Sujet : extrait sur le Srimad Bhagavatan | | Posté le 13-12-2011 à 16:40:42
| http://pictures.abebooks.com/LELIVRE/1272800203.jpg Srimad Bhagavatan de Sa Divine Grâce AC Bhaktivedanta Swami Prabhupãda TOME 1 la création : Troisième chapitre - les avatãras - Verset 2 Yasyãmbhasi sayãnasya Yoga-nidrãm vitanvatah Nãbhi-hradãmbujãd ãsid Brahmã visva-srjãm patih Yasya : dont ; ambhasi : dans l’eau sayãnasya : étendu ; yoga-nidrãm : dans un sommeil méditatif ; vitanvatah : pourvoyant ; nãbhi : ombilic hrada : hors du lac ; ambujãt : de la fleur de lotus ; ãsit : devient manifesté ; brahmã : l’ancêtre de tous les habitants de ce monde ; visva : l’univers ; srjãm : les architectes ; patih : maître. TRADUCTION Une émanation plénière de ce purusa S’allonge dans les eaux de l’univers, et du lac ombilical de Son corps pousse une fleur de lotus sur laquelle apparaît Brahmã, le maitre de tous les architectes de l’univers TENEUR ET PORTEE (extrait) On donne au premier Purusa le Nom de Kãranodakasayi Visnu. De Ses pores émanent d’innombrables univers, à l’intérieur desquels Il pénètre sous la forme de Garbhodakasayi Visnu. Il s’allonge alors dans la moitié inférieure de l’univers, qu’emplit l’eau émanant de Son Corps, et de Son nombril pousse une fleur de lotus, sur laquelle naît *Brahmã, ère de tous les êtres et maitre de tous les *devas, les parfaits maitres d’œuvres du plan universel. Dans la tige de ce lotus sont quatorze systèmes planétaires : au milieu, les planètes terrestres, au - dessus d’elles, les systèmes planétaires supérieurs, où les conditions de vie sont meilleures et dont le plus élevé est celui de Brahmaloka, ou Satyaloka, et au-dessous, sept autres inférieurs où habitent les *asuras et autre créatures du même ordre.[…] Par le seul désir qu’à le Seigneur de s’allonger en méditation, l’énergie matérielle produit aussitôt d’innombrables univers, à l’intérieur desquels Il pénètre et S’allonge également. Ainsi toutes les planètes et ce qui s’y trouve fut-il créé d’un coup, par la volonté du Seigneur. Celui qui possède d’infinies puissances, d’innombrables énergies, par quoi Il peut tout accomplir, à volonté et avec une maitrise parfaite. Lui-même n’a en fait rien à accomplir, et nul ne Lui est supérieur, ni même égal. Tel est l’enseignement des Vedas. *Brahmã : c’est le premier être créé dans l’univers * Devas : être vertueux, serviteur de dieu * asuras : un être qui s’oppose aux principes de la religion et à Dieu TOME 1 la création : Troisième chapitre – les avatãras - Verset 41 tat idam grãhayãmãsa sutam ãtmavatãm varam sarva-vedetihãsãnãm sãram sãram samuddhrtam tat : cela ; idam : ceci ; grãhayãmãsa : fit accepter ; sutam : à son fils ; ãtmavatãm : réalisé ; varam : des plus respectés ; sarva : toutes ; veda : les écritures védiques (les livres du savoir) ; itihãsãnãm : de tous les Récits historiques ; sãram : crème ; sãram : crème ; samuddhrtam : enlevée. TRADUCTION Sri Vyãsadeva l’a transmis à son fils, le plus respecté parmi les êtres réalisés après avoir extrait, pour l’y inclure, la crème de toutes les Ecritures védiques et de tous les Récits historiques de l’univers. TENEUR ET PORTEE « extrait » Les hommes de peu de savoir n’acceptent pour «historiques » les faits relatifs à l’histoire du monde qu’à partir de l’avènement de Buddha, environ six cent ans avant la venue du Christ ; selon eux, tous les récits historiques se déroulant à des époques antérieures donnés par les Ecritures sont des mythes. Rien de plus faux. Tous les récits se trouvant dans les Purãnas, le *Mahãbhãrata et autre Ecrits du même ordre relatent des faits vécus, non seulement sur notre planète, mais sur des millions d’autres planètes de l’univers. Bien sûr, de tels récits, concernant l’histoire des planètes situées au-delà de notre monde, semblent tout à fait incroyables à nos ignares ; comment sauraient-ils que les planètes sont toutes différences les unes des autres et que leur histoire peut également varier, ne pas coïncider avec celle de la Terre ? En fait si on considère la situation des diverses planètes et qu’on tient également compte des nombreuses circonstances de temps et de lieux, les récits que nous livrent les Purãnas ne présentent rien d’extraordinaire ou qui sente l’invention. Nous devrions garder à l’esprit que le bonheur des uns fait le malheur des autres : rejoindre les ignares dans leur rejet de ces textes en allant croire qu’ils relèvent de la fiction ne pourrait nous être que détrimental. Pourquoi de grands rsis comme Vyãsa auraient-ils truffé leurs œuvres de récits imaginaires ? […] Les Ecritures védiques sont comme un océan de savoir, empli du lait de la connaissance, et le Srimad-Bhãgavatam, qui renferme les versions authentiques, instructives et savoureuses de divers récits en rapport avec le Seigneur et Ses dévots, est l’essence la plus pure, la plus suave, de cet océan, comme la crème ou le beurre qu’on extrait du lait […] Le lait constitue certes un aliment sain et nourrissant, mais dès qu’il est touché par la langue d’un serpent, il perd toutes ses qualités, ou même devient mortel.[…] Or, le Srimad Bhagãvatam est Sri Krsna Lui-même sous forme de savoir écrit. Il constitue donc la crème de tous les Vedas, et parce qu’il rassemble tous les faits historiques de tous les temps concernant *Krsna, il forme en outre la quintessence de tous les Récits d’histoire *Mahãbhãrata : Parfois nommé « le cinquième Veda». Poème védique relatant l’histoire de Bhãratavarsa : l’empire de la Terre jusqu’à il y a 5 000 ans. * Krsna : Nom originel de Dieu ; la Personne Suprême, dans Sa forme spirituelle première, signifie « l’Infiniment fascinant» TOME 1 la création : cinquième chapitre - 12ème verset Naiskarmyam ay acyuta-bhãva-varjitam na sobhate jñanam alam nirañjanam kutah punah sasvad abhadram isvare na carpitam karma yad ay akãranam Naiskarmyam : la réalisation spirituelle, ou l’affranchissement des conséquences de nos actes matériels ; api : en dépit de ; acyuta : le Seigneur infaillible ; bhãva : conception ; varjitam : dénue de ; na : ne pas ; sobhate : regarde bien ; jñanam : savoir spirituel ; alam : bientôt ; nirañjanam : libre des désignations ; kutah : où est ; punah : encore ; sasvat : toujours ; abhadram : désagréable ; isvare : au Seigneur ; yat api : ce qui est ; akãranam : non intéressée. TRADUCTION : Même dénué de tout rapport avec la matière, le savoir spirituel n’offre pas grand intérêt s’il ne s’accompagne d’un certain entendement du Seigneur Infaillible. Quelle peut-être, dès lors la valeur des actions intéressés, par nature transitoires et toujours source de douleur, si elles ne sont converties au service du Seigneur ? TENEUR ET PORTEE : Comme nous l’avons expliqué précédemment, il n’y a pas que les ouvrages de littérature profane, vides de toute glorification du Seigneur, qui soient condamnés, mais aussi les œuvres à base de spéculation sur le Brahman impersonnel et même les Ecrits védiques ne traitant pas directement du service de dévotion. S’il en est ainsi, que dire de la simple action intéressé, dirigée ailleurs que par le service de dévotion. C’est que ni la connaissance spéculative ni l’action intéressée ne peuvent conduire l’être vers les cimes de la perfection. Pour ce qui est de l’action intéressé, que pratique la majorité des hommes, elle s’avère toujours pénible, en son début ou en sa fin. Elle ne devient fructueuse qu’une fois assujettie au service de dévotion offert au Seigneur. La Bhagavad-gitã conseil ainsi d’user des fruits de l’action intéressé au service du Seigneur, à défaut de quoi elle enchainera son auteur à la matière. Le Bénéficiaire légitime de toute action est la Personne Divine ; comment dès lors, l’action accomplie par l’âtre distinct dans le seul but de satisfaire ses propres sens ne deviendrait-elle pas une source de grandes difficultés ?
Edité le 03-01-2012 à 01:43:07 par Lunesoleil |
|
|
|