| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 20-09-2006 à 09:05:57
| Le monde recule-t-il ? Cette question, je me la pose depuis un certain temps et discute avec d'autres pour voir si je ne suis pas la seule à avoir ce sentiment diffus de retourner dans le temps. Nos démocraties n'ont jamais été autant en danger. http://www.monde-diplomatique.fr/2006/09/GOLUB/13920 Le nationalisme n'a jamais été autant en augmentation dans tout nos pays. Je me demande quel est le but de reculer et de tout perdre pour reacquérir nos droits ?.. Même en Suisse, quand nos centrales nucléaires seront hors service, ils désirent réutiliser des usines utilisant peut-être du charbon, ou du pétrole comme dans les années 1900 ? Que se passe-t-il ? Faut-il vraiment qu'on détruise tout pour qu'on réalise que tout un chacun désire vivre paisiblement sur la planète bleue ? Même la mode vestimentaire style année 1929 et 1980 revient au lieu d'avoir de nouvelles innovations (enfin je m'en fiche un peu mais j'observe tout de même). La censure existe même dans les pays d'Europe, je ne parle pas de celle qui est bénéfique contre les extrémistes de tous bords, mais bien de celle d'informations importantes, par exemple un reportage en Suisse sur les fonds en désherence en Suisse avait été censuré par le conseil fédéral, décision qui par la suite a été cassée grâce à la Cour Européenne de justice. Tout cela pour dire que nous vivons un cycle, une partie en est consciente et essaie d'en sortir mais d'autres suivent le mouvement sans réfléchir alors que faire ?... Observer, attendre, agir ? chat de jade
-------------------- la vérité est comme une boule de discothèque impossible de la voir en entier en une fois |
| Ruzgfpegk | Membre | | |
| Posté le 20-09-2006 à 18:29:20
| C'est une des raisons pour lesquelles j'avais changé mon avatar pour un ouroboros. Bien que les choses prennent l'apparence d'un recul, on avance par la même occasion vers "la fin" (fin des cycles météorologiques millénaires, fin de la période de "paix mondiale" (absence de guerre mondiale), fin de l'abondance (les prix du pain et des légumes augmentent suite aux dérèglements climatiques qui font chuter la quantité disponible : loi de l'offre et de la demande), fin de l'insouciance, fin des révoltes populaires étant donné les moyens de répression et de contrôle (HAARP, RFID, ...)... Tout ceci, et probablement davantage pourrait nous tomber sur le coin de la gueule dans les années ou les dizaines d'années qui viennent. La Z-Machine, qui pourrait permettre de produire de l'énergie avec de l'hélium et du bore (disponibles en abondance sur la planète), a davantage d'avenir en tant que moyen de produire des bombes encore plus dévastatrices aux USA. Nul doute que la Chine s'y est mis. Et tout ça pour quoi ? La planète sera-t-elle toujours habitable ? L'espère humaine sera-t-elle réduite à quelques dizaines de millions d'habitants au maximum jusqu'à ce que ses gènes s'adaptent aux conditions défavorables de leur environnement ? Est-ce que dans ces conditions l'entraide primera sur la guerre pour l'accumulation du peu de ressources restantes ? Si "l'augmentation vibratoire" avait dû changer cet aspect des choses, nous l'aurions vu. Mais il n'est pas interdit de penser qu'à la fin, dans plusieurs dizaines de milliers d'années, quelque chose de "grand" émerge de tout ça. Il n'est pas non plus interdit de penser que la destruction ici engendrera une création ailleurs pour garder un équilibre. Donc en ce qui me concerne : observer (pour savoir comment agir), attendre (idem), et agir, tout ça en même temps. |
| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 25-09-2006 à 18:23:05
| hello J'aimerais bien comparer ce qu'on repéte maintenant avec ce qui a déjà été fait dans les époques passées. Comment on est arrivé a répeter les mêmes erreurs, car c'est pas un hasard. Chaque fois que le peuple recule c'est lorsque l'économie va mal et le changement de mentalité, les personnes se réfugient dans des anciens shémas de pensée. Je me demande si cela ne peut être comparé comme nous-même lorsqu'on progresse dans notre façon de penser tout d'un coup par peur, nous retournons nos comportements auto-destructeurs, si personne nous disait rien on s'en rendrait même pas compte. Et à la fin à force de se prendre plusieur fois des "coups" on comprend enfin, car on est obligé d'analyser, de comprendre et ensuite de réparer la blessure et enfin l'acceptation se fait. Je me demande si mondialement sur terre c'est la même chose, que certaines douleurs mondiales se révelent par ce recul. le chat de jade..passe le bâton de parole..
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| Siburdroc | Membre du conseil | | |
| Posté le 25-09-2006 à 22:10:21
| Oui je trouve l'idée interessante et elle est d'autant plus juste a mon sens qu'elle reflète la loi universelle de l'analogie. microcosme = macrocosme. Ainsi ce qui se passe pour nous meme en terme de cheminement de notre pensée, de notre évolution est valable également pour l'humanité entière a une autre échelle mais suivant bien les mêmes mécanismes. Donc celà pour dire que je suis optimiste quand a notre avenir, je crois que la prise de conscience universelle n'est plus très loin meme si on ne s'en rend pas bien compte. Mais une question, se rend on compte la minute avant une prise de conscience chez nous que celle ci va arriver??? Personnellement, je ne pense pas.
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''Hier est derrière, demain est un mystère, aujourd'hui est un cadeau et c'est pour ça qu'on l'appelle le présent''. Maitre Oogway, (Kung Fu Panda). |
| lillusion025 | Membre | |
| Posté le 26-09-2006 à 17:40:27
| Je pense qu'on fait les erreurs du passé car on se ratrape sur ce que l'on sait, consciemment ou non... pur réflexe sûrement... Tout est en cycles de durée variable que je décrirais par temps de paix et ensuite la guerre... L'histoire de l'homme est basée sur l'évolution dans le sens "méthode de pensée", les inventions, etc... à un moment l'être stagne et les conflits arrivent car on jalouse les autres ou par soif de pouvoir tout simplement... À la fin de chaque cycle, on se dit qu'on ne fera plus les mêmes erreurs mais on peut s'empêcher de faire comme dans le passé car on ne voit pas d'autres méthodes de pensée... Tu parles de nationalisme chat de jade dans ton post... on se dit qu'on est libres et égaux, ensuite on fait venir dans un pays des "étrangers" et puis on revient sur la décision et on rejette... pourquoi ? Par la peur... pour défendre notre "territoire"... Pour ma part je pense qu'il y va y avoir un ou plusieurs événement(s) majeurs qui vont faire en sorte qu'on va de nouveau se sentir " perdus"... C'est peut-être à partir de ce moment-là qu'il faudrait inciter les gens à penser autrement pour éviter les erreurs du passé... Des personnes en ont conscience, à elles d'en profiter... lilu |
| Ruzgfpegk | Membre | | |
| Posté le 26-09-2006 à 18:45:58
| Dans les temps de crise, il est souvent préférable de s'isoler pour gérer ses problèmes avant de revenir "tout ouvrir" : ça vaut pour les personnes, les gouvernements, les organisations, (les mondes ?) ... Ainsi, vous remarquerez que "la peur de l'inconnu" a surtout lieu dans deux occasions : quand tout va bien et quand tout va mal (ou s'apprête à aller très mal), les hauts et bas de courbe si vous préférez. Dans le premier cas, la peur est que ce qui ne partage pas notre façon de vivre vienne la bousiller, comme en "agents infiltrés" d'une autre civilisation. Nous en sortons progressivement, au fur et à mesure que nous avançons vers le bas de la courbe, qui nous amène au second cas. Second cas dans lequel la peur est que nous perdions le contrôle sur quelque chose de possédé depuis longtemps, un des seuls repères restants dans un monde qui s'écroule. Ce quelque chose est souvent le territoire, d'où le nationalisme. Une fois le nationalisme établi (ça me semble inévitable, et nous n'y sommes pas encore), c'est là que les bonnes personnes doivent être au pouvoir, soit pour réorganiser en profondeur avant de "rouvrir", soit pour donner l'illusion que le peuple a ce qu'il demande (si ce n'était pas le cas, la peur se transformerait en haine). Un petit être vert a dit une fois : « La peur est le chemin du Côté Obscur. La peur mène à la colère. La colère mène à la haine. La haine mène à la souffrance. ». La peur de perdre leur territoire, les Amérindiens de l'ont pas eue. Ou du moins, ils l'ont eue trop tard. C'est peut-être un exemple qui reste dans l'inconscient collectif. Mais leur exemple montre aussi que celui qui gagne, ce n'est ni le plus sage ni le moins craintif, mais le plus armé, et que si l'on croit au destin cela peut faire partie de l'ordre des choses. Si vous vous informez notamment par le biais du topic d'Abraxas des changements climatiques en cours ou à venir, vous devez vous dire qu'à-côté, les problèmes cités ici comme l'immigration sont mineurs. Dans un sens, c'est vrai. De l'autre, moins il y a de monde et plus la population est "semblable", plus l'organisation pour aider le peuple dans ce dur moment est aisée. Ce n'est pas un jugement moral que je porte, ce n'est que de la logique. Par contre, c'est à cette période que la minorité immigrée sera mise à l'écart et vue (je souligne le "vue") comme "prenant le pain des citoyens légitimes". Donc, plus il y aura d'immigrés lors de cette période, plus la réponse publique sera radicale et plus l'étendue des violences contre (et par, car je suppose qu'ils se défendront) eux sera grande. On peut modéliser ça comme ça : « moins y'en a, mieux c'est pour eux et pour nous, et cela à cause de nous ». Ce n'était qu'une disgression sur le terrain de l'immigration cité plus haut, mais un débat sur le phénomène devrait donner lieu à un topic spécifique, si jamais ça devait être le cas. |
| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 27-09-2006 à 14:35:19
| Le domaine des religions aussi touche au recul, en particulier celles qui n'ont pas su s'adapter à la réalité concrète et d'autres sectes qui pullulent, profitant de la désoriation totale de nombre de personnes fragilisées, car ne pouvant pas s'adapter à la réalité économique qui devient de plus en plus implacable ou à la recherche de spiritualité. Les extrémistes religieux de tout poil profitent du manque de spiritualité, car l'ancien Dieu "argent" est entrain de s'éffrondrer lamentablement. Plus un peuple est désepéré plus il est prêt à croire en n'importe quoi, "si vous dansez 10 fois autour de l'arbre centenaire" demain ça ira mieux et biensur ça fonctionne car toujours après la pluie, vient le beau temps. Bref l'exemple que je donne porte à rire, d'autres me font plutôt pleurer, mais a toujours existé quelque soit la culture ou religion et n'est pas spécifique à une, mais le problème est qu'il est plus facile de de cristalliser sur un groupe précis que réfléchir plus loin. J'avoue que la religion n'est pas une chose que j'apprécie particulièrement vu que je considère que c'est une béquille pour avancer, cela est une vision personnelle que je n'imposerais pas , mais en même temps je comprends ce besoin d'appartenance à un groupe donné pour pouvoir s'identifier toutefois lorsqu'elle nous isole des autres ou nous fait nous croire supérieur à un autre, elle ne mérite que mon mépris, en particulier si on cherche à m'en convaincre lourdement. (edit : en relisant ce texte, je me suis dit "quelle prétention je pouvais avoir" car de grands hommes ou femmes de milieu monothéiste ont fait du bien et appliqué vraiment ce qu'il disait que soit Martin Luther King, l'Abbé Pierre et bien d'autres dans d'autres religions multireligieuses) Bref le monde recule peut-être pour que la population ne se dise plus enfin c'était mieux avant l'eau était plus propre, l'air plus pur, la nostalgie d'un passé qu'on croit meilleur alors qu'en réalité d'autres inconvénients non négligeables existaient. Vivre, tout simplement vivre le moment présent intensément comme si c'était la dernière minute ou dernière heure. chat de jade
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