| Abraxas | Membre du conseil | | |
| Posté le 02-06-2006 à 10:57:17
| Bonjour, De quoi seras fait demain ? Une question que tout le monde se pose, à l'heure où les caméras de surveillance fleurissent dans nos villes, où chacun possède un téléphone portable permettant le cas échéant une localisation précise, nos gouvernement et nos industriels réfléchissent déjà comment mieux nous "ficher"... Dans le texte qui suit il ne s'agit pas de science fiction mais bien d'une réalité qui est en train d'apparaitre. Doit-on s'alarmer ? Serons nous tous muni d'un "code barre", du "chiffre de la bête", d'une puce sous-cutané ou simplement d'un transmetteur radio ? La technologie avance plus vite que nos réfléxions sur le sujet, depuis plusieurs années déjà les entreprises travaillant dans le domaine des transaction sécurisé ont prédit l'avenir de la biométrie. Demain, pour payer, pour vivre, il faudras montrer pate blanche, nous serons indentifié par notre empreinte digital, notre rétine, ou mieux encore notre code ADN. DE quoi donner des frissons. Mais je vous laisse à la lecture de ce texte "édifiant".
Citation :
Mille milliards de mouchards LE MONDE | 01.06.06 | 14h05 • Mis à jour le 01.06.06 | 18h32 George Orwell imaginait son Big Brother bardé de caméras. Mais c'est un autre espion, presque invisible, qui s'apprête à envahir notre vie quotidienne. Etape marquante, le 22 mai, la généralisation du passe sans contact Navigo destiné à remplacer les Cartes orange a consacré l'entrée des puces radio dans la poche des Franciliens. Chacun de leurs voyages sera, désormais, répertorié et identifié. Les entreprises ASK et Axalta, qui fabriquent les Navigo, tablent sur la production de 4,5 millions d'unités d'ici à 2007. Au coeur du passe sans contact, une puce électronique munie d'une antenne. Rien de plus, en apparence. Mais le système Navigo intègre également des ordinateurs et des bases de données. Pour lutter contre la fraude, les informations sur chaque voyageur seront conservées un certain temps. Anodin et pratique, Navigo marque en fait l'entrée dans un nouvel univers constellé de puces communicantes. En perspective, la surveillance permanente de chacun des gestes des citoyens grâce aux objets transformés en mouchards. La technologie est prête. Elle se nomme "identification par radiofréquence" (radio frequency identification ou RFID en anglais) et se présente, le plus souvent, sous la forme d'étiquettes adhésives, les tags, intégrant puce et antenne. L'ensemble peut être incorporé dans pratiquement tous les objets : automobiles, appareils électroniques, vêtements, livres, ameublement, jouets, emballages alimentaires... Même dans le papier à lettre. Un tag RFID n'a pas grand-chose de commun avec le code-barres, qu'il remplace officiellement. Il s'agit en fait d'un minuscule ordinateur communicant, d'une puissance équivalente à celle des PC produits en 1985. Ces performances étendent les fonctions des puces radio bien au-delà de la simple identification. "Elles peuvent collecter des informations provenant de différents capteurs, explique Marc de Fréminville, responsable des ventes de solutions RFID en Europe du Sud-Ouest chez IBM France. Cela peut améliorer, par exemple, la traçabilité alimentaire grâce à la création d'un historique des températures de chaque produit et l'émission d'une alerte en cas de dépassement de certains seuils." Il envisage même des "pluies de microcapteurs" largués sur des zones géographiques sensibles. "Les puces communiqueront entre elles et avec des bornes d'interconnexion, qui analyseront, par exemple, les informations de température et d'humidité recueillies", indique-t-il. Des alertes aux incendies comme aux inondations pourraient ainsi provenir du terrain lui-même, en économisant les observations aériennes. Lors d'un récent congrès, le cas du marché aux fleurs d'Amsterdam a été évoqué. Là, des dizaines de milliers de bacs à fleurs doivent être localisés et surveillés en permanence afin de garantir la qualité des produits. Les tags RFID se répartissent en deux grandes familles : les passifs et les actifs. Toutes deux émettent et reçoivent de l'information, et leur mémoire est modifiable à distance. Les tags passifs, privés de source d'énergie propre, sont activés par le champ électromagnétique généré par les appareils de lecture. Ainsi, leur distance de communication reste limitée de quelques centimètres à quelques mètres. Les tags actifs, eux, disposent d'une batterie intégrée qui augmente leur portée jusqu'à quelques dizaines, voire quelques centaines de mètres. Le fabricant anglais de plaques minéralogiques Hills Numberplates, qui les a logés dans ses e-Plates, a montré que l'identification des automobiles fonctionne alors jusqu'à 320 km/h à une distance de 100 mètres. Et plusieurs voitures peuvent être reconnues simultanément... Certes, les puces radio n'aiment pas le contact avec le métal et le liquide. Mais cela ne freinera guère les applications, déjà innombrables, des tags passifs. France Télécom estime que, dès aujourd'hui, "13 milliards de machines en Europe ont la possibilité de communiquer entre elles". Marc de Fréminville révèle le véritable moteur du développement des puces radio. "En 2005, les étiquettes passives coûtaient entre 17 et 20 cents de dollar. Cette année, elles coûteront moins de 10 cents, soit environ 8 centimes d'euro." Les projections des cabinets d'analyse intègrent les effets de cette baisse rapide des prix. IDTechEX a estimé, en décembre 2005, à 2,4 milliards le nombre de puces RFID mises en service depuis leur invention, qui remonte, en fait, à soixante ans. Dès 1944, les avions étaient identifiés par radiofréquences. Une seconde étude, publiée en janvier, estime que les ventes mondiales passeront de 600 millions d'unités en 2005 à 1,3 milliard en 2006 et 485 milliards en 2016... Au cours des dix prochaines années, quelque 1 400 milliards de puces RFID devraient ainsi être commercialisées. Une telle invasion n'ira pas sans réactions. Déjà, les premières expériences d'introduction massive de puces radio dans les produits de grande consommation ont rencontré de violents rejets. Caspian, une association de consommateurs créée par Katherine Albrecht, dénonce ainsi le "pistage de tout, partout" avec le slogan : "Big Brother est-il dans votre chariot d'alimentation ?" En 2003, Caspian s'est mobilisée contre le projet de Gillette expérimenté à Cambridge par la chaîne de distribution anglaise Tesco pour lutter contre le vol des lames de rasoir Mach3. Selon le quotidien The Guardian, un tag RFID déclenchait la prise d'une photo du client lorsqu'il saisissait un paquet de lames sur le présentoir. A la caisse, une seconde prise de vue permettait, en la comparant avec la première, de vérifier l'identité de l'acheteur. Gillette aurait commandé, à l'époque, 500 millions de tags à l'entreprise Alien Technology. Après l'appel au boycottage du fabricant de rasoirs par Caspian, Gillette renonçait, pour au moins dix ans, aux tags RFID dans les produits eux-mêmes, les réservant aux palettes et cartons. Cette expérience ne semble pas décourager le géant américain de la distribution Wal-Mart, qui a "incité" 130 de ses 61 000 fournisseurs américains à équiper leurs produits d'étiquettes RFID en janvier 2005. Cette année, 200 nouveaux fournisseurs ont dû adopter les puces radio et 300 doivent les rejoindre en janvier 2007. Sur son site, le distributeur explique que les consommateurs bénéficieront d'une meilleure disponibilité des produits grâce aux tags RFID. S'engageant à protéger leur vie privée en ne recueillant aucune information sur eux, il ajoute : "Cependant, le choix de conserver le tag ou de le jeter après votre achat vous revient entièrement." Le consommateur utilisera-t-il cette possibilité ? Lui sera-t-elle clairement expliquée ? Lors du Salon Traçabilité 2006, qui s'est tenu à Paris du 24 au 26 janvier, une étude réalisée par GS1 France sur "la perception de la traçabilité chez le consommateur final" montre que cette notion reste fortement associée... à la crise de la vache folle. Le sondage révèle une forte association entre traçabilité et qualité des produits. Seuls 29 % des sondés trouvent la traçabilité des personnes "vraiment effrayante", contre 51 % qui considèrent qu'elle "présente certains avantages" mais "qu'elle doit être contrôlée". Malgré ce terrain favorable, tous les industriels des puces RFID se disent concernés par la question de la protection de la vie privée. Leur réponse à ce problème tient essentiellement dans la possibilité de destruction des tags grâce à une commande "kill", un ordre d'autodestruction qui les rend inactifs. L'utilisateur préserve alors son intimité mais perd tous les profits associés aux tags RFID : authentification, garantie, service après-vente, maintenance... Mais STMicroelectronics dit pouvoir réduire la portée de la puce radio sans la tuer... Elle n'est alors plus lisible qu'au contact du lecteur. Confiantes dans la tolérance du public, les grandes entreprises fourbissent leurs applications des tags RFID. Agence bancaire ou cabinet médical, tels sont les décors choisis par l'opérateur de télécoms anglais BT, dans son centre de recherche d'Adastral Park, près d'Ipswich, pour démontrer à ses clients les possibilités des systèmes offerts. Ainsi l'Agile Bank reconnaît instantanément le client grâce à la puce incorporée à sa carte bancaire. "Les employés de la banque connaissent aussitôt l'état du compte du client ou la date de sa dernière réclamation", indique Peter Richards, chef des solutions pour le marketing et l'industrie financière chez BT. La démonstration médicale est encore plus spectaculaire. Rob Mayhew, directeur des équipements clients de BT, y présente une chaîne complète. Les puces radio identifient aussi bien le malade que les prescriptions et permettent d'accéder au dossier médical. Elles évitent toute erreur d'administration des médicaments tout en gérant le stock chez le pharmacien et même l'alimentation de ce dernier par le laboratoire... Le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer, de son côté, lutte déjà contre la contrefaçon en intégrant une puce RFID dans la tête de chaque flacon de Viagra. "L'ouverture casse le tag pour éviter toute réutilisation", explique Guiseppe Zaccaria, chez Tagsys, société française qui fournit à Pfizer les tags pour Viagra. Quant à IBM, elle a été victime du trop grand succès auprès de ses clients d'une publicité dans laquelle le conducteur d'un camion égaré explique à son collègue pourquoi leur erreur a été repérée par leur société. Un rien désabusé, il conclut : "Les colis savaient qu'on était perdus..." Michel Alberganti |
à lire aussi: http://www.bibleetnombres.online.fr/alacarte.htm http://cdcp.free.fr/dossiers/codbar/codbar.htm http://img158.imageshack.us/img158/200/coupurepresse28aj.jpg Et aussi cette article:
Citation :
RFID, implants sous-cutanés, informatique pervasive, machine to machine, redéfinition de l'architecture et de la gouvernance des réseaux… Red Herring a interviewé une douzaine d'experts au sujet du futur de l'internet, à l'horizon 2016. Pour Vint Cerf, nos téléphones mobiles, ou de nouvelles formes de télécommandes universelles, nous permettront de commander tout ou partie de nos objets usuels, et il y aura bien plus de connections organiques entre les gens et les technologies. Ainsi, aux puces RFID que portent d'ores et déjà, en bracelets, les patients de certains hopitaux, s'ajouteront des implants sous-cutanés qui permettront de suivre notre état de santé en continu, via un site web sécurisé. Un autre implant permettra à nos correspondants de nous parler directement, en mode Wi-Fi, dans notre oreille interne. Pour Ray Kurzweil, la notion même d'appareils (devices) disparaîtra dans la mesure où ils s'insèreront de plus en plus au sein même des objets (vêtements, objets domestiques, etc.), mais aussi du corps humain. Plus que de d'envoyer et recevoir des flux de données, ils formeront ainsi autant de “noeuds” interconnectés. Pour Bram Cohen, le créateur de Bittorrent, le très haut débit permettra à quiconque d'établir en lien en temps réel avec quiconque. Au final, pour Brewster Kahle, co-fondateur de l'Internet Archive, les réseaux ne seront plus qu'une question de tuyauterie, au sens où l'on n'y pensera plus qu'en cas de problème. Pour Bob Metcalfe, le père du protocole Ethernet, si l'on dénombre aujourd'hui 10 milliards de micro-contrôleurs de plus chaque année, les flux machine to machine constitueront la prochaine étape de l'évolution des réseaux. Dave Clark, du MIT, estime quant à lui que c'est l'architecture même de l'internet, initialement conçu pour interconnecter quelques gros ordinateurs universitaires au travers des lignes de télécomunications préexistantes, qui doit être complètement repensée afin de pouvoir suivre l'évolution des réseaux, qu'il s'agisse du développement exponentiel du commerce électronique ou des problèmes récurrents en matière de sécurité informatique. Poursuivant dans cette veine, John Wroclawski, qui participe au projet Global Environment for Networking Innovations (GENI), la plate-forme de recherche et d'expérimentation sur les réseaux du futur, estime que ceux qui avancent que l'internet n'a pas besoin d'être repensé sont ceux qui vendent beaucoup d'antivirus. Pour K.C Claffy, fondatrice de la Cooperative Association of Internet Data Analysis (CAIDA), les pionniers de l'internet ont assimilé les adresses IP à de l'eau, ce que les telcos, qui cherchent à vendre du vin, voient d'un mauvais oeil et cherchent à combattre. Bill St Arnaud, de Canarie, le réseau pancanadien à très haut débit de la recherche, de même que les gouvernements ne peuvent nous obliger à acheter tel ou tel ordinateur, ni définir a priori les configurations des machines que nous choisirons, les utilisateurs devraient également pouvoir configurer leurs propres réseaux comme ils l'entendent. En tout état de cause, et quelles que soient les formes qu'ils prendront, l'importance des réseaux sera telle que les gouvernements chercheront à renforcer leurs contrôles, et mieux encadrer leur côté décentralisé et somme toute “anarchique”. A ce titre, la surveillance et le contrôle de l'internet par les autorités chinoises, et l'autocensure de Google.cn, ou encore la collaboration policière de Yahoo!, ne sont qu'un début.. Pour Esther Dyson, de l'ICANN, dont la dépendance envers les autorités américaines fait débat, cette “illégitimité” de l'ICANN est aussi sa force, “parce que cela signifie que l'on ne peut pas faire grand chose”, et qu'aucun État ne pourra donc contrôler l'internet plus que cela. source: http://www.futura-sciences.com/news-internet-2016-implants-sous-cutanes-controle-information_8851.php |
À lire également sur le même sujet: http://www.newswire.ca/en/releases/archive/May2006/03/c2989.html Grüß Abra is watching you
-------------------- Carita bene ordonata incipit a se met ipso |
| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 02-06-2006 à 21:23:46
| tiens tout ça me fait pensé a minority reporte quand le commandant en chef est accusé d'un précrime et obligé de changé ces yeux pour évité d'être reperé partout dans le metro, dans les magasins, avec des "identificateurs" de retine. J'avais déjà entendu parlé d'une puce qui changé de couleur quand le produit avait eu une rupture de froid, je crois qu'elle devenait rouge ou bleu je sais plus trop. Ensuite il y a meme certain ordinateur dont on a plus besoin de mettre de mot de passe, mais tout simplement son pouce vu qu'il lit notre empreinte digitale.. N'empeche ça rassure pas, bientot on a aura des puces partout que se soit dans nos habits, sur nos divers achats.., je me demande si tout cela ne nous parasiteras pas d'une certaine manière avec l'électricité?... Ce qui veut dire on pourra bientot suivre tout nos achats que l'ont fait déjà qu'il y a qu'un controle qui est fais grace avec ces "maudites carte" que l'ont donne pour avoir des réductions d'achats. Je me demande si on aura encore une vie privée après tout cette électronique, des lois ne devront ils pas être passé pour nous protégé?... le chat de jade songeuse..
-------------------- la vérité est comme une boule de discothèque impossible de la voir en entier en une fois |
| Abraxas | Membre du conseil | | |
| Posté le 06-06-2006 à 16:55:49
| Mais puisqu'on vous dit que vous êtes fichés...
Citation :
Le FBI pour un archivage durable de l'activité des internautes vendredi 02 juin 2006 (Reuters - 09:07) WASHINGTON - Le FBI souhaite que les fournisseurs d'accès internet archivent pendant deux ans les adresses des sites visités par leurs clients afin de faciliter les enquêtes en matière de terrorisme ou de pornographie, a-t-on appris de source proche de ce dossier. La requête du Bureau fédéral d'investigation a été présentée le 26 mai dernier lors d'une rencontre entre l'Attorney General (ministre de la Justice) Alberto Gonzales, le directeur du FBI Robert Mueller et des dirigeants de compagnies de l'internet comme Google, Microsoft ou AOL. Ces discussions auraient porté sur la conservation des adresses IP (Internet Protocol), un numéro qui identifie chaque ordinateur et qui permet de savoir ce qu'un internaute fait sur le réseau, sur quels sites il se rend, quelles recherches il y effectue, quels fichiers il télécharge, etc. Les fournisseurs d'accès changent habituellement les données sur ces adresses dans un délai allant de plusieurs jours à plusieurs semaines. Au département de la Justice, un porte-parole a confirmé la tenue de cette réunion mais n'a pas voulu en préciser le contenu. "Cette rencontre était une discussion initiale pour que l'Attorney General réunisse des informations et sollicite la contribution de cadres exécutifs de fournisseurs d'accès internet sur des questions associées à la conservation des données", a-t-il dit. |
Arg Abra
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| Abraxas | Membre du conseil | | |
| Posté le 19-06-2006 à 13:13:24
| Bonjour, Un petit complèment d'informations très intéressant sur ces fameuses RFID, d'après l'article l'acht d'un PDA peut rapidement devenir rentable...
Citation :
A l’instar de n’importe quelle autre technologie de sécurité, les puces RFID, sensées améliorer la traçabilité des produits ou le contrôle d’accès des individus, lutter contre la fraude ou encore sécuriser les passeports électroniques, sont piratables. Le ministère de l’intérieur américain vient ainsi de déconseiller l’utilisation des puces RFID en matière d’identification des êtres humains, et Verichip, leader du marché des implants sous-cutanés, reconnaît lui-même qu’il ne faut pas accorder trop de confiance à sa puce. Ce qui n’empêche nullement le marché de se développer et d’envisager de nouveaux débouchés, du côté des jeunes branchés, des malades, des cadavres, et des immigrés. Du piratage des puces RFID (y compris sous-cutanées) L’enquête de la journaliste Annalee Newitz, pour Wired, détaille comment, en quelques secondes seulement, et muni d’un simple PDA et d’une petite antenne, il est possible de modifier le prix des denrées vendues dans certains supermarchés, ou encore de lire puis de cloner le passe permettant d’entrer dans un bâtiment “sécurisé“, une chambre d’hôtel ou une voiture bardée d’électronique. Plus inquiétant, Annalee Newitz raconte comment Jonathan Westhues, un développeur de 23 ans, a également réussi à cloner la célèbre puce Verichip qu’elle s’était faite implanter dans le bras. Accessoirement, nombreuses étant les puces RFID accessibles en écriture, il serait également possible d’y placer subrepticement des “cookies”, à la manière de ceux qu’envoient les sites web, afin de suivre à la trace le trajet des objets ainsi identifiés. Pour Ari Juels, des laboratoires RSA, spécialisés dans la sécurité informatique, “le monde des RFID ressemble à l’internet à ses débuts” : l’un comme l’autre n’ont pas été sécurisés “par défaut“, et ce n’est que des années après que l’on en mesure vraiment les conséquences. On dénombre pourtant d’ores et déjà des dizaines de failles ou d’utilisations détournées des RFID. Comme le soulignait récemment Marc Olanié, “les RFID ne sont qu’un moyen supplémentaire visant à accroitre la fiabilité d’une identification, ils ne peuvent en aucun cas remplacer les autres outils déjà en usage“. Sauf qu’à l’usage, précisément, trop nombreux sont ceux qui croient aveuglément aux seules vertus “high tech” des technologies de contrôle et de surveillance. Le problème est d’autant plus sérieux que, à la différence du vol d’un objet physique, ce type d’interception, d’altération, de surveillance ou d’usurpation d’identité numérique est impossible à détecter. Le ministère de l’intérieur US déconseille l’identification humaine par RFID Le rapport sur l’utilisation de la RFID pour l’identification humaine que vient de rendre public le comité en charge de la vie privée au Department of Homeland Security (DHS) américain devrait, à ce titre, faire date. On y lit en effet que “la RFID offre peu de bénéfices comparée à ce qu’elle induit en termes de vie privée et d’intégrité des données. Elle aurait même plutôt tendance à accroitre les risques en matière de sécurité et de protection des données personnelles, sans avantage commensurable en termes de performances ou de sécurité nationale (…) Pour ces raisons, nous déconseillons l’utilisation de la RFID pour l’identification et la traçabilité des êtres humains“. Rappelant que “la RFID n’identifie pas les individus“, mais qu’il s’agit d’un moyen commode de lire des données, le DHS tient à préciser que cette facilitation ne signifie pas pour autant, contrairement à ce qui est communément admis, que cela peut contribuer à accélérer la procédure d’identification. Celle-ci relève en effet de la biométrie, dont la prise d’empreinte, et la lecture, ralentit en fait le processus. Afin de limiter les risques de sécurité, le département d’Etat a ainsi conditionné la lecture des passeports électroniques au fait d’entrer un code PIN, rendant quasi-superflu l’utilisation même de la RFID. La cryptographie s’avère en effet nécessaire, à double titre. D’une part parce que la RFID rend impossible le fait de savoir qui a eu accès à quelles données, quand et à quelles fins, et qu’il convient d’éviter toute lecture ou interception furtives des données par un tiers non autorisé. D’autre part parce qu’il convient aussi de limiter les risques d’altération ou de contrefaçon des données, si d’aventure elles étaient néanmoins interceptées, et clonées. Or, rappelle le DHS, il existe d’autres technologies remplissant, à moindre risque, ces deux conditions : encres spéciales, hologrammes, micro-impression, codes barre, pixelisation, puces avec contact… sans pour autant exposer les détenteurs de tels identifiants aux risques de sécurité et d’atteintes à la vie privée inhérents à la RFID. Au final, l’utilisation de la RFID poserait plus de problèmes qu’elle n’en résoudrait, d’autant que les risques de surveillance illégale ou illégitime sont loin d’être encore clairement cernés : alors que nous sommes de plus en plus entourés d’objets dotés de puces RFID rendant possible la traçabilité, à leur insu, des individus, de leurs mouvements et activités, bien malin celui qui peut prédire les conséquences que cela engendrera. Si, malgré tout, un système basé sur la RFID devait être adopté, le DHS recommande, entre autres : de rendre publiques, à la manière des logiciels open source, l’intégralité de ses spécifications afin de permettre à la société civile d’en vérifier la pertinence, et l’intégrité, de doter de tels systèmes de mécanismes de désactivation définitifs ou temporaires, voire de filtrage ou de blocage des flux de données, afin de laisser la possibilité aux individus de ne pas être surveillé, d’indiquer au moyen d’icônes clairement identifiables et à la manière des systèmes de vidéosurveillance, les endroits où se trouvent les scanners RFID, de déconnecter de l’internet les bases de données des identifiants RFID, et de n’en autoriser l’accès qu’aux personnels, et scanners, du DHS, de mettre en place une campagne d’information afin d’expliquer à l’opinion ce qu’est (ou non) la RFID, et quels sont les droits et protections accordées aux individus.
puce rfid Des puces pour identifier les malades, les cadavres, et les immigrés Le rapport du DHS, faut-il le préciser, ne concerne aucunement les implants sous-cutanés, mais bien l’utilisation de la RFID en tant que telle aux fins d’identification des êtres humains (contrôles d’accès, passeports et cartes d’identité électroniques) par le gouvernement et les services publics de police et de sécurité. Et si les USA, dans la foulée des attentats du 11 septembre, ont réussi à entraîner une bonne partie des pays occidentaux à insérer des puces RFID dans leurs pièces d’identité, le secteur privé n’est pas en reste, loin de là. Amal Graafstra, auteur d’un livre intitulé RFID Toys (”jouets RFID”) et qui s’est implanté, en guise de clefs, une puce RFID dans chaque main, sait pertinemment qu’on peut lui voler ses identifiants. Mais il n’en fait pas un problème majeur de sécurité, pas plus que de vie privée, et ne craint pas non plus de se faire couper les mains. Partant du principe que la technologie est neutre, que ce sont ses usages qui peuvent s’avérer problématiques, il préfère se focaliser sur les aspects pratiques, et plus particulièrement ludiques, de tels implants électroniques, qui auraient été adoptés, à ce jour, par quelques 2500 personnes dans le monde. Ce qui faisait encore peur il y a quelques années, et en effraie encore beaucoup aujourd’hui, participe ainsi d’un phénomène de mode dont le symptôme fut l’ouverture, dans deux boîtes de nuit de Rotterdam et Barcelone, d’espaces VIP réservés à une clientèle ainsi “pucée“. Surfant sur la vague sécuritaire et le développement de technologies de contrôle et de surveillance, le distributeur mexicain de Verichip avait annoncé le lancement de VeriKid, une puce spéciale enfant, couplée à des scanners installés dans certains points stratégiques, et destinée à lutter contre les enlèvements. Le projet semble avoir avorté, mais Verichip a déjà pucé le ministre de la justice mexicain et plusieurs des membres de son équipe, ainsi que des employés de CityWatcher, une société de vidéosurveillance américaine. Interrogé par Annalee Newitz au sujet du piratage de sa puce sous-cutanée, John Proctor, directeur de la communication de Verichip, reconnaît qu’elle ne devrait jamais être utilisée seule, mais couplée à une vérification des papiers d’identité. Ce qui n’empêche nullement la société de continuer à en vanter les mérites pour ce qui est du contrôle d’accès, et plus encore. Ayant gagné une partie de l’opinion publique à sa cause, la société cible aujourd’hui le secteur de la santé, afin de stocker le dossier médical dans le bras de certains malades (plus de 200 médecins et 90 hôpitaux participent à ce jour à son programme Verimed d’identification des patients). Verichip vient également de proposer ses services en matière d’identification des cadavres lors des catastrophes naturelles, et des universitaires belges, poussant la logique un peu plus loin, viennent quant à eux de proposer d’implanter une puce RFID dans les dents, et de façon préventive, la dentition constituant la principale technique d’identification des cadavres anonymes. En réponse à Georges Bush, qui venait d’évoquer le développement de mesures high tech afin d’endiguer l’immigration clandestine, Scott Silverman, président du conseil d’administration de VeriChip, vient enfin de proposer d’implanter ses puces dans les bras des travailleurs immigrés.
Amal Graafstra, auteur d’un livre intitulé RFID Toys s’est implanté, en guise de clefs, une puce RFID dans chaque main source: http://www.futura-sciences.com/news-rfid-dangers-derives-puces-sous-cutanees_9090.php |
tous fichés ? Grüß Abra
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| Abraxas | Membre du conseil | | |
| Posté le 25-08-2006 à 12:53:21
| Bonjour, tous fichés ? Et bien oui si l'on en croit l'article suivant la nouvelle loi sur le Fichier national automatisé des empreintes génétiques connait des dérives pour le moins troublantes.
Citation :
Un faucheur d'OGM comparaît pour avoir refusé de donner son ADN LEMONDE.FR | 25.08.06 Environ 150 manifestants se sont rassemblés devant le tribunal de grande instance d'Alès (Gard), vendredi 25 août, pour soutenir un agriculteur militant anti-OGM qui comparaît pour avoir refusé un prélèvement de son ADN. Benjamin Deceuninck, 26 ans, fait partie des "onze d'Avelin", dans le Nord, qui, en septembre 2001, avaient arraché des plantations expérimentales de betteraves transgéniques de la société Adventa. Ils avaient été jugés à Lille en septembre 2005, et condamnés à des peines allant de un à deux mois de prison avec sursis. Ils avaient également été astreints, collectivement, à 5 000 euros de dommages et intérêts. NON À "UNE SOCIÉTÉ DE FLICAGE" En juin 2006, M. Deceuninck a été convoqué pour un relevé d'empreinte génétique, ce qu'il a refusé. Il encourt une peine d'un an de prison et 15 000 euros d'amende, selon la Confédération paysanne, présente à Alès avec des militants de la CNT (Confédération nationale du travail) et de la CGT. "Je refuse la société de flicage, mais je suis là aussi pour ne pas prendre une peine trop lourde", a expliqué l'agriculteur devant le palais de justice avant d'y pénétrer. "Le rêve de Big Brother, Nicolas Sarkozy est en train de le concrétiser", a-t-il dénoncé. "Je veux attaquer le fait que l'Etat détermine lui-même qui est un délinquant et qui est un bon citoyen sans l'aide de la justice, parce qu'il suffit d'un officier de police judiciaire pour faire un prélèvement", sachant que ce dernier "coûte 6 000 euros à la collectivité", a-t-il poursuivi. Il entendait aussi faire valoir lors de son procès que "les délinquants financiers ne sont pas soumis à ces prélèvements". Le Syndicat de la magistrature (SM) a apporté son soutien vendredi à Benjamin Deceuninck, soulignant que son cas "illustre une nouvelle fois les effets de l'extension du champ d'application du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg)". Le syndicat dénonce "l'extension de ce fichier et le détournement de ses finalités initiales". |
Deux sites à visiter pour s'informer: http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/aide_aux_victimes/fiche-fnaeg Ou on apprend que:
Citation :
Le projet de loi relative à la sécurité intérieure propose une extension du FNAEG à la quasi-totalité des crimes et délits d’atteintes aux personnes et aux biens. |
et le site de la CNIL http://www.cnil.fr/index.php?1809 Ou on apprend que :
Citation :
Le refus de personnes concernées de se soumettre à un prélèvement destiné à obtenir une empreinte génétique constitue une infraction. |
Ca fait froid dans le dos non ? Grüß Abra |
| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 07-03-2007 à 10:45:50
| Salut à tous http://fr.news.yahoo.com/05032007/5/des-scientifiques-affirment-pouvoir-predire-des-intentions-gr-ce-un.html
Citation :
lundi 5 mars 2007, 17h38 Des scientifiques affirment pouvoir prédire des intentions grâce à un scanner cérébral BERLIN (AP) - Lire dans les pensées ne sera peut-être bientôt plus de la science-fiction: un appareil d'imagerie cérébrale a permis à une équipe de chercheurs allemands de déterminer les intentions d'un individu, tout du moins lorsqu'il s'apprête à réaliser une tâche simple. Les volontaires qui ne se doutaient pas une seconde que dans la pièce à côté, des scientifiques tentaient de lire dans leurs pensées, s'apprêtaient soit à compter (addition ou soustraction), soit à presser un des deux boutons à proximité. Ces travaux, conduits par le Dr John-Dylan Haynes, du centre Bernstein de Berlin, ont débuté en juillet 2005. Bien que d'étendue limitée (seules 21 personnes ont été testées jusque-là), la recherche menée à l'Institut de la cognition et des neurosciences Max Planck à Leipzig (150 km environ au sud-ouest de Berlin), a suscité l'intérêt de la communauté scientifique. Les chercheurs ont demandé aux participants de choisir entre additionner ou soustraire deux nombres quelques secondes avant que ces nombres ne soient visibles sur un écran. Dans cet intervalle, un ordinateur a retranscrit en images les mouvements cérébraux, de manière à prédire la décision, un modèle suggérant une addition, l'autre une soustraction. L'équipe de Haynes a d'abord essayé d'identifier la partie du cerveau commandant les intentions. En scannant le cerveau, à la recherche d'une zone d'hyperactivité cérébrale observée lorsqu'un patient a à choisir, ils ont découvert que le centre de commande des intentions se situe dans le cortex pré-frontal. Ensuite, ils ont étudié quel modèle était associé aux différentes intentions. "Si vous saviez quelles signatures de pensée chercher, vous pourriez en théorie prédire avec plus de précision ce que les gens vont faire", a estimé Haynes. Pour l'heure, lire les pensées est un processus laborieux et les scientifiques n'ont aucune chance de pouvoir espionner subrepticement un processus de décision: l'étude de Haynes ne concerne que des gens face à deux alternatives, et non confrontés aux innombrables choix de chaque jour. Mais les scientifiques font suffisamment de progrès pour inquiéter les défenseurs de l'éthique, la recherche étant déjà passée de l'identification des régions du cerveau dans lesquelles apparaissent certaines pensées à l'identification de leur contenu. "Pour la première fois, ces technologies nous donnent la possibilité réelle d'aller chercher à la source ce que quelqu'un pense ou ressent, sans qu'il puisse nous en empêcher", a déclaré le Dr Hank Greely, directeur du centre Loi et Sciences biologiques de l'Université de Stanford. "Le concept même de garder ses pensées privées pourrait être profondément modifié dans le futur", a-t-il jugé. Certains s'inquiètent déjà de la portée de ces découvertes qui, à l'image du film de science-fiction "Minority report", pourraient inciter les autorités à agir contre des individus avant même qu'un crime ait été commis. Les Britanniques ont déjà mis en place un fichier ADN qui pourrait aider les autorités à suivre les personnes jugées violentes. De plus, le gouvernement a lancé l'idée de détenir les gens présentant un trouble de la personnalité susceptible pourrait conduire à un comportement criminel. Malgré toutes ces craintes, Haynes voit pour l'instant des applications pratiques bien plus innocentes. Comme de participer au perfectionnement de machines déjà existantes, capables de répondre aux signaux cérébraux et qui permettent ainsi aux paralysés de changer de chaîne de télévision ou de surfer sur Internet. AP |
cet article est fort intéressent, mais en même temps inquiétant, imaginez qu'on puisse un jour lire nos pensées les plus profonde, cela serait aussi un outil non négligéable pour nous manipuler. D'un autre coté arrêté la science serais-ce la chose vraiment à faire ?.. nous vivons une époque fascinante, mais en meme temps effrayante le chat de jade
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| Silence | Membre du conseil | |
| Posté le 07-03-2007 à 19:02:01
| Je pense qu'on est déjà allé largement assez loin dans la technologie. Si au début la technologie nous facilitait la vie, à partir de maintenant elle fera beaucoup plus de mal que de bien, que ça soit à l'environnement, à notre santé, ou à nos libertés. Franchement, je voudrais pas vivre ne serait-ce que dans un ou deux siècles. Et puis si Big Brother s'installe comme dans les films de science fiction (et technologiquement, on en est pas loin), ce sera le point de non-retour... plus aucune révolte ne sera possible. Pensez-y : nos dirigeants auront toujours une bonne raison de nous présenter la chose. Comme d'habitude, il nous ferons croire que c'est pour notre bien, ou pour lutter contre le terrorisme (surtout quand on sait que les agents secrets de tous les pays du monde aiment à organiser parfois des attentats contre leur propre pays, histoire que nous nous croyions en danger permanent). Nos dirigeants rêvent depuis la nuit des temps d'avoir le contrôle absolu de nos vies. Il y a déjà de terribles précédents, comme à Singapour. Un endroit merveilleux conçut comme une immense usine. L'état se mêle de tout là-bas, même des mariages : il attribue une bourse aux hommes qui se marient avec des femmes intelligentes. Ca va trop loin... Sinon toutes les techniques habituelles sont employées, caméra, etc... L'ancien président qui était auparavant ingénieur confiait même "il semble impossible d'empêcher un chinois de jouer au mahjong", sous-entendant qu'il aurait bien aimé avoir un tel contrôle. Il voyait véritablement son pays comme une immense machine dont les gens ne sont que des rouages. Ca fout la trouille... Il faut noter aussi le phénomène télé-réalité. On pourrait se demander "Mais que fait le CSA ?", lui qui aime à censurer tout et n'importe quoi, il laisse passer les pires atteintes à la dignité humaine... Eh oui... Mais si on réfléchit deux secondes, ça devient évident ! La télé-réalité, c'est une aubaine pour nos gouvernements, ça amène peu à peu les gens à accepter l'idée d'être filmé. Pire, ça devient "cool" et même "tendance" d'être filmé. Et croyez-moi, ça marche du tonnerre... avant le français n'aimait pas trop voir des caméra partout, maintenant la plupart des gens disent "qu'ils n'ont rien à cacher"... mission accomplie. Sinon pour les puces RFID, c'est encore un truc qui va nous bousiller la santé. Nos cellules utilisent elles-aussi des ondes pour communiquer entre elles, ça va nous dérégler encore plus... Il faudra que je vous fasse un topo sur les ondes électro-magnétique et sur leurs innombrables dangers... Jetez à la poubelles vos téléphones portables, vos fours à micro-onde, vos montres à quartz et à cristaux liquides, vos radars (genre la lumière qui s'allume toute seule dehors quand vous passez, c'est un radar) ces choses là vous détruisent... |
| morpheus | Membre | |
| Posté le 06-04-2007 à 19:29:57
| ... j'ai bien lu??? le tracage ADN va s'appliquer a PRESQUE tous les crimes et delits... encore et toujours, ce seront les delits financiers, dont nos chers (tres chers, même, et je pèse mes mots) dirigeants sont spécialistes... un des articles cits parlait des "voyous" qui fauchent les champs d'OGM... j'en profite donc pour vous glisser que je vais voter pour asterix, alias josé bové, en faisant remarquer que si nombre de nos présidentiables on bien des choses a dire en ce qui concerne l'environnement, josé bové, lui, a déja agit pour sauver notre belle planete... c'est bayrou qui a glissé dans sa campagne que "une action vaut cinq dire".... certains de mon entourage m'ont fait remarquer que le josé, il a bien l'air d'être alcoolique..... et alors??? c'est pas déja le cas du président actuel? et ca vous tente de remplacer une outre a vin par un nez plein de shnouf? (pour ceux qui ne suivent pas, je fait allusion a sarquozi) quand au controle des pensées.... du temps ou j'étudiait génétique et biologie moléculaire, j'avais imaginé le virus du "mange-chez-mac-do" je vous donne pas la recette en détail, parce qu'on sait jamais, ce site étant ouvert a tout le monde.... mais je vous garanti que c'est possible c'est juste une question de moyens, et il y a , sur cette planete, des gens qui en ont, des moyens... |
| Abraxas | Membre du conseil | | |
| | arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 06-06-2010 à 14:00:28
| Peut-être une parade possible contre le RFID...le virus informatique, mais en même temps dangereux pour un packemakeur..
Citation :
Angleterre - Un scientifique est devenu le premier homme à être infecté par un virus informatique. Lire la suite l'article Photos/Vidéos liées Un scientifique infecté par un virus informatique Agrandir la photo Plus de photos Insolite Le docteur Mark Gasson a une puce électronique implantée dans sa main qui lui permet d'ouvrir les portes de sécurité de son laboratoire et même d'utiliser son téléphone portable.C'est délibérément qu'il a introduit un virus informatique dans la puce électronique afin de prouver que ces puces introduites dans le corps des patients sont tout de même vulnérables. Une fois le système infecté n'importe quelle personne pourrait le devenir à son tour en voulant entrer dans le système. Il prend d'ailleurs exemple sur les simulateurs cardiaques et le danger de mort que cela pourrait engendrer. Il propose donc d'introduire un mot de passe pour les dispositifs médicaux concernés afin d'optimiser leur sécurité. |
Arcane
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| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 07-11-2010 à 12:57:29
| Cette vidéo montre encore une autre possibilité avec les puces électronique les cafard téléguidé..si on arrive à le faire avec cette insecte pourquoi pas un jour l'homme non? http://www.dailymotion.com/video/xawyhs_des-insectes-vivants-telecommandes_news#from=embed l'évolution de la science est en cours à nous de voir qu'elle soit à notre service et non le contraire Arcane
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