Dernièrement en me promenant sur la toile, j’ai vu un reportage qui m’a fais dressé les cheveux sur la tête sur l’extraction de gaze, il y avait un terme barbare la facturation hydraulique.
Voici une petite définition de wikipédia et un image très explicite sur ce qui se passe.
Citation :
La « fracturation hydraulique » est la dislocation ciblée de formations géologiques peu perméables 1 2, par le moyen de l'injection sous très haute pression d'un fluide destiné à fissurer et micro-fissurer la roche. Cette fracturation peut être pratiquée à proximité de la surface, ou à grande profondeur (à plus de 1 km, voire à plus de 4Km dans le cas du gaz de schiste), et à partir de puits verticaux, inclinés ou horizontaux.
Voici la vidéo sur ce sujet
les conséquence de cette manière extraire le gaz sont dramatique que soit la pollution de l'eau, de l'air par divers produits chimique éther de glycols par exemple.
La santé des animaux et des êtres humains ont été fortement perturbé selon le reportage, neuropathie, asthme et encore bien d'autre qui seront constaté à long terme.
Et cerise sur le gâteau, un augmentation non négligeable des risques sismique aussi, donc imaginez la catastrophe en chaine si cette technique était utilisé dans des lieux ou se trouve des usines nucléaire.
il me semble qu'une loi empêche cela en France est-ce exacte? quelqu'un peu m'éclairer Abra ou d'autre?...
Arcane
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la vérité est comme une boule de discothèque impossible de la voir en entier en une fois
Pour ce qui est de la france, dans la plus grande indifférence, l'état a accorder des "permis de recherche" a plusieurs grandes sociétés et a modifier le code minier, de manière a "accélérer" la possibilité pour ces grands groupes d'exploiter le plus rapidement ces ressources.
Si j'ai bien suivi tout ca c'est fait un peu "sous le manteau", orchestré de main de maitre par quelques grand diplomé francais (sic). Heureusement de nombreuses voix sont venu crier au scandale, avec pas moins que notre ancienne ministre de l'environnement corinne lepage (voir son blog: http://www.corinnelepage.fr/ qui a fait une tribune sur Rue89 en decembre a ce sujet:
Dans le Sud-Est, Total, qui prévoit d'investir 37,8 millions d'euros pour explorer le sous-sol et rechercher les gaz de schiste, a obtenu le 31 mars un permis exclusif de recherche, valable pour cinq ans, et couvrant la bagatelle de 4 327 km2 entre Montélimar et Montpellier.
La compagnie australienne EGL (European Gas Limited), qui a racheté en 2008 Gazonor, l'ex-filiale des Charbonnages de France, a obtenu un permis d'exploration pour un gisement dans le Nord-Pas-de-Calais estimé à 65 milliards de m3, selon le BIP du 6 janvier 2010.
Ce permis s'ajoute à cinq autres : deux en Lorraine, un dans le Jura, un près de Saint-Etienne (Loire) et un à Gardanne (Bouches-du-Rhône). GDF Suez s'intéresse aussi au dossier et devrait mener des explorations en Ardèche.
Enfin, au cœur du Bassin parisien, un projet qui couvre une surface d'environ 420 000 hectares (dont 275 000 hectares couverts par les permis attribués et 145 000 hectares par des permis en cours d'attribution) concerne un potentiel de ressource de près de 400 Mbep (millions de barils équivalent pétrole) confié à une joint-venture (co-entreprise) Hess/Toreador.
Ces projets, dont les conséquences pour les populations peuvent se révéler très lourdes, n'ont fait l'objet d'aucun débat public. Mais la France n'est pas seule dans ce cas.
Selon le Cera (Cambridge Energy Research Associates), les réserves de gaz de schiste en Europe (essentiellement en Ukraine et en Pologne) pourraient représenter 3 000 à 12 000 milliards de m3 et doubler les ressources conventionnelles.
Si ces réserves étaient confirmées et exploitées, c'est un volume de près de 50 milliards de m3 par an en 2030 mis sur le marché européen, soit environ un tiers de la production européenne.
Quels risques écologiques ? Or, le sujet est majeur pour nos économies comme pour notre santé dans la mesure où l'exploitation des gaz de schiste modifie complètement la donne de la lutte contre le changement climatique, crée un risque écologique majeur à plusieurs niveaux et se fait dans un climat de non-régulation inacceptable.
La remise en cause de la transition énergétique Tout d'abord, il modifie la physionomie et les données macro-économiques de l'économie post-pétrole qui devrait se mettre en place, d'autant plus que le succès de Cancun plaide en ce sens. L'exploitation des gaz de schiste (comme des schistes bitumineux pour le pétrole non conventionnel) remet en cause la transition énergétique qui substitue les énergies renouvelables aux combustibles fossiles.
L'investissement massif des sociétés pétrolières et gazières, mais aussi des producteurs d'infrastructures comme Halliburton, dans ces projets est le moyen choisi pour mettre en échec la conversion indispensable au regard des émissions de gaz à effet de serre.
La baisse drastique des réserves conventionnelles de pétrole comme de gaz, qui exclut l'augmentation de la production, ne se traduit pas dans un virage à 180 degrés vers la sobriété énergétique et les énergies renouvelables mais dans une ruée vers l'extraction de gaz non conventionnels nichés dans le charbon, les schistes et des réservoirs particulièrement difficiles à exploiter qui offrent la possibilité de réévaluer les réserves mondiales de gaz de 60 à 250%.
La durée de vie des réserves est repoussée (de 30 à 90 ans) ainsi que le « peak oil » (le pic pétrolier mondial). Certains experts parlent de « continuum de ressources carbonées »… Les développements non conventionnels représentent, en effet, pour l'industrie pétrolière un nouveau relais de croissance. Ceci explique d'une part la valorisation des actifs de ces sociétés, d'autre part le montant cumulé de plus de 65 milliards de dollars des transactions réalisées dans ce secteur au cours des deux dernières années aux Etats-Unis.
Dans ce pays, la production de gaz de schiste, moins cher à produire en raison du manque total de protection, ainsi que nous le verrons ci-dessous, dépasse aujourd'hui celle du gaz conventionnel : sa part dans l'approvisionnement en gaz est passée de 39% en 2007 à 44% en 2008 ! Elle est évaluée à 66% en 2015 puis à près de 75% en 2025. Le gaz de schiste représente aujourd'hui la seconde source énergétique des Etats-Unis, permettant de chauffer plus de la moitié des foyers.
C'est sans doute pour cette raison que la contestation sur ce type d'exploitation est la plus forte aux Etats-Unis, où les conséquences effectives en termes sanitaires et environnementaux sont déjà parfaitement identifiées, justifiant l'intervention aujourd'hui de l'EPA (l'Agence gouvernementale américaine de protection de l'environnement).
L'utilisation de tonnes de produits chimiques Contrairement aux gaz classiques, les gaz de schiste ne peuvent être extraits par simple forage : il faut donc fracturer la roche en profondeur pour libérer les poches grâce à deux techniques, le forage horizontal et la fracturation hydrosiliceuse, méthode qui consiste à envoyer de l'eau et du sable sous pression dans le puits pour libérer le gaz. Cette fracturation hydraulique de la roche-mère n'est rendue possible que grâce à des tonnes de produits chimiques.
Selon le Département de la protection de l'environnement de Pennsylvanie, un cocktail chimique à base de produits cancérogènes, reprotoxiques et mutagènes (entre autres, le benzène et ses dérivés, les éthers de glycol, des acides, le formaldéhyde, le toluène, le xylène, le naphtalène…) est utilisé avec les conséquences évidentes pour les milieux aquatiques, la chaîne alimentaire et la santé humaine.
Il faut 10 000 à 15 000 m3 d'eau par puits, d'où des conflits d'usage potentiels évidents. Si une partie seulement de l'eau utilisée est récupérée dans de vastes bassins de récupération aux fins de traitement, 10 à 50% de l'eau ne l'est pas et pollue directement les nappes.
L'eau n'est pas seule en cause. La pollution atmosphérique est considérable du fait du torchage qui génère non seulement du CO2 (d'où la question de la réalité de l'impact dur la réduction des gaz à effet de serre), mais aussi des émissions toxiques dans l'atmosphère (NOx, particules fines, etc.).
A Dish, petite cité dortoir du Texas, où le territoire compte 12 000 puits, ont été relevées des concentrations importantes de benzène, hautement cancérigène, mais aussi la présence de méthyl pyridine et diméthyl pyridine, composés neurotoxiques, à des niveaux supérieurs aux seuils sanitaires dans les aires résidentielles. Les agriculteurs ont rencontré également des problèmes avec leurs élevages (morts suspectes de leurs animaux).
Enfin, les paysages auxquels nos contempteurs de l'énergie éolienne sont si sensibles sont irrémédiablement détruits par les puits et failles, comme le démontre le site De l'eau dans le gaz.
Cette catastrophe écologique en gestation explique que des villes comme New York ou Pittsburgh en Pennsylvanie votent pour l'instauration de moratoires afin de protéger leurs ressources en eau. Dans la foulée, l'EPA a lancé en mars une étude approfondie sur les impacts environnementaux et sanitaires de l'exploitation gazière qui durera près de deux années et coûtera de 2 millions de dollars (1,5 million d'euros).
L'etat a du faire un peu "machine arrière" et depuis a pondu le communiqué suivant:
Citation :
"Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET et Eric BESSON ont réuni les industriels détenteurs de permis de recherche d’exploration de gaz ou d’huiles de schiste
Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement et Eric BESSON, ministre auprès de la ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique ont réuni aujourd’hui les industriels détenteurs de permis de recherche* de gaz ou d’huiles de roche-mère, communément appelés gaz et huiles de schiste.
Ont participé à cette rencontre les représentants de : - Schuepbach Energy LLC pour la recherche de gaz dans les départements de l’Ardèche, du Gard, de l’Hérault, de l’Aveyron et de la Lozère, et Total Gas Shale Europe pour les départements de l’Ardèche, de la Drôme, du Vaucluse, du Gard et de l’Hérault, - Toreador Energy France associé à Hess Oil France pour la recherche d’huiles dans les départements de Seine-et-Marne, de l’Aisne, de l’Aube et de la Marne, et Vermilion Rep pour le département de Seine-et-Marne. Gdf Suez était également représenté au titre de ses négociations avancées avec Schuepbach Energy LLC. Les ministres ont pris connaissance de l’avancement des travaux d’exploration planifiés par les industriels : - pour Schuepbach Energy LLC, deux forages en octobre 2011 mais qui demandent des préparatifs (juridiques, techniques, financiers…) dès le mois de mars, - pour Total Gas Shale Europe un premier forage début 2012 mais qui demande des préparatifs dès septembre 2011, - pour Toreador Energy France et Hess Oil France, le forage de trois puits verticaux, le premier dès le mois de mars 2011 sur le permis de Château-Thierry avec possibilité de test ultérieur de fracturation hydraulique, les travaux étant encadrés par trois arrêtés préfectoraux du 12 octobre 2010 ; le forage d’un puit vertical sur le permis de Mairy, le dossier d’ouverture des travaux étant à l’instruction depuis le 17 janvier 2011, - pour Vermilion Rep, un test fin février 2011 de fracturation hydraulique sur trois puits existants des concessions de Donnemarie, Champotran et Chaunoy (hydrocarbures conventionnels), les travaux étant chacun encadrés par un arrêté préfectoral du 4 février 2009 ; un carottage par forage d’un nouveau puits sur la concession de Champotran, les travaux étant encadrés par le même arrêté ; un carottage par forage d’un nouveau puits vertical sur le permis de Saint-Just-en-Brie, le dossier d’ouverture des travaux étant à l’instruction depuis 1er février 2011. Cette entreprise a par ailleurs une production inférieure à 10 m3 par jour d’huiles de roche-mère à partir de 2 puits en Seine-et-Marne ayant fait l’objet de test terminé de fracturation hydraulique.
Les ministres ont informé les industriels de la mission qu’ils ont confiée conjointement au Conseil Général de l’Industrie, de l’Énergie et des Technologies (CGIET) et au Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) afin d’éclairer le gouvernement sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux des hydrocarbures de roche-mère (gaz et huiles de schiste). Un rapport d’étape doit être remis pour le 15 avril 2011 et le rapport final pour le 31 mai 2011. Les rapports seront rendus publics et les conclusions en seront tirées avant fin juin 2011. Les participants ont examiné la compatibilité des calendriers industriels avec les travaux de la mission CGIET-CGEDD. Il a été décidé conjointement : - pour Schuepbach Energy LLC et Total, de n’entreprendre aucun forage et plus généralement aucune opération technique de terrain avant que les conclusions du rapport de la mission CGIET-CGEDD ne soient tirées, - pour Toreador Energy France et Hess Oil France, et Vermilion Rep, de différer le forage des puits après la remise du rapport d’étape et de n’entreprendre aucune fracturation hydraulique avant que les conclusions du rapport final de la mission précitée ne soient tirées.
Les ministres ont pris acte de l’intérêt des industriels pour une éventuelle prolongation de la durée des permis d’exploration afin de prendre en compte ces décisions. Les industriels se sont également engagés : - à pleinement coopérer avec la mission CGIET-CGEDD, - à prolonger et à approfondir le dialogue avec les élus et la population en amont de leurs travaux sous des formes qu’ils préciseront prochainement.
Une réunion au même format sera organisée immédiatement après la remise du rapport d’étape et une autre après la remise du rapport final.
Eric BESSON a déclaré : « Je me réjouis de l’état d’esprit coopératif dont ont témoigné les industriels. Face à ce nouveau défi, nous nous posons de nouvelles questions et je suis confiant dans l’aptitude de la mission à identifier les réponses qui s’imposent. » Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET a conclu : « Nous avons pu obtenir un consensus de l’ensemble des acteurs présents pour suspendre les travaux d’exploration des gaz de schiste et de fracturation hydraulique et pour mieux associer les élus et la population. »
---------- * Les permis de recherche sont des permis d’exploration dont l’objectif est d’acquérir une meilleure connaissance géologique du sous-sol et d’évaluer l’existence d’un gisement et de son potentiel éventuel en tenant compte de la nécessité de respecter l’environnement. Ces permis font tous l’objet d’une information publique à l’adresse suivante: www.developpement-durable.gouv.fr/-Les-ressources-du-sous-sol,312-.html"
Les opposants au gaz de schiste mettent la pression
Ils étaient plusieurs milliers ce week-end dans plusieurs villes de France à demander le renoncement définitif à ce type d'extraction.
[...]
Les opposants au gaz de schiste se sont mobilisés ce week-end en France, réclamant au gouvernement l’abrogation claire des permis déjà délivrés.
Sur les contreforts du Larzac, à Nant (Aveyron), localité qui a donné son nom à l’un des permis de la discorde, la population d’un millier de personnes a été multipliée avec l’afflux de 8.000 manifestants selon les organisateurs, 4000 ou 5000 selon la gendarmerie, venus dire «Non au gaz de schiste, ni ici, ni ailleurs».
A Cahors (Lot), le même mot d’ordre a réuni 5.000 personnes dimanche selon l’organisation, 3.200 selon la police. Samedi à Donzère (Drôme), dont le maire est le ministre de l’Energie, Eric Besson, ils étaient 4.000 selon les organisateurs et les gendarmes, et à Meaux (Seine-et-Marne) le même jour entre 1.500 selon les policiers et 2.000 selon les organisateurs.
Depuis vendredi, les anti-schiste se sont aussi mobilisés à Aix-en-Provence et Marseille (Bouches-du-Rhône), Brignoles (Var), Rousson (Gard), Lons-le- Saunier (Jura) et Blyes (Ain).
«Cette journée de mobilisation est en train de (…) changer la donne», a dit José Bové à Nant, pas très loin de chez lui. «Je suis sûr que tous les ministres savent ce qui est en train de se passer à Nant, je suis sûr que tous les députés nous observent», a-t-il lancé à une foule d’éleveurs de brebis, de défenseurs de l’environnement, d’altermondialistes, réunis dans un décor idyllique entre plateau du Larzac et massif des Cévennes pour une manifestation festive et familiale.
Le message de ce week-end de «lutte» organisé par les collectifs qui se sont formés un peu partout en France quand les projets gouvernementaux ont été progressivement révélés au public était le suivant: les permis délivrés doivent être abrogés, et la récente reculade du gouvernement n’entamera pas la mobilisation.
Face au vent de fronde qui s’est levé au cours des derniers mois, le Premier ministre François Fillon a annoncé l’annulation des permis déjà accordés. Il a laissé la porte ouverte à une exploitation future des gisements, avec d’autres techniques. Dans les faits, la France semble près d’interdire l’exploration et l’exploitation des gaz et des huiles de schiste. L’examen, selon la procédure d’urgence, d’une proposition de loi en ce sens est prévu le 10 mai.
A Nant, la défiance devant les engagements gouvernementaux était sensible, lors d’un rassemblement où il a aussi été beaucoup question de sortie du nucléaire et où l’on a beaucoup dénoncé le néolibéralisme triomphant, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, le consumérisme. La défiance était nourrie par «l’opacité» dans laquelle le gouvernement aurait opéré, et le soupçon de collusion avec les grands groupes énergétiques.
Aussi José Bové a-t-il appelé à aller manifester en mai devant l’Assemblée nationale pour faire en sorte que les élus «tiennent promesse». La loi devra être «sans aucune ambiguïté» et stipuler clairement le rejet des techniques d’exploration par fracturation hydraulique, a-t-il dit.
L’impact des techniques d’exploration sur un réseau hydrographique qui vaut à Nant son nom («petite vallée» en celte) et son blason à trois barques figurant ses trois rivières, est en tête des préoccupations. Mais dans un département qui pratique une agriculture labellisée et un tourisme raisonné, la peur est grande devant une industrie grande consommatrice d’espaces et de routes.
Seulement, rappelle tout le monde, ici on sait ce que lutter veut dire. Il y a quarante ans s’engageait un combat homérique et a priori perdu d’avance contre l’extension du camp militaire du plateau du Larzac.
«On disait à l’époque: des moutons, pas des canons. Eh bien aujourd’hui, c’est des moutons, pas des compagnies pétrolières. Mais la résistance est la même», a prévenu José Bové.
Les français tiennent à leur terre cela fait plaisir
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la vérité est comme une boule de discothèque impossible de la voir en entier en une fois
Abraxas
Membre du conseil
Posté le 01-07-2011 à 14:53:12
Salut,
Une première victoire, même si les permis ne sont pas totalement abrogés, du moins la technique de fracturation hydrolique est maintenant officiellement interdite en france:
Citation :
Gaz de schiste : le Parlement interdit l'utilisation de la fracturation hydraulique LEMONDE.FR avec AFP | 30.06.11 | 21h42 • Mis à jour le 30.06.11 | 21h44
Le Parlement français a interdit, jeudi 30 juin, l'utilisation de la technique de la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste, sous la pression d'une forte mobilisation des populations concernées. La France devient ainsi le premier pays au monde à interdire l'usage de cette technique jugée hautement polluante.
Le vote a été acquis par 176 voix contre 151. Seule la majorité sénatoriale UMP et centriste a approuvé le texte. La gauche a voté contre, dénonçant un "recul" et plusieurs dispositions ambiguës. Le groupe PS de l'Assemblée estime en effet que le texte manque de précision : s'il interdit la fracturation hydraulique, il n'interdit pas l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste par d'autres techniques.
La proposition de loi du chef de file des députés de la majorité présidentielle (UMP, droite), "visant à interdire l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures par fracturation hydraulique", déposée en urgence (une lecture par assemblée), prévoyait à l'origine l'interdiction de l'exploration de ces pétroles.
Mais le texte a été amendé en première lecture à l'Assemblée – au grand dam des députés socialistes qui avaient approuvé le texte d'origine – et ne propose plus que d'interdire la technique de la fracturation hydraulique.
Les titulaires des permis auront deux mois pour déclarer la technique utilisée et c'est seulement s'ils recourent à la fracturation hydraulique, ou s'ils ne répondent pas, que les permis seront abrogés. La majorité et le gouvernement ne souhaitent pas fermer définitivement la porte à ces hydrocarbures, richesse potentielle du sous-sol français.
L'opposition de gauche, au contraire, souhaite l'interdiction pure et simple de leur exploration et exploitation au nom de la préservation environnementale. Elle demande l'annulation de tous les permis et une remise à plat du code minier.
C'est une fronde des élus locaux et écologistes ulcérés par l'octroi en catimini de permis d'exploration de ces hydrocarbures non conventionnels en mars 2010 dans le sud-est de la France ou dans la région parisienne qui a alerté les pouvoirs publics.
Grü
Abra
-------------------- Carita bene ordonata incipit a se met ipso