| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| | arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 25-08-2006 à 10:59:11
| Mat. nombre de fois je te vois un homme qu'on croit qui a perdu la fois. sa folie n'est qu'aparante et parfois dérangéante Pas de logique dans son acte choatique comme lui parfois un chat griffe ma jambe pour que enfin je me demande. il est incompris il se perd dans l'oubli le néant est parfois sa quête et il en fait la requête parfois la lumière l'éclaire comme une bougie dans un clairière la sagesse du fou qui aime faire la roue absurde absurde je suis comme lui je titube. arcane
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| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 27-08-2006 à 17:20:27
| Liberté j'écris ton nom j'hurle aussi ton nom j'observe avec inquiétude ce monde qui veut nous privé de nos certitudes je vois mon pays que j'aime temps s'approché dangereusement des démons d'antant. En voulant nous protégé en réalité nous nous privons de notre propre liberté Les peurs sont utilisé contre nous pour nous rendre mous. Vais-je manqué d'argent de diamant? vais je devenir mendiant? jusqu'a quand allons accepter que tu sois petit à petit grignoté quand nous aurons plus que nos yeux pour pleurer S'il faut j'irais pour toi au front branbale combat sur le pont non, la peur m'aura pas je ne suivrais par ces pas Si je dois mourrir en ton nom mon coeur ne sera pas de plomb Si je dois être pris pour un fou j'irais jusqu'au bout Et vous avez vous le courage ? avez-vous encore la rage? observé, regardé peut de chose peut vous la priver tant d'hommes se sont battu pour la gardé N'oubliez, N'oubliez pas vos ancêtre qui ont permis de vous faire naître. arcane
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| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 09-09-2006 à 21:29:40
| Peur il a peur ? j'ai peur? tu as peur? nous avons peur? vous avez peur? ils ont peur? un regard de terreur je tremble sur mon petit beurre trempé le dans le thé pour faire un pied de nez De quoi as-tu peur? juste d'un petit beurre? je suis oiseau moqueur je me moque de mes peurs peur de manqué encore aujourd'hui pas de blé peur de souffrire devrais-je fuire? peur d'avoir peur c'est çA le bonheur? non, je me ferais pas mené par le bout du nez par toi vilaine peur qui me ronge les doigts de pied vi vi je continue de me moqué de toi la peur car à haute de dose, tu ne provoque que la noirceur tu nous rends parano et hop sur le pédalo non. non j'ai pas peur en tremblant sur mon radiateur d'ailleur mes rimes ressemble à un vieux mime qui gesticule avec son masque blanc en mimant la peur avec un air d'antan. Allez courage affronte tes peurs oublie ces mirage... chat de jade..
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| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 21-10-2006 à 19:19:05
| Renaissance Pendant longtemps, je m'étais endormis je vivais dans la nuit mon coeur avait perdu la fois et j'avais perdu aussi ma voix tourné en rond dans le spleen et en ayant une sale mine chercheuse despéré d'amour sans espérence en retour entretenir son coeur dans sa douce noirceur Cela étais bien moi? cet être tremblant au triste minoi vi çA l'était bien je ne croyais en plus rien Quelques mains se sont tendu en signe de bienvenu Et donné en mon âme un peu moins de vague à l'âme. Mais toujours ce cycle infernal de se faire tant de mal Puis, des magicien des mots sont arrivé "allez viens avec nous au lieu de te rongé" Enfin, je pouvais mettre des mots sur mon coeur, je comprenais ces maux. c'était enfin la création et non plus la déstruction utilisez cette force dévorante pour bien remonté la pente. Sentir de n'être plus futile au lieu d'observé pour évité la tuile Apprendre à ne plus avoir peur être debout devant le bonheur Parfois les démons du passé arrivé mais une aide était donné pour faire un pied de nez. Enfin, je commence à renaitre et ne plus vouloire paraitre voilà
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| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 08-11-2006 à 10:07:29
| ROSE DES VENTS une belle rose brille au firmament je vois ses douces petale rossissant les racines accroché au plus profond de la terre resisté au vent dans le vieux cimetière Rose des vents quel est donc ton plan?.. comme dans un labyrinthe, je me perds dans tes pétales c'est comme un grand dédales. Ton parfum m'envire jusqu'a en devenir ivre tes épines me piquent comme trouve-t-elle la tactique? Rose des vents Quel est donc ton plan? Qu'attends-tu donc de moi, oh belle rose des vents. en me laissant perplexe sur mon séant J'observe tes couleurs chatoyante en t'admirant dansé dans le vent Rose des vents Quel est donc ton plan?.. parfois on te crois morte alors que non tu est à ma porte Rose d'argent qui brille au firmamant Rose des vents Quel est donc ton plan? Rose des vents: tu l'as toujours sur ma tendre amie de ton coeur délicieux je te ferais chanté à mie Oh ma tendre rose pourquoi me faire faire de la prose mon coeur voudrait faire la méthamorphose enfin me reposé dans l'osmose Enfin être avec mon tendre amant chanté avec lui en regardant la rose des vents tichat
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| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 17-11-2006 à 09:01:12
| Parano Mon imaginaire me fais des tours croire qu'ils ont des vautours. oui, je suis parano hop sur le pédalo Quel est donc mon image est ce que je parais sage? oui, je suis parano hop sur le pédalo qu'ai je donc à prouvé?.. me regardé est faire un pied de nez oui, je suis parano et peut-être un peu mégalo je me juge en restant dans le refuge oui, je suis parano plein de tour aime me joué l'ego Allez courage tu vas arrêter de voir les mirages oui, je suis parano j'arrête de temps en temps le pédalo. Patience, patience mon ange tu vas y arrivé à trouvé l'essence. Un jour, je regarderais en riant la parano s'envolé dans le vent . Parfois, je sentirais son parfum enivrant mais me laisserais plus charmé par son chant décadant. tichat
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| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 12-12-2006 à 10:28:06
| solitude de l'eau mon coeur est un oiseau il voit de son oeil l'eau il y a des jours où je ne voudrais pas savoir lire ces coeur dans leur plus noir couloir obligé de se protéger pour ne pas être profité préféré être seule pour ne pas tombé sur quelqu'un de veule. Parfois, je rencontre celui qui suit la même voie mais je ne veux pas lui faire perdre sa foie je me sens seule parfois mais j'ai fais ce choix. mes actes ont souvent plus de conséquence mon âme entends souvent les confidence. je dois souvent gardé le silence pour en gardé en moi son essence je n'attends ni miracle ni d'orcale je suis dormir dans un vole à voile.. me reposer au sein de bras tendre sans me soucier de s'avoir de trop m'étendre faire ce que j'aime sans me souci du matérielle juste être avec mon hirondelle posé mes mains sur front fievreux Faire qu'il ira mieux Avoir ma famille d'âme ne plus regardé les voitures roulé sur le macadame Ne plus avoir justifié qui j'ai été juste être sans avoir à tout contrôlé Trouvé mon sanctuaire ma terre d'attache, ma maison près de la rivière regardé le sable des jours heureux coulés sans me souci des lendemain d'été... Juste regardé le soleil au firmament brillé te voir avec joie dansé dans les blés.. tichat...~^+^~
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| Siburdroc | Membre du conseil | | |
| Posté le 03-01-2007 à 21:19:32
| Voici un petit poème qu'il m'est venu l'envie d'écrire subitement: Les moutons sans laine. Nous sommes nés dans un troupeau, Que l’on appelle « société », Qui se vante d’être évoluée, Mais qui frôle encore le zéro. L’humain considère l’animal, Comme un être des plus banal, En oubliant que lui aussi, Est du même cycle de vie. D’ailleurs, l’homme est proche d’un mouton, Qui ne connaît pas l’intuition, Et qui pense ce que lui a dit, Son Berger depuis tout petit. Celui-ci n’a pas de prénom, Et ne fait que manipuler, Il va jusqu'à faire des démons, De gens qui se laissent entraîner. Et les plus pures des pensées, Qui pourraient le mettre a genoux, Il les réduit toutes en fumée, Et ceux qui les prônent pour des fous. Parfois des brebis évadées, De cette emprise déguisée, Se rendent compte qu’ils vivent dans le leurre, Et deviennent des libres penseurs. Certains aimeraient bien lutter, Contre les loups et faire tomber, Ce système qu’ils ont mis sur pied, Mais ne sont pas prêts à payer. Car pour changer ce monde idiot, On ne peu que garder sa peau, Jusqu’à tout perdre dans la peine, Et dev'nir des moutons sans laine. Mais ce qu’on a à y gagner, Est bien plus grand et bien plus vrai, Que n’importe quelle cage dorée, Que nous proposerait le Berger. Etre donc un mouton sans laine, C’est le début de l’ascension, Vers une Humanité sans haine, Qui mériterait bien ce nom.
Message édité le 04-01-2007 à 13:59:39 par siburdroc
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''Hier est derrière, demain est un mystère, aujourd'hui est un cadeau et c'est pour ça qu'on l'appelle le présent''. Maitre Oogway, (Kung Fu Panda). |
| Siburdroc | Membre du conseil | | |
| Posté le 07-01-2007 à 23:03:49
| Ma phase d'inspiration continue. Le bateau inachevé Moi qui était destiné à courir l’horizon, Moi qui aurait bien voulu côtoyer les poissons, Ca fait maintenant plus de trois ans, Que je suis couché sur le flanc. Ironie du sort, d’où je suis je vois l’océan, Mais je suis bien trop abîmé pour y voguer maintenant, Le jour où l’eau est arrivée, J’avais pourtant cru m’échapper. Dire que ce jour là, je rêvais vraiment de partir, Dire que les hommes projetaient enfin de me finir, Il ne restait plus qu’à trouver, Le nom qu’on allait me donner. Maintenant mes espoirs sont devenus des illusions, Il se pourrait même qu’avec moi on répare une maison, Mais au fond je ne leur en veux pas, Ils ont surtout besoin d’un toit. Alors quand je ferai vraiment parti de cet abri, Je repenserais au jour où survint ce tsunami, Et alors pour me consoler, Faudra que je me fasse à l’idée. Que même si ce jour là l’océan m’a pulvérisé, Je suis heureux qu’on m’ait trouvé une autre utilité, Même si dans mon cœur restera, L’amour du large qui me manquera.
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''Hier est derrière, demain est un mystère, aujourd'hui est un cadeau et c'est pour ça qu'on l'appelle le présent''. Maitre Oogway, (Kung Fu Panda). |
| pelerin sur le sentier | Membre du conseil | | |
| Posté le 26-01-2007 à 00:52:43
| Je m'etais un peu presenté il y a un an, comme un poete, certains ont cru, que je parlai du poete qui fait des rimes... de plus, je viens de voir un post sur les anges...y'a longtemps j'avais ecris ça : La Vie, chaque chose, chaque etre, chaque pensée, chaque désir, est une Energie. Une vie élementale. Ces Vies, sont appelés des Anges. Dans les mains d'un Homme, ils se soumettent à son pouvoir créateurs, de pensées, de désirs, d'emotions et de formes. Un désir, qui revient avec le temps, est un Ange sans Ailes. Ces mots, pour que de mon coeur, clame la Voix vers les Cieux, que de mon etre, je veux liberer les Anges! Les renvoyer En haut, qu'ils accomplissent la gloire de la Vie Une. Je veux dépasser les Maitrises, libérer des Anges, de Joie et de Paix, des Anges de libertés, qui iront, flutiste et trompetistes, jouer la mélodie de la Verité et de la Liberté! Je suis un Artiste et de mon Art de la Geste, dessiner sur le monde, la Liberté de Vivre!
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| Sol | Membre du conseil | | |
| Posté le 07-04-2007 à 17:04:14
| La Révolution sexuelle Je suis issue d'une société Fondamental'ment écroulée Je sais plus où donner d'la tête Tout par en couill' sur la planète ! Jadis déjà nos chères mères Revenaient de Mai soixante-huit Quand on leur a dit "Les petites Faites donc l'amour pas la guerre !" Pillule ! Extasy ! IVG ! Y avait vraiment d'quoi s'éclater ! Mon père avait les cheveux longs Ma mère fumait le chichon C'est comme ça qu'un beau matin Aux aurores j'ai débarqué Woodstock était déjà bien loin On revendait les LSD Dans une' révolution sexuelle On n'fabrique que des détraqués Moi j'arrive à jouir des orteils Et j'ai l'taux d'hormones surdosé Pourtant on m'a donné l'enfance D'une chtite française' bien éduquée Jusqu'à l'école où Mittérand Venait nous donner la fessée Mais si j'fus une jolie pouponne Homologuée selon Dolto Aujourd'hui j'ai l'air vraiment conne Et j'ai plus rien dans l'ciboulot ! D'ailleurs je suis toujours HS J'ai mal aux nibs, j'ai mal aux f... Y a plus que dans Télé Loisirs Que j'trouve encore un peu d'plaisir Faut dir' qu'on a bien baissé l'âge Pour quitter les rangs des pucelles Moi à l'écol' j'étais très sage Mais j'maîtrisais le p'tit Baiserelle A seize ans j'avais d'jà fait l'tour Du Kama Sutra et d'l'amour A vingt ans j'en avais d'jà marre De m'allonger sur un plumar Et aujourd'hui tous ces keumés Ca d'vient costaud à rassasier Quand ils cartonnent pas au Viagra Ils se défoncent à la ganja Hadjis less' conboji Sodome Corbonness macha enn Gomorrhe Remets encore un p'tit latex Viens on va tester tes réflexes C'est la fin d'ma dissertation J'arrête ici mes conneries Mieux vaut pas trop pousser l'bouchon Ou ça va s'finir en orgie Oui, en orgie !
-------------------- Svetlina |
| Sol | Membre du conseil | | |
| Posté le 14-04-2007 à 12:15:58
| Tu bois, tu dors Toi et moi on vit comme on peut Entre quatre murs délabrés Tu passes tes journées au pieu A boire du rhum à bon marché Moi je peins sur des tableaux noirs Tout ce que je ne peux plus voir Quand toi tu mates à la télé D'inhumaines débilités Tu bois, tu dors... Et moi j'ai peur Tu bois, tu dors... Et moi j'ai peur Tu sors une fois tous les trois jours Pour dégoter une barette Que tu marchandes et tu magouilles Aux quelques amis qu'il te reste Et quand on est à bout de ronds Je descends dans les bas quartiers Toute la nuit tourner en rond Pour ramener un peu de blé Tu bois, tu dors... Et moi j'ai peur Tu bois, tu dors... Et moi j'ai peur Et quand tu consacres une nuit A cuver tout ton mauvais vin Tu ne sais pas que sur le lit Je pleure la tête entre les mains Je me demande quelquefois Comment j'ai pu te trouver beau Notre grand amour d'autrefois S'est allongé dans le tombeau Tu bois, tu dors... Et moi j'ai peur Tu bois, tu dors... Et moi j'ai peur Je reste avec toi malgré tout Peut-être parce que j'ai peur D'avoir vraiment perdu le goût Pour la vie et pour ses couleurs Ca peut durer l'éternité A moins qu'un jour je me décide A te claquer la porte au nez Et mettre fin à ce suicide Tu bois, tu dors... Et moi j'ai peur Tu bois, tu dors... Et moi j'ai peur
-------------------- Svetlina |
| Dalaha | Disciple de la vie | Membre | |
| Posté le 03-10-2007 à 14:12:10
| En partages, l'une de mes re-créations exprimé Spiritualité Les extérieures formulent, Il entend Ses profondeurs s’expriment, Il écoute. - En conscience, Il est air et eau Ses intérieures s’expriment, Il est. Les Antérieures s’animent, ils sont -En conscience, Il est feu et eau Ses actes sont équilibres, nous sommes Son Esprit vit des multiples possibles -En conscience , Il est feu et air les réunifications créent les dynamismes Les associations d’énergies créent des fusions -En conscience, Il est terre, air, eau, feu… En approfondissant , il a expérimenté l’inconnu En éprouvant, il a analysé l’impensable -En conscience, il a assimilé les teneurs et valeurs de … Ses moteurs créateurs... (Milie)
-------------------- Amicalement Dalaha Petite fille de l'eau et du soleil fille du vent et de la terre |
| Dalaha | Disciple de la vie | Membre | |
| Posté le 11-10-2007 à 08:49:06
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-------Antérieurs Avec des profondes douleurs, des passés ce réveillent En s’armant de douceurs, les profondeurs s’animent En conscience, il est reliés à des avants Dans des lâcher prises, l’inconnu ce dévoile En s’équilibrant dans des réunions, les profondeurs s’ouvrent. En conscience, il est attiré en son cœur Plongeant en son centre, l’essence vibre et chante En écoutant les raisons, les Antérieurs vivent aux présents En conscience, il est uni par l’esprit Vivant autant en dedans qu’aux dehors; l’esprit est nourrie En recréant des harmonies, les antérieurs sont supérieurs En conscience, il en redonne les chaleurs Visitant le cœur de ses matières, d’autres esprits se connectent En allant plus avant, en arrière et aux-delà , les antérieurs paraissent En conscience, il vit le dimensionnel en intemporel S’alimentant avec constance, l’essence croisse et s’élève En perceptions sondées, les en nous et tout autour ne font qu’UN En conscience, il accepte ses transformations…… -------------------------------------
Edité le 11-10-2007 à 08:49:43 par Dalaha
-------------------- Amicalement Dalaha Petite fille de l'eau et du soleil fille du vent et de la terre |
| Dalaha | Disciple de la vie | Membre | |
| | Dalaha | Disciple de la vie | Membre | |
| Posté le 15-10-2007 à 09:43:24
| Petit Ara Posé sur une branche, mes sens ouverts, j’analyses les courants Au dehors , au dedans voir tout autour.. J’écoute .. l’air est murmures Enivré par toutes ces beautés, mes rêves sont paix, mes intérieurs sont serein En dedans, je retrouve ce qui est passé… J’exprime… mon chant est raisonnant. Entouré de fleurs, mes sens aiguisés par des odeurs grisantes, j’inspire et pressent. En dedans je ressent ce qui est imminent… J’agis.. Mes actes sont survis. Baigné dans des parfums d’ambiance, lié à tous, la nature je suis Au-dedans, au –dehors et tout autour…A ETE, EST et SERA…... -Une énergie en perpétuel mouvements…. (Milie)
-------------------- Amicalement Dalaha Petite fille de l'eau et du soleil fille du vent et de la terre |
| Dalaha | Disciple de la vie | Membre | |
| Posté le 27-11-2007 à 12:13:34
| Nous Sommes…
Son esprit est UN il est une fusion entre CE QUI A ETE , PEUT ÊTRE et EST Des élévations l’ont relies à sa source généreuse et primordial ÊTRE est issue d’une ascension, il est LUMINEUX Nous Sommes… Les en –dessous Nous sommes des croyances, nous sommes créés, nourries et entretenues… Les profondeurs Nous sommes les voix des raisons , une harmonie entre l’eau et le feu, dans des lucidités nous nous manifestons. Les en nous et tout autour Nous sommes des multiplicités, Humanité, Nous sommes NOUS. Une harmonie entre le feu et l’air dans des agires constructifs et évolutifs. La TERRE Nous sommes ses multiples générosités, autant que ses rééquilibrages, dans nos mouvements de métamorphoses. La nature Nous sommes ses aspects matérialisés autant que ses émanations subtils. L’invisible Nous sommes ondes codés et consciences , en l’ esprit éclairé nous diffusons Les aux-delà. Nous sommes des continuités consciente, nous émanons et diffusons multiples valeurs . Les à coté Nous sommes des antérieures . En des profondeurs d’esprit nous apparaissons, aux clartés nous nous manifestons. . Nos jardins sont des couleurs dans les clartés . Les aux dessus Nous sommes des extensions , en l’esprit conscient du VIVANT . Nous sommes liés- reliés, dans ses continuités spontanées, nous l’abreuvons Une source Nous sommes une CONSCIENCE primordial issue d’un cycle. En nos essences animées, nous diffusons les connaissances de nos élévations. Les retransmissions spontanées créent les continuités . UN Nous sommes la réunion de tous , et sommes TOUT. TOUT est VIVANT- AIMANT-CONFIANT- dans des instants présent CONSCIENT ÊTRE ------------EST issue d'une ascension. EST lumineux------- ------------------------------
-------------------- Amicalement Dalaha Petite fille de l'eau et du soleil fille du vent et de la terre |
| Dalaha | Disciple de la vie | Membre | |
| Posté le 27-11-2007 à 12:22:23
| ( a méditer ) Réman'essence
Au dedans des corps, l'essence vibre Irradiante pour qui, est en confiance Elle initie des présents, avec des passés vivant Aux delà des visibles, les invisibles vivent Entretenues par croyances, ils s'attachent Comme des empreintes en continues, de ce qui fut. Aux affinitées des masses, les réman'essence s'étendent Vivantes pour qui en a conscience Elles s'expriment dans des chants d'infini Dans des aux- dessus , se poursuit « des » ce qui a été Essence exprimée dans des passés, vivante en réman'essence Elles sont aussi sources d'inspirations, pour des re-créations --------------------
-------------------- Amicalement Dalaha Petite fille de l'eau et du soleil fille du vent et de la terre |
| arcane | introspection | Membre du conseil | | |
| Posté le 03-04-2008 à 12:33:52
| Merci Merci à ceux qui ont séché mes larmes que je me trouvais dans mes vieux drames, Merci à ceux qui m'ont dis bouge ton cul au lieu de resté frisonnant sans mettre ton pulle, Merci à ceux qui m'ont réappris à sourire Et souvent de plus en plus à rire, Merci même à mes ennemis qui m'ont fait me reveillé lorsque j'avais l'ennui, Merci tout simplement à la vie car malgré tout elle vaut d'être vécu malgré tout c'est et Si... Merci à mes frères et soeurs du chemin qui souvent m'ont tendu la main, Merci à mes amis animaux qui m'ont soutenu par leur tendresse quand mon coeur était dans la détresse. Merci aux fleurs et à la nature qui rayonne de tout sa beauté qui par celle donne son amour irradiant et doré. Merci aux dieu ou dieu pour leur amour qui est le plus fort qu'on puisse ressentir, car elle est sans détour, Merci à mon âme pour sa sagesse, Dont l'occasion d'y apprendre l'amour malgré parfois la détresse, Merci à mes parents pour l'amour et leur soutient meme si parfois de trop je me plains. tout cela pour dire que je suis reconnaissant d'être ce que je suis, meme si je parfois je me plains ou je me comporte comme une imbécile, mais ça vaut la peine d'être la avec toutes ses rencontres que je fais chaque jours qui m'enrichsse le coeur. avec tout mon amour. arcane
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| Dalaha | Disciple de la vie | Membre | |
| Posté le 03-04-2009 à 17:44:32
| Terre dans un passage, mère est sa nature --- Si la vie était rose ; il n'y aurait plus d'ombre Disciple de la vie est en sa conscience Aux dedans de ce qui fut, ai construit son présent De l’opposer à sa nature, il s’est éloigné Aux dehors de leurs effets, il a observé --Si l'Amour était présent ; Sa magie serait Attiré en multiples couleurs, il a apprit leurs valeurs Aux cotés de leurs attraits, il les a reliés Terre dans un passage, mère est sa nature Par delà des rêves , il vit sa vie --Si les hommes savaient aimer ; Ils seraient ANGES Unis au cœur palpitant, il est les mouvements Au-delà des évidences, il avance en confiance Partageant multiples souffles, l’unicité s’érige Aux intérieures des paraîtres, il exprime le vivant --Si l'ombre n'existait pas; il n'y aurait que LUMIERE.... Alimenté a l’Eau d’une source, ses substances sont essences Aux supérieurs de l’âme, l’Esprit est sens. Animé d’un Feu joyeux, des valeurs d’unité croissent Aux mouvements réunis , l’Esprit est vie -- S’il n’y avait que Lumière ; Terre serait Abstrait Aux Antérieures éveillés, son Esprit est Lié Vivant ce qui a été ou sera en ses présents, il approfondit l’instant En des infinis révélés, son Esprit est projetés Visitant les composés des étendues, il vit en des multidimensionnel ---Terre dans un passage, mère est sa nature Dans ses mouvements, s’expriment les sens de son vivant. Milie ---------------------
-------------------- Amicalement Dalaha Petite fille de l'eau et du soleil fille du vent et de la terre |
| Ivich | Membre | | |
| Posté le 04-07-2019 à 23:06:32
| Ode à toi Toi qui lis ces mots Toi qui les fais vivre en toi Deviens ce magicien que tu es Celui que tu as toujours été Sans le savoir En le devinant parfois Derrière une bonne action Qui redonne le sourire Ton si beau sourire Derrière un désir d’enfant De comprendre le monde De croquer la vie avec curiosité Derrière le besoin physique De se surpasser Derrière l’envie d’aimer Et d’être aimé Tu es aimé sois en certain Et celui qui doit t’aimer le premier C’est toi Car c’est ainsi que tu libéreras Ton pouvoir à aimer Sois digne de toi C’est difficile je sais Tu as mal je sais Le chemin est long C’est à toi Et seulement à toi De décider où il va Prend ces mots comme un panneau Une indication Celui que tu dois écouter C’est toi Prend soin de ce cœur Peut-être est-il meurtri Écoute-le attentivement Car il est le seul À connaître la voie Peut-être apprendras-tu À renoncer à ses blessures Tu n’en serais que plus léger Écoute-le Il bat ! Ode à toi qui lit ces mots Ode à toi qui vit Comme je t’en remercie ! ---- Je ferai du temps un allié Car durant l'existence Poussière d'étoile Je sèmerai au vent Comme une part de mon corps Le meilleur de moi-même Ainsi va la vie Ainsi va la mort Et quand viendra la mort Mon corps en son âme et conscience Se rendra à la terre Poussière d'étoile dans l'univers Je nourrirai la Terre, mère nourricière Pour refermer le cycle De la vie et de la mort Sans regret et sans peine Sans peur et sans haine Pour l'heure j'écris Pour l'heure je vis Le vent frais dans le visage Tel un navire voguant Aujourd'hui au large Demain près d'un rivage L'eau fait partie de moi Et je fais corps avec l'eau Parfois mon esprit se dilue Dans les mers et rivières Un jour viendra Où je chanterai sous la pluie Et la pluie lavera Et la pluie arrosera Et mes larmes se confondront Avec l'eau de pluie Et ma joie sera douce Et ma tristesse immense Mais mon cœur plein d'espoir Ne battra pas seul Il chantera à l'unisson Et nous serons unis toi et moi Pour refermer le cycle De l'eau et de la vie --- Le sommeil nettoie les songes Quand la nuit les plonge Lentement dans l’oubli De mes nuits lunatiques De la lune facétieuse Je partage les trêves M’accordant de répondre À l’appel des rêves Le sommeil nettoie les songes Abîme ceux de la veille Conduit ceux d’aujourd’hui Le soleil réveille les songes Et moi comme une éponge Qui boit de ses rayons Comme des lampées de miel Distillées par le ciel ---- Ton nom se perd sous la voûte de mon crâne Souveraine rémanence du monde parallèle Où tu t’exerces à l’art des sculpteurs d’eau Pour pétrifier mon cœur Goutte après goutte Que de soupirs tremblent les parois humides Quand sous tes doigts se transforme la roche Et que tes yeux nourrissent la terre De folles fleurs sauvages Aux corolles décloses Qui tour à tour frémissent et succombent Alors dans les gouffres fleurissent Des cristaux de mémoire Que nous irons cueillir Au soir Et rangerons avec soin Dans la malle des rêves --- De chatoiements nacrés se revêt l'instant pur, Fulgurances d'éther par dédale psychique, Rémanences voilées au dessein poétique, Que rêve au firmament l'esprit du libre azur. Dans les bras du Zéphyr, cette émotion s'élance, Farandole taillée dans l'étoffe de soie, Et dans la majesté des envolées de l'oie, S'entremêlent les sens aux délices d'enfance. --- Condamnée à siéger au cœur du mausolée, Où demeure en secret dans la tiède torpeur, L'étincelant joyau qui s'abîme en langueur, Elle souffre à jamais l'oubli de l'exilée. Elle arbore la mort de son teint pâle et froid, De ses boucles de feux aux parures de ronces, Dans la contemplation de ses yeux sans réponses, Telle mâne perdue inspirant fol effroi. Règne au mille tourments, trône de solitude ! Patrie des spectres noirs par la bête mordue, Que ta reine égarée arrache sa part due À cette triste vie qui n'est que lassitude...
-------------------- Sois humble car tu es fait de terre. Sois noble car tu es fait d'étoiles. |
| VillaChicoubis | Membre | |
| Posté le 18-08-2019 à 17:49:21
| Il y a ici de bien beaux textes dignes de la tradition antique des mages. J'en rajoute un qui n'est pas de moi .... Comment pourrais je rivaliser avec Victor Hugo et son poéme LES MAGES ? un poeme qui sent l'influence d'Eliphas Lévi encore 200 ans après. Un poeme que tout éso devrait connaitre tant Hugo y livre d'arcannes. I Pourquoi donc faites-vous des prêtres Quand vous en avez parmi vous ? Les esprits conducteurs des êtres Portent un signe sombre et doux. Nous naissons tous ce que nous sommes. Dieu de ses mains sacre les hommes Dans les ténèbres des berceaux ; Son effrayant doigt invisible Écrit sous leur crâne la bible Des arbres, des monts et des eaux. Ces hommes, ce sont les poëtes ; Ceux dont l’aile monte et descend ; Toutes les bouches inquiètes Qu’ouvre le verbe frémissant ; Les Virgiles, les Isaïes ; Toutes les âmes envahies Par les grandes brumes du sort ; Tous ceux en qui Dieu se concentre ; Tous les yeux où la lumière entre, Tous les fronts d’où le rayon sort. Ce sont ceux qu’attend Dieu propice Sur les Horebs et les Thabors ; Ceux que l’horrible précipice Retient blêmissants à ses bords ; Ceux qui sentent la pierre vivre ; Ceux que Pan formidable enivre ; Ceux qui sont tout pensifs devant Les nuages, ces solitudes Où passent en mille attitudes Les groupes sonores du vent. Ce sont les sévères artistes Que l’aube attire à ses blancheurs, Les savants, les inventeurs tristes, Les puiseurs d’ombre, les chercheurs, Qui ramassent dans les ténèbres Les faits, les chiffres, les algèbres, Le nombre où tout est contenu, Le doute où nos calculs succombent, Et tous les morceaux noirs qui tombent Du grand fronton de l’inconnu ! Ce sont les têtes fécondées Vers qui monte et croît pas à pas L’océan confus des idées, Flux que la foule ne voit pas, Mer de tous les infinis pleine, Que Dieu suit, que la nuit amène, Qui remplit l’homme de clarté, Jette aux rochers l’écume amère, Et lave les pieds nus d’Homère Avec un flot d’éternité ! Le poëte s’adosse à l’arche. David chante et voit Dieu de près ; Hésiode médite et marche, Grand prêtre fauve des forêts, Moïse, immense créature, Étend ses mains sur la nature ; Manès parle au gouffre puni, Écouté des astres sans nombre… Génie ! ô tiare de l’ombre ! Pontificat de l’infini ! L’un à Patmos, l’autre à Tyrane ; D’autres criant : Demain ! demain ! D’autres qui sonnent la diane Dans les sommeils du genre humain ; L’un fatal, l’autre qui pardonne ; Eschyle en qui frémit Dodone, Milton, songeur de Whitehall, Toi, vieux Shakspeare, âme éternelle ; Toi, vieux Shakspeare, âme éternelle ; Ô figures dont la prunelle Est la vitre de l’idéal ! Avec sa spirale sublime, Archimède sur son sommet Rouvrirait le puits de l’abîme Si jamais Dieu le refermait ; Euclide a les lois sous sa garde ; Kopernic éperdu regarde, Dans les grands cieux aux mers pareils, Gouffre où voguent des nefs sans proues, Tourner toutes ces sombres roues Dont les moyeux sont des soleils. Les Thalès, puis les Pythagores ; Et l’homme, parmi ses erreurs, Comme dans l’herbe les fulgores, Voit passer ces grands éclaireurs. Aristophane rit des sages ; Lucrèce, pour franchir les âges, Crée un poëme dont l’œil luit, Et donne à ce monstre sonore Toutes les ailes de l’aurore, Toutes les griffes de la nuit. Rites profonds de la nature ! Quelques-uns de ces inspirés Acceptent l’étrange aventure Des monts noirs et des bois sacrés ; Ils vont aux Thébaïdes sombres, Et, là, blêmes dans les décombres, Ils courbent le tigre fuyant, L’hyène rampant sur le ventre, L’océan, la montagne et l’antre, Sous leur sacerdoce effrayant ! Tes cheveux sont gris sur l’abîme, Jérôme, ô vieillard du désert ! Élie, un pâle esprit t’anime, Un ange épouvanté te sert. Amos, aux lieux inaccessibles, Des sombres clairons invisibles Ton oreille entend les accords ; Ton âme, sur qui Dieu surplombe, Est déjà toute dans la tombe, Et tu vis absent de ton corps. Tu gourmandes l’âme échappée, Saint Paul, ô lutteur redouté, Immense apôtre de l’épée, Grand vaincu de l’éternité ! Tu luis, tu frappes, tu réprouves ; Et tu chasses du doigt ces louves, Cythérée, Isis, Astarté ; Tu veux punir et non absoudre, Géant, et tu vois dans la foudre Plus de glaive que de clarté. Orphée est courbé sur le monde ; L’éblouissant est ébloui ; La création est profonde Et monstrueuse autour de lui ; Les rochers, ces rudes hercules, Combattent dans les crépuscules L’ouragan, sinistre inconnu ; La mer en pleurs dans la mêlée Tremble, et la vague échevelée Se cramponne à leur torse nu. Baruch au juste dans la peine Dit : — Frère ! vos os sont meurtris ; Votre vertu dans nos murs traîne La chaîne affreuse du mépris ; Mais comptez sur la délivrance, Mettez en Dieu votre espérance, Et de cette nuit du destin, Demain, si vous avez su croire, Vous vous lèverez plein de gloire, Comme l’étoile du matin ! — L’âme des Pindares se hausse À la hauteur des Pélions ; Daniel chante dans la fosse Et fait sortir Dieu des lions. Tacite sculpte l’infamie ; Perse, Archiloque et Jérémie Ont le même éclair dans les yeux ; Car le crime à sa suite attire Les âpres chiens de la satire Et le grand tonnerre des cieux. Et voilà les prêtres du rire, Scarron, noué dans les douleurs, Ésope, que le fouet déchire, Cervante aux fers, Molière en pleurs ! Le désespoir et l’espérance ! Entre Démocrite et Térence, Rabelais, que nul ne comprit ; Il berce Adam pour qu’il s’endorme, Et son éclat de rire énorme Est un des gouffres de l’esprit ! Et Plaute, à qui parlent les chèvres, Arioste chantant Médor, Catulle, Horace, dont les lèvres Font venir les abeilles d’or ; Comme le double Dioscure, Anacréon près d’Épicure, Bion, tout pénétré de jour, Moschus, sur qui l’Etna flamboie, Voilà les prêtres de la joie ! Voilà les prêtres de l’amour ! Gluck et Beethoven sont à l’aise Sous l’ange où Jacob se débat ; Mozart sourit, et Pergolèse Murmure ce grand mot : Stabat ! Le noir cerveau de Piranèse Est une béante fournaise Où se mêlent l’arche et le ciel, L’escalier, la tour, la colonne ; Où croît, monte, s’enfle et bouillonne L’incommensurable Babel ! L’envie à leur ombre ricane. Ces demi-dieux signent leur nom, Bramante sur la Vaticane, Phidias sur le Parthénon ; Sur Jésus dans sa crèche blanche, L’altier Buonarotti se penche Comme un mage et comme un aïeul, Et dans tes mains, ô Michel-Ange, L’enfant devient spectre, et le lange Est plus sombre que le linceul ! Chacun d’eux écrit un chapitre Du rituel universel ; Les uns sculptent le saint pupitre, Les autres dorent le missel ; Chacun fait son verset du psaume ; Lysippe, debout sur l’Ithome, Fait sa strophe en marbre serein, Rembrandt à l’ardente paupière, En toile, Primatice en pierre, Job en fumier, Dante en airain. Et toutes ces strophes ensembles Chantent l’être et montent à Dieu ; L’une adore et luit, l’autre tremble ; Toutes sont les griffons de feu ; Toutes sont le cri des abîmes, L’appel d’en bas, la voix des cimes, Le frisson de notre lambeau, L’hymne instinctif ou volontaire, L’explication du mystère Et l’ouverture du tombeau ! À nous qui ne vivons qu’une heure, Elles font voir les profondeurs, Et la misère intérieure, Ciel, à côté de vos grandeurs ! L’homme, esprit captif, les écoute, Pendant qu’en son cerveau le doute, Bête aveugle aux lueurs d’en haut, Pour y prendre l’âme indignée, Suspend sa toile d’araignée Au crâne, plafond du cachot. Elles consolent, aiment, pleurent, Et, mariant l’idée aux sens, Ceux qui restent à ceux qui meurent, Les grains de cendre aux grains d’encens, Mêlant le sable aux pyramides, Rendent en même temps humides, Rappelant à l’un que tout fuit, À l’autre sa splendeur première, L’œil de l’astre dans la lumière, Et l’œil du monstre dans la nuit ! II Oui, c’est un prêtre que Socrate ! Oui, c’est un prêtre que Caton ! Quand Juvénal fuit Rome ingrate, Nul sceptre ne vaut son bâton ; Ce sont des prêtres, les Tyrtées, Les Solons aux lois respectées, Les Platons et les Raphaëls ! Fronts d’inspirés, d’esprits, d’arbitres ! Plus resplendissants que les mitres Dans l’auréole des Noëls ! Vous voyez, fils de la nature, Apparaître à votre flambeau Des faces de lumière pure, Larves du vrai, spectres du beau ; Le mystère, en Grèce, en Chaldée, Penseurs, grave à vos fronts l’idée Et l’hiéroglyphe à vos murs ; Et les Indes et les Égyptes Dans les ténèbres de vos cryptes S’enfoncent en porches obscurs ! Quand les cigognes du Caystre S’envolent aux souffles des soirs ; Quand la lune apparaît sinistre Derrière les grands dômes noirs ; Quand la trombe aux vagues s’appuie ; Quand l’orage, l’horreur, la pluie, Que tordent les bises d’hiver, Répandent avec des huées Toutes les larmes des nuées Sur tous les sanglots de la mer ; Quand dans les tombeaux les vents jouent Avec les os des rois défunts ; Quand les hautes herbes secouent Leur chevelure de parfums ; Quand sur nos deuils et sur nos fêtes Toutes les cloches des tempêtes Sonnent au suprême beffroi ; Quand l’aube étale ses opales, C’est pour ces contemplateurs pâles Penchés dans l’éternel effroi ! Ils savent ce que le soir calme Pense des morts qui vont partir ; Et ce que préfère la palme, Du conquérant ou du martyr ; Ils entendent ce que murmure La voile, la gerbe, l’armure, Ce que dit, dans le mois joyeux Des longs jours et des fleurs écloses, La petite bouche des roses À l’oreille immense des cieux. Les vents, les flots, les cris sauvages, L’azur, l’horreur du bois jauni, Sont les formidables breuvages De ces altérés d’infini ; Ils ajoutent, rêveurs austères, À leur âme tous les mystères, Toute la matière à leurs sens ; Ils s’enivrent de l’étendue ; L’ombre est une coupe tendue Où boivent ces sombres passants. Comme ils regardent, ces messies ! Oh ! comme ils songent effarés ! Dans les ténèbres épaissies Quels spectateurs démesurés ! Oh ! que de têtes stupéfaites ! Poëtes, apôtres, prophètes, Méditant, parlant, écrivant, Sous des suaires, sous des voiles, Les plis des robes pleins d’étoiles, Les barbes au gouffre du vent ! III Savent-ils ce qu’ils font eux-mêmes, Ces acteurs du drame profond ? Savent-ils leur propre problème ? Ils sont. Savent-ils ce qu’ils sont ? Ils sortent du grand vestiaire Où, pour s’habiller de matière, Parfois l’ange même est venu. Graves, tristes, joyeux, fantasques, Ne sont-ils pas les sombres masques De quelque prodige inconnu ? La joie ou la douleur les farde ; Ils projettent confusément, Plus loin que la terre blafarde, Leurs ombres sur le firmament ; Leurs gestes étonnent l’abîme ; Pendant qu’aux hommes, tourbe infime, Ils parlent le langage humain, Dans des profondeurs qu’on ignore, Ils font surgir l’ombre ou l’aurore, Chaque fois qu’ils lèvent la main. Ils ont leur rôle ; ils ont leur forme ; Ils vont, vêtus d’humanité, Jouant la comédie énorme De l’homme et de l’éternité ; Ils tiennent la torche ou la coupe ; Nous tremblerions si dans leur groupe, Nous, troupeau, nous pénétrions ! Les astres d’or et la nuit sombre Se font des questions dans l’ombre Sur ces splendides histrions. IV Ah ! ce qu’ils font est l’œuvre auguste. Ces histrions sont les héros ! Ils sont le vrai, le saint, le juste, Apparaissant à nos barreaux. Nous sentons, dans la nuit mortelle, La cage en même temps que l’aile ; Ils nous font espérer un peu ; Ils sont lumière et nourriture ; Ils donnent aux cœurs la pâture, Ils émiettent aux âmes Dieu ! Devant notre race asservie Le ciel se tait, et rien n’en sort. Est-ce le rideau de la vie ? Est-ce le voile de la mort ? Ténèbres ! l’âme en vain s’élance L’Inconnu garde le silence, Et l’homme, qui se sent banni, Ne sait s’il redoute ou s’il aime Cette lividité suprême De l’énigme et de l’infini. Eux, ils parlent à ce mystère ! Ils interrogent l’éternel, Ils appellent le solitaire, Ils montent, ils frappent au ciel, Disent : es-tu là ? dans la tombe, Volent, pareils à la colombe Offrant le rameau qu’elle tient, Et leur voix est grave, humble ou tendre, Et par moments on croit entendre Le pas lourd de quelqu’un qui vient. V Nous vivons, debout à l’entrée De la mort, gouffre illimité, Nus, tremblants, la chair pénétrée Du frisson de l’énormité ; Nos morts sont dans cette marée ; Nous entendons, foule égarée Dont le vent souffle le flambeau, Sans voir de voiles ni de rames, Le bruit que font ces vagues d’âmes Sous la falaise du tombeau. Nous regardons la noire écume, L’aspect hideux, le fond bruni ; Nous regardons la nuit, la brume, L’onde du sépulcre infini ; Comme un oiseau de mer effleure La haute rive où gronde et pleure L’océan plein de Jéhovah, De temps en temps, blanc et sublime Par-dessus le mur de l’abîme Un ange paraît et s’en va. Quelquefois une plume tombe De l’aile où l’ange se berçait ; Retourne-t-elle dans la tombe ? Que devient-elle ? On ne le sait. Se mêle-t-elle à notre fange ? Et qu’a donc crié cet archange ? A-t-il dit non ? a-t-il dit oui ? Et la foule cherche, accourue, En bas la plume disparue, En haut l’archange évanoui ! Puis, après qu’ont fui comme un rêve Bien des cœurs morts, bien des yeux clos, Après qu’on a vu sur la grève Passer des flots, des flots, des flots, Dans quelque grotte fatidique, Sous un doigt de feu qui l’indique, On trouve un homme surhumain Traçant des lettres enflammées Sur un livre plein de fumées, La plume de l’ange à la main ! Il songe, il calcule, il soupire, Son poing puissant sous son menton ; Et l’homme dit : Je suis Shakspeare. Et l’homme dit : Je suis Newton. L’homme dit : Je suis Ptolémée ; Et dans sa grande main fermée Il tient le globe de la nuit. L’homme dit : Je suis Zoroastre ; Et son sourcil abrite un astre, Et sous son crâne un ciel bleuit ! VI Oui, grâce aux penseurs, à ces sages, À ces fous qui disent : Je vois ! Les ténèbres sont des visages, Le silence s’emplit de voix ! L’homme, comme âme, en Dieu palpite, Et, comme être, se précipite Dans le progrès audacieux ; Le muet renonce à se taire ; Tout luit ; la noirceur de la terre S’éclaire à la blancheur des cieux. Ils tirent de la créature Dieu par l’esprit et le scalpel ; Le grand caché de la nature Vient hors de l’antre à leur appel ; À leur voix, l’ombre symbolique Parle, le mystère s’explique, La nuit est pleine d’yeux de lynx ; Sortant de force, le problème Ouvre les ténèbres lui-même, Et l’énigme éventre le sphinx. Oui, grâce à ces hommes suprêmes, Grâce à ces poëtes vainqueurs, Construisant des autels poëmes Et prenant pour pierres les cœurs, Comme un fleuve d’âme commune, Du blanc pilône à l’âpre rune, Du brahme au flamine romain, De l’hiérophante au druide, Une sorte de Dieu fluide Coule aux veines du genre humain. VII Le noir cromlech, épars dans l’herbe, Est sur le mont silencieux ; L’archipel est sur l’eau superbe ; Les pléiades sont dans les cieux ; Ô mont ! ô mer ! voûte sereine ! L’herbe, la mouette, l’âme humaine, Que l’hiver désole ou poursuit, Interrogent, sombres proscrites, Ces trois phrases dans l’ombre écrites Sur les trois pages de la nuit. — Ô vieux cromlech de la Bretagne, Qu’on évite comme un récif, Qu’écris-tu donc sur la montagne ? — Nuit ! répond le cromlech pensif. — Archipel où la vague fume, Quel mot jettes-tu dans la brume ? — Mort ! dit la roche à l’alcyon. — Pléiades qui percez nos voiles, Qu’est-ce que disent vos étoiles ? — Dieu ! dit la constellation. C’est, ô noirs témoins de l’espace, Dans trois langues le même mot ! Tout ce qui s’obscurcit, vit, passe, S’effeuille et meurt, tombe là-haut. Nous faisons tous la même course. Être abîme, c’est être source. Le crêpe de la nuit en deuil, La pierre de la tombe obscure, Le rayon de l’étoile pure Sont les paupières du même œil ! L’unité reste, l’aspect change ; Pour becqueter le fruit vermeil, Les oiseaux volent à l’orange Et les comètes au soleil ; Tout est l’atome et tout est l’astre ; La paille porte, humble pilastre, L’épi d’où naissent les cités ; La fauvette à la tête blonde Dans la goutte d’eau boit un monde… — Immensités ! immensités ! Seul, la nuit, sur sa plate-forme, Herschell poursuit l’être central À travers la lentille énorme, Cristallin de l’œil sidéral ; Il voit en haut Dieu dans les mondes Tandis que, des hydres profondes Scrutant les monstrueux combats, Le microscope formidable, Plein de l’horreur de l’insondable, Regarde l’infini d’en bas ! VIII Dieu, triple feu, triple harmonie, Amour, puissance, volonté, Prunelle énorme d’insomnie, De flamboiement et de bonté, Vu dans toute l’épaisseur noire, Montrant ses trois faces de gloire À l’âme, à l’être, au firmament, Effarant les yeux et les bouches, Emplit les profondeurs farouches D’un immense éblouissement. Tous ces mages, l’un qui réclame, L’autre qui voulut ou couva, Ont un rayon qui de leur âme Va jusqu’à l’œil de Jéhovah ; Sur leur trône leur esprit songe ; Une lueur qui d’en haut plonge, Qui descend du ciel sur les monts Et de Dieu sur l’homme qui souffre, Rattache au triangle du gouffre L’escarboucle des Salomons. IX Ils parlent à la solitude, Et la solitude comprend ; Ils parlent à la multitude, Et font écumer ce torrent ; Ils vont vibrer les édifices ; Ils inspirent les sacrifices Et les inébranlables fois ; Sombres, ils ont en eux, pour muse, La palpitation confuse De tous les êtres à la fois. Comment naît un peuple ? Mystère ! À de certains moments, tout bruit A disparu ; toute la terre Semble une plaine de la nuit ; Toute lueur s’est éclipsée ; Pas de verbe, pas de pensée, Rien dans l’ombre et rien dans le ciel, Pas un œil n’ouvre ses paupières… — Le désert blême est plein de pierres, Ézechiel ! Ézechiel ! Mais un vent sort des cieux sans bornes, Grondant comme les grandes eaux, Et souffle sur ces pierres mornes, Et de ces pierres fait des os ; Ces os frémissent, tas sonore ; Et le vent souffle, et souffle encore Sur ce triste amas agité, Et de ces os il fait des hommes, Et nous nous levons et nous sommes, Et ce vent, c’est la liberté ! Ainsi s’accomplit la genèse Du grand rien d’où naît le grand tout. Dieu pensif dit : Je suis bien aise Que ce qui gisait soit debout. Le néant dit : J’étais souffrance ; La douleur dit : Je suis la France ! Ô formidable vision ! Ainsi tombe le noir suaire ; Le désert devient ossuaire, Et l’ossuaire nation. X Tout est la mort, l’horreur, la guerre ; L’homme par l’ombre est éclipsé ; L’Ouragan par toute la terre Court comme un enfant insensé. Il brise à l’hiver les feuillages, L’éclair aux cimes, l’onde aux plages, À la tempête le rayon ; Car c’est l’ouragan qui gouverne Toute cette étrange caverne Que nous nommons Création. L’ouragan, qui broie et torture, S’alimente, monstre croissant, De tout ce que l’âpre nature À d’horrible et de menaçant ; La lave en feu le désaltère ; Il va de Quito, blanc cratère Qu’entoure un éternel glaçon, Jusqu’à l’Hékla, mont, gouffre et geôle, Bout de la mamelle du pôle Que tette ce noir nourrisson ! L’ouragan est la force aveugle, L’agitateur du grand linceul ; Il rugit, hurle, siffle, beugle, Étant tout l’hydre à lui seul ; Il flétrit ce qui veut éclore ; Il dit au printemps, à l’aurore, À la paix, à l’amour : Va-t’en ! Il est rage et foudre ; il se nomme Barbarie et crime pour l’homme, Nuit pour les cieux, pour Dieu Satan. C’est le souffle de la matière, De toute la nature craint ; L’Esprit, ouragan de lumière, Le poursuit, le saisit, l’étreint ; L’Esprit terrasse, abat, dissipe Le principe par le principe ; Il combat, en criant : Allons ! Les chaos par les harmonies, Les éléments par les génies, Par les aigles les aquilons ! Ils sont là, hauts de cent coudées, Christ en tête, Homère au milieu, Tous les combattant des idées, Tous les gladiateurs de Dieu ; Chaque fois qu’agitant le glaive, Une forme du mal se lève Comme un forçat dans son préau, Dieu, dans leur phalange complète, Désigne quelque grand athlète De la stature du fléau. Surgis, Volta ! dompte en ton aire Les Fluides, noir phlégéton ! Viens, Franklin ! voici le Tonnerre. Le Flot gronde ; parais, Fulton ! Rousseau ! prends corps à corps la Haine. L’Esclavage agite sa chaîne ; Ô Voltaire ! aide au paria ! La Grève rit, Tyburn flamboie, L’affreux chien Montfaucon aboie, On meurt… — Debout, Beccaria ! Il n’est rien que l’homme ne tente. La foudre craint cet oiseleur. Dans la blessure palpitante Il dit : Silence ! à la douleur. Sa vergue peut-être est une aile ; Partout où parvient sa prunelle, L’âme emporte ses pieds de plomb ; L’étoile, dans sa solitude, Regarde avec inquiétude Blanchir la voile de Colomb. Près de la science l’art flotte, Les yeux sur le double horizon ; La poésie est un pilote ; Orphée accompagne Jason. Un jour, une barque perdue Vit à la fois dans l’étendue Un oiseau dans l’air spacieux, Un rameau dans l’eau solitaire ; Alors, Gama cria : La terre ! Et Camoëns cria : Les cieux ! Ainsi s’entassent les conquêtes. Les songeurs sont les inventeurs. Parlez, dites ce que vous êtes, Forces, ondes, aimants, moteurs ! Tout est stupéfait dans l’abîme, L’ombre, de nous voir sur la cime, Les monstres, qu’on les ait bravés Dans les cavernes étonnées, Les perles, d’être devinées, Et les mondes d’être trouvés ! Dans l’ombre immense du Caucase, Depuis des siècles, en rêvant, Conduit par les hommes d’extase, Le genre humain marche en avant ; Il marche sur la terre ; il passe, Il va, dans la nuit, dans l’espace, Dans l’infini, dans le borné, Dans l’azur, dans l’onde irritée, À la lueur de Prométhée, Le libérateur enchaîné ! XI Oh ! vous êtes les seuls pontifes, Penseurs, lutteurs des grands espoirs, Dompteurs des fauves hippogriffes, Cavaliers des pégases noirs ! Ames devant Dieu toutes nues, Voyant des choses inconnues, Vous savez la religion ! Quand votre esprit veut fuir dans l’ombre, La nuée aux croupes sans nombre Lui dit : Me voici, Légion ! Et, quand vous sortez du problème, Célébrateurs, révélateurs ! Quand, rentrant dans la foule blême, Vous redescendez des hauteurs, Hommes que le joug divin gagne, Ayant mêlé sur la montagne Où montent vos chants et nos vœux, Votre front au front de l’aurore, Ô géants ! vous avez encore De ses rayons dans les cheveux ! Allez tous à la découverte ! Entrez au nuage grondant ! Et rapportez à l’herbe verte, Et rapportez au sable ardent, Rapportez, quel que soit l’abîme, À l’Enfer, que Satan opprime, Au Tartare, où saigne Ixion, Aux cœurs bons, à l’âme méchante À tout ce qui rit, mord ou chante, La grande bénédiction ! Oh ! tous à la fois, aigles, âmes, Esprits, oiseaux, essors, raisons, Pour prendre en vos serres les flammes, Pour connaître les horizons, À travers l’ombre et les tempêtes, Ayant au-dessus de vos têtes Mondes et soleils, au-dessous Inde, Égypte, Grèce et Judée, De la montagne et de l’idée, Envolez-vous ! envolez-vous ! N’est-ce pas que c’est ineffable De se sentir immensité, D’éclairer ce qu’on croyait fable À ce qu’on trouve vérité, De voir le fond du grand cratère, De sentir en soi du mystère Entrer tout le frisson obscur, D’aller aux astres, étincelle, Et de se dire : Je suis l’aile ! Et de se dire : J’ai l’azur ! Allez, prêtres ! allez, génies ! Cherchez la note humaine, allez, Dans les suprêmes symphonies Des grands abîmes étoilés ! En attendant l’heure dorée, L’extase de la mort sacrée, Loin de nous, troupeaux soucieux, Loin des lois que nous établîmes, Allez goûter, vivants sublimes, L’évanouissement des cieux ! Les Mages. Victor Hugo Janvier 1856.
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