magie, de s’intéresser à la kabbale, ou chercher des réponses dans la théosophie (pour reprendre les exemple de sibu).

Toujours dans l’idée de répondre a sibu, je dirais donc, qu’il n’y a définitivement pas de chemin „commun“ chaque chemin est diffèrent. Par contre je suis persuadé que chacun d’entre-nous à quelques chose de précis à accomplir, et cela rejoint ma croyance (et je dis bien croyance, car je ne suis sur de rien) que l’homme a une destinée, mais à mon avis celle-ci reste inconnus pour la plus part des mortel, seul ceux qui on tune tâche particulièrement difficile à accomplir sur cette terre sont au courant de leur destinée, les autres la vive tout simplement. Et ce qui est, c’est ce qui devait être. Là où on va, c’est là ou on devait aller.

Ca ne veut bien évidement pas dire, qu’il ne faut pas se fixer des objectifs dans la vie. Il y a une théorie économique qui dit que si chacun était égoïste, et pensait suffisamment à lui-même, tout le monde serait heureux. Je suis parfaitement d’accord avec cette théorie, on doit apprendre à s’aider soi-même avant de pouvoir aider les autres. On doit être égoïste et pensez en premier à soi. Le développement d’un individus, se fait certes par son interaction avec le monde qu’il entoure, mais sa véritable évolution, son véritable développement personnelles, ne peut se faire que si la personne à la volonté égoïste d’améliorer son quotidien. Malheureusement la plus part des gens, ne réfléchissent pas vraiment a ce qui peut améliorer leur environnement, ou du moins, il ne réfléchissent pas assez et prennent de mauvaise décision, qui au lieu d’améliorer leur vie, la rende pire encore.

Sibu parle de „faire le bien“, de „solidarité“, pour „faire le bien“ il faut d’abord en être „capable“, pour en être capable, il faut se construire certaine capacités et certains connaissance. Comme dirait jésus, si un aveugle guide un aveugle, ils tombent tout les deux dans une fosse. Ainsi, ceux qui veulent aider les autres par le shiatsu, ou le reiki, doivent d’abord apprendre, il doivent d’abord évoluer eux-mêmes, ils doivent s’aider soi-même avant d’aider les autres. Donc effectivement je pense comme siburdroc qu’évoluer se n’est pas forcément faire le bien autour de soi, évoluer c’est être égoïste et chercher a s’améliorer, et cela quelque soit le domaine que cela concerne, Théoriquement améliorer sa vie, c’est améliorer automatiquement celle des autres, cela ne se fait pas au dépend des autres, du moins c’est ce que je crois. Si une amélioration de notre condition doit se faire au dépend d’une autre personne, alors a long terme cela ne nous seras pas bénéfique, car cela auras un impact sur notre environnement.

Je crois aussi que l’équilibre es tune grand loi universelle. Par contre, j’aurais tendance a ne pas forcément la rapprocher de l’harmonie, pour moi ce sont bien deux notions différentes. Mais je ne suis pas forcément objectif sur ce coup là.

J’aimerais pour terminer dire une chose, pour moi le bien et le mal, sont des notions absolues, pas individuelles. Il est vrais qu’on touche là a un vocabulaire que certaines personnes ont tendance a interpréter à leur manière. Si je pousse ma réflexion plus loin je dirais que le bien et le mal, sont des notions humaines, mais pas pour autant subjective, la subjectivité qui fait que certaines personnes vois du bien là ou il y a du mal, sont des fautes de jugement, des oeillères psychologique qu’on a volontairement ou involontairement pour ne pas voir la vérité en face. Mais encore une fois, c’est ce que je crois, il ne s’agit pas d’une vérité absolus.

Pour terminer, je dirais que l’évolution passe forcément par le questionnement, et comme je l’ai déjà mainte fois dit, je pense sincèrement que l’important ce n’est as toujours de trouver des réponses a ses questions, mais bien de se poser des questions pour avancer, même si on a pas de réponse. L’important ce n’est pas le but, l’important c’est le chemin.


Grüß

Abra

PS. A l’occasion je rajouterais de liens, vers des discussions de ce forum qui sont en rapport avec ce sujet.

EDIT voici déjà quelques liens:

Sur la dichotomie bien/mal le sujet „les racines du mal“
https://abrasax.alloforum.com/sujet-11765-0-2207-0-0-1-3480-1.html

Sur le destin et la destinée le sujet: hasard & destin“ (ainsi que les sujets liés):
https://abrasax.alloforum.com/sujet-11765-0-2207-0-0-1-3076-1.html

PS: sujet déplacé dans la sous-catégorie (sur le chemin) dans laquelle il a parfaitement sa place.

Message édité le 16-02-2007 à 11:06:35 par Abraxas


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Carita bene ordonata incipit a se met ipso
arcane
introspection
Membre du conseil
arcane
   Posté le 16-02-2007 à 17:41:23   Voir le profil de arcane (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à arcane   

Salut à vous,

je réponds un peu à la suite d'abrasax, car il a parlé de shiatsu et reiki,..vu que je pratique, enfin je commence gentillement en prenant mon temps.

Ces derniers temps, j'ai eu nombre de signe concernant l'évolution que je ne me trompais pas de voie en désirant pratiqué dans la guérison.

Je dis aussi, qu'il faut aussi en parti guérir soit pour pouvoir aidé les autres et évoluer.

nombre de personne m'ont donné des cadeaux dans mon chemin de guérison et d'évolution.

aujourd'hui, mon premier amour m'a redonné certain de nos anciens papiers, il a fait un acte guérisseur pour moi et pour lui. c'était un peu pour dire "toi, aussi tu as droit au bonheur et refaire ta vie", la pour une fois, j'ai eu des larmes salvatrices que tout cela n'était pas vain.

C'est ça aussi évoluer savoir laissé l'autre libre de refaire sa vie et comprendre qu'il était un être humain, comme nous qu'il a fait ces erreurs.

Nous avons une destinée, comme je le pense et à chaque étape de vie nous avons des rencontres, parfois agréable et dé fois désagréable.

Certain nous donnerons des clefs pour mieux nous connaître et avancé dans notre existence et d'autre un petit coup dans le coeur pour nous apprendre à être plus fort.

l'humain a besoin des autres pour évolué sous certain aspect..c'est ce que j'ai compris et nous avons tous la capacité d'aider les autres et soi-même.

plus le temps passe plus je crois au divin, une force qui va au-delà de ce qu'on peut imaginé ou croire...

une force que nous pouvons utilisez l'amour compassion celui qu'on sèche les larmes de ceux qui ont perdu des êtres cher, celui qui aide le voisin qui peut plus faire ces courses, salué le petit vieux du coin, dire bonjour comme ça pour le plaisir, aidez un touriste perdu pour lire une carte, sourire à quelqu'un qui est triste, prendre un crapaud dans ces doigts pour le mettre sur le bord du chemin pour qu'il ne se fasse pas écraser, dire merci à ceux qui nous on aidé sur la route,

C'est actes semble banale et pas compliqué, mais ils ont tout leur sens, ce sont des actes d'amour de reconnaissance de l'autre.

D'autre acte sont important comme l'amour de soi, car dans notre éducation judéo-chrétienne, nos parents nous ont inculqué bien malgré eux, le fait de devoir être modeste et ne pas se mettre trop en avant..être soumis ou soumise..et certaine femme, dont je fais partie l'idée du péché que nous sommes coupable de temps de faute, alors que en réalité, nous sommes coupable de rien.

le but est essentiellement d'être meilleur chaque jour pour moi et que cette amélioration peut-être utile pour d'autre hommes ou femmes de nous libéré de nos carcans que parfois nos ancêtre nous en transmis toujours bien malgré eux.

nos père et nos mère nous donnent d'une manière des outile pour appréhender notre univers, mais parfois, c'est comme si on a des lunettes qui nous fausse notre vision des choses..alors sous certain aspects nous devons, nous battre pour les enlever et s'en libérer.

Apprendre à être soi, ne pas répété malgré soi, les cycle familiaux..être des êtres à part entière..

Dire que c'est facile, non, cela n'est pas le cas, parfois on a l'impression qu'on évolue pas, de marcher dans une mélasse que chaque pas ressemble à un pas de fourmi et non de géant.

Alors que en réalité, c'est quand c'est dans les moments de doutes qu'on a le plus de chance de changé de devenir un nouvel homme ou une nouvelle femme a briser ses chaîne du passé.

N'oublions pas non plus que évolué, c'est parfois être seul, voir des choses que d'autre ne verrons pas forcément..et que vous pourrez criez "Eh. regardez"..et qu'ils ne nous entendrons pas, simplement qu'ils ont un autre chemin que le notre ou parfois qu'ils ne désirent pas entendre, ou ne sont pas prêt.

bien à vous arcane


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la vérité est comme une boule de discothèque impossible de la voir en entier en une fois
Silence
Membre du conseil
   Posté le 25-02-2007 à 20:24:24   Voir le profil de Silence (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Silence   

Bonjour à tous,

Pour moi la fameuse question "pourquoi sommes-nous là ?" ou "à quoi ça sert la vie ?" ne sont pas des vrais question. Le sens de tout cela, nous l'avons sous le nez, il suffit de regarder tout autour de soi avec sincérité et la réponse nous est donnée. On ne peut rien dire d'autre de la vie que "elle est". Le sens de la vie est si absolu, qu'aucun mot ne l'approchera jamais.
Si on se demande à quoi sert la vie, on ne peut pas répondre autre chose que des trucs un peu concons, comme "la vie ça sert à vivre", et qui est malgré tout la seule réponse à apporter à une telle question. Mais pour comprendre une telle réponse, encore faut-il avoir pleinement conscience du Vivre.

Surtout que la vie de chacun est différente. Il y a des mauvais chemins. Mais il n'y a pas pour autant qu'un seul chemin valable. Plusieurs chemins sont bons, certains passent par un don de soi inconditionnel, d'autres recherchent la paix intérieure et le retour à la source, s'unifier avec le grand tout. Pour ma part, je suis un créatif, et je comprends la créativité comme une continuité à la vie (je suis assez partisan du "tout est vivant"). Crée quelque chose, à travers l'art par exemple, c'est créer de la vie, c'est honorer ce processus de vie créatrice.

L'évolution, pour moi c'est prendre conscience de soi et du monde extérieur, ou plutôt prendre conscience de l'unité que le soi forme avec le monde extérieur. Evoluer c'est élever sa conscience donc. Le sens ne change pas (dans mon cas donc célébrer la vie par la vie), mais ce sens (le fil rouge) prend un autre relief au fur et à mesure que la conscience s'élève. Evoluer, c'est aussi prendre pleinement possession de ses moyens, comme apprendre à se servir de son esprit.

Je pense que la destinée, ce n'est pas quelque chose écrit quelque part, la destinée est en nous. C'est ce que nous sommes qui nous porte vers notre destin. Nous et notre destinée, nous ne faisons qu'un. Je viens de répondre il y a dix minutes dans un autre sujet (les 4 éléments, et les 5 transformations chinoises) et ça me souffle cette réponse : ce que nous sommes, et ce vers quoi nous tendons (notre "mouvement", finalement notre destin) ne faisons qu'un. On ne peut pas plus dire que c'est notre destin qui nous a façonné avec telles ou telles qualités, que c'est parce que nous sommes ainsi que nous "choisissons" telle ou telle vie. Libre-arbitre et destinée ne sont que deux faces d'un même objet.

Je suis à peu près d'accord avec Abra au sujet du bien et du mal. Ce sont des notions humaines. Mais elles ont quand même une portée absolue, du moins dans l'intention qui imprègne l'acte. Cependant, je trouve que la notion d'harmonie dépasse la notion de bien et de mal. L'harmonie a un avantage, car elle n'a pas de contraire (la dysharmonie n'a rien d'absolu, c'est un non-concept). Ainsi, le bien et le mal s'engendre l'un l'autre, sans l'un on ne trouve l'autre. Par contre l'harmonie surclasse d'un seul coup le bien et le mal, et agir en harmonie ne créera jamais de dysharmonie (puisque cela n'existe pas, on appelle dysharmonie l'absence d'harmonie).

Par contre, je n'adhère pas trop à cette notion d'égoïsme dont parle Abra, bien qu'il me semble que le mot exact de ce dont tu parles soit "hédonisme". Je trouve qu'il y a une certaine idée d'isolement dans cette notion là. Dans le taoïsme, il y a une notion importante qui est celle de la continuité. En cessant de considérer qu'il y a un intérieur et un extérieur bien tranché et délimité, cette notion d'égoïsme disparait d'elle-même. Il n'y a pas lieu de préférer le dedans (soi) au dehors (les autres). Les individus s'interpénêtrent, et cette interpénétration implique la chute de certaines cloisons, de certains murs. L'amour dans un couple illustre parfaitement mon propos. La frontière entre Elle et Lui s'amenuise, ainsi de vrais amoureux se préoccupent autant de leur propre bonheur que de celui de son compagnon ou de sa compagne.

Message édité le 25-02-2007 à 20:56:32 par Silence
elie
Membre
elie
   Posté le 27-03-2008 à 09:27:06   Voir le profil de elie (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à elie   

Ce sujet est très intéressant et ma pensée suit la votre sur bon nombre de points. c'est le dernier paragraphe de silence qui me fait réagir. Je suis d'accord lorsque tu dis que les gens s'interpenetrent, que les barrières entre nous sont fines. mais il y a des barrières jusqu'a un certain niveau et pour aider les autres le meilleurs moyen c'est encore de passer de soi aux autres. EN clair en améliorant notre propre espace personnel notre être influencera les autres de toute manière.
et c'est la ou je rejoins abrasax concretement pour aider les autres ben faut avoir un attitude egoiste( sans connotation négative ) c'est a dire faire un travail sur soi, et donc de penser à soi avant tout. en ayant conscience que le boulot effectuer sur nous aura forcement un impact sur les autres puisqu'on est pas tout seul.
Si chacun nettoyait devant sa porte ....


Edité le 27-03-2008 à 09:28:23 par elie




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Silence
Membre du conseil
   Posté le 27-03-2008 à 21:40:32   Voir le profil de Silence (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Silence   

Salut Elie,

En fait, je ne suis pas vraiment en désaccord avec toi et Abra, pour moi c'est juste une question de dosage . Evidemment, il faut d'abord balayer devant sa porte, par exemple on ne peut pas enseigner la paix si on est soi-même belliqueux. Et aider les autres est une chose tellement difficile, qui ne doit pas être prise à la légère, car souvent, à trop vouloir influencer, l'autre se braque et fait exactement le contraire.

Je pars du principe très simple qu'on ne doit aider que ceux qui nous le demande. Quand je dis "demande", je ne veux pas forcément dire avec des mots, parfois un regard ou une attitude exprime un appel à l'aide, ou attend des réponses. Dans ce cas, si nous avons les moyens d'aider sans que cela soit un sacrifice trop grand pour notre personne... eh bien il faut apporter son aide.

Tu dis que "... faire un travail sur soi, et donc de penser à soi avant tout. en ayant conscience que le boulot effectuer sur nous aura forcement un impact sur les autres puisqu'on est pas tout seul. ", et c'est vrai. Mais aider qui en a besoin fait aussi parti de ce travail sur soi qu'on a à faire. Et réciproquement, en donnant aux autres, cela nous apporte aussi à nous en retour, quelque chose... Certains se sentent apaisés, plus sereins. Pour d'autres c'est se sentir utiles, etc...

Enfin, pour tout vous dire, la plupart du temps la meilleurs aide qu'on peut dispenser est la plus subtile, la plus invisible. Ca évite de complexer la personne aidée... Le mieux c'est qu'elle ne sache jamais que vous l'avez aidée... enfin quand c'est possible. Parfois quelques phrases lancées en apparence aux hasards peuvent influencer positivement quelqu'un. Et puis il ne faut pas se faire d'illusion, on ne peut que montrer la porte, le reste c'est l'autre qui le fait... Et si la personne refuse de voir la vérité en face, perso, j'abandonne la partie.

De toute façon je suis contre l'ingérance
Et il faut toujours s'adapter...
Ca m'est déjà arrivé de venir en aide à un catholique en pleine dépression, et de parler avec lui de Dieu (alors que je suis athé). Je l'ai pas influencé pour qu'il adopte ma philosophie, j'ai fait au mieux pour qu'il se sente plus en phase avec la sienne.
witchoffreedom
Membre
witchoffreedom
   Posté le 28-03-2008 à 19:33:37   Voir le profil de witchoffreedom (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à witchoffreedom   

Bonsoir,
C'est vrai, c'est ce que je pense egalement, il faut limiter le sens du mot "égoïste". Ici, il represente une personne qui pense à elle dans un premier temps puis aux autres puisqu'ayant eu une prise de conscience en s'élevant elle-même. C'est cela qui fait que l'on peut compter sur quelqu'un, pour de l'aide par exemple comme dit plus haut, il faut d'abord avoir fait un travail sur soi même. Comme l'a dit Abra, deux aveugles tombent dans le fossés...
Y'a pas de questions a se poser sur la continuité de la vie par rapport à un but, la vie EST continue, puisque, tous les jours, jusqu'a notre mort, on est la (après la mort ca depend des croyances...). Alors, pourquoi on est là ? Ca c'est pareil, c'est une question qui ne m'en semble pas une...Chaque personne à SA vie, SON chemin, si on commence à se poser ce genre de question on esquive les réalité parce qu'on se ferme dans une logique illogique des besoins et necessité fondamentales...
La question predominante de Subru :
Y a-t-il un chemin commun à suivre ou chacun à t-il quelque chose de précis à accomplir ?
Hé ben moi je dirais un peu des deux, c'est l'interactivité des deux chemins qui fait qu'ils sont là !!! Si on suit un chemin c'est qu'il y a quelque chose au bout, sinon on stagnerait comme de l'eau croupie...La vie est en elle même un accomplissement, et c'est l'accomplissement de celle-ci, pérmutée avec les autres, qui permet de créer ce qu'on appel un chemin. Donc de le tracer, le l'emprunter, d'arriver au bout...
voila pour mon compte ^^


Bien a vous...

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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein. (tout est dit)
elie
Membre
elie
   Posté le 16-04-2008 à 13:19:12   Voir le profil de elie (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à elie   

l'évolution est également un mouvement. Nous sommes la conséquence d'une conséquence. et dans notre vie c'est la même chose nous sommes des mouvements . Evoluer c'est donc vivre ce transformer sans cesse c'est un rythme entre la destruction et la recreation de notre égo je dis égo car j'ai l'impression qu'il ya en nous même un noyau indestructible qui ne subit pas ce rythme .... qu'en dites vous?
Silence
Membre du conseil
   Posté le 16-04-2008 à 21:00:14   Voir le profil de Silence (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Silence   

C'est vrai que j'ai toujours pensé que vieillir, c'est cesser d'évoluer, de se transformer, bref cesser d'être en mouvement.

Je pense aussi qu'une partie de nous est permanente, transcendante, mais en revanche je trouve que cette partie là est au contraire l'anti-égo

Pour réagir à la phrase Witchoffreedom :
Citation :

La question predominante de Subru :
Y a-t-il un chemin commun à suivre ou chacun à t-il quelque chose de précis à accomplir ?

Je dirais effectivement que si il n'y avait qu'un seul chemin, il n'y aurait qu'un seul homme. L'Unité ne se serait pas divisée sans raison. C'est ce que je pense.
witchoffreedom
Membre
witchoffreedom
   Posté le 28-04-2008 à 18:47:39   Voir le profil de witchoffreedom (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à witchoffreedom   

elie dit : Evoluer c'est donc vivre ce transformer sans cesse c'est un rythme entre la destruction et la recreation de notre égo je dis égo car j'ai l'impression qu'il ya en nous même un noyau indestructible qui ne subit pas ce rythme .... qu'en dites vous?

En effet,je pense aussi que l'ego a un role très important sur la continuité d'une existance humaine, je pense même que l'ego peu a lui seul detruir quelqu'un ou le reconstruir (j'en suis moins sur).Le bouddhisme parle beaucoup de l'ego... Ce noyau indestructible, je ne l'aurait pas qualifié d'ego mais plutôt de ce que les gens nomment communement l'âme.Car l'ego est destructible il me semble, que même si on ne peut le rendre absent d'une personne, elle peut le maitriser totalement, c'est dur mais c'est possible... Je ne sais pas si je suis le bon raisonnement là...La transformation, pour moi, ce serait plutôt une ligne meandreuse d'evolution et de regression, la vie comme un fleuve, c'est jolie, ca fait rever, mais penser qu'un fleuve ne coule qu'en ligne droite et sans chutes, c'est de la folie ^^ Et les fleuves sont chargés d'alluvions, de sediments quelconque...(pour une geographe parler de fleuve, c'est facile ) Le rythme dont tu parles, qui represente l'evolution de la vie, est limpide pour certain, plus difficile a voir pour d'autres, a savoir que pour ma part, il me faut prendre beaucoup de recul pour voir ma vie avancer, les "victoires" et les "defaites"...L'etre tout entier le subit mais seul l'ego (âme pour moi ) ne le ressentirait pas ? ou ne le vivrais pas ? Parce que subir ce rythme, je n'arrive pas a cerner le sens de ta question (excuse ma lenteur d'esprit... )

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